Le remplacement du toit et de l’anneau technique du Stade olympique devrait coûter 870 millions et être complété d’ici 2028, a annoncé lundi le gouvernement du Québec.
Le remplacement du toit et de l’anneau technique du Stade olympique devrait coûter 870 millions et être complété d’ici 2028, a annoncé lundi le gouvernement du Québec.
Le conseil des ministres vient d’autoriser le Parc olympique à aller de l’avant avec le projet, qui fait l’objet de débats depuis près de 30 ans.
C’est une structure légère en acier bordée d’un cerceau de verre translucide qui remplacera la toile actuelle et permettra à la lumière de pénétrer dans l’enceinte du Stade. L’anneau technique, actuellement en béton, sera remplacé par un tube d’acier.
« On a décidé qu’on allait régler le dossier une fois pour toutes », a affirmé la ministre du Tourisme, Caroline Proulx. « Le statu quo n’est juste plus possible. » Le premier ministre François Legault était absent de l’annonce, alors que son horaire officiel indique qu’il se trouvera à Montréal cet après-midi.
« C’est un geste concret pour revitaliser tout l’est de la métropole », a-t-elle continué. « On va maintenant pouvoir miser sur la garantie de pouvoir tenir en tout temps des évènements mémorables. » L’élue a dressé une longue liste de tournées internationales qui se sont posées à Vancouver et Toronto l’an dernier, sans s’arrêter à Montréal.
« Aujourd’hui, nous préparons l’avenir », a affirmé le grand patron du Parc olympique, Michel Labrecque. « Le Stade sera plus en forme à 50 ans qu’à 40 ans. »
Le Parc olympique signera dans les prochains jours ou les prochaines semaines un contrat de réalisation et d’entretien pour 10 ans avec le consortium Pomerleau-Canam, qui planche sur le projet de nouveau toit depuis 2019. L’entente prévoira un prix cible, toujours confidentiel, au-dessus duquel les coûts supplémentaires seront partagés.
« C’est un gros défi », a confié Marcel Dutil, fondateur de Canam, en marge de l’annonce. C’est son entreprise qui construira la structure d’acier. « On n’a pas le droit de ne pas réussir. On n’a pas le droit à l’erreur. On est chez nous. […] La partie de plaisir est finie, la vraie job commence. »
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