Les hélicoptères iraniens, une “flotte vieillissante” soumise aux sanctions occidentales

L’accident d’hélicoptère qui a coûté la vie au président iranien est probablement dû à un problème technique, explique le “Financial Times”. Le Bell 212 qui transportait Ebrahim Raïssi était en service depuis déjà trente ans, alors que dans le pays les pièces de rechange manquent cruellement.

On ne connaît toujours pas la cause exacte du crash qui a coûté la vie, dimanche 19 mai, au président iranien, Ebrahim Raïssi, ainsi qu’au ministre des Affaires étrangères, Hossein Amirabdollahian, et à six autres passagers ou membres d’équipage.

Mais selon plusieurs experts, le crash pourrait bien être dû à un problème technique survenu sur un appareil en service depuis trop longtemps, alors que l’Iran manque de pièces détachées pour ses avions et ses hélicoptères, explique le Financial Times.

“Le coupable le plus probable est une flotte vieillissante, mise à mal par des décennies d’usure, écrit le quotidien britannique. Soumis depuis des années aux sanctions occidentales et aux contrôles à l’exportation, l’Iran a été entravé dans ses efforts pour renouveler ses appareils, accéder aux pièces de rechange et aux contrats de maintenance.”