4 Kampe: Joe Dwèt File et Burna Boy poursuivis en justice par Fabrice Rouzier pour « plagiat »

4 Kampe: Joe Dwèt File et Burna Boy poursuivis en justice par Fabrice Rouzier pour « plagiat »

Apr 25, 2025 - 12:23
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4 Kampe: Joe Dwèt File et Burna Boy poursuivis en justice par Fabrice Rouzier pour « plagiat »

Dans un article paru ce 24 avril 2025 sur Peoples Gazette, on apprend que le musicien haïtien Fabrice Rouzier a déposé une plainte contre le chanteur Franco-haïtien Joe dwèt Filé et l’artiste nigérian Burna Boy pour plagiat concernant sa chanson Je Vais, sorti en 2002.


Le célèbre musicien haïtien Fabrice Rouzier a porté plainte devant le tribunal fédéral de New York contre le chanteur franco-haïtien Joe Gilles, connu sous le nom de Joe Dwet File et l’artiste nigérian Burna Boy, de son vrai nom Damini Ogulu. 

Selon l’article publié par Peoples Gazette le 24 avril 2025, Rouzier accuse les deux artistes d’avoir utilisé sans autorisation la composition musicale, les paroles et les éléments visuels de son titre Je Vais, paru en 2002.

La plainte découle de la sortie récente de la chanson 4 Kampe II, une collaboration entre Burna Boy et Joe Dwet File, que Rouzier considère comme un plagiat manifeste de son œuvre. Il affirme que l’histoire, la mélodie et même certains passages de paroles, comme « Chérie, ou sou sa kampe », sont tirés directement de Je Vais.

Dans l'article de peoples Gazette, il cite que d’après les documents judiciaires, le premier acte de « contrefaçon » remonte à l’automne 2024, lors de la sortie de la chanson 4 Kampe par Joe Dwet File. À l’époque, Rouzier avait déjà envoyé une mise en demeure à l’artiste, qui aurait reconnu les faits. Pourtant, malgré cet aveu, Joe Dwèt File a poursuivi dans la même veine en lançant une version remixée avec Burna Boy, le 28 mars 2025, ce qui a poussé Rouzier à engager des poursuites judiciaires.

La plainte évoque des pertes financières, des opportunités manquées ainsi qu’une atteinte à la réputation du musicien haïtien. Rouzier réclame des dommages-intérêts compensatoires et exemplaires, le remboursement des frais de justice, ainsi qu’une interdiction pour les deux artistes et leurs représentants d’utiliser son image ou son œuvre à l’avenir. Il demande également la destruction de toutes les copies des vidéos en question.

Cette affaire survient deux semaines seulement après qu’un autre poids lourd de la musique nigériane, Davido, ait lui aussi été poursuivi aux États-Unis pour des accusations similaires. Le climat semble donc tendu autour des questions de propriété intellectuelle dans l’industrie musicale afro-caribéenne, note le magazine. 

Cette affaire coïncide avec deux périodes importantes, le 23 avril comme journée mondiale du livre et des droits d'auteur, évènement créé en 1995 par l'UNESCO. Et le 26 avril est le jour consacré à la propriété intellectuelle, un événement créé en 2000 par l'Organisation Mondiale de la Propriété Intellectuelle en vue de sensibiliser davantage le public à la façon dont les brevets, le droit d’auteur, les marques et les dessins et modèles industriels influent sur notre vie quotidienne.

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