Tv Soleil Leve & News Magazine & : International https://tvsoleilleve.com/rss/category/international Tv Soleil Leve & News Magazine & : International en Copyright 2023 TV Soleil Leve & Tous les droits sont réservés. Un camion percute un bar, tuant au moins 11 personnes en République dominicaine https://tvsoleilleve.com/4070 https://tvsoleilleve.com/4070 (San Juan) Un camion a percuté un bar en République dominicaine tôt dimanche, tuant au moins 11 personnes et en blessant plus de 40, ont indiqué les autorités.

L’accident s’est produit dans la ville méridionale d’Azua, située à l’ouest de la capitale, Saint-Domingue, a déclaré à l’Associated Press Juan Salas, le directeur de la défense civile.

L’une des victimes était un sergent de police, a indiqué le porte-parole de la police, Diego Pesqueira.

La cause de l’accident n’est pas immédiatement claire, bien que les autorités examinent les caméras dans la zone, a précisé M. Salas.

M. Pesqueira a ajouté que le conducteur du camion a fui les lieux et n’a pas été retrouvé. Il a cependant dit que la police a arrêté un passager du camion, qui transportait des fruits.

La plupart des blessés ont été transportés vers un hôpital voisin, quatre d’entre eux étant dans un état critique, a annoncé Shaira Castillo, porte-parole du Service national de santé. Les blessés sont des femmes âgées de 17 à 45 ans et des hommes de 18 à 55 ans.

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Mon, 02 Sep 2024 11:16:56 -0400 admin
Harris accuse Trump d’avoir « manqué de respect » à ce « sol sacré » Cimetière militaire national d’Arlington https://tvsoleilleve.com/4069 https://tvsoleilleve.com/4069 (Washington) La controverse enfle aux États-Unis autour de la visite de Donald Trump au cimetière militaire d’Arlington, Kamala Harris ayant accusé samedi son rival républicain d’avoir « manqué de respect » à ce « sol sacré » pour nombre de soldats américains morts au combat.

L’ancien président s’est rendu lundi dans ce cimetière proche de Washington pour une cérémonie honorant les 13 soldats tués pendant le retrait des forces américaines d’Afghanistan en 2021.

Une altercation a eu lieu pendant la visite entre l’équipe de Donald Trump, qui cherchait à prendre des photos de l’évènement, a déclaré mercredi l’administration du cimetière, où reposent quelque 400 000 anciens combattants et leurs familles et deux présidents américains, dont John Fitzgerald Kennedy.

« Donald Trump a choisi de filmer une vidéo là-bas, ce qui a abouti à une altercation avec le personnel du cimetière. Que ce soit clair : l’ancien président a manqué de respect à un sol sacré, tout cela pour un coup d’éclat politicien », a réagi la vice-présidente américaine sur X.

L’entourage du candidat républicain a répliqué mercredi en partageant un communiqué dans lequel les familles de soldats assuraient que la présence de photographes avait bien été « validée » par leurs soins.

L’US Army, dans une rare mise au point, a confirmé jeudi qu’une employée d’Arlington avait été « poussée brusquement » pendant la visite de Donald Trump, alors qu’elle essayait de faire appliquer une loi fédérale interdisant toute activité politique dans l’enceinte du cimetière.  

Un porte-parole de l’armée américaine a déploré « un incident malencontreux » et défendu le « professionnalisme » de l’employée du cimetière.

« Devoir simple et sacré »

Kamala Harris a fustigé l’attitude de Donald Trump, affirmant que le cimetière n’était « pas un endroit pour faire de la politique ».

« S’il y a une chose sur laquelle nous pouvons, en tant qu’Américains, nous mettre d’accord, c’est que nos anciens combattants, les familles de militaires et les soldats devraient être mis à l’honneur, jamais dénigrés et traités avec rien de moins que notre plus grand respect et notre plus grande gratitude », a-t-elle écrit.

« C’est ma conviction qu’une personne incapable de remplir ce devoir simple et sacré ne devrait plus jamais » être président des États-Unis, a ajouté la démocrate.

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Mon, 02 Sep 2024 11:15:45 -0400 admin
Poutine vante l’avancée russe, preuve de « l’échec » de l’offensive de Koursk https://tvsoleilleve.com/4068 https://tvsoleilleve.com/4068 (Moscou) Le président russe Vladimir Poutine s’est félicité lundi de l’accélération de l’avancée de son armée dans l’est de l’Ukraine, preuve selon lui que l’offensive ukrainienne dans la région russe de Koursk lancée début août est vouée à l’échec.

L’Ukraine a, elle, essuyé dans la nuit une nouvelle attaque massive de missiles et de drones notamment contre la capitale Kyiv, qui a fait au moins trois blessés et endommagé un centre culturel islamique, selon les autorités.

Les forces ukrainiennes ont lancé le 6 août une attaque-surprise sur la région frontalière de Koursk, revendiquant rapidement s’être emparées de plusieurs dizaines de localités, dont la petite ville de Soudja.

Si le discours officiel russe s’efforçait jusqu’ici de minimiser cette offensive ukrainienne qui a pris Moscou au dépourvu, M. Poutine a clamé lundi qu’il fallait « s’occuper de ces bandits qui ont pénétré sur le territoire de la Russie ».

Il a toutefois estimé que l’armée de Kyiv n’avait « pas atteint la tâche principale [qu’elle] s’était fixée : arrêter l’offensive [russe] dans le Donbass », l’est industriel de l’Ukraine, où se déroule toujours l’essentiel des combats.

« Je suis donc certain que cette provocation échouera », a-t-il ajouté en évoquant l’opération ukrainienne à Koursk.

Malgré les succès ukrainiens sur le sol russe, l’armée de Moscou continue de progresser dans l’est de l’Ukraine, et ces avancées se sont sensiblement accélérées ces dernières semaines.

Aux portes de Pokrovsk

Les forces russes ont progressé en août sur 477 km2, ce qui constitue leur avancée mensuelle la plus importante depuis octobre 2022, selon des données fournies par l’Institut d’étude de la guerre (ISW), basé à Washington, et analysées par l’AFP.

L’armée ukrainienne a elle avancé sur un front oscillant entre 1150 et 1300 km2 dans la région de Koursk, une progression qui s’est progressivement figée.

Les troupes russes ont revendiqué lundi la prise de Skoutchné, un village situé près de la ville de Pokrovsk, important nœud logistique à moins de dix kilomètres duquel elles se trouvent.

Selon le maire de Pokrovsk, Serguiï Dobriak, 30 500 habitants se trouvent toujours dans la ville malgré l’approche des combats et les appels répétés des autorités à évacuer d’urgence.

« Avant que les combats de rue ne commencent, nous avons encore quelques lignes défensives de construites », a-t-il déclaré à Radio Svoboda.

Pour les autorités ukrainiennes, qui ont affirmé que l’opération de Koursk visait, entre autres, à forcer la Russie à redéployer vers cette région des forces actuellement à l’offensive dans l’Est, le pari semble donc compliqué à remporter.

Selon M. Poutine, les troupes russes avancent désormais de plusieurs kilomètres carrés lors de chaque attaque, et non plus de quelques centaines de mètres comme auparavant. « Il y a longtemps que nous n’avions pas connu un tel rythme d’offensive dans le Donbass », a-t-il vanté.

Et comme un nouveau défi lancé à la justice internationale, M. Poutine est arrivé lundi en Mongolie pour son premier voyage dans un pays membre de la Cour pénale internationale (CPI) depuis l’émission d’un mandat d’arrêt à son encontre.

Frappes à la chaîne

En Ukraine, le président Volodymyr Zelensky a rapporté une nouvelle salve russe ayant impliqué 35 missiles et 23 drones, dont 22 et 20 respectivement ont été abattus.

Selon l’armée de l’air ukrainienne, la Russie a attaqué Kyiv et les régions de Soumy et Kharkiv (nord-est). Dans la capitale, trois personnes ont été blessées, d’après le chef de l’administration militaire de Kyiv, Serguiï Popko.

Pendant la nuit, de fortes explosions ont été entendues et aperçues à Kyiv, selon les journalistes de l’AFP, qui ont vu des personnes courir dans les rues pour trouver refuge.

Selon M. Zelensky, un centre culturel islamique de la capitale a été « sérieusement endommagé » par les frappes russes.

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Mon, 02 Sep 2024 11:13:16 -0400 admin
Un tribunal israélien ordonne la fin de la grève en soutien aux otages https://tvsoleilleve.com/4067 https://tvsoleilleve.com/4067 (Jérusalem) Un tribunal israélien du Travail a ordonné lundi la fin immédiate de la grève lancée depuis le matin en vue d’accroître la pression sur le gouvernement du premier ministre Benyamin Nétanyahou pour obtenir la libération des otages retenus à Gaza.

« Après avoir entendu les opinions des parties et lu les documents déposés, nous donnons un ordre national interdisant la grève qui a été lancée, précisant que la grève doit cesser aujourd’hui à 14 h 30 » (7 h 30 heure de l’Est), a indiqué le tribunal du Travail de Tel-Aviv dans sa décision dont l’AFP s’est procuré une copie.

Le tribunal a estimé pour justifier sa décision qu’il « était clair qu’il s’agissait d’une grève politique », précisant qu’il n’avait trouvé « aucun argument économique » dans les explications de la puissante centrale syndicale Histadrout pour justifier la grève.

Le texte rappelle les propos du chef de la Histadrout, Arnon Bar-David, selon lesquels « nous ne pouvons pas rester les bras croisés pendant que nos enfants sont assassinés dans les tunnels de Gaza ».

Le procureur général israélien, à la demande du ministre des Finances, Bezalel Smotrich (extrême droite), avait saisi le tribunal du travail, arguant que la motivation de la grève était d’ordre politique et ne concernait pas un conflit collectif de travail.

Le président américain Joe Biden a estimé lundi que M. Nétanyahou n’en faisait pas assez pour parvenir à un accord en vue de la libération des otages israéliens détenus par le Hamas à Gaza.

À une question de la presse qui lui demandait si le premier ministre israélien en « faisait assez » pour obtenir un accord, M. Biden a répondu « non ». Il s’exprimait à son arrivée à la Maison-Blanche pour une réunion avec les négociateurs américains impliqués dans ce dossier.

Un mouvement inégalement suivi

Le mouvement de grève était inégalement suivi lundi à la mi-journée.

La centrale syndicale avait appelé dimanche à une « grève générale », dans la foulée de manifestations massives après l’annonce de la mort de six otages retenus par le Hamas dans la bande de Gaza et tués « à bout portant », selon le ministère israélien de la Santé.

« Nous arrêtons tout pour que notre voix soit entendue, pour dire que nous ne voulons rien faire tant qu’ils [les otages] ne sont pas là », a déclaré lundi à l’AFP Michal Hadas-Nahor, 34 ans, lors d’une manifestation à Tel-Aviv.

« J’espère vraiment que cela fera une différence, sinon je ne sais pas comment je peux vivre dans ce pays et élever mes enfants ici », a ajouté cette manifestante.

« Nous voulons que ce gouvernement cesse d’exister, nous voulons des élections, et avant tout nous voulons qu’il signe un accord pour libérer les otages et mettre fin à cette guerre qui est terrible pour les deux camps », a dit à l’AFP Barak Hadurian, un ingénieur de 56 ans.

Plusieurs grandes villes comme Tel-Aviv et Haïfa ont suivi le mot d’ordre de grève, annonçant la fermeture des services municipaux lundi. Des perturbations ont également été enregistrées à l’aéroport Ben Gourion de Tel-Aviv où les départs ont repris partiellement à 10 h (3 h heure de l’Est) après deux heures d’interruption totale.

Mais le mouvement était inégalement suivi lundi, plusieurs municipalités, notamment celle de Jérusalem, n’ayant pas répondu au d’ordre.

Et dans les localités participant au mouvement, les transports publics, gérés par des entreprises privées, fonctionnaient au moins partiellement. Dans les services gouvernementaux aussi, le débrayage était inégalement suivi.

« Il n’y a pas de réception pour le public aujourd’hui, mais nous travaillons dans les bureaux », a indiqué un employé de la sécurité sociale israélienne à l’AFP sous couvert d’anonymat.

L’employé, opposé à la grève, l’a qualifiée de « scandale » alors que le pays est en guerre, plus de 11 mois après l’attaque du Hamas en Israël qui l’a déclenchée. « La Histadrout se comporte comme un organe politique et non comme un syndicat de travailleurs », a-t-il ajouté.

Parallèlement, des manifestations se poursuivaient lundi dans plusieurs villes pour réclamer un accord sur la libération des otages.

Selon une journaliste de l’AFP, plusieurs manifestants ont été arrêtés à Tel-Aviv alors qu’ils bloquaient la circulation sur une autoroute.

Ces rassemblements avaient réuni la veille plusieurs dizaines de milliers de personnes.

L’offensive se poursuit

Pendant la nuit, des tirs d’obus ont été signalés dans la ville de Gaza, ainsi que des frappes aériennes sur Nousseirat dans le centre du territoire palestinien assiégé et dévasté par près de 11 mois de guerre.

Au moins deux personnes ont été tuées dans une frappe sur un appartement dans le nord de la ville de Gaza, selon la défense civile.

Israël poursuit également son opération militaire lancée mercredi en Cisjordanie, un territoire palestinien séparé de la bande de Gaza et occupé par Israël depuis 1967.

Lundi à Jénine, dans le nord de ce territoire palestinien, des excaveuses israéliennes ont détruit des chaussées, causant d’importants dégâts, selon un correspondant de l’AFP.

Au moins 24 Palestiniens, principalement des combattants, ont été tués par l’armée israélienne en Cisjordanie depuis mercredi, selon le ministère palestinien de la Santé. Tous étaient des « terroristes », selon l’armée israélienne.

Le Hamas, au pouvoir depuis 2007 à Gaza, et le Djihad islamique, autre groupe armé, ont déclaré qu’au moins 14 des morts combattaient dans leurs rangs.

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Mon, 02 Sep 2024 11:11:22 -0400 admin
L’accumulation de déchets souille une Havane débordée https://tvsoleilleve.com/4047 https://tvsoleilleve.com/4047 (La Havane) Des tas de déchets aux relents nauséabonds : La Havane est confrontée à une crise de la gestion des ordures, autre symptôme de la pénurie de carburant et de pièces détachées dont souffre l’île en proie à de graves difficultés économiques.

Chaque jour, dans la ville de 2,1 millions d’habitants, plus de 30 000 mètres cubes de déchets s’accumulent, soit 7000 de plus qu’il y a un an, selon les chiffres officiels.

« Ma cuisine fait face aux poubelles, il faut tout recouvrir car sinon on mange de la saleté et des moucherons », raconte à l’AFP Lissette Valle, une femme au foyer de 40 ans du quartier central du Cerro.

Faute de conteneurs, les voisins jettent leurs sacs de déchets directement sous sa fenêtre, aggravant la puanteur déjà omniprésente due aux eaux usées qui débordent des égouts.

Selon les données de la direction provinciale des services communaux, la capitale ne dispose actuellement que de 57 % des équipements – dont 100 camions-bennes – destinés à la collecte des déchets.  

Fournis par le Japon, les véhicules ont commencé à tomber en panne l’année dernière. En raison de l’embargo américain, il est impossible d’obtenir les pièces nécessaires pour les réparer, ont récemment expliqué les autorités locales au journal d’État Granma.  

Par ailleurs, la grave pénurie d’essence qui touche l’île communiste depuis 2023 complique le ramassage. « Il y a un problème qui nous frappe : le carburant », note dans Granma Miguel Gutiérrez Lara, responsable de la supervision et de l’inspection à La Havane.

Ce dernier souligne également le manque de travailleurs dans le secteur en raison de salaires bas. Au moins cinq des 15 quartiers de La Havane n’ont pas de coordinateur pour le ramassage des ordures et sont de ce fait dans une « situation complexe », assure-t-il.

Cuba est confrontée à sa pire crise économique depuis trois décennies en raison notamment d’un durcissement des sanctions de Washington et des faiblesses structurelles de son économie centralisée.

Au fond de la mer

« On s’expose aux bactéries » pour un salaire minimum équivalent à 17 dollars par mois, déplore un balayeur de rues de 30 ans qui préfère ne pas révéler son nom, se plaignant de ne même pas avoir de gants pour travailler.  

« C’est un dépotoir dans les rues », témoigne-t-il, avant de s’éloigner lentement avec sa charrette branlante remplie d’ordures.  

« C’est devenu incontrôlable », les maladies « se propagent […] c’est plein de moucherons », alerte Jesus Jiménez, un inspecteur de la prévention des maladies de 61 ans, inquiet notamment de la propagation de la fièvre d’Oropouche, maladie virale transmise par des piqûres de moucherons et de moustiques infectés.

Le problème des déchets est aussi aigu sur le littoral proche de la capitale. Reinier Fuentes émerge des eaux cristallines de la plage de Guanabo avec ses palmes dans une main, des canettes et autres déchets dans l’autre.

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Thu, 29 Aug 2024 10:04:28 -0400 admin
Kamala Harris passera jeudi son premier grand test médiatique https://tvsoleilleve.com/4046 https://tvsoleilleve.com/4046 (Savannah) Sous pression depuis son entrée en campagne pour accorder une entrevue en bonne et due forme, la vice-présidente américaine Kamala Harris répondra jeudi aux questions de CNN, un grand oral très attendu à dix semaines de la présidentielle.

La candidate démocrate, qui affrontera le républicain Donald Trump le 5 novembre, a eu quelques échanges à la volée avec les journalistes depuis qu’elle a pris le relais du président Joe Biden, sorti de la course avec fracas le 21 juillet.

Mais elle ne s’était pas prêtée à un entretien plus poussé et plus formel.

L’entrevue aura lieu en Géorgie (sud), où elle est en campagne, et sera menée par la journaliste de CNN Dana Bash.  

Cette dernière avait co-animé en juin le débat entre Donald Trump et Joe Biden, marqué par une prestation catastrophique du démocrate de 81 ans.

L’entretien avec Kamala Harris doit être diffusé à 21 h locale.

Attentes

La démocrate de 59 ans sera accompagnée de son colistier, le gouverneur du Minnesota Tim Walz.

Jason Miller, l’un des proches conseillers de son rival républicain, a ironisé en déclarant que Kamala Harris utilisait Tim Walz comme un « bouclier humain ».

« Avoir une entrevue du duo de candidats en été est une tradition dans les campagnes électorales depuis vingt ans », a souligné sur X l’un des porte-parole de la candidate démocrate, Ian Sams, en évoquant les entrevues communes données par Barack Obama et Joe Biden, ou par Joe Biden et Kamala Harris elle-même.

Sauf que cette fois, dans ce calendrier électoral complètement bouleversé, beaucoup plus condensé, les attentes autour de la vice-présidente sont de fait différentes, et particulièrement fortes.

Donald Trump a pour sa part eu de nombreuses occasions de répondre à des questions, posées par des journalistes ou d’autres interlocuteurs, et plus ou moins difficiles selon les cas.

Il avait eu fin juillet des échanges particulièrement houleux avec une association de journalistes afro-américains.

Le 13 août, il s’était entretenu longuement avec son richissime soutien Elon Musk, dans une atmosphère beaucoup plus confortable, voire franchement amicale.

Le milliardaire a aussi donné deux conférences de presse en août, lors desquelles il a tenu de longs monologues parfois confus et répondu à des questions souvent complaisantes.

Cela n’empêche pas le camp républicain de souligner le contraste avec Kamala Harris, soucieuse depuis le début de sa campagne de maîtriser le plus possible sa communication, sans s’attarder sur les médias traditionnels.

Lors de la récente convention d’investiture à Chicago, le Parti démocrate avait par exemple invité 200 influenceurs et leur avait réservé des accès privilégiés.

Avec cette entrevue sur CNN, la candidate démocrate passe une sorte de grand oral.

Kamala Harris garde un souvenir cuisant d’une entrevue en juin 2021, sur NBC, consacrée au sujet très sensible de l’immigration. Elle était apparue mal préparée et peu sûre d’elle, en particulier lorsque le journaliste l’avait prise en défaut sur une réponse.

La majorité des sondages donnent à la démocrate un léger avantage sur Donald Trump, mais leur duel reste très indécis, en particulier dans certains États très convoités.

Après cette entrevue, le prochain temps fort attendu de cette campagne électorale hors normes sera le débat entre Kamala Harris et Donald Trump, organisé le 10 septembre en Pennsylvanie, sur la chaîne ABC.

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Thu, 29 Aug 2024 10:02:28 -0400 admin
L’armée russe revendique la prise de deux localités dans l’est de l’Ukraine https://tvsoleilleve.com/4045 https://tvsoleilleve.com/4045 (Moscou) L’armée russe a revendiqué jeudi la conquête de deux nouvelles localités dans les régions de Donetsk et de Louhansk, dans l’est de l’Ukraine, où elle continue de progresser face à des troupes ukrainiennes en infériorité numérique et manquant de puissance de feu.

Dans son compte-rendu quotidien, le ministère russe de la Défense a annoncé la prise de Mykolaïvka, dans la région de Donetsk, et de Stelmakhivka, dans la région de Louhansk, qui est quasiment entièrement sous le contrôle de Moscou.

Le ministère ne précise pas exactement où se trouve Mykolaïvka mais, selon des chaînes d’experts militaires ukrainiens, une ville portant ce nom est récemment passée sous le contrôle des soldats russes.

Cette dernière est située à une quinzaine de kilomètres de Pokrovsk, un important nœud logistique, cible depuis plusieurs semaines des troupes russes qui s’en rapprochent, poussant les autorités locales à ordonner le 19 août l’évacuation des familles avec enfants de la ville et de ses alentours.

La situation est « extrêmement difficile » pour l’armée ukrainienne près de Pokrovsk, a reconnu mercredi le président Volodymyr Zelensky. « Les principaux efforts de la Russie et les plus grandes forces sont concentrés là », a-t-il alors déclaré.

Malgré l’offensive surprise déclenchée par Kyiv le 6 août dans la région russe de Koursk, la Russie continue de régulièrement gagner du terrain dans celle ukrainienne de Donetsk, qui demeure l’épicentre des combats et qu’elle entend conquérir dans son intégralité.

Mercredi, M. Zelensky a néanmoins assuré que l’offensive en Russie permettait de soulager la pression dans l’est de son pays. « Il faut comprendre que toute la tension que nous avons transférée en Russie signifie qu’elle ne peut pas diriger plus de pression sur notre région de Donetsk », a-t-il dit.

Frappes ukrainiennes dans la région de Belgorod

Une personne a été tuée et deux autres ont été blessées jeudi dans des frappes ukrainiennes dans la région de Belgorod, frontalière de l’Ukraine, a indiqué le gouverneur régional Viatcheslav Gladkov.

« La ville de Chebekino a été visée par des frappes des forces ukrainiennes », a écrit M. Gladkov sur Telegram.

« Une personne a été tuée », a-t-il déploré.

Deux autres civils – un homme et une femme – ont été hospitalisés avec des blessures causées par des éclats d’obus, selon la même source.

Les frappes ont également endommagé un bâtiment administratif et un site d’infrastructure sociale, a-t-il ajouté.

Le ministère russe de la Défense a pour sa part annoncé jeudi avoir abattu pendant la nuit un drone au-dessus de la région de Belgorod.

