Des frappes israéliennes font 25 morts
Des frappes israéliennes font 25 morts

(Gaza) La Défense civile palestinienne a annoncé que des frappes aériennes israéliennes avaient fait au moins 25 morts dans la bande de Gaza mardi matin.
bombardement israélien contre une maison du centre de Khan Younès, dans le sud du territoire palestinien, a déclaré à l’AFP un responsable de la Défense civile à Gaza, Mohammed Al-Moughair.
Des frappes ont aussi fait cinq morts dans le camp de réfugiés al-Chati, à l’ouest de la ville de Gaza (Nord), et cinq autres parmi lesquels une femme, dans une tente abritant des personnes déplacées au nord-est du camp de Jabalia, également dans le nord.
Une frappe a aussi fait quatre morts à l’ouest du camp de Jabalia, tandis que deux autres personnes ont été tuées à Rafah, dans le sud de la bande de Gaza.
Rompant une trêve de près de deux mois, Israël a repris le 18 mars son offensive aérienne puis terrestre contre le mouvement islamiste palestinien Hamas à Gaza.
Selon le ministère de la Santé du Hamas, au moins 1864 Palestiniens ont été tués depuis le 18 mars, portant à 51 240 le nombre de morts à Gaza depuis le début de l’offensive de représailles israélienne fin 2023.
La guerre a été déclenchée par l’attaque sans précédent du Hamas en Israël le 7 octobre 2023, laquelle a entraîné la mort de 1218 personnes côté israélien, en majorité des civils, selon un décompte de l’AFP basé sur des données officielles.
Sur les 251 personnes enlevées ce jour-là, 58 sont toujours retenues à Gaza, dont 34 sont mortes, selon l’armée israélienne.
Samedi, le premier ministre israélien, Benyamin Nétanyahou, s’est dit déterminé à continuer la guerre et a rejeté les « diktats » du Hamas.
Selon M. Nétanyahou, seule une pression militaire permettra le retour des otages encore détenus à Gaza.
LA FAMINE « S’AGGRAVE, DE MANIÈRE DÉLIBÉRÉE » À GAZA
Le chef de l’agence de l’ONU pour les réfugiés palestiniens (UNRWA), Philippe Lazzarini, a dénoncé mardi « la famine qui s’aggrave, de manière délibérée » à Gaza, après 50 jours de blocus israélien sur l’aide entrant dans le territoire palestinien ravagé par la guerre. « Gaza est devenue une terre de désespoir. La faim s’étend et s’aggrave, de manière délibérée et provoquée par l’homme », a-t-il affirmé. Après 18 mois de guerre dévastatrice et un blocus israélien sur l’aide humanitaire depuis le 2 mars, l’ONU a mis en garde contre une situation humanitaire désastreuse pour les 2,4 millions d’habitants de la bande de Gaza. Israël accuse le Hamas de détourner l’aide, ce que nie le mouvement islamiste palestinien qui contrôle Gaza. Jeudi, des responsables de 12 importantes organisations humanitaires internationales ont averti que la famine n’était « pas seulement un risque », mais qu’elle était « probablement en train de se développer rapidement dans presque toutes les parties » du territoire.
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