Avis de recherche DCPJ, l’ex sénateur Nenel Cassy s’est présenté au parquet de la capitale

Recherché par la direction centrale de la police judiciaire, l’ex sénateur des Nippes Nenel Cassy s’est présenté, ce lundi 17 mars 2025, au parquet du tribunal de première instance de Port au Prince. 

En sortant du bureau du commissaire Frantz Monclair, l’ex parlementaire informe qu’il est disponible pour la justice dénonçant la démarche de la DCPJ qui, dit-il, s’inscrit dans le cadre d’une intimidation politique qui vise qu’à tenir son image.

Il était accompagné de son avocat, Me Fanfan Guérilus qui a indiqué de son côté qu’après l’audition de son client par le chef de poursuite de la capitale, l’avis de recherche émis en son encontre par la DCPJ ne tient plus, arguant  que Nenel Cassy restera disponible pour toute éventuelle convocation dans le cadre de cette affaire.

La police nationale d’Haïti à travers la DCPJ avait émis, le 18 février dernier, des avis de recherche contre l’ancien sénateur Nenel Cassy et l’ex-député de Kenscoff Alfredo Antoine, pour leur implication présumée dans les exactions des gangs armés dans la commune de Kenscoff. 

La décision de la DCPJ intervient suite à l’arrestation de Lubens Roland alias « Ti Laroche », la veille, à Delmas. Lubens Roland est très impliqué dans les récentes attaques menées par les gangs à Kenscoff, selon le porte-parole adjoint de la PNH, Lionel Lazarre.

« Je ne fais partie d'aucun groupe de gangs, ni je ne le supporte non plus », avait rétorqué l'ex sénateur Nenel Cassy trois jours plus tard, rejetant catégoriquement l'avis de recherche émis à son encontre par la police nationale d’Haïti à travers la DCPJ pour son implication présumée dans des actes de complot contre la sureté de l’État, financement des organisations criminelles, complicité d’assassinat et associations de malfaiteurs.

Quatorze autres individus sont également recherchés par la PNH pour leur implication présumée dans les exactions des bandes armées dans la commune de Kenscoff notamment. A rappeler  que des bandits de la coalition « Viv Ansanm » ont établi leur base dans la commune à la suite de l’attaque perpétrée dans la nuit du 26 au 27 janvier dernier.