Deux drones ont par ailleurs été abattus au-dessus de la région de Briansk, elle aussi frontalière de l’Ukraine, et trois autres ont été neutralisés au-dessus de la Crimée annexée, a précisé le ministère dans un communiqué sur Telegram.

La région de Belgorod est très régulièrement visée par des frappes et bombardements meurtriers, et a fait l’objet de plusieurs tentatives d’incursion des forces ukrainiennes depuis le début du conflit en 2022.

La région voisine de Koursk est le théâtre depuis le 6 août d’une offensive d’une ampleur sans précédent de l’armée ukrainienne, qui affirme s’être emparée de dizaines de localités.

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Thu, 29 Aug 2024 10:00:40 -0400 admin
Cinq morts au deuxième jour d’une vaste opération israélienne en Cisjordanie occupée https://tvsoleilleve.com/4043 https://tvsoleilleve.com/4043 (Tulkarem) L’armée israélienne a indiqué avoir tué jeudi cinq combattants palestiniens retranchés dans une mosquée, au deuxième jour d’une vaste « opération antiterroriste » dans le nord de la Cisjordanie occupée, en marge de la guerre dans la bande de Gaza avec le mouvement islamiste Hamas.

Cette opération, portant à au moins 14 le nombre de morts depuis mercredi, a suscité la « profonde inquiétude » de l’ONU.

« Je condamne fermement la mort, notamment d’enfants, et j’appelle à la fin immédiate de ces opérations », a déclaré sur le réseau social X le secrétaire général Antonio Guterres.

Mercredi, l’armée israélienne avait déjà dit avoir « éliminé » neuf combattants après avoir lancé dans la nuit des colonnes de blindés sur Jénine, Tulkarem, Toubas et leurs camps de réfugiés, où les groupes armés en lutte contre Israël sont particulièrement actifs.

De son côté, le ministère palestinien de la Santé fait état de « 15 morts » depuis le début des raids.

Poursuite des affrontements

Les cinq Palestiniens tués jeudi dans le camp Nour Chams de Tulkarem étaient « retranchés dans une mosquée », selon l’armée. Le Djihad islamique, allié du Hamas, a confirmé la mort du « commandant » du camp, « Abou Choujaa ».

À Jénine, où des bruits de combats étaient entendus, les habitants avaient déserté les rues, selon un journaliste de l’AFP.  

Des bruits d’explosion étaient également entendus à Tulkarem, selon un autre journaliste de l’AFP. Près de la moitié de la ville n’a pas d’eau, et dans le camp de Nour Shams, il n’y en a plus du tout, a indiqué Hakim Abou Safiyeh, employé municipal à Tulkarem. « Les destructions sont énormes », a-t-il ajouté.

Selon le ministre israélien des Affaires étrangères, Israël Katz, l’armée entend « démanteler les infrastructures terroristes irano-islamistes » en Cisjordanie.  

« La vaste opération militaire israélienne en Cisjordanie occupée ne doit pas constituer les prémisses d’une extension de la guerre à partir de Gaza, y compris une destruction à grande échelle », a prévenu jeudi le chef de la diplomatie européenne, Josep Borrell.

« Destructions énormes »

Les incursions israéliennes dans des zones autonomes palestiniennes sont quotidiennes en Cisjordanie, territoire palestinien occupé depuis 1967 par l’armée israélienne. Il est cependant rare qu’elles soient menées simultanément dans plusieurs villes, et appuyées par des aéronefs, comme cela est le cas depuis mercredi.

Dans un communiqué, l’Iran a dénoncé « la destruction brutale des infrastructures urbaines et de services », appelant la communauté internationale à prendre des « mesures immédiates et efficaces pour mettre fin au génocide de la nation palestinienne ».

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Thu, 29 Aug 2024 09:58:26 -0400 admin
Moscou refuse de parler à Kyiv après l’offensive sur son sol https://tvsoleilleve.com/3972 https://tvsoleilleve.com/3972 (Kyiv) La Russie a exclu lundi toute négociation « à ce stade » avec l’Ukraine après l’offensive transfrontalière, toujours en cours, lancée par Kyiv il y a près de deux semaines, tandis que les troupes russes continuent leur progression dans l’est du territoire ukrainien.

Dans une guerre de déclarations entre Moscou et Kyiv, le président ukrainien Volodymyr Zelensky a assuré que ses forces « atteignent [leurs] objectifs » dans la région russe de Koursk où elles ont déclenché une opération d’une ampleur sans précédent le 6 août.

Un de ses conseillers, Mykhaïlo Podoliak, avait affirmé vendredi que l’un des objectifs de cette offensive surprise était de forcer le Kremlin à s’asseoir pour des négociations « équitables », et non pas d’occuper durablement les territoires conquis.  

« À ce stade, compte tenu de cette aventure, nous ne discuterons pas », a cependant déclaré lundi le conseiller diplomatique du président russe Vladimir Poutine, Iouri Ouchakov, au média russe Shot.  

« Pour l’instant, il serait tout à fait inapproprié d’entamer un processus de négociation », a-t-il ajouté.

Les négociations de paix entre Moscou et Kyiv sont inexistantes depuis le printemps 2022 et l’échec d’une première série de pourparlers.  

La Russie continue d’exiger que l’Ukraine accepte l’annexion d’une partie de son territoire alors que Volodymyr Zelensky estime qu’une paix ne peut être possible que si l’armée russe se retire complètement, y compris de la péninsule de Crimée, annexée par Moscou dès 2014.

Le président ukrainien dit vouloir élaborer d’ici à novembre, date de la présidentielle aux États-Unis – allié vital de Kyiv –, un plan qui servirait de base à un futur sommet pour la paix auquel le Kremlin devrait être convié.

Progression russe dans l’Est

Si l’offensive ukrainienne dans la région de Koursk a reçu beaucoup d’attention en portant pour la première fois à grande échelle les hostilités sur le sol de l’assaillant, l’épicentre des combats demeure le Donbass, dans l’est de l’Ukraine.

L’armée russe a annoncé lundi y avoir capturé une nouvelle localité « importante », celle de Zalizne, qui comptait quelque 5000 habitants avant l’invasion russe, dans la région ukrainienne de Donetsk (est).

La prise de Zalizne (Artiomovo en russe) survient alors que les forces russes, plus nombreuses et mieux équipées, se rapprochent aussi de la ville de Pokrovsk, un important nœud logistique, à une cinquantaine de kilomètres à vol d’oiseau.

Après la capture par les Russes de localités en direction de Pokrovsk ces derniers jours, le gouverneur régional a annoncé lundi « l’évacuation forcée des familles avec enfants » de cette agglomération qui compte plus de 53 000 habitants, dont près de 4000 enfants.

Selon les autorités ukrainiennes, les frappes russes ont encore tué quatre personnes dans deux attaques séparées dans des localités situées près de la ligne de front, Toresk et Zaritchne.  

Zone tampon

« Nous atteignons nos objectifs » dans la région russe de Koursk, a affirmé lundi le président ukrainien, après avoir indiqué la veille que l’offensive de ses troupes visait à « créer une zone tampon » entre la Russie et l’Ukraine.

Elles s’y sont emparées, selon Kyiv, de 82 localités et de 1150 km2 tandis que Moscou, de son côté, affirme régulièrement « repousser » les assauts ukrainiens.

Il s’agit de la plus grande opération militaire étrangère sur le sol russe depuis la Seconde Guerre mondiale.

Dimanche, Kyiv a affirmé avoir détruit un deuxième pont du côté russe de la frontière, contribuant à réduire les possibilités de renfort ou de retrait du contingent russe stationné au sud de la rivière Seïm.

Les hostilités ont déjà poussé des dizaines de milliers de personnes à évacuer la zone frontalière dans les deux pays.

Les autorités locales russes ont par ailleurs déclaré l’état d’urgence dans la ville de Proletarsk, dans le sud-ouest de la Russie, où une attaque de drones ukrainiens dimanche a provoqué l’incendie de stocks de carburant et blessé au moins 18 pompiers.

L’incendie sévissait encore lundi et, selon le gouverneur régional, Vassili Goloubev, des moyens supplémentaires ont été dépêchés pour maîtriser l’incendie « dans des conditions très difficiles suscitées par de hautes températures ».

Sur le front diplomatique, malgré son intention de réduire ses dépenses budgétaires au profit de Kyiv en 2025, l’Allemagne, deuxième contributeur après les États-Unis, a assuré lundi rester « pleinement engagée » dans son soutien militaire à l’Ukraine.

Pour compenser cette réduction, Berlin table sur la mise à disposition de l’Ukraine d’un prêt de 50 milliards de dollars garanti par les futurs intérêts produits par les actifs russes gelés.

« Il nous faut des livraisons plus rapides d’équipements de nos partenaires », affirmait Volodymyr Zelensky dimanche. « La guerre ne prend pas de vacances », a-t-il ajouté.

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Mon, 19 Aug 2024 09:25:39 -0400 admin
Blinken en Israël à un moment décisif des négociations pour une trêve https://tvsoleilleve.com/3971 https://tvsoleilleve.com/3971 (Jérusalem) Le secrétaire d’État américain, Antony Blinken, a exhorté lundi Israël et le mouvement islamiste palestinien Hamas à « ne pas faire dérailler » les négociations en vue d’un cessez-le-feu après plus de dix mois de guerre dans la bande de Gaza, évoquant « un moment décisif » pour parvenir à un accord.

« C’est un moment décisif, c’est probablement la meilleure, peut-être la dernière occasion de ramener les otages chez eux, d’obtenir un cessez-le-feu », a déclaré M. Blinken, lors d’un entretien à Tel-Aviv avec le président israélien, Isaac Herzog.

« C’est aussi le moment de s’assurer que personne ne fait quoi que ce soit qui pourrait faire dérailler le processus », a-t-il ajouté. Israël et le Hamas s’accusent mutuellement de faire échouer les négociations menées par les trois pays médiateurs – États-Unis, Égypte et Qatar.

Arrivé dimanche en Israël, le chef de la diplomatie américaine doit également rencontrer le premier ministre, Benyamin Nétanyahou, à Jérusalem, à l’occasion de son neuvième voyage dans la région depuis le début de la guerre dans la bande de Gaza, déclenchée le 7 octobre par Israël en riposte à l’attaque sans précédent du Hamas sur le sol israélien le même jour.

M. Blinken se rendra mardi au Caire, où les médiateurs doivent reprendre leurs discussions cette semaine.  

« Nous travaillons pour nous assurer qu’il n’y a pas d’escalade ni de provocation ni aucune action qui pourrait d’une manière ou d’une autre nous éloigner de cet accord ou élargir le conflit à d’autres endroits ou augmenter son intensité », a poursuivi M. Blinken.

M. Herzog, dont le rôle est principalement protocolaire, a affirmé de son côté que les Israéliens voulaient le retour « le plus tôt possible » des otages enlevés lors de l’attaque du 7 octobre et retenus depuis dans la bande de Gaza.

Réagissant aux propos de M. Blinken, le chef de l’opposition israélienne, Yair Lapid, a affirmé qu’il s’agissait d’un « appel à Nétanyahou : ne ratez pas cette occasion, vous les avez abandonnés [les otages]. Il est de votre devoir de les ramener ».

Washington espère mettre fin à plus de dix mois d’un conflit dévastateur, qui ternit le bilan du président sortant, Joe Biden.

Pour les États-Unis, un cessez-le-feu aiderait aussi à éviter une éventuelle attaque de l’Iran et de ses alliés contre Israël, après leurs menaces de riposter à l’assassinat, imputé à Israël, du chef du Hamas Ismaïl Haniyeh à Téhéran le 31 juillet, et à celui du chef militaire du Hezbollah libanais, Fouad Chokr, tué la veille dans une frappe israélienne près de Beyrouth.

« Toujours possible »

Dimanche, M. Nétanyahou a appelé à « diriger la pression sur le Hamas » et « non vers le gouvernement israélien », dénonçant un « refus obstiné » du mouvement palestinien de conclure un accord, après deux jours de négociations à Doha entre la partie israélienne et les médiateurs américain, qatari et égyptien. 

« Nous faisons porter à Benyamin Nétanyahou l’entière responsabilité d’avoir fait échouer les efforts des médiateurs et fait obstruction à un accord », a rétorqué le Hamas.

Joe Biden a toutefois jugé dimanche soir qu’une trêve à Gaza était « toujours possible ».

Les États-Unis, qui viennent d’approuver une vente d’armes de 20 milliards de dollars à leur allié israélien, ont soumis vendredi lors des pourparlers à Doha une nouvelle proposition de compromis.

Le Hamas qui n’a pas participé aux négociations au Qatar a rejeté cette proposition, jugeant qu’elle « répondait aux conditions posées par Nétanyahou ».  

Il dénonce notamment « l’insistance » israélienne à maintenir des troupes à la frontière de Gaza avec l’Égypte et de « nouvelles conditions sur le dossier » des prisonniers palestiniens susceptibles d’être échangés contre des otages retenus à Gaza.  

Le Hamas demande l’application du plan annoncé fin mai par M. Biden, et appelle les médiateurs à « obliger l’occupation [Israël, NDLR] à mettre en œuvre ce qui a été convenu ».  

Ce plan prévoit dans une première phase une trêve de six semaines accompagnée d’un retrait israélien des zones densément peuplées de Gaza et de la libération d’otages enlevés le 7 octobre, et dans sa deuxième phase, notamment un retrait total israélien de Gaza.

« Attentat terroriste »

M. Nétanyahou a dit maintes fois vouloir poursuivre la guerre jusqu’à la destruction du Hamas, au pouvoir à Gaza depuis 2007 et considéré comme une organisation terroriste par Israël, les États-Unis et l’Union européenne.

L’arrivée de M. Blinken dimanche en Israël, a coïncidé avec un « attentat terroriste » — revendiqué par le Hamas et le Djihad islamique, un autre groupe armé dans la bande de Gaza — qui a « blessé légèrement un passant » à Tel-Aviv, selon la police israélienne.

L’attaque du Hamas le 7 octobre dans le sud d’Israël a entraîné la mort de 1198 personnes côté israélien, majoritairement des civils, selon un décompte de l’AFP à partir de données officielles.

Sur 251 personnes enlevées ce jour-là, 111 sont toujours retenues à Gaza dont 39 déclarées mortes par l’armée.

L’offensive israélienne dans la bande de Gaza assiégée a fait au moins 40 139 morts, selon le ministère de la Santé du Hamas, qui ne détaille pas le nombre des civils et des combattants tués.

Elle a provoqué un désastre humanitaire dans le territoire palestinien dévasté et menacé de famine selon l’ONU. La quasi-totalité des 2,4 millions d’habitants y a été déplacée.

La guerre a exacerbé les tensions sur la frontière israélo-libanaise où les échanges de tirs sont quasi-quotidiens entre le Hezbollah et Israël.  

Le ministère libanais de la Santé a annoncé la mort de deux personnes lundi dans une frappe israélienne dans le sud du Liban, après que le mouvement islamiste libanais a revendiqué des attaques contre le nord d’Israël.

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Mon, 19 Aug 2024 09:23:18 -0400 admin
Les États&Unis mettent en garde l’Iran contre tout acheminement de missiles à la Russie https://tvsoleilleve.com/3951 https://tvsoleilleve.com/3951 (Washington) Les États-Unis ont averti lundi que l’Iran devait s’attendre à d’importantes conséquences s’il décidait de fournir des missiles à la Russie, affirmant que cette décision aggraverait les souffrances en Ukraine et nuirait aux efforts de Téhéran visant à apaiser ses relations internationales.

Washington est en contact avec ses alliés européens à propos d’informations faisant état du projet par l’Iran de « fournir des centaines de missiles balistiques à la Russie », a déclaré à la presse Vedant Patel, un porte-parole du département d’État américain.  

« Nous sommes prêts à apporter une réponse rapide et forte si l’Iran venait à s’engager dans le transfert des missiles balistiques, ce qui constituerait, selon nous, une grave escalade au soutien de l’Iran envers la guerre d’agression menée par la Russie contre l’Ukraine », a-t-il ajouté.

À la recherche d’armement supplémentaire pour ses opérations en Ukraine, Moscou s’est tourné vers des pays sous sanctions, dont la Corée du Nord.

Les États-Unis avaient déjà imposé des sanctions à des fabricants de drones iraniens, dont les produits ont été fournis à la Russie.

« Les dirigeants iraniens continuent également de démentir l’envoi de tout drone à la Russie alors qu’il est évident que la Russie a utilisé ces drones dans ses attaques sans relâche contre la population civile en Ukraine », a affirmé Vedant Patel.

Le porte-parole a souligné que le nouveau président iranien Massoud Pezeshkian, considéré comme réformiste au sein de la République islamiste, avait fait campagne sur les espoirs d’améliorer les relations avec l’Occident.

« Cette duplicité n’est qu’un nouveau rappel pour la communauté internationale que le régime iranien manque de crédibilité », a-t-il ajouté.

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Tue, 13 Aug 2024 12:59:07 -0400 admin
À l’offensive, l’Ukraine appelle la Russie à accepter « une paix juste » https://tvsoleilleve.com/3950 https://tvsoleilleve.com/3950 (Kyiv) L’Ukraine a appelé mardi Moscou à accepter « une paix juste », une semaine après avoir lancé une offensive surprise d’ampleur dans la région russe de Koursk en réponse à l’invasion de son territoire déclenchée par le Kremlin en février 2022.

De son côté, l’armée russe a assuré « déjouer » de nouvelles attaques ukrainiennes dans cette région frontalière, cible depuis le 6 août de la plus grande avancée d’une armée étrangère sur le sol russe depuis la Seconde Guerre mondiale.  

« Quand nos hommes sont entrés (en territoire russe), les Russes se sont enfuis », a raconté à l’AFP un soldat ukrainien rencontré mardi dans la région de Soumy en Ukraine et déployé au moment de l’attaque.

Dans la zone, l’AFP a pu se rendre à un poste-frontière ukrainien, qui marquait jusqu’à la semaine dernière la délimitation entre l’Ukraine et la Russie.

Ses journalistes y ont découvert un bâtiment en béton éventré. Le long de la route, un panneau affichait la ville russe de Koursk à 108 kilomètres.

« L’Ukraine ne souhaite pas annexer de territoire de la région de Koursk », a assuré le porte-parole de sa diplomatie, Gueorguiï Tykhiï, jugeant « absolument légitimes » les opérations de Kyiv face à l’occupation par Moscou de près de 20 % de l’Ukraine.

Cette offensive inédite, a-t-il assuré, s’arrêtera si la Russie accepte les conditions posées par l’Ukraine : « Plus vite la Russie acceptera de rétablir une paix juste […], plus vite cesseront les incursions des forces de défense ukrainiennes en territoire russe ».

En vue de pourparlers ?

Or, les négociations entre Kyiv et Moscou sont complètement bloquées.

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a dit vouloir élaborer d’ici à novembre, date de la prochaine élection présidentielle aux États-Unis – allié vital de Kyiv –, un plan qui servirait de base à un futur sommet pour la paix auquel le Kremlin doit être convié.

Son homologue russe Vladimir Poutine a, lui, fixé comme condition aux pourparlers que Kyiv lui cède les territoires que l’armée russe occupe et renonce à adhérer à l’OTAN, des demandes inacceptables pour les Ukrainiens et les Occidentaux.

Lundi, le maître du Kremlin a accusé Kyiv de mener cette opération pour être en meilleure « position » en cas de pourparlers.  

Interrogé samedi par l’AFP, un haut responsable ukrainien avait aussi reconnu, sous couvert de l’anonymat, que « si (la Russie) n’arrive pas à reprendre ces territoires, ces derniers pourront être utilisés à des fins politiques ».

Avancée sans précédent

Après une semaine d’avancée sans précédent sur le sol russe, l’Ukraine revendique avoir pris le contrôle de près de 1000 km2.

Mais, selon des calculs réalisés par l’AFP à partir de données compilées par l’Institut pour l’étude de la guerre (ISW), l’Ukraine contrôlait lundi soir 800 km2 de la région de Koursk.

Le gouverneur régional russe, Alexeï Smirnov, a reconnu que 28 localités étaient aux mains des forces de Kyiv, tout en affirmant que les gains ukrainiens s’étendaient sur une zone de 40 kilomètres de largeur et de douze kilomètres de profondeur.

À titre de comparaison, la Russie a progressé de 1360 km2 en territoire ukrainien depuis le 1er janvier 2024, selon les calculs de l’AFP à partir des données de l’ISW.

L’armée russe, qui a déployé des renforts, a assuré mardi continuer à infliger de lourdes pertes aux Ukrainiens dans la région de Koursk. Au moins 121 000 habitants ont déjà été évacués de la zone.

Vladimir Poutine, pour qui l’attaque ukrainienne est un revers inattendu, a ordonné à son armée d’« expulser l’ennemi » hors de Russie, assurant voir derrière cette opération la main de « l’Occident (qui) est en guerre contre nous ».

À ce stade, au moins 12 civils ont été tués et une centaine ont été blessés dans l’incursion ukrainienne, selon les autorités régionales.

« Beaucoup plus calme »

Sur le terrain, l’AFP a vu dans la région de Soumy des blindés ukrainiens s’amasser près de la frontière et, dans le sens inverse, un véhicule transportant environ 10 hommes habillés en treillis militaire russe, les yeux bandés.

« Depuis que nos gars ont attaqué là-bas, c’est devenu beaucoup plus calme », relève Anatoli Symonenko, un habitant de 59 ans, selon qui les Russes bombardaient jusque-là très fréquemment son village.  

Dans cette région ukrainienne, qui fait face à celle de Koursk, au moins 20 000 civils sont aussi en cours d’évacuation.

Après plusieurs mois compliqués, les troupes ukrainiennes semblent avoir retrouvé un second souffle à la faveur de ce succès inattendu.  

Le soldat interrogé par l’AFP jure être prêt à « tenir le terrain » conquis en une semaine : « Nous aussi, nous allons nous enraciner ».

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Tue, 13 Aug 2024 12:57:22 -0400 admin
L’Iran rejette l’appel de pays occidentaux à renoncer à ses menaces contre Israël https://tvsoleilleve.com/3949 https://tvsoleilleve.com/3949 (Téhéran) L’Iran a rejeté mardi l’appel de pays occidentaux à renoncer à ses menaces contre Israël, affirmant qu’il ne demanderait pas « l’autorisation » de riposter contre son ennemi juré qu’il accuse d’avoir assassiné le chef du Hamas palestinien Ismaïl Haniyeh sur son sol.

La Maison-Blanche a estimé que si une attaque iranienne survenait, « cela pourrait certainement avoir un impact sur les discussions » prévues jeudi sur un cessez-le-feu dans la bande de Gaza où la guerre a été déclenchée le 7 octobre par une attaque d’une ampleur inédite du mouvement islamiste palestinien Hamas sur le sol israélien.

Le président américain Joe Biden et ses homologues de France, d’Italie, d’Allemagne et du Royaume-Uni ont appelé lundi soir Téhéran à « renoncer à ses menaces d’attaque militaire contre Israël ».

« Une telle demande manque de logique politique, est totalement contraire aux principes et aux règles du droit international », a réagi mardi le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères, Nasser Kanani.

