En quête d’un Premier ministre, Macron va-t-il encore “refourguer sa poudre de perlimpinpin” ?
Le président français tient des consultations avec les partis politiques – hors RN et LFI – pour tenter de nommer un nouveau Premier ministre d’ici à jeudi. Mais la presse internationale reste sceptique sur ses chances de succès, tant les fractures idéologiques sont béantes et la culture politique française inapte au compromis.

Le président français tient des consultations avec les partis politiques – hors RN et LFI – pour tenter de nommer un nouveau Premier ministre d’ici à jeudi. Mais la presse internationale reste sceptique sur ses chances de succès, tant les fractures idéologiques sont béantes et la culture politique française inapte au compromis.
Socialistes, communistes, écologistes, centristes, macronistes, républicains : tous étaient présents au palais de l’Élysée ce mardi 10 décembre, répondant ainsi à l’invitation d’Emmanuel Macron, en vue de la nomination d’un Premier ministre pour succéder à Michel Barnier. Une réunion des forces politiques antagonistes – à l’exception de La France insoumise (LFI) et du Rassemblement national (RN), non conviés – qui composent aujourd’hui l’Assemblée nationale pourrait bien “ouvrir la porte à des expérimentations nouvelles”, commente El País.
Cependant, “aucun accord n’était en vue” à l’issue de cette rencontre multipartisane, souligne La Libre Belgique. Peut-être que “l’heure n’est pas aux rabibochages”, avance le journal. Le président français a pourtant annoncé qu’un nom serait choisi sous quarante-huit heures, soit jeudi 12 décembre au plus tard.
Un délai qui interroge le quotidien bruxellois : est-ce un message envoyé aux partis politiques “pour mieux leur mettre la pression” ? Auquel cas, ce serait un “pari politique, audacieux pour certains, [qui] semble à d’autres condamné d’avance, tant les fractures idéologiques restent béantes”.
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