La mort de Haniyeh à Téhéran, un défi de plus pour le nouveau président iranien

Masoud Pezeshkian a officiellement entamé son mandat le 30 juillet. Le président réformateur va devoir composer avec les forces conservatrices et faire face à une situation géopolitique instable, alors que le chef politique du Hamas a été tué à Téhéran par une frappe attribuée à Israël, le 31 juillet.

Jul 31, 2024 - 10:56
Jul 31, 2024 - 11:01
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La mort de Haniyeh à Téhéran, un défi de plus pour le nouveau président iranien

Masoud Pezeshkian a officiellement entamé son mandat le 30 juillet. Le président réformateur va devoir composer avec les forces conservatrices et faire face à une situation géopolitique instable, alors que le chef politique du Hamas a été tué à Téhéran par une frappe attribuée à Israël, le 31 juillet.

Pezeshkian a notamment déclaré devant les parlementaires et les invités étrangers qu’il était prêt à négocier, y compris avec l’Occident. “Nous appelons les pays occidentaux à comprendre les réalités [de l’Iran] afin d’établir des relations fondées sur le respect mutuel”, a-t-il indiqué, selon le quotidien Etemad.

Son mandat démarre par une situation de crise après à la mort à Téhéran, dans la nuit du 30 au 31 juillet, à la suite d’une frappe aérienne – attribuée à Israël par le Hamas – d’Ismaïl Haniyeh, chef politique du mouvement palestinien, qui s’était justement rendu en Iran pour participer à l’investiture de Masoud Pezeshkian.

“La République islamique d’Iran défendra son intégrité territoriale et son honneur […], et fera regretter aux envahisseurs terroristes leur action lâche”, a déclaré sur X le nouveau président, tandis que le guide suprême de la Révolution islamique, Ali Khamenei, a promis un “châtiment sévère” à l’État hébreu.

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