L’Iran et ses alliés régionaux au Liban, en Irak et au Yémen, menacent Israël de représailles armées depuis l’assassinat le 31 juillet dans la capitale iranienne du chef du Hamas, qu’ils ont imputé à Israël, et celui, la veille, de Fouad Chokr, le chef militaire du Hezbollah libanais pro-iranien, tué dans une frappe israélienne près de Beyrouth.

« La République islamique est déterminée à défendre sa souveraineté » et « elle ne demande pas l’autorisation de quiconque pour user de ses droits légitimes », a ajouté M. Kanani.  

« Série d’attaques »

Washington a indiqué prévoir « une série d’attaques conséquentes » pouvant intervenir dès « cette semaine » de la part de l’Iran et de ses alliés.

Joe Biden et les dirigeants français, allemand, italien et britannique ont mis en garde contre les « conséquences graves » d’une attaque sur la sécurité régionale.

Le chancelier allemand Olaf Scholz et le premier ministre britannique Keir Starmer ont pour leur part appelé à une désescalade lors d’entretiens téléphoniques avec le président iranien, Massoud Pezeshkian.

Mais « l’Iran ne cédera jamais aux pressions », a dit ce dernier, selon l’agence officielle iranienne Irna.

Les craintes d’un embrasement régional ont poussé de nombreuses compagnies aériennes à suspendre leurs liaisons vers plusieurs pays du Moyen-Orient.  

À l’aéroport de Ben Gourion de Tel-Aviv, le tableau d’affichage annonçait l’annulation de plusieurs vols mardi. « Il n’y a aucune visibilité, on ne peut rien prévoir », a déploré Chava Ben-Yehonatan, une retraitée israélienne de 75 ans.

« Aucun délai »

Pendant ce temps, la pression internationale s’accentue pour obtenir une trêve dans la bande de Gaza où les bombardements se poursuivent dans le territoire palestinien assiégé.

Mardi, une frappe israélienne a tué dix membres d’une même famille à l’est de Khan Younès, a affirmé un responsable médical à l’AFP. Seule une petite fille âgée de trois mois a survécu.

D’après des témoins, des bombardements israéliens ont aussi visé deux maisons dans le camp de déplacés d’al-Bureij (centre). « Nous avons retiré un cadavre et sommes toujours à la recherche de huit personnes disparues », a affirmé à l’AFPTV Hassan Daou, un secouriste.

La communauté internationale s’est alarmée à plusieurs reprises au cours des dix derniers mois du bilan humain de la guerre. Mardi, le président russe Vladimir Poutine a dit à son homologue de l’Autorité palestinienne Mahmoud Abbas, en visite à Moscou, être « préoccupé » par les morts de civils palestiniens.

Dans ce contexte, la France, l’Allemagne et le Royaume-Uni ont affirmé « qu’il ne peut plus y avoir aucun délai supplémentaire » pour négocier un cessez-le-feu.

Dimanche, le Hamas a réclamé l’application d’un plan en trois phases présenté le 31 mai par Joe Biden pour une trêve dans le territoire palestinien, « plutôt que de mener plus de négociations ou d’amener de nouvelles propositions ».

Ce plan, dont M. Biden a dit qu’il émanait d’Israël, prévoyait, dans un premier temps, une trêve de six semaines accompagnée d’un retrait israélien des zones densément peuplées de Gaza et de la libération d’otages contre des prisonniers palestiniens détenus par Israël.

Il y a quelques jours, les pays médiateurs – Égypte, Qatar et États-Unis – avaient appelé à la reprise jeudi des discussions sur une trêve associée à la libération des otages. Israël a donné son accord, mais le Hamas n’a pour sa part pas clairement dit s’il participerait.

Israël a juré de détruire le Hamas, qui a pris le pouvoir à Gaza en 2007 et qu’il considère comme une organisation terroriste de même que les États-Unis et l’Union européenne, après l’attaque sur son sol qui a entraîné la mort de 1198 personnes, en majorité des civils, selon un décompte de l’AFP basé sur des données officielles israéliennes.

Sur 251 personnes enlevées, 111 sont toujours retenues à Gaza, dont 39 sont mortes, selon l’armée.

L’offensive israélienne de représailles à Gaza a fait au moins 39 929 morts, d’après des données du ministère de la Santé du gouvernement de Gaza, dirigé par le Hamas, qui ne détaille pas le nombre de civils et de combattants tués.

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Tue, 13 Aug 2024 11:07:54 -0400 admin
Washington et l’opposition mettent la pression sur le président Nicolás Maduro https://tvsoleilleve.com/3930 https://tvsoleilleve.com/3930 (Caracas) Le Brésil, la Colombie et le Mexique ont insisté jeudi sur la nécessité pour Caracas de rendre publics les procès-verbaux de la présidentielle après la réélection contestée du président Nicolas Maduro, que Washington a mis en garde contre toute tentative d’arrestation des leaders de l’opposition.  

S’estimant victime d’un complot, M. Maduro a lui annoncé suspendre la plateforme X pendant dix jours, mesure mise à exécution environ une heure plus tard vers 21 h 30.

Les trois pays, dirigés par des présidents de gauche comme M. Maduro, « partent du principe que le Conseil national électoral (CNE) est l’organe légalement mandaté pour divulguer de manière transparente les résultats de l’élection », selon une déclaration conjointe.

Ils disent prendre note du processus engagé auprès de la Cour suprême (Tribunal suprême de justice TSJ), que M. Maduro a saisi afin de faire « valider » sa victoire, mais soulignent qu’il « est souhaitable de permettre une vérification impartiale des résultats, dans le respect du principe fondamental de la souveraineté populaire ».

Le CNE a ratifié vendredi 2 août la victoire de M. Maduro avec 52 % des voix, sans toutefois rendre publics le décompte exact des voix et les procès-verbaux des bureaux de vote, assurant avoir été victime d’un piratage informatique.  

Selon l’opposition, qui a publié les procès-verbaux obtenus grâce à ses scrutateurs – dont la validité est rejetée par M. Maduro – Edmundo Gonzalez Urrutia, qui avait remplacé au pied levé la cheffe de l’opposition Maria Corina Machado – déclarée inéligible –, a remporté le scrutin avec 67 % des voix.

L’opposition ainsi que de nombreux observateurs estiment que le piratage du CNE est une invention du gouvernement pour ne pas avoir à publier les procès-verbaux des bureaux de vote.

Le CNE comme le TSJ sont considérés comme étant aux ordres du pouvoir.  

« Unir la communauté internationale »

Les troubles qui ont suivi la proclamation de la victoire du président sortant ont fait 24 morts, selon un bilan des organisations de défense des droits de la personne. M. Maduro a, lui, annoncé la mort de deux membres de la garde nationale et l’arrestation de plus de 2200 personnes.

Washington, qui est à la tête des sanctions contre le Venezuela, durcies depuis 2019, a haussé le ton jeudi, avertissant que l’arrestation des leaders de l’opposition pourrait « mobiliser la communauté internationale encore plus, y compris les pays qui ne veulent pas trop faire de vagues » contre le Venezuela.

« Si Maduro fait cela, cela va unir la communauté internationale d’une manière dont il n’a pas idée », a estimé Francisco Mora, l’ambassadeur des États-Unis auprès de l’Organisation des États américains (OEA).

Mme Machado et M. Gonzalez Urrutia, discret diplomate, vivent cachés depuis plus d’une semaine, la leader de l’opposition ayant même affirmé craindre pour sa vie.  

Le parquet a ouvert une enquête pénale contre les deux dirigeants, notamment pour « usurpation de fonctions, diffusion de fausses informations, incitation à la désobéissance aux lois, incitation à l’insurrection, association de malfaiteurs ».

Soulignant sa « vulnérabilité absolue » face aux autorités, M. Gonzalez Urrutia, 74 ans, ne s’est pas rendu mercredi à une convocation du TSJ concernant tous les candidats et d’autres responsables. M. Maduro est notamment convoqué vendredi à 12 h.

S’adressant par visioconférence à des médias mexicains, Mme Machado a elle prévenu d’un exode sans précédent si le président Nicolas Maduro restait au pouvoir.

« Si Maduro choisit de s’accrocher au pouvoir par la force […], nous ne pourrions que voir une vague migratoire comme nous n’en avons jamais vue auparavant : trois, quatre, cinq millions de Vénézuéliens en très peu de temps », a-t-elle déclaré.

X suspendu dix jours

Selon l’ONU, quelque sept des 30 millions de Vénézuéliens ont quitté le pays en une décennie en raison de la crise économique et politique qu'il traverse, à destination de pays latino-américains, mais aussi des États-Unis.  

Jeudi soir, devant des centaines de partisans venus le soutenir dans le centre de Caracas, le président Maduro a annoncé que le réseau X était suspendu pendant dix jours. « Personne ne me fera taire, je vais affronter l’espionnage de l’empire technologique. Elon Musk […] a violé toutes les règles du réseau social Twitter, devenu X, et les a violées en incitant à la haine et au fascisme », a lancé M. Maduro, qui accuse régulièrement le milliardaire américain de comploter contre lui.

Le président avait annoncé lundi se retirer de WhatsApp tout en fustigeant les réseaux sociaux accusés de tentative de « coup d’État cyberfasciste criminel » dans le sillage de son élection contestée.

M. Maduro et les autorités ont accusé plusieurs fois M. Musk d’avoir participé à « l’attaque cybernétique massive » du CNE, selon l’expression de la vice-présidente Delcy Rodriguez, qui a critiqué « la dictature des réseaux sociaux » cherchant « à remplacer la volonté populaire des gouvernements élus par leurs citoyens ».  

Devant un parterre de diplomates, elle s’en est aussi prise à la communauté internationale : « Il y a une hystérie internationale à propos des procès-verbaux, ils pourraient même faire une série Netflix ».

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Fri, 09 Aug 2024 10:08:24 -0400 admin
La Russie envoie des renforts pour repousser l’incursion de l’Ukraine https://tvsoleilleve.com/3929 https://tvsoleilleve.com/3929 (Kyiv) Les combats font rage vendredi dans la région russe de Koursk, où les forces ukrainiennes ont lancé une offensive d’ampleur il y a trois jours, poussant l’armée du Kremlin à y envoyer des chars et des canons en renfort.

Dans la région ukrainienne de Donetsk (est), qui reste l’épicentre du conflit et où les troupes de Moscou progressent lentement, une frappe de missile russe sur un supermarché a par ailleurs, selon les secours, tué vendredi au moins onze personnes.

Les forces ukrainiennes se sont, selon des analystes, enfoncées sur plusieurs dizaines de kilomètres dans la région de Koursk, frontalière de l’Ukraine.

Pour le quatrième jour consécutif, les affrontements armés s’y poursuivent vendredi, a indiqué le ministère russe de la Défense dans un communiqué, assurant de nouveau « mettre en échec » les attaques ukrainiennes.  

Cité par les agences de presse russes, le ministère a affirmé envoyer davantage de matériel, notamment des lance-roquettes multiples, des pièces d’artillerie et des chars pour contrer l’incursion ukrainienne.

Le ministère a confirmé que les troupes de Kyiv avaient atteint la ville russe de Soudja, à une dizaine de kilomètres de la frontière, en affirmant avoir frappé des unités ukrainiennes « dans la périphérie ouest » de cette cité de 5500 habitants.

Soudja abrite un nœud de transit pour le gaz fournissant toujours l’Europe – notamment la Slovaquie et la Hongrie – via l’Ukraine.

Dans la région ukrainienne de Soumy, qui fait face à celle de Koursk, la police a demandé pour sa part vendredi l’évacuation d’environ 20 000 personnes, vivant dans 28 localités, en raison de frappes russes.

Onze morts dans l’Est ukrainien

La progression et les effectifs des forces ukrainiennes participant à l’incursion ne sont pas pas clairs, les dirigeants ukrainiens se retenant de tout commentaire sur l’ampleur et les buts de l’opération.

Mardi, l’état-major russe avait dit faire face à plus de mille soldats ukrainiens avec une dizaine de chars et une vingtaine de blindés, mais n’a pas depuis diffusé de nouvelle estimation.

L’opération est un revers inattendu pour le Kremlin, qui jusque-là avait l’initiative et gagnait inexorablement du terrain dans l’Est ukrainien, face aux troupes de Kyiv moins nombreuses.  

« La Russie a apporté la guerre à notre pays et devrait en ressentir » les effets, a lancé le président ukrainien Volodymyr Zelensky dans son allocution de jeudi soir, sans pour autant mentionner directement cette incursion.

« Tout le monde peut constater que l’armée ukrainienne sait surprendre et sait comment obtenir des résultats », a-t-il également dit dans la soirée, sans plus de précisions.

Les États-Unis, principal soutien de Kyiv, ont répété jeudi « soutenir fermement les efforts de l’Ukraine pour se défendre contre l’agression russe », sans commenter les détails de la situation dans la région de Koursk.  

Le tableau de cette incursion dressé par des experts militaires montre une progression rapide des troupes ukrainiennes, alors que dans d’autres parties du front le conflit s’est transformé en guerre d’usure depuis fin 2022, avec de lentes et sanglantes avancées.  

Les troupes russes, plus nombreuses et mieux équipées, grignotent ces dernières semaines du terrain dans la région de Donetsk et, selon des analystes, pourraient conquérir des villes importantes si cette tendance se poursuit.  

La ville industrielle de Kostiantynivka, située à environ 13 kilomètres du front dans cette même région, a été endeuillée vendredi par une frappe sur un supermarché en pleine journée, faisant au moins 11 morts et 44 blessés, selon le dernier bilan des services de secours ukrainiens.

Selon cette source, l’armée russe, d’après des informations préliminaires, a utilisé un missile Kh-38 pour mener cette frappe qui a également endommagé quatre maisons, un bureau de poste et d’autres commerces.  

Sur place, une équipe de l’AFP a vu des dizaines de personnes fuyant les lieux, alors que des policiers ukrainiens mettaient en garde sur le risque d’une deuxième frappe russe au même endroit, une fois les secours arrivés.

Le gouverneur régional, Vadym Filachkine, a indiqué sur Telegram qu’une cinquantaine de personnes se trouvaient dans le supermarché au moment de la frappe et que les secours cherchaient d’autres victimes potentielles dans les décombres.

Plus tôt vendredi, M. Filachkine avait annoncé que quatre autres civils avaient été tués dans d’autres frappes russes dans la région.

Frappe sur une base aérienne russe

Parallèlement, l’Ukraine a mené dans la nuit de jeudi à vendredi de nouvelles frappes de drones contre des régions russes.

L’armée ukrainienne a revendiqué en particulier une attaque contre une base aérienne dans la région de Lipetsk, assurant avoir touché des dépôts de bombes aériennes guidées, des armes utilisées massivement par Moscou contre l’Ukraine.

Selon cette source, la base abrite aussi des bombardiers tactiques et des chasseurs. Les agences de presse russes Tass et Ria Novosti, citant les autorités régionales, ont confirmé qu’un incendie s’y était déclaré.

Le gouverneur régional de Lipetsk, Igor Artamonov, a lui décrété l’état d’urgence après une « attaque massive » de drones ukrainiens qui a fait au moins six blessés, selon lui, et endommagé une centrale électrique. Il a également ordonné l’évacuation de quatre villages.

Selon le ministère de la Défense de Moscou, les forces russes ont abattu dans la nuit un total de 75 drones ukrainiens au-dessus d’au moins sept régions et détruit, en mer Noire, sept drones navals se dirigeant vers la péninsule de Crimée.

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Fri, 09 Aug 2024 10:04:45 -0400 admin
Kamala Harris doit annoncer son colistier d’ici mardi https://tvsoleilleve.com/3904 https://tvsoleilleve.com/3904 (Washington) Kamala Harris pourrait annoncer lundi le choix de son colistier dans la course à la Maison-Blanche, avant d’entamer avec lui une tournée de plusieurs jours dans les États clés visant à transformer le bon élan de sa campagne en un soutien durable.  

Le nom de celui qui deviendrait son vice-président si la candidate démocrate était élue peut être révélé à tout moment avant un premier rassemblement en tandem prévu mardi soir à Philadelphie, en Pennsylvanie.  

Le duo démocrate doit ensuite visiter jusqu’à samedi six autres États clés où se jouera l’élection du 5 novembre face au républicain Donald Trump.  

Le choix de celui qui va l’accompagner dans la campagne est capital pour la vice-présidente, forcée de prendre une décision très rapide après l’annonce fracassante du retrait de Joe Biden il y a deux semaines. Un tel processus de sélection dure en général des mois.

L’heureux élu doit permettre de séduire un électorat plus large que celui penchant déjà pour Kamala Harris et l’aider à compenser les points faibles de sa campagne.

Plusieurs noms reviennent en boucle : d’abord celui de Josh Shapiro, gouverneur de l’État clé de Pennsylvanie et professionnel de la politique de 51 ans.

La Pennsylvanie est l’un des États ayant porté Joe Biden à la Maison-Blanche en 2020 et que les démocrates devront à nouveau conquérir en novembre.

La liste des prétendants comporte aussi Mark Kelly, ancien astronaute devenu sénateur de l’Arizona, et Tim Walz, gouverneur du Minnesota au parcours atypique.  

Les trois hommes se sont entretenus avec Kamala Harris à Washington dimanche, selon des médias américains.

Les noms d’Andy Beshear, gouverneur du Kentucky, ou de l’actuel secrétaire aux Transports, Pete Buttigieg, circulent également.

Donald Trump a pour sa part choisi J.D. Vance, un sénateur de 40 ans, comme colistier. Mais celui-ci a enchaîné les polémiques, se révélant pour l’instant être davantage une épine dans le pied qu’un atout.

Bonne dynamique

Lundi, Kamala Harris doit également officiellement accepter l’investiture de son parti, après la clôture en fin de journée du vote en ligne de plusieurs milliers de délégués démocrates.

Elle est assurée d’être désignée candidate depuis vendredi, quand le Parti démocrate a annoncé qu’elle avait déjà récolté plus de la moitié de leurs voix.

« Nous allons remporter cette élection », a-t-elle lancé après cette annonce, résumant les enjeux du scrutin de novembre à une question : « Dans quel genre de pays voulons-nous vivre ? Un pays de liberté, de compassion et d’État de droit, ou un pays de chaos, de peur et de haine ? »

Dans leur périple cette semaine, Kamala Harris et son colistier se rendront notamment dans des États du sud et de l’ouest du pays – Géorgie, Arizona et Nevada – où ils devront consolider le vote des populations noire et hispanique.

Il y a un mois, Donald Trump avait creusé l’écart dans les États clés face à Joe Biden, notamment après un débat catastrophique pour le président démocrate de 81 ans, et qui s’est avéré fatal à sa candidature.

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Mon, 05 Aug 2024 12:42:03 -0400 admin
La Russie recrute encore à Cuba https://tvsoleilleve.com/3862 https://tvsoleilleve.com/3862 Des Cubains continuent d’être recrutés par la Russie pour combattre en Ukraine malgré les efforts du gouvernement cubain pour enrayer ce stratagème.

Les volontaires s’enrôlent par le biais de canaux informels, explique une source au fait de la situation, s’exprimant à la condition de ne pas être citée. Le nombre de recrues cubaines envoyées au front est probablement dans les trois chiffres, mais les détails exacts sont inconnus.

Grosses primes et passeport russe

L’armée russe offre de grosses sommes, attirant des Cubains pauvres et dépourvus d’avenir dans leur pays des Caraïbes où l’électricité et la nourriture manquent. La crise économique a poussé de nombreux Cubains à l’exil et provoqué des manifestations. Certains Cubains sont aussi attirés par l’obtention d’un passeport russe : le président Vladimir Poutine a signé un décret en janvier offrant la citoyenneté russe aux étrangers prêts à combattre.

Le ministère russe de la Défense n’a pas répondu à une demande d’entrevue, pas plus que l’ambassade de Cuba à Washington et le ministère cubain des Affaires étrangères.

La Russie redouble d’efforts pour recruter au pays et à l’étranger, pour compenser ses lourdes pertes en Ukraine. Selon des estimations occidentales, la guerre aurait fait un demi-million de morts et de blessés depuis l’invasion, en février 2022.

Le ministère britannique de la Défense estime que la Russie pourrait avoir perdu 70 000 soldats, tués ou blessés, en mai et en juin.

Le Kremlin a conscrit des milliers d’étrangers – migrants, étudiants et travailleurs – qui sont forcés à combattre dans l’uniforme russe, estiment des responsables européens. Le premier ministre indien, Narendra Modi, durant sa visite officielle à Moscou au début du mois de juillet, a « fermement » demandé que soient démobilisés avant terme des Indiens ayant été « induits en erreur » pour intégrer l’armée russe.

En janvier, le Népal a dit avoir documenté les cas d’environ 400 Népalais recrutés par la Russie, ajoutant que bien d’autres ont pu s’engager à son insu.

L’effectif cubain en Ukraine est minuscule comparé aux dizaines de milliers de soldats cubains qui ont combattu avec des centaines de conseillers militaires soviétiques en Angola dans les années 1970 et 1980, dans une guerre par procuration contre les États-Unis et leurs alliés de ce pays d’Afrique.

Le nombre de Cubains visitant la Russie, surtout des touristes, a chuté, passant de 77 000 en 2021 à environ 15 000 l’an dernier. En revanche, le nombre de Cubains déclarant être en voyage d’affaires a doublé, de 492 en 2021 à 942 l’an dernier, selon les services frontaliers russes.

Signaux contradictoires de Cuba

La Havane a envoyé des signaux contradictoires sur l’implication de ses ressortissants dans la guerre en Ukraine. En septembre dernier, l’ambassadeur de Cuba à Moscou a déclaré que son gouvernement ne s’opposait pas à l’enrôlement de Cubains dans l’armée russe. Quelques heures plus tard, le ministre des Affaires étrangères, Bruno Rodríguez, a affirmé que La Havane s’opposait « sans équivoque » à cela.

En septembre, 17 personnes ont été arrêtées en lien avec un réseau de traite d’êtres humains qui incitait des Cubains à combattre pour la Russie. Le ministère des Affaires étrangères avait alors déclaré que « Cuba ne participe pas à la guerre en Ukraine » et qu’il agirait « fermement » contre toute campagne de recrutement.

L’aventure russe de certains Cubains n’a pas été fructueuse. Anastasia Kashevarova, une blogueuse russe proguerre qui a 240 000 abonnés sur Telegram, a écrit en mai sur 45 Cubains qui ont été renvoyés de l’armée après s’être plaints de ne pas avoir été payés. Leur commandant, qui avait demandé la citoyenneté russe, risquait au contraire d’être expulsé.

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Mon, 29 Jul 2024 09:51:01 -0400 admin
Joe Biden dévoile ses projets de réforme https://tvsoleilleve.com/3861 https://tvsoleilleve.com/3861 (Washington) Le président américain Joe Biden a annoncé lundi des projets de réformes urgentes de la Cour suprême dominée par les conservateurs, dans une démarche audacieuse, mais à long terme alors qu’il cherche à marquer de son empreinte ses six derniers mois au pouvoir.

Le démocrate de 81 ans, qui dévoilera ses projets lors d’un discours prononcé à Austin (Texas), demande un amendement constitutionnel pour annuler la récente décision de la Cour suprême soutenant les revendications de Donald Trump en matière d’immunité présidentielle.

