Gaza, Kamala Harris, Bangladesh et Poutine : les informations de la nuit
Trêve à Gaza : Israël et le Hamas se rejettent la responsabilité du blocage. Le Hamas a estimé dimanche que la position américaine sur le projet de trêve à Gaza, négocié au pas de charge ces derniers jours au Qatar, était alignée sur les “nouvelles exigences” du Premier ministre israélien, Benyamin Nétanyahou, et “empêchait la conclusion d’un accord”, rapporte Ha’Aretz. En posant “de nouvelles conditions pour saboter les négociations”, M. Nétanyahou “porte l’entière responsabilité d’avoir contrecarré les efforts de médiation et fait dérailler l’accord”, ajoute l’organisation armée. Le Premier ministre israélien assure pour sa part que “les principes sur lesquels il insiste sont conformes aux grandes lignes présentées par le président américain Joe Biden en mai” et que “le Hamas, jusqu’à présent, s’en tient au refus”. Le secrétaire d’État américain, Antony Blinken, est arrivé dimanche dans l’État hébreu pour tenter de convaincre les parties d’arriver à un accord. Joe Biden a quant à lui affirmé dimanche soir qu’une trêve à Gaza était “toujours possible”.
Présidentielle américaine : Kamala Harris en tête des intentions de vote. À la veille de l’ouverture de la convention démocrate, qui doit officialiser la candidature de Kamala Harris à la présidentielle de novembre, la vice-présidente américaine ne bénéficie pas seulement d’une “dynamique” irrésistible, mais aussi d’“un léger avantage sur Trump” dans les intentions de vote “au niveau national et dans la plupart des États clés”, observe Politico, citant des sondages publiés dimanche. Une enquête nationale ABC News/Washington Post/Ipsos donne à Harris une avance de six points parmi les électeurs ayant prévu de voter – 51 % contre 45 % –, tandis qu’un sondage CBS News/YouGov place Harris en tête de trois points – “un spectaculaire renversement de tendance”. Mme Harris “a également pris une petite avance dans suffisamment d’États clés pour décrocher la majorité du collège électoral, un signe profondément inquiétant pour Trump dans les derniers mois décisifs de la campagne”, note le site.
Bangladesh : Yunus s’engage à soutenir les réfugiés rohingyas. Le Bangladesh “continuera à soutenir” la communauté de plus d’un million de Rohingyas réfugiés dans le pays, a assuré dimanche le chef du gouvernement intérimaire, Muhammad Yunus, lors de “son premier grand discours politique” depuis sa prise de fonction le 9 août, rapporte Al-Jazeera. La plupart des Rohingyas réfugiés au Bangladesh ont fui la Birmanie voisine en 2017 pour échapper à la répression militaire. “Nous avons besoin des efforts soutenus de la communauté internationale” pour assurer les opérations humanitaires et le retour “en toute sécurité” de la minorité musulmane birmane “dans son pays d’origine”, a ajouté le Prix Nobel de la paix.
Poutine en visite d’État en Azerbaïdjan. Le président russe, Vladimir Poutine, est arrivé dimanche à Bakou “pour une visite d’État de deux jours”, durant lesquels il discutera avec son homologue azerbaïdjanais, Ilham Aliev, des “relations bilatérales et des problèmes internationaux et régionaux”, selon Radio Free Europe-Radio Liberty. Les deux hommes devraient notamment évoquer “les négociations de paix entre l’Arménie et l’Azerbaïdjan, après des années de conflit sur le Haut-Karabakh. Erevan et Bakou négocient un traité de paix depuis que l’Azerbaïdjan a repris le contrôle de l’enclave, en septembre 2023, au terme d’une offensive éclair”, précise le site. L’Arménie n’a pas caché son mécontentement à l’égard de son allié russe, à qui elle reproche de ne pas l’avoir soutenue pendant le conflit.
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