Biden, Bolsonaro, Haïti : les informations de la nuit

États-Unis : Joe Biden défie les démocrates de torpiller sa candidature. Dans une lettre adressée lundi 8 juillet aux membres démocrates du Congrès, le président américain a déclaré qu’il était temps de s’unir derrière lui pour vaincre Donald Trump à la présidentielle de novembre. Biden “devient agressif et passe à l’offensive”, s’opposant “avec force” aux appels à la démission émanant de son camp, remarque The Hill. Cette nouvelle stratégie marque “un changement significatif par rapport à la semaine dernière, lorsque certains se plaignaient qu’il ait tardé à appeler les démocrates et à riposter”, à la suite de “sa mauvaise performance lors du débat contre l’ancien président Trump”, observe le site d’information.

Brésil : Jair Bolsonaro a tenté de s’approprier 1,2 million de dollars de bijoux. L’ancien président brésilien a bénéficié d’un système de vente illégale de bijoux et articles de luxe offerts au Brésil et évalués au total à 1,2 million de dollars, selon les conclusions d’une enquête policière publiées lundi. La valeur des cadeaux “s’élève à un montant total de 1,22 million de dollars”, a rectifié la police, après avoir donné initialement un montant de 4,5 millions. L’avocat de Jair Bolsonaro, Paulo Cunha Bueno, a déclaré dans un communiqué que l’ancien président “à aucun moment n’a eu l’intention de devenir propriétaire ou d’avoir des actifs qui pourraient de quelque manière que ce soit être considérés comme publics”, peut-on lire sur le site de Folha de São Paulo.

Haïti : le nouveau directeur de la police promet d’imminentes opérations antigangs. Le nouveau directeur de la police d’Haïti, Rameau Normil, a promis lundi des opérations imminentes pour neutraliser les gangs qui terrorisent le pays. “La récréation est terminée”, a-t-il déclaré lors d’un point presse avec le commandant du contingent kényan de la force multinationale de sécurité, rapporte Le Nouvelliste. “Rameau Normil, qui avait dirigé la police nationale d’Haïti d’août 2019 à novembre 2020, donne l’impression d’être sur son terrain pour son deuxième passage dans un contexte de crise sécuritaire aiguë”, commente le journal.