Il souhaite également limiter le nombre de mandats des juges de la Cour suprême, qui siègent actuellement à vie, à la suite de décisions choc telles que l’abrogation de l’arrêt Roe c. Wade qui garantissait depuis plusieurs décennies le droit à l’IVG sur l’ensemble du territoire.

Joe Biden réclame aussi l’adoption d’un code éthique contraignant, après une série de scandales.

« Cette nation a été fondée sur un principe simple, mais profond : personne n’est au-dessus de la loi. Pas le président des États-Unis. Pas un juge de la Cour suprême des États-Unis. Personne », a déclaré le président américain dans un article d’opinion publié lundi.

« Ce qui se passe actuellement n’est pas normal et sape la confiance du public dans les décisions de la Cour, y compris celles qui ont un impact sur les libertés individuelles. Nous nous trouvons maintenant dans une brèche », a-t-il dit.

La Maison-Blanche a déclaré que Joe Biden et la vice-présidente Kamala Harris, probable candidate démocrate à la présidentielle de novembre, avaient « hâte de travailler avec le Congrès sur ces projets ». Mais ils n’ont pratiquement aucun espoir de passer à travers un Congrès américain profondément divisé pendant la présidence de Joe Biden.

Ils reflètent cependant la frustration croissante de M. Biden face à une Cour remplie de juges nommés par M. Trump, et alors que les sondages d’opinion montrent une perte croissante de la confiance du public dans l’institution.

« Sensibiliser le public »

M. Biden a précédemment résisté aux appels à la révision ou à la réforme de la Cour, composée de neuf juges nommés à vie. Mais la Maison-Blanche a indiqué que Joe Biden chercherait désormais à limiter à 18 ans le mandat des juges de la Cour suprême, les nouveaux juges étant nommés tous les deux ans.

Cela « réduirait le risque qu’une seule présidence impose une influence indue sur les générations à venir », peut-on lire dans une fiche d’information.

Cette année, la Cour a considérablement réduit le pouvoir des agences fédérales tout en se prononçant partiellement, début juillet, en faveur des demandes d’immunité du candidat républicain Trump.

Ce dernier utilise cette décision pour contester, entre autres, sa récente condamnation pénale dans une affaire de versement d’argent occulte à une vedette du X.

Joe Biden cherche également à obtenir l’adoption d’un code éthique « contraignant et applicable » similaire à ceux qui s’appliquent aux juges fédéraux.

Sur les neuf juges que compte la Cour, six sont conservateurs et la moitié d’entre eux ont été nommés sous le mandat de Donald Trump.

La Cour suprême a été secouée par des scandales éthiques impliquant certains d’entre eux, ultraconservateurs.

Le juge Clarence Thomas a récemment admis que deux périodes de vacances luxueuses, en 2019, ont été prises en charge par un donateur milliardaire républicain.

Le doyen de la Cour suprême, âgé de 76 ans, a également ignoré les appels à se récuser d’affaires liées à la présidentielle de 2020, après que sa femme a participé à la campagne visant à maintenir M. Trump au pouvoir malgré sa défaire électorale.

Le juge Samuel Alito a lui rejeté les appels à se récuser de certaines affaires liées à Donald Trump.

Steven Schwinn, professeur de droit à l’université de l’Illinois à Chicago, a estimé auprès de l’AFP que M. Biden avait une chance « proche de zéro » de faire passer ce projet, mais qu’il essayait probablement de « sensibiliser le public » et de « présenter la Cour suprême comme un enjeu électoral ».

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Mon, 29 Jul 2024 09:48:36 -0400 admin
La fille de Kim Jong&un pourrait lui succéder, estime le renseignement sud&coréen https://tvsoleilleve.com/3860 https://tvsoleilleve.com/3860 (Séoul) Kim Jong-un, le dirigeant de la Corée du Nord, prépare sa fille adolescente à prendre sa suite à la tête de ce pays qui s’est doté de l’arme nucléaire, a expliqué lundi aux députés sud-coréens le service du renseignement de Séoul.

La jeune fille, Kim Ju Ae, dont l’âge n’est pas confirmé, a été vue aux côtés de son père à plusieurs occasions depuis 2022, laissant penser qu’elle pourrait un jour lui succéder pour la quatrième génération au pouvoir de l’unique dynastie communiste au monde.

Le Service national du renseignement NIS (National Intelligence Service) juge qu’elle a été choisie pour être la continuatrice, a déclaré à la presse le député Lee Seong-kweun après la séance d’information du NIS.

« Pyongyang éduque manifestement Kim Ju Ae en tant qu’héritière, cela indique que c’est la personne la plus susceptible de succéder » à l’actuel dirigeant, a ajouté M. Lee.

« Surpoids »

Le NIS a également expliqué aux parlementaires que Kim Jong-un était « fortement en surpoids », avec « environ 140 kg », ce qui le met en position à « haut risque pour une maladie cardiaque ».

M. Kim, connu pour être un fumeur de cigarettes, était considéré comme ayant eu des symptômes de forte tension artérielle et de diabète à peine passés ses 30 ans, a poursuivi M. Lee, citant le Service national du renseignement.

Selon les explications données par le NIS aux députés sud-coréens, Pyongyang semble ajuster le niveau d’exposition de Kim Ju Ae au public pour surveiller la manière dont réagissent les Nord-Coréens à son rôle éventuel dans la succession du dirigeant actuel.

Plus de la moitié de ses déplacements aux côtés de son père ont été liés à des activités militaires comme la supervision de manœuvres, a dit le NIS aux députés. En mars, Kim Ju Ae avait été désignée par les médias d’État avec le titre très honorifique de « hyangdo » en coréen (« grande personne de conseil »), laissant penser qu’elle pourrait succéder à Kim Jong-un.

« Notant l’utilisation du terme “hyangdo”, réservé à un dirigeant ou à son successeur, le NIS estime que le projet successoral prend forme dans une certaine mesure », a confié aux journalistes un autre député, Park Sun-won.

Un autre enfant ?

Toutefois, le Service national du renseignement n’a pas exclu la possibilité qu’un autre enfant puisse émerger en tant que solution alternative dans le plan de succession, selon M. Park, puisque la Corée du Nord n’a fait aucune annonce pour la succession.

Avant 2022, la seule confirmation de l’existence de Kim Ju Ae était venue de l’ex-vedette américaine de la NBA Dennis Rodman. Il affirmait avoir rencontré une fille du dirigeant appelée Ju Ae au cours d’une visite en Corée du Nord en 2013.  

Séoul avait expliqué au départ que le dirigeant nord-coréen et sa femme Ri Sol Ju, une ancienne chanteuse vedette qui l’aurait épousé en 2009, étaient devenus les parents de leur premier enfant, un garçon, en 2010, et que Ju Ae était leur second.  

Toutefois, en 2023, le ministre sud-coréen de l’Unification a déclaré que le gouvernement était « dans l’incapacité de confirmer l’existence » du fils de Kim Jong-un. Kim Jong-un, probablement né en 1983 ou 1984, n’avait pas 30 ans lorsqu’il a succédé en décembre 2011 à son père Kim Jong-il. Sa sœur Kim Yo Jong est également considérée comme une personnalité influente.

La Corée du Nord est dominée depuis 1948 par la dynastie Kim, également appelée « lignée Paektu », du nom d’une montagne sacrée qui est le berceau légendaire du peuple coréen et où, selon la propagande nord-coréenne, a vu le jour Kim Jong-il qui avait lui-même succédé à son père Kim Il-sung.  

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Mon, 29 Jul 2024 09:45:45 -0400 admin
Maduro déclaré réélu, l’opposition rejette le résultat https://tvsoleilleve.com/3859 https://tvsoleilleve.com/3859 (Caracas) Le Venezuela entre lundi dans une période d’incertitude au lendemain de la réélection du président Nicolas Maduro, contestée par l’opposition qui revendique la victoire et mise en doute par une grande partie de la communauté internationale, dont plusieurs de ses voisins.

Selon des résultats officiels proclamés dimanche soir par le Conseil National Électoral (CNE) après le dépouillement de 80 % des bulletins et une participation de 59 %, M. Maduro, 61 ans, héritier de l’ancien président Hugo Chavez (1999-2013), a été réélu pour un troisième mandat consécutif de six ans avec 5,15 millions de voix (51,2 %). Le candidat de l’opposition, Edmundo Gonzalez Urrutia, 74 ans, en obtient un peu moins de 4,5 millions (44,2 %).

Le résultat est « irréversible », a assuré le président du CNE, Elvis Amoroso, homme de confiance du pouvoir qui fait partie des personnes sanctionnées par Washington pour leur rôle dans la crise vénézuélienne.

L’opposition, qui espérait mettre fin à 25 années de pouvoir chaviste, a aussitôt rejeté ce résultat. « Nous avons gagné » avec « 70 % des voix », « le Venezuela a un nouveau président désigné et c’est Edmundo Gonzalez Urrutia », a déclaré la charismatique cheffe de l’opposition Maria Corina Machado.

Déclarée inéligible par le pouvoir, elle avait fait campagne pour ce diplomate discret qui l’avait remplacée au pied levé.  

« Il ne s’agit pas d’une fraude de plus, mais d’une méconnaissance et de la violation grossière de la volonté populaire », a-t-elle ajouté. « Nous savons tous ce qui s’est passé aujourd’hui ».  

« Notre combat continue »

« Notre combat continue, nous ne nous reposerons pas tant que la volonté du peuple vénézuélien ne sera pas reflétée », a déclaré M. Gonzalez Urrutia, en ajoutant qu’il n’y avait pas d’appel à manifester.

M. Maduro a reçu le soutien de la Russie et de la Chine ainsi que de ses autres alliés habituels – Cuba, Nicaragua, Honduras et Bolivie. Mais les États-Unis, l’Union européenne, l’Espagne, l’allemagne, le Royaume-Uni, le Chili, le Pérou – qui a rappelé son ambassadeur –, le Costa Rica, le Guatemala, la Colombie, l’Uruguay et l’Argentine ont exprimé des doutes sur le résultat officiel et a réclamé de la transparence.

Le chef de la diplomatie de l’UE, Josep Borrell, a réclamé sur X une « transparence totale […] y compris le décompte détaillé des voix et l’accès aux procès-verbaux des bureaux de vote ».

M. Maduro, lui, est sorti sur une scène près du palais présidentiel de Caracas, vêtu d’un survêtement aux couleurs du Venezuela et salué par un petit feu d’artifice et des drones, pour fêter sa victoire avec ses partisans chantant « Vamos Nico ! » (allons-y, Nico).

« Il y aura la paix, la stabilité et la justice. La paix et le respect de la loi. Je suis un homme de paix et de dialogue », a-t-il dit, alors que la campagne et le scrutin se sont déroulés dans une ambiance tendue, l’opposition dénonçant de nombreuses intimidations et arrestations. Caracas avait limité l’observation du scrutin.

Que va faire l’armée ?

Malgré des sondages donnant l’opposition largement en avance et une crise économique sans précédent, M. Maduro, qui s’appuie sur l’appareil militaire, s’est toujours montré sûr de sa victoire. Il avait même évoqué un « bain de sang » en cas de succès de l’opposition.

Le pays pétrolier, longtemps un des plus riches d’Amérique latine, est exsangue : effondrement de la production pétrolière, PIB réduit de 80 % en dix ans, pauvreté, systèmes de santé et éducatif totalement délabrés. Sept millions de Vénézuéliens ont fui le pays.

Le pouvoir accuse le « blocus criminel » d’être à l’origine de tous les maux. Les États-Unis avaient durci leurs sanctions pour tenter d’évincer M. Maduro après sa réélection contestée de 2018, lors d’un scrutin entaché de fraudes selon l’opposition, qui avait débouché sur des manifestations sévèrement réprimées.

« Ils n’ont pas pu nous battre avec les sanctions, les agressions, les menaces ! » s’est-il enflammé dimanche, balayant les réactions en provenance d’Amérique latine.

L’attitude de l’appareil sécuritaire, considéré comme un des piliers du pouvoir depuis la présidence de Hugo Chavez, ancien militaire, sera déterminante.  

« La force armée nationale bolivarienne me soutient », a affirmé M. Maduro récemment. M. Gonzalez Urrutia s’était, lui, dit « convaincu que les forces armées veilleront à ce que la décision de notre peuple soit respectée ».

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Mon, 29 Jul 2024 09:44:36 -0400 admin
Zelensky sur le front, Moscou dit progresser à l’Est https://tvsoleilleve.com/3858 https://tvsoleilleve.com/3858 (Kyiv) Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a visité lundi le front dans la région de Kharkiv (nord-est), tandis que les troupes russes ont encore revendiqué la prise d’un nouveau village dans celle de Donetsk (Est), poursuivant une lente avancée.

« Aujourd’hui, j’ai eu l’honneur de féliciter nos combattants des forces spéciales […] et de leur remettre des décorations officielles », a indiqué M. Zelensky dans un communiqué diffusé sur les réseaux sociaux après s’être rendu à un poste de commandement avancé de l’armée dans la zone de Vovtchansk.

« Je suis reconnaissant de leur bravoure et leurs opérations héroïques derrière les lignes ennemies », a-t-il ajouté.

Le 10 mai, les forces russes ont ouvert un nouveau front en attaquant depuis le nord la région de Kharkiv. Elles cherchent notamment à s’emparer de la ville de Vovtchansk, toujours au cœur de violents combats et qui a subi de très grosses destructions, selon les images de drone de l’armée ukrainienne.

Cette attaque a conduit Kyiv à envoyer des renforts dans ce secteur, alors que l’Ukraine manque déjà cruellement de soldats du fait des très lourdes pertes accumulées plus de deux ans après le début de l’invasion russe. Les forces ukrainiennes ont pour l’heure bloqué toute progression russe dans le secteur de Vovtchansk.

Les forces russes ne parviennent pas non plus à faire cesser les tirs de roquettes et de drones en direction de la région russe de Belgorod, alors que c’était l’objectif affiché par le Kremlin pour cette offensive.  

PHOTO VYACHESLAV MADIYEVSKYY, ARCHIVES REUTERS

Des pompiers travaillent sur le site d'une maison détruite par une attaque de missiles russes, à Kharkiv, le 24 juillet 2024.

Lente progression russe à l’Est

Parallèlement, la Russie continue de grignoter du terrain dans la région de Donetsk (Est) où elle a l’initiative depuis l’échec de la contre-offensive ukrainienne de l’été 2023 et la chute de la forteresse d’Avdiïvka en février 2024.

Les attaques de l’armée russe, bien que très coûteuses en soldats et en matériel, font plier les défenses ukrainiennes dans certains secteurs. Mais jusqu’ici Moscou ne parvient pas à effectuer de percée décisive.

Plusieurs villes de l’Est sont en outre sous le feu russe. Comme Toretsk, où trois civils ont été tués et trois autres blessés, selon le gouverneur régional, Vadym Filachkine. Une autre personne est morte à Grodivka, autre localité de la région de Donetsk.  

Lundi, l’armée russe a revendiqué la prise d’un énième petit village, celui de Vovtché, dans cette même région. La veille, elle avait affirmé avoir capturé deux localités voisines, Progress et Evguénivka. Ces petits villages sont situés à une quinzaine de kilomètres à l’est de Pokrovsk et Myrnograd, deux villes de taille plus conséquente.  

Dans d’autres secteurs de la région, l’armée russe attaque toujours la cité stratégique de Tchassiv Yar, près de Bakhmout. Kyiv subit la supériorité numérique et matérielle de Moscou qui dispose de plus de munitions et utilise des bombes planantes, difficiles à contrer et qui anéantissent les fortifications les plus solides.

Environ 700 bombes planantes et plus de 100 drones explosifs Shahed ont été utilisés par la Russie au cours de la semaine écoulée, selon le président ukrainien Zelensky. Les forces ukrainiennes manquent d’armes et de munitions par rapport aux Russes, même si l’aide occidentale a pu reprendre après des mois de blocages.  

Elles peinent aussi à regarnir leurs rangs, pour faire face aux lourdes pertes accumulées plus de deux ans après le début de l’invasion russe. L’Ukraine, en désavantage numérique face à la Russie, a des difficultés à recruter de nouveaux soldats. De nouvelles lois ont été votées au printemps pour accélérer la mobilisation.

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Mon, 29 Jul 2024 09:42:48 -0400 admin
Joe Biden renonce à la course présidentielle https://tvsoleilleve.com/3812 https://tvsoleilleve.com/3812 Joe Biden a officiellement annoncé, ce dimanche 21 juillet, son retrait de la course à la présidence des États-Unis. Affaibli par des problèmes de santé et sous pression de son propre camp, le président sortant a décidé de céder sa place.

Dans un communiqué publié sur son compte X, Biden a expliqué que cette décision difficile était motivée par les meilleurs intérêts du pays et du Parti démocrate.

Les appels à son retrait se sont intensifiés ces dernières semaines. D’anciens alliés de premier plan, tels que Barack Obama, ont conseillé à Biden de reconsidérer sa candidature.

Adam Schiff, représentant démocrate à la Chambre, et Chuck Schumer, chef de la majorité au Sénat, ont également plaidé pour son retrait, soulignant la nécessité de passer le flambeau.

L’acteur George Clooney, fervent soutien du parti, a ajouté sa voix au chœur des appels dans une tribune publiée dans le New York Times. Bien qu’il ait récemment aidé à lever 28 millions de dollars pour la campagne de Biden, Clooney a estimé que “nous ne gagnerons pas en novembre avec ce président”.

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Mon, 22 Jul 2024 10:59:14 -0400 admin
Kamala Harris annonce sa candidature à la présidentielle américaine https://tvsoleilleve.com/3811 https://tvsoleilleve.com/3811 Suite au retrait du Président Joe Biden des élections de novembre, la vice-présidente américaine Kamala Harris a annoncé son intention de remporter l’investiture démocrate pour la présidentielle de novembre.

Sur son compte X, Kamala Harris a salué la décision du président démocrate qui a déclaré la soutenir comme candidate. « Je suis honorée d’avoir l’appui du Président et mon intention est de mériter et de remporter cette nomination», a écrit la nouvelle représentante du parti démocrate aux élections américaines.

En parallèle, Kamala Harris a lancé un appel aux dons pour sa campagne. « Je ferai tout ce qui est en mon pouvoir pour unir le Parti démocrate et notre nation afin de vaincre Donald Trump et son programme extrême », a-t-elle affirmé, partageant po un lien d’appel aux dons pour sa campagne.

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Mon, 22 Jul 2024 10:57:43 -0400 admin
La juge annule le procès de Donald Trump https://tvsoleilleve.com/3740 https://tvsoleilleve.com/3740 (Miami) L’ex-président républicain Donald Trump a remporté lundi une nouvelle victoire judiciaire avec l’annulation de l’ensemble de la procédure fédérale contre lui pour rétention de documents classifiés après son départ de la Maison-Blanche.

Le candidat républicain à l’élection présidentielle de novembre, qui doit être officiellement investi lors de la convention du parti débutant lundi, était poursuivi avec deux de ses assistants personnels pour sa gestion de documents classifiés dans sa résidence privée Mar-a-Lago, en Floride.

Donald Trump a salué sur son réseau Truth Social « un premier pas », appelant à l’annulation des trois autres procédures pénales à son encontre.

La juge Aileen Cannon a fait droit à une demande de ses avocats et annulé la procédure, considérant la nomination du procureur spécial Jack Smith, qui instruit le dossier, comme illégale.

Sans se prononcer sur le fond du dossier, elle affirme que la nomination et le financement du procureur spécial violent les sections de la Constitution portant sur les nominations et les dépenses.

La Cour est convaincue que les poursuites du procureur spécial Smith dans ce dossier violent deux piliers de notre ordre constitutionnel, le rôle du Congrès dans la nomination de responsables en vertu de la Constitution et le rôle du Congrès dans l’autorisation légale de dépenses.

 La juge Aileen Cannon, dans sa décision

En conséquence, toutes les audiences prévues dans cette affaire sont annulées.

L’accusation peut néanmoins faire appel de cette décision.

Immunité pénale partielle

Il était reproché à Donald Trump d’avoir compromis la sécurité nationale en conservant chez lui ces documents, dont des plans militaires ou des informations sur des armes nucléaires, après la fin de sa présidence, au lieu de les remettre aux Archives nationales comme l’exige la loi.

Une autre loi, sur l’espionnage, interdit de conserver des secrets d’État dans des lieux non autorisés et non sécurisés. Il est également accusé d’avoir tenté de détruire des preuves dans cette affaire. Les charges les plus lourdes étaient passibles de 10 ans de prison.

La juge Cannon avait déjà reporté sine die ce procès, qui devait débuter le 20 mai.

Visé par quatre procédures pénales, Donald Trump fait feu de tout bois pour passer en jugement le plus tard possible, en tout cas après le scrutin face au président démocrate Joe Biden.

Reconnu coupable le 30 mai par la justice de New York de « falsification comptable aggravée pour dissimuler un complot visant à pervertir l’élection de 2016 », il doit connaître sa peine en septembre.

Mais il a obtenu une victoire inespérée avec la décision de la Cour suprême le 1er juillet reconnaissant au président des États-Unis une large immunité pénale.

Dans cette décision inédite, la Cour, saisie d’un recours contre la procédure fédérale, également instruite par Jack Smith, pour tentative d’inverser illégalement les résultats de l’élection de 2020, a considéré que sur le plan pénal, « le président a droit au moins à une présomption d’immunité pour ses actes officiels ».

Elle a donc renvoyé le dossier au tribunal de première instance pour déterminer quels actes sont potentiellement immunisés de poursuites pénales, à charge pour l’accusation de démontrer qu’ils ne le sont pas lorsqu’ils ont été accomplis dans l’exercice de ses fonctions.

S’il était de nouveau élu, Donald Trump pourrait, une fois investi en janvier 2025, ordonner l’arrêt des poursuites fédérales à son encontre.

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Mon, 15 Jul 2024 12:27:05 -0400 admin
Frappes aériennes et tirs d’artillerie sur la bande de Gaza https://tvsoleilleve.com/3739 https://tvsoleilleve.com/3739 Des bombardements aériens et des tirs d’artillerie ont visé lundi la bande de Gaza, où l’armée israélienne poursuit son offensive contre le Hamas après des frappes meurtrières ces derniers jours sur un camp de déplacés et une école abritant des civils.

Le mouvement islamiste, dénonçant des « massacres » commis par Israël « contre des civils non armés » dans le territoire palestinien assiégé, a annoncé dimanche son retrait des négociations indirectes sur un cessez-le-feu menées par les pays médiateurs.

Lundi, des témoins et des secouristes ont signalé des tirs d’artillerie dans plusieurs quartiers de la ville de Gaza, dans le nord du territoire.

Une frappe sur le camp d’Al-Maghazi, dans le centre de la bande de Gaza, a fait cinq morts parmi lesquels trois enfants, selon le Croissant-Rouge palestinien, tandis que des tirs d’artillerie, selon des témoins, ont visé les environs du camp de Nousseirat, dans le même secteur.

Dimanche, 22 personnes ont été tuées à Nousseirat, a indiqué le ministère de la Santé du Hamas, dans le bombardement d’une école de l’UNRWA, l’agence de l’ONU pour les réfugiés palestiniens, qui abritait « des milliers de déplacés » selon la Défense civile. L’armée a affirmé avoir « frappé des terroristes ».

Il s’agit de la cinquième école bombardée en huit jours dans la bande de Gaza. Dans le sud, des tirs d’hélicoptères ont visé lundi les environs de Khan Younès et de Rafah, selon des témoins.

L’armée a annoncé avoir, la veille, « éliminé une cellule terroriste armée de lance-roquettes, lors de combats rapprochés » dans le secteur de Rafah. « De nombreux terroristes » ont également été « éliminés » dans le centre de la bande de Gaza, a ajouté l’armée.

Les troupes au sol sont appuyées par les forces navales israéliennes en Méditerranée qui « continuent à viser des cibles terroristes », a indiqué l’armée.

Samedi, selon le Hamas, des frappes israéliennes ont tué 92 Palestiniens dans le camp d’Al-Mawasi, près de Khan Younès, un secteur déclaré il y a plusieurs mois « zone humanitaire » par Israël, où les civils déplacés avaient été invités à se regrouper.  

Mohammed Deif est sain et sauf, a affirmé dimanche un responsable du Hamas, sans lever complètement les doutes sur son sort. L’armée a annoncé que Rafa Salama avait été tué dans cette frappe, mais n’a pas donné d’informations concernant Mohammed Deif.

« Effroyable massacre »

Après la frappe sur Al-Mawasi, un responsable de l’UNRWA a raconté avoir assisté, à l’hôpital Nasser de Khan Younès, à « certaines des scènes les plus horribles » depuis le début de la guerre.

« J’ai vu des bambins doublement amputés, des enfants paralysés et dans l’impossibilité de recevoir un traitement », a décrit Scott Anderson, coordinateur humanitaire adjoint et directeur des affaires de l’UNRWA à Gaza. Le Hamas a dénoncé un « effroyable massacre ».  

L’armée a affirmé de son côté que « la frappe avait été menée dans une zone clôturée gérée par le Hamas » et que « la plupart des victimes étaient des terroristes ».

La guerre a été déclenchée par l’attaque sans précédent menée le 7 octobre par le Hamas dans le sud d’Israël, qui a entraîné la mort de 1195 personnes, en majorité des civils, selon un décompte de l’AFP établi à partir de données officielles israéliennes.

Sur 251 personnes alors enlevées, 116 sont toujours retenues à Gaza dont 42 sont mortes, selon l’armée.

En riposte, Israël a promis de détruire le Hamas, au pouvoir depuis 2007 dans la bande de Gaza, et lancé une offensive qui a fait jusqu’à présent 38 664 morts, en majorité des civils, dont au moins 80 en 24 heures, d’après des données du ministère de la Santé du gouvernement de Gaza, dirigé par le Hamas.

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Mon, 15 Jul 2024 12:24:05 -0400 admin
Des dizaines de milliers de Palestiniens fuient les combats dans la ville de Gaza https://tvsoleilleve.com/3706 https://tvsoleilleve.com/3706 L’armée israélienne a poursuivi mardi son offensive terrestre dans la ville de Gaza, qui a poussé des dizaines de milliers de Palestiniens à fuir, selon l’ONU, à la recherche d’un abri à travers le territoire palestinien assiégé.

Les troupes au sol, appuyées par des chars et des bombardements aériens, sont engagées dans d’intenses combats contre le Hamas et ses alliés dans cette ville du nord de la bande de Gaza, à la veille de nouvelles négociations au Qatar pour tenter d’avancer vers un cessez-le-feu associé à la libération d’otages.

Selon une source proche des négociations, les chefs de la CIA, William Burns, et des services de renseignement israélien, David Barnea, sont attendus mercredi à Doha pour rencontrer le premier ministre du Qatar, Mohammed ben Abdelrahmane Al-Thani.

Mardi, le chef du renseignement américain a fait étape au Caire pour rencontrer le président égyptien, Abdel Fattah al-Sissi.

Le mouvement islamiste Hamas, auteur de l’attaque lancée le 7 octobre contre Israël, qui a déclenché la guerre, a accusé lundi le premier ministre israélien, Benyamin Nétanyahou, d’entraver les négociations indirectes menées par le Qatar, les États-Unis et l’Égypte.

Son chef politique, Ismaïl Haniyeh, a averti les médiateurs que « les massacres, les meurtres, les déplacements » commis dans la ville de Gaza et les « conséquences catastrophiques » des évènements en cours pourraient « ramener les négociations à la case départ ».

Selon la branche armée du Hamas, les combats dans la ville de Gaza sont « les plus intenses depuis des mois ».

L’armée avait lancé le 27 juin une opération terrestre dans le secteur de Choujaïya, dans l’est de la ville, avant de l’étendre lundi aux quartiers du centre, où « des dizaines de milliers de personnes », selon l’ONU, ont été appelées à évacuer.

« Qu’allons nous manger ? »

Le bureau des droits de l’homme de l’ONU s’est dit « consterné » mardi par ces ordres d’évacuation, qui poussent des déplacés à rejoindre des secteurs de l’ouest et du sud de la ville visés à leur tour, « où des civils se font tuer ».

L’armée a annoncé mardi « poursuivre son opération antiterroriste dans la ville de Gaza », où des habitants ont signalé des tirs d’hélicoptères, « des explosions et de nombreuses fusillades » dans les quartiers sud-ouest.

Le bureau des droits de la personne de l’ONU a souligné que Deir el-Balah, une localité située plus au sud vers laquelle les déplacés sont précisément invités à se rendre, était « déjà fortement surpeuplée de Palestiniens déplacés » et qu’il y avait « peu d’infrastructure et d’accès à l’aide humanitaire ».

Deir el-Balah accueille aussi des civils qui ont fui le sud de la bande de Gaza, où l’armée a appelé à évacuer récemment de vastes secteurs de l’est de Rafah et de Khan Younès. « La première question qui se pose chaque matin est la même, "qu’allons-nous manger aujourd’hui ?" », a raconté lundi une responsable de l’ONG Norwegian refugee council, Maysa Saleh, de retour de Deir el-Balah.

Des experts de l’ONU ont accusé mardi Israël de mener une « campagne de famine ciblée », qui a entraîné la mort d’enfants dans le territoire.

Pendant la nuit, l’armée a par ailleurs annoncé avoir frappé des « terroristes » utilisant « les structures d’une école dans la zone de Nousseirat », également dans le centre.

Au matin, des enfants et des secouristes fouillaient les décombres de l’école de l’UNRWA, l’agence des Nations unies pour les réfugiés palestiniens, selon des images de l’AFP.

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Tue, 09 Jul 2024 10:57:26 -0400 admin
Journée de deuil à Kyiv où le bilan des morts s’alourdit https://tvsoleilleve.com/3705 https://tvsoleilleve.com/3705 (Kyiv) La capitale ukrainienne observe mardi une journée de deuil au lendemain de frappes russes ayant fait plus de 30 morts et dévasté le plus grand hôpital pédiatrique du pays, un bilan qui peut s’alourdir, les recherches se poursuivant dans les décombres.

L’attaque sur le centre hospitalier Okhmatdyt a créé un choc dans le pays et parmi les alliés de l’Ukraine, qui subit depuis plus de deux ans les bombardements russes.  

Le président Volodymyr Zelensky a fait état dans la matinée de près d’une quarantaine de morts à travers tout le pays, qui a essuyé la veille une attaque massive impliquant une quarantaine de missiles russes.

L’Ukraine, dont l’infrastructure énergétique est déjà ravagée, ne cesse de réclamer à ses alliés occidentaux plus de moyens de défense antiaérienne.

Au moins 31 personnes, dont quatre enfants, ont été tués à Kyiv, où les missiles russes et leurs débris ont frappé, outre l’hôpital, une clinique privée et des immeubles d’habitation dans plusieurs quartiers.

Mardi matin, cinq corps ont été sortis des décombres d’un immeuble résidentiel dans le quartier de Syrets (ouest), selon le maire Vitali Klitschko, portant à 12 le nombre total de personnes tuées dans ce bâtiment. Les recherches s’y poursuivent.

Sept personnes (cinq soignants et deux patients) sont mortes dans un bombardement de la clinique privée Adonis dans l’Est de la ville.

À Okhmatdyt, deux adultes, dont une médecin et un visiteur, ont été tués et 32 blessées, ont indiqué les autorités après la fin des opérations de sauvetage dans la matinée.

Sur environ 630 patients qui y étaient soignés, 94 ont été transférés dans d’autres hôpitaux de la capitale, plus de 465 ont dû rentrer chez eux et 68 sont restés dans les bâtiments qui n’ont pas été touchés par l’attaque, a indiqué le ministère de la Santé.  

Selon lui, 64 victimes des frappes restent hospitalisées à Kyiv, 28 autres à Kryvyï Rig, ville natale du président dans le Centre-Sud du pays, et six autres à Dnipro, grande ville du centre-est.  

« Tir direct »

La mairie a décrété une journée de deuil dans la capitale et les drapeaux ont été mis en berne.  

« En ce jour de deuil pour les victimes innocentes de notre capitale et d’autres villes d’Ukraine, je m’incline avec l’ensemble du peuple ukrainien », a déclaré de son côté le commandant en chef des forces armées ukrainiennes Oleksandre Syrsky.  

Il a dénoncé un « crime de guerre » russe qui a « choqué le monde par sa cruauté » et que « nous, les soldats ukrainiens, ne pardonnerons jamais ».  

Mardi, 64 victimes des frappes restent hospitalisées à Kyiv, 28 autres à Kryvyï Rig, ville natale du président dans le Centre-Sud du pays, et six autres à Dnipro, grande ville du centre-est, a listé Volodymyr Zelensky.  

L’Ukraine a déclaré que la frappe sur l’hôpital pédiatrique avait été effectuée avec un missile de croisière russe Kh-101 tiré depuis un bombardier.  

Le Kremlin qui nie systématiquement depuis le début de son invasion tout crime ou bavure, a mis en cause la défense aérienne ukrainienne, assurant, comme toujours, ne jamais « frapper de cibles civiles ».

La représentante du Haut-Commissariat des droits de la personne de l’ONU en Ukraine, Danielle Bell, a elle jugé « fort probable » que l’hôpital ait été touché par « un tir direct » de missile russe, évoquant aussi le projectile du type KH-101.

M. Zelensky, qui doit participer à un important sommet de l’OTAN à Washington, a de son côté réclamé aux Occidentaux une « réponse plus forte » à la Russie.

Une réunion d’urgence du Conseil de sécurité de l’ONU est également prévue mardi, à la demande du président ukrainien.

Joe Biden a dénoncé lundi la « brutalité » de la Russie, promettant « de nouvelles mesures pour renforcer la défense antiaérienne de l’Ukraine ».

Les attaques russes contre l’Ukraine se sont poursuivies au cours de la nuit de lundi à mardi : deux personnes ont été blessées dans la région de Kherson et trois autres dans celle de Zaporijjia, les deux situées dans le Sud.

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Tue, 09 Jul 2024 10:55:31 -0400 admin
Quatre morts dans des frappes russes, trois dans des frappes ukrainiennes https://tvsoleilleve.com/3680 https://tvsoleilleve.com/3680 (Kyiv) Des frappes russes ont fait quatre morts et 23 blessés vendredi dans l’Est de l’Ukraine, et des attaques ukrainiennes ont tué trois personnes et blessé 17 en territoire contrôlé par Moscou, selon les autorités respectives.

Selon le gouverneur ukrainien de la région orientale de Donetsk, Vadim Filachkine, une femme a été tuée et 20 autres personnes blessées par des tirs d’artillerie russes sur la ville de Komar, où des logements, des magasins et un bâtiment administratif ont été endommagés.

M. Filachkine a aussi indiqué qu’une attaque à la roquette a fait un mort et un blessé dans la cité d’Oukraïnsk.

« Il est dangereux de demeurer ici, comme dans le reste de la région de Donetsk », a-t-il écrit sur les réseaux sociaux, appelant une nouvelle fois les habitants à partir.

Deux autres personnes ont péri et deux ont été blessées dans la ville de Selydové, située à proximité d’un secteur de la ligne de front où les forces russes progressent, a poursuivi le gouverneur.

Dans les territoires occupés par la Russie en Ukraine, trois personnes ont été tuées et dix blessées, dont des secouristes, à Volnovakha, dans l’Est, par un tir ukrainien de missile HIMARS, ont annoncé les autorités locales citées par les agences de presse russes.

Sept autres personnes ont été blessées lors d’un bombardement ukrainien à Pervomaïsk, dans la région voisine de Louhansk, quasiment totalement sous contrôle russe, ont annoncé sur Telegram les autorités locales.  

Parmi les blessés figure un couple de personnes âgées, hospitalisé pour de graves brûlures. Une fillette de sept ans a aussi été blessée, selon cette source.

Les troupes russes grignotent du terrain depuis des mois dans l’est de l’Ukraine sans toutefois réaliser de percée majeure.

Elles se sont notamment emparées cette semaine d’un quartier de la ville stratégique de Tchassiv Iar.

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Fri, 05 Jul 2024 14:17:07 -0400 admin
Un émissaire israélien envoyé au Qatar pour discuter d’un cessez&le&feu à Gaza https://tvsoleilleve.com/3679 https://tvsoleilleve.com/3679 (Jérusalem) Un émissaire israélien est attendu vendredi au Qatar avant de nouvelles discussions sur un cessez-le-feu dans la bande de Gaza, où les bombardements et les combats se poursuivent dans le nord et à Rafah, dans le sud, après bientôt neuf mois de guerre.

CE QU’IL FAUT SAVOIR

  • Israël renverra « la semaine prochaine » ses émissaires à Doha pour relancer les négociations sur un cessez-le-feu dans la bande de Gaza, a indiqué vendredi un porte-parole au bureau du premier ministre Benyamin Nétanyahou, faisant état d’« écarts entre les parties ».
  • Le président américain, Joe Biden, et Benyamin Nétanyahou « se verront probablement quand le premier ministre » israélien sera à Washington fin juillet, a dit vendredi la porte-parole de la Maison-Blanche Karine Jean-Pierre, sans plus de détails.
  • La guerre a éclaté le 7 octobre, quand des commandos du Hamas ont mené une attaque sans précédent dans le sud d’Israël, qui a entraîné la mort de 1195 personnes, en majorité des civils, selon un décompte de l’AFP établi à partir de données officielles israéliennes.
  • Sur 251 personnes enlevées durant l’attaque, 116 sont toujours otages à Gaza, parmi lesquelles 42 sont mortes, selon l’armée.
  • En riposte, l’armée israélienne a lancé une offensive sur la bande de Gaza qui a fait jusqu’à présent 38 011 morts, en majorité des civils, selon des données du ministère de la Santé du gouvernement de Gaza, dirigé par le Hamas.

Le premier ministre israélien, Benyamin Nétanyahou, a ordonné jeudi au chef du Mossad, David Barnea, de se rendre au Qatar après l’annonce par le Hamas de nouvelles « idées » pour mettre fin à la guerre dans le territoire palestinien, déclenchée le 7 octobre par l’attaque du mouvement islamiste palestinien contre Israël.

Le chef des services de renseignements israéliens est attendu vendredi à Doha pour y rencontrer Mohammed ben Abdelrahmane Al-Thani, le premier ministre du Qatar, selon une source proche des négociations. La date de la rencontre n’est pas connue.

« Nous attendons une réponse [d’Israël], probablement aujourd’hui [vendredi] ou demain matin [samedi] », a déclaré un haut responsable du Hamas.

Alors que les efforts de médiation menés par le Qatar, les États-Unis et l’Égypte se heurtent jusque là aux exigences inconciliables des deux camps, la guerre menace de prendre une dimension régionale avec des échanges de tirs quotidiens à la frontière nord d’Israël avec le Liban.

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Fri, 05 Jul 2024 14:15:46 -0400 admin
Poutine, hué par l’UE, campe sur ses exigences devant Orbán https://tvsoleilleve.com/3678 https://tvsoleilleve.com/3678 (Moscou) Vladimir Poutine a campé sur ses positions vendredi en recevant au Kremlin le premier ministre hongrois pour parler du conflit en Ukraine, voyant en Viktor Orbán le représentant de l’UE, malgré les dénégations de Bruxelles.

« La Russie veut l’arrêt total et définitif du conflit, la condition pour cela est […] le retrait total de tous les soldats ukrainiens des républiques populaires de Donetsk et de Louhansk et des régions de Zaporijjia et de Kherson », a dit le président russe devant la presse à l’issue de sa rencontre, réitérant ses exigences déjà balayées mi-juin par Kyiv et les Occidentaux.

« Il reste de nombreuses étapes à franchir » pour « mettre fin à la guerre » et « instaurer la paix », a pour sa part reconnu le dirigeant hongrois, aux côtés de Vladimir Poutine.

Victor Orbán s’était rendu mardi dans la capitale ukrainienne, où le président Volodymyr Zelensky avait aussi réitéré ses exigences de retrait complet des Russes du territoire ukrainien et du paiement de réparations.

Le chef de l’État russe a quant à lui profité de la visite de son unique allié dans l’Union européenne pour mettre Bruxelles dans l’embarras, le tout à quelques jours d’un sommet de l’OTAN à Washington où il sera question de l’Ukraine.  

Au début de cette rencontre, il a souligné que le premier ministre hongrois était arrivé à Moscou « non seulement en tant que partenaire de longue date, mais aussi en tant que président du Conseil » de l’Union.

L’ambiguïté de la double casquette de M. Orbán, chef du gouvernement hongrois et président du Conseil de l’UE, a hérissé les partenaires européens de Budapest, qui s’affichent comme des soutiens sans faille de l’Ukraine et ont coupé les ponts avec la Russie.

Condamnation de Kyiv

Pour le chef de la diplomatie européenne Josep Borrell, M. Orbán « ne représente donc pas l’UE, en aucune manière », alors que le porte-parole du Kremlin, Dimitri Peskov a ironisé en disant qu’il n’appartenait pas à Moscou de comprendre la « subtilité des pouvoirs » à Bruxelles.

Mais pour l’UE, qui a coupé les ponts avec Moscou et sanctionné durement la Russie, M. Orbán, dont le pays assure depuis le 1er juillet la présidence semestrielle du Conseil de l’Union européenne, n’est pas son représentant à Moscou pour cette visite, et n’est pas habilité à parler de l’Ukraine en son nom.

Charles Michel, le président du Conseil européen, qui rassemble les dirigeants des Vingt-Sept, avait réagi dès jeudi soir à l’annonce officieuse de ce déplacement.

« La présidence tournante de l’UE n’a pas de mandat pour engager le dialogue avec la Russie au nom de l’UE », a écrit M. Michel sur X, soulignant que, pour les 27, « la Russie est l’agresseur, l’Ukraine est la victime » et qu’« aucune discussion ne peut avoir lieu sans l’Ukraine. »

La solidarité de l’UE envers Kyiv ne faiblira pas, a de son côté assuré le chancelier allemand Olaf Scholz.

Alors que cette visite risque de brouiller les positions dans la perspective du prochain sommet de l’Alliance atlantique, le secrétaire général de cette organisation Jens Soltenberg a insisté sur le fait que « Viktor Orbán ne représente pas l’OTAN à ces rencontres, il représente son propre pays », admettant toutefois que l’Alliance avait été « informée » de ce déplacement.

Kyiv, qui entretient des relations compliquées avec Budapest du fait notamment de ses prises de position prorusses, a fustigé ce déplacement à Moscou qui a été décidé « sans aucun accord ou coordination avec l’Ukraine ».  

« Nous rappelons que, pour notre pays, le principe “pas d’accord sur l’Ukraine sans l’Ukraine” reste inviolable », a martelé la diplomatie ukrainienne.

La solidarité de l’UE envers l’Ukraine ne faiblira pas, a assuré de son côté le chancelier allemand Olaf Scholz.

Demande russe de capitulation

Les conditions pour arrêter le conflit posées par la Russie sont que l’Ukraine lui cède les quatre régions dont elle revendique l’annexion, en plus de la Crimée, et qu’elle renonce à son alliance avec les Occidentaux. De facto, une demande de capitulation.  

À Kyiv, M. Orbán avait jugé, quant à lui, que l’Ukraine devait accepter un cessez-le-feu, un préalable rejeté par les Occidentaux et les Ukrainiens.

L’Ukraine réclame une « paix juste » qui passe par le retrait des troupes russes et le respect de son intégrité territoriale.  

La présidence tournante au sein de l’UE, qu’assure la Hongrie jusqu’à la fin de l’année, permet au pays qui la détient de contrôler l’ordre du jour des réunions des 27, à l’exception de celles des ministres des Affaires étrangères, un pouvoir non négligeable, mais pas absolu, selon plusieurs diplomates européens.

Budapest avait promis d’assurer une présidence « normale », malgré les nombreux différends, notamment sur la Russie, qui l’opposent à ses partenaires.

« Nous agirons en tant que médiateur impartial », avait affirmé le ministre des Affaires européennes Janos Boka, avant d’ajouter que la Hongrie en profitera pour mettre en avant sa « vision de l’Europe » et « redresser la barre […] dans la bonne direction ».

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Fri, 05 Jul 2024 14:13:18 -0400 admin
La Corée du Nord tire deux missiles balistiques de courte portée https://tvsoleilleve.com/3652 https://tvsoleilleve.com/3652 (Séoul) La Corée du Nord a effectué lundi deux tirs de missiles balistiques de courte portée, dont l’un a échoué, a rapporté l’armée sud-coréenne, au lendemain d’une mise en garde de Pyongyang contre les « conséquences fatales » que pourraient avoir des manœuvres conjointes menées par Séoul et ses alliés.

Un premier projectile à courte portée a été lancé à 5 h 05 locales (16 h 05 heure de l’Est), suivi d’un second dix minutes plus tard, a affirmé dans un communiqué l’état-major interarmées sud-coréen.

« Le [premier] missile balistique de courte portée a parcouru environ 600 kilomètres », précise le communiqué, ajoutant que le second a parcouru 120 kilomètres.

« L’un des missiles, qui a échoué, a pu voler de façon anormale, et l’on ne peut exclure qu’il soit tombé à terre », a indiqué le ministère de la Défense sud-coréen dans un communiqué.

Selon Lee Sung-jun, le porte-parole de l’état-major, si le missile a explosé en plein vol, des débris ont pu atterrir en Corée du Nord, d’après la trajectoire observée.

« Notre armée a renforcé la surveillance dans la perspective d’autres lancements », a déclaré la même source, précisant avoir transmis des informations sur ces incidents aux États-Unis et au Japon.

La Corée du Nord est accusée d’avoir violé plusieurs résolutions de l’ONU en fournissant des armes à la Russie pour qu’elle les utilise dans sa guerre en Ukraine.

Séoul s’inquiète d’un rapprochement entre Moscou et Pyongyang. Le président russe Vladimir Poutine s’est rendu en juin en Corée du Nord pour rencontrer le dirigeant Kim Jong-un et les deux pays ont signé un accord de défense mutuelle.  

Interrogé sur la possibilité que le dernier lancement soit un test de missiles destinés à la Russie, le porte-parole de l’état-major s’est refusé à tout commentaire.

Ces tirs interviennent quelques jours après que la Corée du Nord a affirmé avoir testé avec succès un missile à têtes multiples, la Corée du Sud assurant pour sa part que le projectile avait explosé en vol.

Dimanche, Pyongyang a dénoncé les manœuvres militaires conjointes conduites par la Corée du Sud, le Japon et les États-Unis, qualifiant cette alliance de « version asiatique de l’OTAN » et les mettant en garde contre des « conséquences fatales ».  

Ces trois jours d’exercices militaires, baptisés « Freedom Edge », se sont déroulés de jeudi à dimanche la semaine dernière. Ils portaient sur la défense aérienne, la guerre sous-marine et la cyberdéfense et étaient destinés également à se préparer à des tirs de missiles balistiques.

Le porte-avions américain à propulsion nucléaire USS Theodore Roosevelt, le destroyer lance-missiles japonais JS Atago et l’avion de chasse sud-coréen KF-16 ont été déployés pour ces exercices.

« Ne pas paraître faible »

Pyongyang critique systématiquement ce type de manœuvres militaires qu’elle considère comme destinées à préparer une invasion de son territoire.

Séoul a rejeté les accusations de Pyongyang dimanche, soulignant que ces derniers exercices étaient menés dans le cadre des exercices conjoints organisés régulièrement entre les trois pays alliés.

Une grande réunion du parti au pouvoir se tient actuellement en Corée du Nord, elle a été ouverte par le dirigeant Kim Jong-un, ont indiqué les médias d’État samedi.  

« En matière de politique nord-coréenne comme de politique militaire, la meilleure défense est souvent une bonne attaque », a déclaré Leif-Eric Easley, professeur à l’université Ewha de Séoul.  

« Ces tirs de missiles sont probablement le moyen pour le régime de M. Kim de compenser les récents essais ratés et d’impressionner la population lors des réunions du parti au pouvoir », a-t-il aussi affirmé, en ajoutant : « Pyongyang est également déterminé à ne pas paraître faible alors que la Corée du Sud mène des exercices militaires avec le Japon et les États-Unis ».

Les relations entre les deux Corées sont au plus bas depuis des années, Pyongyang intensifiant ses essais d’armes tout en envoyant des ballons remplis de déchets vers le Sud, en représailles à des campagnes de propagande contre le régime nord-coréen par la Corée du Sud.

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Mon, 01 Jul 2024 11:33:30 -0400 admin
Moscou revendique la prise de deux nouveaux villages https://tvsoleilleve.com/3651 https://tvsoleilleve.com/3651 (Moscou) La Russie a revendiqué lundi la prise de deux villages dans l’est de l’Ukraine, où elle poursuit sa lente poussée, mais est elle-même affectée par des coupures d’électricité dans des zones frontalières après des bombardements ukrainiens.

Les forces russes, qui profitent des difficultés de l’armée ukrainienne à regarnir ses rangs et à obtenir davantage d’armes et de munitions de la part des Occidentaux, grignotent du terrain depuis des mois. Depuis samedi, elles ont revendiqué la conquête de cinq villages dans plusieurs secteurs du front.

Selon le rapport quotidien du ministère de la Défense de lundi, les forces russes se sont emparées du village de Novopokrovské dans la région de Donetsk et de celui de Stepova Novosselivka dans celle de Kharkiv.

Le premier est situé près du saillant d’Otcheretyné, où les troupes russes ont réalisé des gains rapides ces dernières semaines, et le deuxième en direction de Koupiansk, l’un des objectifs de l’offensive russe dans le nord-est.

Samedi et dimanche, l’armée russe avait déjà revendiqué la capture de trois autres villages, dont celui de Choumy, près de la ville minière de Toretsk, autre axe d’attaque actuel des forces russes dans l’est.

Les autorités ukrainiennes ont annoncé dans ce contexte lundi avoir procédé à l’évacuation de plus de 700  habitants de Toretsk, mais près de 5000 personnes demeurent dans la ville et « beaucoup d’entre elles tentent d’évacuer », a indiqué sur Telegram la police nationale.

240 000 personnes sans courant

Les habitants de Toretsk interrogés la semaine dernière par l’AFP ont rapporté des dizaines de bombardements russes quotidiens sur la ville, qui était jusqu’à récemment relativement épargnée par les hostilités. La cité représente un verrou important pour l’accès vers Kramatorsk, objectif ultime du Kremlin dans le Donbass.

Selon le Parquet ukrainien, deux femmes âgées ont été tuées et huit autres personnes ont été blessées dans un bombardement russe sur la ville d’Ukraïnsk, dans la région de Donetsk, qui a endommagé un bâtiment administratif et des maisons.

Côté russe, des frappes de drones ukrainiens ont provoqué lundi des coupures d’électricité et d’eau courante pendant plusieurs heures dans la région frontalière de Belgorod, et pourraient en susciter d’autres, selon les autorités locales.

« À Belgorod depuis ce matin, il y a des restrictions d’approvisionnement en énergie. Certaines parties de la ville connaissent des interruptions de l’approvisionnement en eau », a indiqué sur Telegram le maire Valentin Demidov.

Les autorités des régions russes voisines de Koursk et Voronej ont indiqué que des coupures étaient aussi possibles après ces frappes.

Le ministère russe de l’Énergie a lui annoncé mener des réparations à Chebekino, une ville frontalière régulièrement visée, et a précisé que 240 000 personnes étaient affectées par les coupures de courant.

Une fillette de quatre ans a été tuée et sept personnes blessées dans ces multiples attaques de drones ukrainiens qui ont touché des installations électriques et des habitations, a précisé le gouverneur de la région de Belgorod, Viatcheslav Gladkov.

Il a aussi fait état d’un civil tué par un obus tombé sur une entreprise agricole dans le village de Novaïa Tavoljanka.

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Mon, 01 Jul 2024 11:31:59 -0400 admin
Israël répond à des tirs de roquettes par des frappes sur le sud de Gaza https://tvsoleilleve.com/3650 https://tvsoleilleve.com/3650 Israël a frappé lundi le sud de la bande de Gaza après le tir de 20 roquettes contre son territoire par des combattants palestiniens ciblés depuis près de neuf mois par une offensive majeure israélienne.

Le premier ministre israélien Benyamin Nétanyahou a évoqué dimanche un « combat difficile » dans le territoire palestinien assiégé, où son armée a lancé son offensive en riposte à une attaque sans précédent du mouvement islamiste palestinien Hamas contre Israël le 7 octobre.

Ces derniers mois, l’armée a affirmé avoir démantelé la structure de commandement du Hamas et de son principal allié, le Djihad islamique, principalement dans le nord de Gaza et à Khan Younès, la plus grande ville du sud, et retiré ses soldats de ces secteurs. Mais elle a repris ses opérations dans certaines de ces régions pour combattre ces deux groupes.

Lundi, le Djihad islamique a revendiqué des tirs de roquettes sur des localités israéliennes proches de Gaza.

L’armée a fait état d’une salve de « 20 projectiles » tirés de la région de Khan Younès, transformée en champ de ruines.

« Des projectiles ont été interceptés et d’autres sont tombés dans le sud d’Israël », a-t-elle précisé. Il n’y a pas eu de victimes.

L’armée a ensuite bombardé à l’artillerie « l’origine des tirs ».

« Combat difficile »

Dans le nord du territoire palestinien, les soldats israéliens ont poursuivi une nouvelle opération à Choujaïya, un quartier est de la ville de Gaza, pour le cinquième jour consécutif.

Selon l’armée, « une vingtaine de terroristes y ont été éliminés par des dizaines de frappes aériennes et de nombreuses installations d’armes démantelées. De nombreux terroristes ont été éliminés lors de combats ».

Un correspondant de l’AFP a vu des hélicoptères israéliens tirer sur Choujaïya, où le Hamas a fait état aussi de combats.

Entre 60 000 et 80 000 personnes, selon l’ONU, ont fui l’est et le nord-est de la ville de Gaza après l’ordre d’évacuation donné jeudi par l’armée.

« Nous avons fui Choujaïya. La situation est très difficile. Nous n’avons pas d’endroit où rester. Nous continuons de chercher de l’eau, mais on ne trouve pas », raconte un Palestinien qui a trouvé refuge dans l’ouest de la ville de Gaza.

Le Hamas a affirmé aussi poursuivre les combats à Rafah (Sud), cible de frappes israéliennes. L’armée y a lancé le 7 mai une offensive terrestre en présentant cette ville comme le dernier grand bastion du Hamas à Gaza.

Lundi, l’armée a annoncé la mort d’un soldat « tombé au combat dans le sud de Gaza », ce qui porte à 317 le nombre de militaires israéliens tués depuis le début de l’offensive terrestre le 27 octobre dans le territoire palestinien.

« Nos forces opèrent à Rafah, Choujaïya, partout dans Gaza », a dit M. Nétanyahou.

« Des dizaines de terroristes sont éliminés chaque jour. C’est un combat difficile que nous menons au sol, parfois au corps à corps, et aussi sous terre », a-t-il dit en allusion aux tunnels creusés sous terre par le Hamas depuis sa prise du pouvoir à Gaza en 2007.

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Mon, 01 Jul 2024 11:31:00 -0400 admin
Coup d’État manqué Les trois chefs présumés placés en détention provisoire https://tvsoleilleve.com/3649 https://tvsoleilleve.com/3649 (La Paz) Les trois responsables présumés du coup d’État manqué de mercredi en Bolivie ont été placés en détention provisoire pour une durée de six mois par la justice, a annoncé vendredi le parquet.

Le général Juan José Zuniga, ancien chef de l’armée, le vice-amiral Juan Arnez, ex-chef de la marine, et Alejandro Irahola, ancien chef de la brigade mécanisée de l’armée, seront incarcérés dans une prison de haute sécurité située à la périphérie d’El Alto, une ville proche de La Paz.

« Cette détention provisoire ordonnée par le juge créera sans aucun doute un précédent, et constitue un bon signal pour que l’enquête puisse continuer à avancer », a déclaré le procureur Cesar Siles.

Les trois officiers soupçonnés d’avoir voulu renverser mercredi le président Luis Arce sont accusés de soulèvement armé et de terrorisme et risquent des peines allant jusqu’à 20 ans de prison, a déclaré le magistrat à la télévision d’État.

Des dizaines de manifestants s’étaient rassemblés vendredi devant le bureau du procureur et le siège de la police où M. Zuniga est détenu à La Paz, brandissant des pancartes en faveur de la démocratie.

« Les gens qui veulent entrer par la force, avec des mitrailleuses, des chars, ne peuvent pas gouverner. Nous n’allons pas permettre cela, quel que soit le gouvernement en place », a déclaré à l’AFP Juan Fernandez, âgé de 44 ans.

Au total, 21 militaires actifs, retraités et civils ont été arrêtés dans le cadre de la tentative de coup d’État, au cours de laquelle des troupes équipées de chars ont assiégé le palais présidentiel pendant plusieurs heures avant de battre en retraite.

Le général Zuniga a soutenu avoir agi sur ordre du président qui lui aurait demandé de « mettre en scène quelque chose pour augmenter sa popularité ».

Turbulence politique

M. Arce a vigoureusement nié : « Comment pourrait-on ordonner ou planifier un auto-coup d’État ? […] Il a agi de son propre chef ».

Parmi les 21 personnes interpellées figure également le général Marcelo Zegarra, ex-chef de l’armée de l’air, et qui doit être présenté aux juges dans les prochaines heures. Il s’était présenté au bureau du procureur avec ses deux avocats.

Le sergent Alan Condori, qui conduisait le véhicule blindé qui a tenté d’enfoncer l’une des portes du palais présidentiel, a également été arrêté.

Avec ce coup d’État manqué, la Bolivie entre dans une nouvelle période de turbulence politique sur fond de crise économique.

L’élection présidentielle de 2025 aiguise les appétits, tandis qu’un malaise règne au sein de l’institution militaire sur fond de grogne populaire face à la montée des prix et aux pénuries dans un pays dont les ressources gazières et de lithium suscitent l’intérêt à l’international.

À un peu plus d’un an de la fin de son mandat entamé en 2020, M. Arce fait face à de multiples fronts.

Notamment sur le plan politique avec une aile de son parti, le Mouvement vers le socialisme (MAS), restée fidèle à l’ancien président Evo Morales (2006-2019) qui entend bien se représenter sous la bannière du MAS qu’il a créé.

Evo Morales, premier chef d’État indigène qui a gouverné trois mandats durant, veut revenir au pouvoir malgré une décision de la Cour constitutionnelle le lui interdisant au motif qu’il a déjà effectué plus que le nombre de mandats autorisé par la constitution. Une décision qu’il conteste et juge « politique ».

Evo Morales a demandé vendredi l’ouverture d’une enquête après avoir remis en question la version officielle : « Le coup d’État commence, les ministres se promènent joyeusement sur la place Murillo, ils touchent des chars ; un coup d’État avec zéro blessé, zéro coup de feu, zéro mort », a-t-il dit en conférence de presse.

Il a appelé ses soutiens à se mobiliser en faveur de la démocratie, sans jamais mentionner M. Arce.

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Mon, 01 Jul 2024 11:29:26 -0400 admin
L’extrême droite « prête à gouverner » à une semaine du premier tour https://tvsoleilleve.com/3615 https://tvsoleilleve.com/3615 (Paris) L’extrême droite a assuré, lundi, être prête à gouverner la France, à six jours du premier tour d’élections législatives aussi fondamentales qu’incertaines, et dont elle est la grande favorite.

« Nous sommes prêts » à gouverner, a répété Jordan Bardella, le jeune président du parti d’extrême droite français Rassemblement national (RN) en présentant son programme, alors que les sondages le créditent de 35,5 à 36 % des voix.

Le RN est « le seul mouvement à pouvoir mettre en œuvre dès maintenant et raisonnablement les aspirations » des Français, a affirmé celui qui, à 28 ans, aspire à devenir premier ministre.

« Le RN n’est pas prêt à gouverner », a répondu le premier ministre macroniste Gabriel Attal. C’est « un parti d’opposition et non pas un parti de gouvernement », a-t-il argué sur la radio Europe 1 et la chaîne CNews.  

Jordan Bardella a déroulé son programme lundi, proposant notamment « un big bang de l’autorité » à l’école dès septembre, avec interdiction des téléphones portables dans les établissements, vouvoiement des enseignants et expérimentations du port de l’uniforme.

Sur l’étranger, il a répété qu’il maintiendrait le soutien de la France à Kyiv, mais s’opposerait à l’envoi de missiles longue portée et de troupes françaises en Ukraine. Il a aussi écarté, dans l’immédiat, la reconnaissance d’un État palestinien, estimant que « ce serait reconnaître le terrorisme ».

Jordan Bardella a par ailleurs agité le chiffon rouge en cas de victoire du Nouveau Front populaire, alliance de partis de gauche (27 à 29,5 %, selon les sondages) réunis malgré de profondes divergences, en prédisant l’explosion de l’immigration et une profonde crise économique.

Le camp de la majorité du président Emmanuel Macron, critiqué de toutes parts pour avoir dissout l’Assemblée nationale, apparaît comme la plus affaiblie des trois forces en lice (19,5 à 20 %), même avec une alliance avec les Républicains opposés au RN (7 à 10 %).

L’alliance de gauche, elle, reste embourbée dans les spéculations autour de son très clivant candidat pour diriger le gouvernement, Jean-Luc Mélenchon, patron de la gauche radicale La France Insoumise (LFI).

« S’il veut rendre service au Nouveau Front populaire, il faut qu’il se mette de côté, qu’il se taise », a grincé dimanche l’ex-président socialiste François Hollande, candidat en Corrèze (centre).

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Mon, 24 Jun 2024 10:59:50 -0400 admin
Des missiles ukrainiens font trois morts et une centaine de blessés en Crimée https://tvsoleilleve.com/3614 https://tvsoleilleve.com/3614 (Moscou) La Russie a accusé dimanche les États-Unis d’avoir une « responsabilité » dans une frappe ukrainienne ayant tué quatre personnes et blessé plus d’une centaine d’autres en Crimée, péninsule annexée, car elle aurait été conduite avec des missiles américains ATACMS fournis à Kyiv.

« La responsabilité de la frappe de missiles délibérée contre des civils à Sébastopol (ville de Crimée, NDLR) incombe avant tout à Washington, qui a fourni ces armes à l’Ukraine » ainsi qu’aux autorités de Kyiv, a affirmé le ministère russe de la Défense dans un communiqué.

« De telles actions ne resteront pas sans réponse », a-t-il ajouté.

Selon l’armée russe, cinq missiles ATACMS avaient été envoyés par les forces ukrainiennes, dont quatre ont été « interceptés ».

Les missions de vol de ces missiles sont « saisies par des spécialistes américains sur la base des données des services de renseignement par satellite des États-Unis », a assuré le ministère russe pour justifier ses accusations.

En avril, Washington avait annoncé avoir envoyé des missiles ATACMS de plus longue portée à l’Ukraine, qui les réclamait de longue date afin de pouvoir frapper plus loin derrière la ligne de front.

Ni l’Ukraine ni les États-Unis n’ont pour l’heure commenté la frappe de Sébastopol.

Attaque sur une « zone côtière »

L’attaque de missiles balistiques a fait quatre morts, dont deux enfants, selon un bilan revu à la baisse annoncé par le gouverneur installé par Moscou, Mikhaïl Razvojaïev.

Il avait initialement évoqué cinq décès.

Au total, 151 personnes ont eu besoin de soins médicaux, et 82 ont été hospitalisés, a-t-il déclaré sur sa chaîne Telegram.

Le responsable a affirmé que le président Vladimir Poutine avait appelé pour « présenter ses condoléances » aux familles.

L’armée ukrainienne « a frappé Sébastopol en plein jour avec des missiles balistiques à sous-munitions », avait-il dit plus tôt. Selon lui, des « débris » de missiles abattus sont « tombés sur les zones côtières ».  

Des vidéos, publiées par des médias russes, montrent des habitants sur une plage, fuyant lorsqu’ils entendent des explosions. L’AFP n’est pas en mesure d’en vérifier l’authenticité.

Sébastopol, grande ville portuaire, est souvent ciblée, notamment car elle abrite le quartier général de la flotte russe en mer Noire.

La Crimée constitue un nœud logistique important pour l’armée russe.

L’Ukraine, confrontée à l’offensive russe depuis deux ans, réplique régulièrement en attaquant des régions russes ou des zones occupées.

Ses troupes tentent notamment de détruire des bateaux de guerre russes, et y parviennent régulièrement.

« Accroître la pression »

En parallèle, des frappes russes ont fait un mort et dix blessés, dont deux adolescents, dimanche à Kharkiv, deuxième ville ukrainienne, selon le gouverneur régional Oleg Synegoubov.

La veille, d’autres attaques à l’aide de bombes aériennes guidées avaient déjà fait deux morts et une cinquantaine de blessés, d’après les autorités ukrainiennes.

Kharkiv, toute proche de la frontière russe, est très régulièrement bombardé. La Russie nie toujours viser des cibles civiles en Ukraine et assure n’attaquer que des structures liées à l’armée.

La ville est partiellement privée d’électricité et son métro est « à l’arrêt », a déclaré le président Volodymyr Zelensky, appelant de nouveau à la livraison de systèmes de défense aérienne.

Plus tôt, il avait déclaré que ses forces avaient encore abattu deux missiles russes de type Kalibr. « La terreur russe ne ralentit pas, donc nous devons accroître la pression », avait-il mis en garde.

« Nous avons la détermination nécessaire pour détruire les terroristes sur leur territoire – ce n’est que justice – et nous avons besoin que nos alliés la partagent », avait-il dit.

Fin mai, Washington a accepté que les Ukrainiens utilisent les armes américaines pour frapper, dans certains cas, des cibles militaires sur le territoire russe proches de cette zone.

Cette décision faisait suite au lancement, début mai, d’une offensive terrestre surprise de la Russie dans la région de Kharkiv, où les combats restent violents.

Sur le sol russe, des attaques de drones ukrainiens ont fait un mort et trois blessés à Graïvoron, localité de la région russe frontalière de Belgorod, a indiqué dimanche le gouverneur Viatcheslav Gladkov.

La région de Belgorod est régulièrement la cible de frappes ukrainiennes, Kyiv affirmant se défendre des attaques russes contre son propre territoire.

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Mon, 24 Jun 2024 10:58:22 -0400 admin
Le Kremlin menace les États&Unis après une frappe ukrainienne en Crimée https://tvsoleilleve.com/3613 https://tvsoleilleve.com/3613 (Moscou) Le Kremlin a menacé lundi les États-Unis de « conséquences », au lendemain d’une frappe ukrainienne en Crimée, menée selon Moscou à l’aide d’un missile américain, et a accusé les Occidentaux de « tuer des enfants russes ».  

« Il est évident que la participation des États-Unis aux combats, leur participation directe, qui entraîne la mort de citoyens russes, doit avoir des conséquences », a déclaré Dmitri Peskov, le porte-parole de la présidence russe, appelant les journalistes à demander en Europe et aux États-Unis « pourquoi leurs gouvernements tuent des enfants russes ».

Selon Moscou, les frappes de missiles de longue portée ATACMS, comme celle de dimanche en Crimée ukrainienne annexée par la Russie, ne peuvent pas être menées par l’Ukraine seule, car elles nécessitent des spécialistes, des technologies et des données de renseignement américains.

Américains et Européens ont récemment commencé à autoriser l’Ukraine à utiliser les armements occidentaux pour frapper en territoire russe des cibles militaires servant notamment à bombarder le territoire ukrainien.  

Moscou considère la Crimée comme sienne depuis son annexion en 2014. Celle-ci a été dénoncée par l’écrasante majorité de la communauté internationale et n’est pas reconnue par des alliés de la Russie comme la Chine.  

Évoquant des représailles, Vladimir Poutine avait menacé ce mois-ci de livrer des armes équivalentes à des ennemis des Occidentaux pour qu’ils frappent leurs intérêts dans d’autres régions du monde.  

Selon l’armée russe, cinq missiles ATACMS ont été tirés par les forces ukrainiennes dimanche et quatre auraient été détruits en vol près de Sébastopol, ville portuaire abritant la flotte russe de la mer Noire. Le gouverneur local a indiqué que des débris des missiles interceptés étaient retombés « sur les zones côtières ». Au moins quatre morts ont été recensés, dont deux enfants, et plus de 150 personnes ont été blessés, selon les autorités locales mises en place par la Russie.

Lundi, la diplomatie russe a convoqué à Moscou l’ambassadrice des États-Unis, Lynne Tracy, pour l’avertir que la Russie prévoyait des « mesures de rétorsion », estimant que « les États-Unis, qui mènent une guerre hybride contre la Russie, sont devenus partie au conflit » en Ukraine.

« Il a été dit à l’ambassadrice que de telles actions de Washington […] autorisant des frappes à l’intérieur du territoire russe, ne resteraient pas impunies. Des mesures de rétorsion suivront », a insisté le ministère.

La veille, le ministère russe de la Défense avait également promis une réplique, soulignant que les données de ciblage des ATACMS étaient « saisies par des spécialistes américains sur la base des données des services de renseignement par satellite des États-Unis ».

Pour l’Ukraine, les cibles militaires en Crimée sont légitimes et la péninsule elle-même doit être reprise.  

« La Crimée est un vaste camp et entrepôt militaire [russe] avec des centaines de cibles militaires directes que les Russes cherchent à camoufler cyniquement avec leurs civils », a accusé un conseiller à la présidence ukrainienne, Mikhaïlo Podolyak.  

Quatre morts et 40 blessés dans l’est de l’Ukraine

Au moins quatre personnes ont été tuées et 40 autres blessés en Ukraine lundi dans une frappe russe sur la ville de Pokrovsk, dans la région de Donetsk (est), ont indiqué les autorités locales.

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Mon, 24 Jun 2024 10:53:29 -0400 admin
Au moins huit morts dans une collision entre un train et un convoi de marchandises https://tvsoleilleve.com/3584 https://tvsoleilleve.com/3584 (Calcutta) Au moins huit personnes ont été tuées lundi en Inde lorsque le conducteur d’un convoi de marchandises a ignoré un signal et percuté un train de passagers par l’arrière dans l’État du Bengale occidental (est), ont annoncé la police et les autorités ferroviaires.

Une cinquantaine de personnes ont été blessées et transportées à l’hôpital, a déclaré Jaya Varma Sinha, présidente du Conseil des chemins de fer indiens, dans un communiqué où il est précisé que le convoi de marchandises « a ignoré le signal et a heurté le train par l’arrière ».

Parmi les morts se trouvent le conducteur et son second qui n’ont pas respecté le signal, ainsi qu’un garde-barrière et cinq passagers, a ajouté Mme Sinha.

La présidente du Conseil des chemins de fer indiens a également déclaré que le bilan humain aurait pu être plus lourd, car certains des derniers wagons du train, heurtés plus violemment par le convoi de marchandises, transportaient du matériel et non des passagers.

Des images diffusées par des médias indiens montrent des épaves enchevêtrées de wagons renversés sur le côté, et l’un d’entre eux propulsé vers le ciel, reposant en équilibre précaire sur un autre.  

Un officier de la police locale, Iftikar-Ul-Hassan, a déclaré à l’AFP avoir vu plusieurs personnes gravement blessées extraites des décombres.

« Le bilan pourrait encore s’alourdir, car quatre personnes ont été admises [à l’hôpital] dans un état grave », a-t-il affirmé.

Il a ajouté que les « voies sont en train d’être dégagées » et que les équipes de secours travaillent à « remettre la ligne en service ».

Le chef de la police du district de Darjeeling, Praween Prakash, a déclaré à l’AFP que les opérations de sauvetage étaient terminées.

« Nous travaillons maintenant au déblaiement des débris », a-t-il dit.

Le premier ministre Narendra Modi a présenté ses condoléances à « ceux qui ont perdu leurs proches », dans un message sur les réseaux sociaux, ajoutant que « les opérations de secours sont en cours ».

La ministre en chef de cet État situé dans l’est de l’Inde, Mamata Banerjee, a qualifié cet accident de « tragique » dans un message publié sur les réseaux sociaux.  

Plus haut pont ferroviaire du monde

« Des médecins, des ambulances et des équipes de secours ont été dépêchés sur place », a écrit Mme Banerjee sur les réseaux sociaux, en qualifiant l’accident de « tragique », mais sans fournir de bilan.

L’accident s’est produit à Phansidewa, dans le district de Darjeeling, lorsque le train Kanchenjunga Express a été heurté par un train de marchandises.  

Le ministre des Chemins de fer, Ashwini Vaishnaw, a indiqué que les « blessés sont transférés à l’hôpital ».

L’Inde, qui possède l’un des réseaux ferroviaires les plus vastes du monde, a connu un grand nombre d’accidents de train meurtriers dans son histoire.  

La sécurité de ce réseau, emprunté chaque jour par des millions de passagers, s’est toutefois améliorée ces dernières années à la faveur d’investissements pour le moderniser en le dotant de gares modernes et de systèmes de signalisation électronique.

L’accident le plus meurtrier de l’histoire du pays reste celui du 6 juin 1981 quand, dans l’État de Bihar (est), sept wagons d’un train qui traversait un pont étaient tombés dans le fleuve Bagmati, faisant entre 800 et 1000 morts.

En juin de l’année dernière, près de 300 personnes ont péri dans une collision entre trois trains dans l’État d’Odisha (est).

Dimanche, un train a traversé pour la première fois le pont ferroviaire le plus haut du monde – 359 mètres au-dessus d’une rivière – dans une région himalayenne de l’Inde, a annoncé le ministre des Chemins de fer.  

Cette structure métallique, qui enjambe la rivière Chenab, relie des parties du nord de l’État du Jammu-et-Cachemire, territoire à majorité musulmane administré par l’Inde, au reste du pays.  

Les travaux sur cette voie ferrée sont en cours depuis près de 30 ans et l’ouverture officielle de cette liaison est prévue dans les prochaines semaines.

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Mon, 17 Jun 2024 10:29:27 -0400 admin
La campagne démarre sous haute tension https://tvsoleilleve.com/3583 https://tvsoleilleve.com/3583 (Paris) La campagne éclair du premier tour des législatives du 30 juin a officiellement débuté lundi en France, sous haute tension après le feuilleton des trahisons et des alliances à droite comme à gauche, avec une extrême droite en position de force.

Une semaine après la dissolution surprise de l’Assemblée nationale par le président Emmanuel Macron, les blocs sont en place. Et pour le premier ministre Gabriel Attal, la situation est claire : « il y a trois choix ».  

À gauche, « l’alliance menée par la France insoumise (NDLR : LFI, gauche radicale) », à droite « l’alliance menée par le Rassemblement national (NDLR : RN, extrême droite) », au milieu le « troisième bloc » dont il « mène la campagne », a-t-il résumé sur RTL.

Un rempart central contre « les extrêmes qui seraient une catastrophe », a affirmé le premier ministre.  

En écho au programme du Nouveau Front populaire –– coalition électorale qui rassemble notamment LFI, Socialistes et Écologistes - qui promet notamment une hausse du salaire minimum et un abandon de l’impopulaire réforme des retraites, M. Attal a promis des mesures en faveur du pouvoir d’achat durant la fin de semaine.

Lundi, il a repris à son compte les propos très remarqués tenus la veille par le capitaine de l’équipe de France de football Kylian Mbappé qui s’est exprimé « contre les extrêmes et les idées qui divisent ».

577 sièges de députés sont à pourvoir lors de ce scrutin prévu le 30 juin et 7 juillet, que le RN aborde en position de force avec environ 30 % des intentions de vote.

Aux Européennes, le parti de Marine Le Pen a remporté 31,4 % des voix contre 13,8 % pour le camp présidentiel, entraînant la chute de la bourse de Paris. Le CAC 40 a effacé tous ses gains depuis janvier et reculé de 6,23 % la semaine dernière, sa plus forte baisse hebdomadaire depuis mars 2022, lors de l’invasion russe en Ukraine. Il esquissait un rebond lundi.

La majorité sortante présentera des « candidats utiles » sous la bannière « Ensemble pour la République » dans 489 circonscriptions, a indiqué M. Attal, mais soutiendra un autre candidat dans « une soixantaine » de cas.  

« Pas de raison d’avoir peur »

Ce type de désistement vise à « ne pas laisser aux Françaises et aux Français le choix entre le Rassemblement national et La France insoumise », a expliqué l’ex-premier ministre Edouard Philippe.  

Sonné par la dissolution, le camp présidentiel garde l’espoir de conserver une majorité, loin d’être acquise au vu des sondages qui ne lui accordent qu’environ 20 % des intentions de vote à deux semaines du scrutin.

La victoire à portée de main, le RN s’emploie à rassurer les électeurs, après que 250 000 personnes (640 000 selon le syndicat CGT) ont manifesté samedi contre l’arrivée de l’extrême droite au pouvoir.  

« Il n’y a pas de raison d’avoir peur », a assuré son vice-président Sébastien Chenu sur France Inter, appelant à « ne pas faire croire aux gens que tout va s’écrouler ou que rien n’est possible ».

Son chef de file Jordan Bardella, promis à Matignon à seulement 28 ans, avait déjà donné des gages sur la réforme des retraites - « importante », mais pas « prioritaire ».

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Mon, 17 Jun 2024 10:27:19 -0400 admin
Nétanyahou dissout le cabinet de guerre, calme relatif dans la bande de Gaza https://tvsoleilleve.com/3582 https://tvsoleilleve.com/3582 Un porte-parole du bureau du premier ministre israélien a confirmé lundi la dissolution du cabinet de guerre, créé après l’attaque sans précédent du 7 octobre menée par le mouvement palestinien Hamas en Israël, après la démission la semaine dernière du centriste Benny Gantz.

Les médias israéliens avaient rapporté plus tôt lundi que le premier ministre Benyamin Nétanyahou avait annoncé la dissolution de ce groupe restreint lors d’une réunion du cabinet de sécurité dimanche.

David Mencer, un des porte-parole du bureau de M. Nétanyahou a confirmé la dissolution du cabinet de guerre, précisant que le cabinet de sécurité prendrait « les décisions sur les questions relatives à la guerre ».

« Le cabinet de guerre était une condition préalable à la création de ce gouvernement d’unité nationale […] Avec le départ de M. Gantz du gouvernement, le cabinet n’est plus nécessaire, ses fonctions seront reprises par le cabinet de sécurité », a déclaré M. Mencer lors d’un point de presse.

Le cabinet de sécurité, qui comprend neuf ministres en plus de M. Nétanyahou, est maintenant le principal organe à prendre les décisions relatives à la guerre avec le Hamas.

M. Gantz, chef du parti de l’Union nationale (centre), avait quitté la coalition gouvernementale plus tôt en juin, entraînant avec lui Gadi Eisenkot, qui est comme lui un ancien chef de l’armée.

Selon des commentateurs, cette dissolution est également destinée à couper l’herbe sous le pied des ministres d’extrême droite Ben Gvir et Bezalel Smotrich qui voulaient participer au cabinet de guerre depuis le début du conflit.

Un calme relatif dans la bande de Gaza pour un deuxième jour consécutif

Israël a mené lundi des frappes sur le nord de la bande de Gaza, et des témoins ont fait état d’explosions dans le sud, mais la situation y est relativement plus calme après que l’armée israélienne a fait état d’une « pause » dans un secteur du sud.

Cette pause, dont l’annonce a coïncidé dimanche avec le premier jour de la fête musulmane du sacrifice, est censée faciliter l’acheminement dans le territoire palestinien de l’aide humanitaire, dont les Gazaouis ont cruellement besoin après huit mois d’une guerre dévastatrice entre Israël et le mouvement islamiste Hamas.

Dans un message aux musulmans pour l’Aïd al-Adha, le président américain, Joe Biden, a défendu dimanche un plan de cessez-le-feu, y voyant le meilleur moyen d’aider les victimes des « horreurs » de la guerre.

L’armée israélienne a fait état d’une pause « de 8 h à 19 h (5 h à 12 h heure de l’Est) tous les jours et jusqu’à nouvel ordre », sur un tronçon routier d’une dizaine de kilomètres qui s’étend depuis le point de passage israélien de Kerem Shalom, à l’extrémité sud de la bande de Gaza, jusqu’à l’hôpital européen de Rafah, plus au nord.

« Combats rapprochés »

Un porte-parole de l’armée a confirmé que la pause était toujours de mise lundi, mais un responsable a rappelé à l’AFP qu’il n’y avait « pas de changement dans la politique de l’armée israélienne », notamment à Rafah (sud) où elle a lancé début mai une opération terrestre, faisant fuir des centaines de milliers de personnes.

Dans un communiqué, l’armée a indiqué qu’elle continuait d’opérer à Rafah et dans le centre de la bande de Gaza, et était engagée dans des « combats rapprochés » avec des combattants palestiniens, dont plusieurs ont été tués selon elle.

Des médecins de l’hôpital Baptiste dans la ville de Gaza, dans le nord, ont fait état de cinq morts et plusieurs blessés dans deux frappes aériennes.

Le porte-parole de la Défense civile de Gaza, Mahmoud Basal, a indiqué à l’AFP que l’armée israélienne avait mené deux frappes nocturnes sur un appartement et une maison, « causant des martyrs, dont un enfant et un homme âgé », transférés dans cet hôpital.

« Le reste de la bande de Gaza est relativement calme », a-t-il ajouté.

Des chars ont tiré sur des secteurs est et sud de Rafah, selon des responsables locaux. Des témoins ont fait état d’explosions dans la ville.

Le centre du territoire palestinien a par ailleurs été visé par une frappe aérienne dans le camp de Boureij, selon des habitants.  

« Ce n’est pas l’Aïd »

« On n’est pas dans un état d’esprit de l’Aïd, l’Aïd c’est quand on retournera chez nous, quand la guerre prendre fin […]. Quand chaque jour il y a un martyr, ce n’est pas l’Aïd », déclare Amer Ajour, un habitant de Rafah déplacé à Deir el-Balah (centre).

La pause « tactique » et « locale » devra permettre une « augmentation du volume d’aide humanitaire entrant dans Gaza », a annoncé dimanche l’armée, au lendemain de la mort dans le territoire de 11 soldats, dont huit dans l’explosion d’une bombe.

Ce bilan est l’un des plus lourds pour l’armée israélienne dans le territoire palestinien en une seule journée depuis le début de la guerre.

Celle-ci a éclaté le 7 octobre quand des commandos du Hamas infiltrés depuis Gaza dans le sud d’Israël ont mené une attaque qui a entraîné la mort de 1194 personnes, en majorité des civils, selon un décompte de l’AFP établi à partir de données officielles israéliennes.

Sur 251  personnes enlevées, 116 sont toujours retenues en otages à Gaza, dont 41 sont mortes, selon l’armée.

En représailles, l’armée israélienne a lancé une offensive sur la bande de Gaza qui a fait jusqu’à présent 37 347 morts, majoritairement des civils, selon des données du ministère de la Santé du gouvernement de Gaza, dirigé par le Hamas.

Besoin de « mesures concrètes »

L’ONU a salué l’annonce israélienne de « pause », mais demandé que cela « conduise à d’autres mesures concrètes » pour faciliter les livraisons d’aide humanitaire.

Kerem Shalom est devenu l’unique point de passage pour l’aide humanitaire dans le sud de la bande de Gaza depuis que l’armée a lancé son offensive terrestre sur Rafah, frontalière avec l’Égypte, et a pris le contrôle du poste-frontière.

Malgré les efforts de médiation internationaux, les espoirs d’un cessez-le-feu se heurtent toujours aux exigences contradictoires d’Israël et du Hamas.

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Mon, 17 Jun 2024 10:24:46 -0400 admin
Selon l’Ukraine, la Russie intensifie ses attaques avant l’arrivée des avions F&16 https://tvsoleilleve.com/3581 https://tvsoleilleve.com/3581 (Kyiv) L’Ukraine a jugé lundi que la Russie intensifiait ses attaques sur le front Est pour « maximiser l’épuisement des troupes » ukrainiennes, avant l’arrivée de l’aide militaire occidentale, notamment des avions de chasse F-16.

Les forces russes ont, ces derniers mois, gagné du terrain dans les régions frontalières de Donetsk et Kharkiv, à la faveur d’une pénurie d’hommes et de munitions en Ukraine.

« Le commandement des troupes russes fait actuellement tout son possible pour augmenter et étendre l’intensité des hostilités afin de maximiser l’épuisement de nos troupes », a annoncé Oleksandre Syrsky, le chef de l’armée ukrainienne, sur sa chaîne Telegram.

Selon ce dernier, Moscou est conscient que « le temps jouera » en faveur de Kyiv, avec la réception d’une « quantité importante d’armes et d’équipements » de la part de ses alliés, dont des chasseurs américains F-16, censés renforcer la défense aérienne ukrainienne.

Le commandant ukrainien précise que les forces russes concentrent leurs efforts dans les environs de « Koupiansk, Pokorvsk, Kourakhové et Vremivka », situés sur le front Est, alors que des « combats acharnés » se poursuivent à l’Est et au Sud.  

Le procureur de la région méridionale de Kherson, partiellement occupée par Moscou, a annoncé lundi qu’un homme de 50 ans avait été tué par un « explosif largué depuis un drone ».

Le même jour, neuf personnes ont été blessées dans un bombardement russe qui a touché la région de Poltava, dans le centre-est du pays, selon Filip Pronine, son gouverneur.

« Aujourd’hui, l’ennemi a bombardé l’infrastructure civile dans la région de Poltava », a déclaré le responsable sur sa chaîne Telegram, expliquant que « plusieurs immeubles ont été endommagés ».

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky n’a de cesse, depuis plusieurs mois, de demander des systèmes de protection du ciel ukrainien à ses partenaires occidentaux, mais ceux-ci n’arrivent qu’au compte-gouttes.

Il a aussi estimé en mai dans un entretien à l’AFP que son pays avait besoin de « 120 à 130 » avions de combat F-16 ou autres appareils modernes, « pour que la Russie n’ait pas la supériorité dans les airs ».

L’Ukraine se prépare à davantage de coupures de courant

L’Ukraine a annoncé lundi que les coupures de courant allaient empirer jusqu’à la fin du mois de juillet, après une série de frappes russes sur ses infrastructures énergétiques.

Moscou a lancé une campagne de bombardement ces derniers mois, visant les principaux centres de production et de distribution d’électricité ukrainiens et détruisant, selon le président Volodymyr Zelensky, la moitié de la capacité énergétique du pays.

« Au cours des prochaines semaines, la situation sera beaucoup plus difficile qu’elle ne l’est aujourd’hui », a prévenu Volodymyr Koudrytskiï, directeur de l’opérateur national, Ukrenergo.

Selon le fournisseur d’énergie, les travaux de maintenance des centrales nucléaires, le mauvais temps et l’importation insuffisante d’électricité vont intensifier les pénuries déjà existantes, prévoyant jusqu’à 12 heures de coupure par jour.

M. Koudrytskiï a précisé que cette « situation se poursuivra jusqu’à la fin du mois de juillet ».

Kyiv avait été contraint de faire appel à ses voisins européens pour importer de l’électricité afin de combler les déficits du réseau endommagé.

La sécurité énergétique et la restauration du réseau électrique ukrainien étaient l’un des 10 points du plan de paix du président Zelensky, discuté lors du sommet pour la paix en Suisse la fin de semaine dernière, auquel la Russie n’avait pas été conviée.

La première campagne de frappes russes visant spécifiquement des sites énergétiques avait laissé à l’hiver 2022-2023 des millions d’Ukrainiens sans courant, eau et chauffage par des températures glaciales.

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Mon, 17 Jun 2024 10:22:41 -0400 admin
L’ombre de Trump plane au&dessus de Biden https://tvsoleilleve.com/3555 https://tvsoleilleve.com/3555 (Bari) Lorsque Joe Biden se rendra cette semaine au Sommet du G7 en Italie, l’ombre de son prédécesseur Donald Trump planera au-dessus de ses rencontres avec les dirigeants alliés, qui ne gardent pas forcément un souvenir flatteur du président républicain.

Le scrutin, qui mettra à l’épreuve la solidité de la démocratie de la première puissance mondiale, est également source de doutes majeurs chez ses alliés.

Une victoire de Donald Trump, et le retour de son mantra « l’Amérique d’abord » ainsi que de son mépris pour certaines organisations internationales dont l’OTAN, inquiète une majorité des dirigeants des pays présents en Italie cette semaine.

Joe Biden en est bien conscient et ne se gêne pas pour le répéter.

« À chaque rencontre internationale majeure à laquelle je participe, un dirigeant me prend à part et me dit : “Il ne peut pas gagner, vous ne pouvez pas le laisser gagner” », a déclaré le président de 81 ans récemment au magazine Time.

Chez les principaux alliés européens, un soupir de soulagement général fut poussé après la victoire en 2020 du démocrate, fervent défenseur du rôle des États-Unis dans le monde ayant émergé après la Seconde Guerre mondiale.

Une vision qui contraste avec celle de Donald Trump et son approche quelque peu chaotique avec le G7.

« Pour combien de temps ? »

Notamment au Canada en 2018, quand le président républicain avait fustigé le premier ministre Justin Trudeau, hôte du sommet, qu’il avait qualifié de « malhonnête et faible ».

Donald Trump avait également changé d’avis et décidé de ne pas se joindre au communiqué commun qui clôt traditionnellement ces sommets. S’était ensuivi un cliché qui avait fait le tour du monde : la chancelière allemande Angela Merkel se penchant le visage fermé au-dessus d’un Donald Trump assis, les bras croisés et l’air narquois.

Joe Biden a raconté, dans son interview récente avec Time, les coulisses de son premier Sommet du G7 en tant que président, en 2021 au Royaume-Uni.

« J’ai lancé : “l’Amérique est de retour !” », explique le démocrate avant de déclarer que le président français Emmanuel Macron lui aurait alors répliqué : « Pour combien de temps ? »

Et avec une élection présidentielle aux États-Unis qui pourrait se jouer dans un mouchoir de poche, la question revient, lancinante, pour ce sommet en Italie.

D’un côté, Joe Biden, qui promet de soutenir l’Ukraine contre la Russie, de maintenir la solidité des alliances internationales face aux ambitions de Pékin et de Moscou.

De l’autre, Donald Trump, qui a déclaré qu’il « encouragerait » la Russie « à faire ce qu’elle veut » aux pays de l’OTAN qui ne paient pas leur part, et qui fait fréquemment l’éloge de dictateurs et autocrates.

De quoi susciter l’inquiétude en Europe.

« Allié indéfectible »

La porte-parole de Maison-Blanche Karine Jean-Pierre a expliqué que Biden répéterait le message qu’il avait transmis en France aux cérémonies marquant le 80anniversaire du Débarquement, à savoir que la démocratie est en danger.

« Vous avez entendu le président parler de l’importance de nos alliances et de notre partenariat, et à quel point il est important que nous combattions pour la démocratie et la liberté », a-t-elle déclaré aux journalistes voyageant avec le président.

« Vous verrez donc le président au G7 saisir une autre occasion importante de s’engager auprès de nos alliés et partenaires », a-t-elle ajouté.

Face à la perspective d’une nouvelle victoire de Donald Trump, le G7 semble d’ailleurs vouloir s’imperméabiliser à cette éventualité.

L’administration Biden pousse notamment pour que les pays membres s’accordent sur un projet américain visant à pérenniser dès maintenant l’aide à l’Ukraine, en utilisant les bénéfices tirés d’actifs russes confisqués.

Le projet verrait les États-Unis avancer immédiatement une somme de 50 milliards de dollars sous forme de prêts, qui seraient ensuite amortis grâce aux intérêts provenant de ces actifs. Le but ? Éviter d’effectuer de plus petits paiements, sur une plus longue durée, qui pourraient être annulés par un Donald Trump de retour à la Maison-Blanche.

Une source ayant connaissance des discussions a affirmé que les pays du G7 souhaitaient par cette mesure « amoindrir le risque de détérioration (de l’aide à Kyiv) lié aux élections ».

La Maison-Blanche a promis mardi des « annonces » à ce sujet lors du G7.

À 81 ans, Joe Biden est le président le plus âgé de l’histoire des États-Unis et son calendrier chargé le voit faire la navette entre les États-Unis et l’Europe depuis la semaine dernière.

Avant de s’envoler mercredi pour Brindisi, il était ainsi présent en France pour les cérémonies marquant les 80 ans du Débarquement allié de Normandie.

Pour les politologues, Joe Biden martèlera au G7 le même message qu’en Normandie : Donald Trump est un danger, tant aux États-Unis qu’au-delà.  

Le président démocrate s’attache également à « démontrer auprès des alliés européens que les États-Unis sont un allié indéfectible », a affirmé à l’AFP Peter Loge, professeur de relations publiques à l’université George Washington.

« Cela sera complètement mis en contraste avec Donald Trump, qui a été condamné en justice, et à qui par définition on ne peut pas faire confiance », a-t-il ajouté.

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Thu, 13 Jun 2024 10:33:59 -0400 admin
Arrivée de quatre vaisseaux russes dont un sous&marin nucléaire a Cuba https://tvsoleilleve.com/3554 https://tvsoleilleve.com/3554 (La Havane) Quatre navires de la marine de guerre russe, dont un sous-marin à propulsion nucléaire, sont arrivés mercredi à Cuba pour une escale de cinq jours, sur fond de tensions croissantes entre les États-Unis et la Russie.

Peu après 10 h locales, le sous-marin Kazan est entré dans la baie de La Havane, montrant une partie de son kiosque et de sa tourelle à côté de laquelle un drapeau cubain était visible, ont constaté des journalistes de l’AFP.  

Deux heures plus tôt, le pétrolier Pashin et le remorqueur Nikolaï Chiker décoré des couleurs blanc, bleu et rouge du drapeau russe, avaient été les premiers à entrer dans le port, suivis par la frégate Almirante Gorshkov.  

« Aucun des navires n’est porteur d’armes nucléaires, de sorte que leur escale dans notre pays ne représente pas une menace pour la région », avait indiqué la semaine dernière le ministère cubain des Forces armées révolutionnaires (Minfar).  

Il s’agit d’une visite qui « respecte strictement les règles internationales auxquelles Cuba adhère » et qui répond aux « relations historiques d’amitié » entre La Havane et Moscou, avait-il précisé.

Le ministère russe de la Défense a indiqué dans un communiqué, cité mercredi par l’agence de presse Interfax, qu’avant d’entrer dans le port de La Havane, la flotte avait réalisé « un exercice sur l’utilisation d’armes de missiles de haute précision ».

Pour la porte-parole adjointe du Pentagone, Sabrina Singh, l’arrivée de ces navires à La Havane « n’est pas une surprise, car les Russes ont déjà fait de telles escales sur l’île des Caraïbes ». Et ne « constitue pas une menace pour les États-Unis », dont les côtes les plus proches se trouvent à environ 160 km de La Havane.

Le conseiller américain à la sécurité nationale Jake Sullivan a cependant souligné que cette flotte « dispose d’un sous-marin » à propulsion nucléaire « que les flottes qui sont venues (à Cuba) auparavant n’avaient pas ».

Relations « stratégiques »

Dans le même temps, le ministre des Affaires étrangères russes, Sergueï Lavrov, et son homologue cubain Bruno Rodriguez se sont rencontrés mercredi à Moscou.

Selon un communiqué du ministère cubain des Affaires étrangères, M.  Rodriguez a exprimé à M. Lavrov « le rejet par son gouvernement de l’expansion de l’Organisation du traité de l’Atlantique Nord vers la frontière russe », qui, selon lui, « a conduit au conflit actuel en Europe, et en particulier entre Moscou et Kyiv ».

Il a également appelé à « une solution diplomatique, constructive et réaliste à la crise dans la région ».

En mai, le président cubain Miguel Diaz-Canel s’était rendu dans la capitale russe et assisté avec le président Vladimir Poutine au défilé marquant la victoire soviétique sur les nazis en 1945, sur fond de tensions avec les puissances occidentales sur le conflit en Ukraine.

Le dirigeant cubain avait alors souhaité à la Russie « du succès » dans sa guerre contre l’Ukraine, selon l’agence russe Tass.

Les relations politiques entre les deux anciens alliés de la Guerre froide se sont intensifiées depuis une rencontre entre les présidents des deux pays à Moscou fin 2022. Vladimir Poutine considère les relations avec Cuba comme « stratégiques ».

En près de deux ans, plusieurs délégations officielles et commerciales se sont également rendues dans les deux pays pour promouvoir des investissements et projets de coopération économique.

Une flotte de la marine russe s’était rendue à Cuba en 2019, à un moment de fortes tensions entre La Havane et Washington après l’arrivée au pouvoir du républicain Donald Trump (2017-2021).

Depuis plus de six décennies, Washington impose à Cuba un embargo financier et commercial que Donald Trump a renforcé en inscrivant l’île sur sa liste noire des pays soutenant le terrorisme.

Joe Biden, son successeur démocrate, l’a maintenue sur cette liste et n’a pas modifié substantiellement les sanctions.

La Russie fait également l’objet de sanctions commerciales occidentales pour sa guerre avec l’Ukraine.

Un navire-patrouilleur de la marine royale du Canada, le « HMCS Margaret Broooke » est par ailleurs attendu vendredi à La Havane dans le cadre du 80anniversaire des relations diplomatiques entre les deux pays, selon le ministère cubain des Affaires étrangères.

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Thu, 13 Jun 2024 10:32:18 -0400 admin
Bombardements et combats à Rafah, les États&Unis en quête d’une trêve à Gaza https://tvsoleilleve.com/3553 https://tvsoleilleve.com/3553 (Rafah) L’armée israélienne a pilonné jeudi la ville de Rafah, dans le sud de la bande de Gaza, où les combats au sol avec le Hamas font rage après une tournée au Moyen-Orient du chef de la diplomatie américaine, Antony Blinken, pour tenter d’arracher un cessez-le-feu.

Après plus de huit mois de guerre, les États-Unis s’efforcent d’obtenir un accord basé sur un plan annoncé par le président Joe Biden, sur lequel le mouvement islamiste palestinien a transmis aux pays médiateurs une première réponse, tandis qu’Israël n’a pas fait connaître officiellement sa position.

La tension est encore montée à la frontière nord d’Israël avec le Liban, où le mouvement islamiste Hezbollah, allié du Hamas, a annoncé jeudi avoir lancé des attaques « avec des roquettes et des drones » contre neuf positions de l’armée israélienne.

Israël a promis de répondre « avec force » à toutes les « agressions » du Hezbollah.

Après de multiples tirs de roquettes mercredi sur le nord d’Israël, le mouvement libanais a affirmé que cette nouvelle attaque visait à venger la mort d’un important commandant, Taleb Sami Abdallah, tué mardi dans une frappe ciblée israélienne sur le sud du Liban.  

Dans la bande de Gaza, des tirs d’artillerie nourris et des frappes aériennes ont visé jeudi plusieurs secteurs, notamment la ville de Rafah, frontalière avec l’Égypte, selon des correspondants de l’AFP.

« Morts, détruits »

La branche armée du Hamas a affirmé être engagée dans des combats de rue dans l’ouest de Rafah, où des témoins ont signalé des tirs d’hélicoptères Apache.

Les soldats « poursuivent leurs opérations ciblées dans le secteur de Rafah », a indiqué l’armée, ajoutant avoir, mercredi, « éliminé plusieurs terroristes dans des combats rapprochés ».

Des témoins ont parlé à l’AFP « d’une nuit très violente » à Rafah, en raison des bombardements et d’incursions de soldats israéliens.

L’armée a lancé le 7 mai une offensive terrestre sur Rafah, poussant à la fuite un million de Palestiniens, selon l’ONU, pour la plupart à présent regroupés dans la zone côtière d’al-Mawasi, qualifiée de « zone humanitaire » par Israël.

L’armée a démenti jeudi avoir bombardé le secteur d’al-Mawasi, comme l’avaient affirmé des témoins.

L’ONG Norwegian Refugee Council (NRC) a cependant dénoncé jeudi « l’utilisation la semaine dernière d’une zone désignée comme’humanitaire’comme une zone de guerre, qui trahit toute idée de protection des civils ou de respect de l’espace humanitaire ».  

« La capacité des organisations humanitaires à fournir une assistance, même minime, est aujourd’hui complètement réduite », ajoute le NRC.

Israël avait présenté son offensive sur Rafah comme indispensable pour éliminer le Hamas, mais les combats ont repris ces dernières semaines dans plusieurs autres régions.

L’armée a indiqué jeudi poursuivre ses opérations dans le centre de Gaza, où trois corps ont été retrouvés dans une maison bombardée du camp de Nousseirat, selon la Défense civile.

« Le Hamas ne voit pas que nous sommes fatigués ? Nous sommes morts, détruits. La guerre doit cesser à n’importe quel prix », a déclaré à l’AFP Abou Chaker, un habitant de la ville de Gaza, dans le nord du territoire assiégé.  

« Pression » sur Israël

Mercredi à Doha, M. Blinken avait affirmé que les États-Unis travailleraient avec le Qatar et l’Égypte en vue d’un cessez-le-feu.  

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Thu, 13 Jun 2024 10:29:22 -0400 admin
Olaf Scholz et sa coalition fragilisés https://tvsoleilleve.com/3524 https://tvsoleilleve.com/3524 (Berlin) Après sa cinglante défaite aux élections européennes, la coalition allemande d’Olaf Scholz, déjà à couteaux tirés, apparaît plus fragile que jamais et les appels à un changement de cap, voire des législatives anticipées, se multiplient.

Réclamé par l’extrême droite et des ténors conservateurs, l’idée d’un scrutin anticipé n’a été envisagée « à aucun moment, pas une seconde », s’est empressé de répliquer lundi le porte-parole du chancelier Steffen Hebestreit, pointant la différence entre les systèmes politiques français et allemand.

Les sociaux-démocrates (SPD) ont encaissé une défaite historique qui pourrait sérieusement remettre en cause une nouvelle candidature d’Olaf Scholz lors des législatives prévues à l’automne 2025.

Avec 13,9 % des suffrages, selon des résultats provisoires, les sociaux-démocrates ont essuyé leur plus mauvais résultat à un scrutin national depuis 1949, pire que leur score aux élections européennes de 2019 (15,8 %), en chute libre par rapport aux législatives de 2021 (25,7 %).

Ils sont devancés par les conservateurs (30 %) et l’extrême droite, l’AfD (15,9 %), dont les électeurs n’ont pas été dissuadés par le discours radical du parti et une récente série de scandales.

« Risque de paralysie »

Pour les partenaires de gouvernement de M. Scholz, les Verts (11,9 %) et les libéraux (5,2 %), le réveil est tout aussi brutal.

Cette « coalition des perdants », comme la désigne le quotidien de centre gauche Süddeutsche Zeitung, obtient des résultats encore plus calamiteux dans l’est de l’Allemagne où se tiendront, pour trois Länder, des élections régionales en septembre. L’extrême droite arrive largement en tête du scrutin de dimanche dans ces régions.

« Scholz s’est fortement investi dans cette campagne et cela n’a servi à rien. Au contraire, sa forte présence a peut-être même renforcé la tendance à la baisse » pour son parti, assène l’hebdomadaire Der Spiegel. « Après cette défaite personnelle, il doit dire comment il veut continuer à diriger […] Sinon le pays risque la paralysie », prévient-il.

Contrairement au président Emmanuel Macron, Olaf Scholz n’a pas réagi dimanche aux résultats.

« Pour Olaf Scholz, les mots “conséquences” et “grandeur” sont du chinois en ce qui concerne son rôle de chancelier », fustige le quotidien conservateur Die Welt.

« Emmanuel Macron a montré ce que cela signifie de tirer les conséquences […] Olaf Scholz devrait suivre. Un chancelier ne peut pas être issu d’un parti qui fait un score de 14 % », ajoute-t-il.

Lundi, le conservateur bavarois Markus Söder et la co-présidente de l’AfD Alice Weidel ont appelé à de nouvelles élections.

Moins direct, le chef des conservateurs de la CDU Friedrich Merz, potentiel candidat à la chancellerie de son parti, a déclaré ne pas exclure « expressément la possibilité d’une élection en 2024, mais la décision revient au chancelier ».

Lors d’une conférence de presse, il a rappelé que l’ancien chancelier social-démocrate Gerhard Schröder avait convoqué un scrutin anticipé en 2005, mais après un revers dans une élection régionale.

Meilleur candidat

Jusqu’ici, le plus vieux parti d’Allemagne serrait les rangs derrière son chef. Mais le score du SPD dimanche a relancé le débat : « Avec 14 %, personne n’a la prétention incontestée de diriger » le parti, a déclaré l’ancien chef des sociaux-démocrates, Sigmar Gabriel.

Parmi les potentiels remplaçants, le populaire ministre de la Défense, Boris Pistorius. La question de savoir si ce dernier ne serait pas le meilleur candidat pour 2025 « va revenir en force », estime Süddeutsche Zeitung.

Pour les écologistes, le résultat montre que le climat ne mobilise plus : ils avaient obtenu près de 9 points de plus à 20,5 % en 2019.

« Le combat contre le changement climatique était il y a cinq ans un sujet qui permettait de marquer des points, maintenant c’est un poids », constate Der Spiegel.

La coalition d’Olaf Scholz va être très rapidement confrontée aux premières séquelles de son échec, avec les négociations pour le budget 2025 qui doit être présenté début juillet.

Face aux coupes exigées par le ministre libéral des Finances, Christian Lindner, la bataille promet d’être sans pitié avec les écologistes et les sociaux-démocrates. Sous le regard des électeurs qui ont exprimé dimanche leur lassitude de ces joutes de pouvoir.

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Mon, 10 Jun 2024 09:52:54 -0400 admin
Début d’une campagne éclair, l’extrême droite en position de force https://tvsoleilleve.com/3523 https://tvsoleilleve.com/3523 (Paris) Une campagne éclair a débuté lundi en France après la décision choc d’Emmanuel Macron de dissoudre l’Assemblée et de convoquer des législatives fin juin, un coup de poker présidentiel qui place l’extrême droite en position de force et plonge dans l’incertitude un pays pilier de l’Union européenne.

À la surprise générale, M. Macron a dégainé dimanche soir cette arme constitutionnelle rarement utilisée en France après le triomphe aux européennes du Rassemblement national (RN, extrême droite), qui a recueilli deux fois plus de suffrages que le parti présidentiel Renaissance (31,36 % contre 14,60 %).  

Ailleurs dans l’UE, l’extrême droite a confirmé dimanche sa dynamique actuelle, notamment en Allemagne où l’AfD s’est hissé à la deuxième place devant le SPD du chancelier Olaf Scholz, sans pour autant bouleverser les grands équilibres. La grande coalition européenne du centre droit et des sociaux-démocrates devrait ainsi conserver la majorité à Bruxelles.

Malgré sa défaite, le chancelier Scholz a exclu des législatives anticipées en Allemagne, refusant de suivre la voie ouverte par Emmanuel Macron qui a tenté un pari « extrême » et « périlleux », selon les éditorialistes, en convoquant un nouveau scrutin.

« J’ai confiance en la capacité du peuple français à faire le choix le plus juste pour lui-même et pour les générations futures »,  a assuré sur X le chef de l’État français, donnant le coup d’envoi de trois semaines de campagne sous tension.

Le premier tour se tiendra le 30 juin, le second le 7 juillet, et la France pourrait avoir un nouveau gouvernement au moment d’accueillir les Jeux olympiques de Paris (26 juillet -11 août).

Ces élections « ne vont pas perturber les JO », a affirmé lundi le président du Comité international olympique (CIO) Thomas Bach. Le Kremlin a, lui, dit « suivre avec attention » la montée de l’extrême droite en Europe.

« Mobilisation »

En France, où la gauche tente de surmonter ses divisions, le RN n’a jamais été aussi proche du pouvoir et son jeune dirigeant Jordan Bardella (28 ans), qui a mené la liste du parti aux européennes, postule déjà aux fonctions de premier ministre en cas de victoire.

Le RN est « prêt à exercer le pouvoir », a affirmé dimanche Marine Le Pen, qui a perdu au second tour des deux dernières présidentielles face à Emmanuel Macron. La victoire de son parti pourrait conduire à une « cohabitation » entre les deux têtes de l’exécutif, situation institutionnelle testée à trois reprises sous la Ve République.

Surpris par la dissolution, le camp présidentiel tente, lui, de se mettre en ordre de bataille. « C’est un choc, très brutal pour tout le monde mais on s’y remet », a confié la députée Eleonore Caroit, porte-parole du groupe macroniste à l’Assemblée.

Appelant toutes les « forces républicaines » à la mobilisation, Stéphane Séjourné, ministre des Affaires étrangères et patron de Renaissance, a assuré que des députés sortants d’autres partis mais issus « du champ républicain » pourraient bénéficier de l’investiture de la formation présidentielle.

« Inéluctable »

Le climat ne semble toutefois pas favorable à la majorité, selon les observateurs. « Il y a une très forte volonté de la part des Français de sanctionner le président de la République », souligne la sondeuse d’Odoxa Céline Bracq.

Avec la dissolution, « le président a pris les devants de quelque chose qui paraissait à chacun inéluctable », veut croire un membre du gouvernement mais « il y avait un autre chemin », selon la présidente sortante de l’Assemblée nationale Yaël Braun-Pivet.    

Poursuivant les commémorations liées à la Seconde Guerre mondiale, Emmanuel Macron s’est rendu lundi à Oradour-sur-Glane (centre), théâtre d’un massacre commis par les nazis en 1944, aux côtés du président allemand qui a fait part de son « sentiment de honte ».

« C’est justement au lendemain des élections européennes que je déclare : n’oublions jamais les dégâts engendrés en Europe par le nationalisme et la haine ! », a déclaré Frank-Walter Steinmeier.

Pour la gauche française, les tractations risquent d’être ardues entre des partis qui avaient formé une coalition aux législatives de 2022 mais se sont divisés pendant la campagne des européennes, notamment autour de la guerre à Gaza.

Les responsables de La France insoumise (gauche radicale) ont envoyé une « proposition de rencontre » lundi après-midi aux partis socialiste, communiste et des Verts pour « travailler à l’unité ».

En attendant, le temps est suspendu à l’Assemblée nationale, où les députés examinaient un projet de loi sur la fin de vie. « C’est un peu le coup de massue. Personne n’avait vu le coup venir », glisse une source parlementaire.

 
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Mon, 10 Jun 2024 09:49:18 -0400 admin
Bombardements et combats incessants à Gaza, Blinken de retour au Proche&Orient https://tvsoleilleve.com/3522 https://tvsoleilleve.com/3522 Le secrétaire d’État américain, Antony Blinken, est de retour au Proche-Orient lundi pour promouvoir un cessez-le-feu dans la bande de Gaza bombardée à nouveau par l’armée israélienne après plus de huit mois de guerre contre le Hamas dans le territoire palestinien.

Arrivé au Caire, M. Blinken doit rencontrer le président égyptien, Abdel Fattah al-Sissi, avant de se rendre en Israël pour des entretiens avec le premier ministre Benyamin Nétanyahou

Les tractations diplomatiques se sont intensifiées lundi, les États-Unis, principal allié d’Israël, accentuant la pression pour une trêve par une demande de vote au Conseil de sécurité de l’ONU appelant Israël et le Hamas à faire taire les armes.

La guerre déclenchée le 7 octobre par Israël après une attaque sanglante du Hamas sur le territoire israélien a fait des dizaines de milliers de morts, ravagé une grande partie de la bande de Gaza et déraciné la plupart de ses 2,4 millions d’habitants confrontés à un risque de famine.

Le territoire palestinien assiégé a connu un week-end particulièrement meurtrier, après une opération des forces spéciales israéliennes ayant libéré quatre otages – une femme et trois hommes – à Nousseirat, dans le centre de la bande de Gaza.

Divisions en Israël

Le ministère de la Santé du Hamas dans le territoire palestinien assiégé a affirmé que 274 personnes avaient été tuées et 698 blessées samedi à Nousseirat, dénonçant un « massacre » dans une zone densément peuplée de la bande de Gaza. Ce bilan n’a pas pu être vérifié de manière indépendante.

La libération des quatre otages a été accueillie avec joie en Israël et a conforté M. Nétanyahou dans sa stratégie militaire. Mais elle n’a pas empêché la démission dimanche du cabinet de guerre du ministre sans portefeuille Benny Gantz, qui exige l’adoption d’un « plan d’action » d’après-guerre.

Le départ de M. Gantz ne bouleverse pas dans l’immédiat la coalition gouvernementale de M. Nétanyahou qui dispose toujours d’une majorité au Parlement avec l’appui des formations d’extrême droite. Ce départ reflète cependant les divisions croissantes sur la manière de combattre le Hamas, mouvement islamiste palestinien qui a pris le pouvoir à Gaza en 2007.

Pour M. Gantz, la priorité est d’obtenir la libération des otages tandis que M. Nétanyahou dit vouloir poursuivre la guerre jusqu’à la destruction du Hamas, considéré comme une organisation terroriste par Israël, les États-Unis et l’Union européenne.  

Multiples frappes

Les opérations de l’armée israélienne se sont poursuivies dimanche et lundi matin, avec notamment une frappe sur une maison dans la ville de Gaza ayant fait cinq morts parmi lesquels une femme enceinte de huit mois dans la nuit, a affirmé à l’AFP un porte-parole de la Défense civile.

Dans la nuit, des navires de guerre israéliens ont ciblé la côte de la ville de Gaza, a rapporté un correspondant de l’AFP sur place.  

Toujours dans le nord, une frappe israélienne a tué deux personnes dans une maison de Choujaiya, selon l’hôpital al-Ahli. L’artillerie israélienne a également visé des maisons à Tal al-Hawa, au sud-ouest de la ville de Gaza, et à Zeitoun, au sud-est, selon le correspondant de l’AFP.

Dans le sud du territoire, des témoins ont signalé des tirs d’artillerie au nord de Rafah, la Défense civile faisant état de morts et de blessés. Et dans le centre, l’aviation israélienne a mené une frappe sur Deir al-Balah, tandis que des tirs d’artillerie ont été entendus à l’est de la ville, où des témoins ont dit avoir vu les corps de personnes tuées après des affrontements.

Toujours dans le sud, des combats violents se déroulent dans le centre-ville de Rafah, selon des témoins. « La situation est très difficile dans la zone d’al-Mawasi […], ce qui se passe est très dangereux, l’occupant tire sur des endroits qui étaient censés être sûrs », affirme à l’AFP Mahdi Zouroub, 35 ans.  

En un peu plus de huit mois de guerre, au moins 37 124  Palestiniens ont été tués, essentiellement des civils dans la bande de Gaza, selon des données du ministère de la Santé du gouvernement de Gaza dirigé par le Hamas.

L’attaque du Hamas le 7 octobre en Israël a entraîné la mort de 1194 personnes, en majorité des civils, selon un décompte de l’AFP à partir de données officielles israéliennes. Lors de cette attaque, 251  personnes ont été emmenées comme otages. Parmi elles, 116 otages sont toujours retenus dans la bande de Gaza, dont 41 sont morts, selon l’armée israélienne.

« Immédiat et complet »

Sur le plan diplomatique, le vote au Conseil de sécurité de l’ONU sur le texte soutenant le plan dévoilé fin mai par le président américain, Joe Biden, est envisagé pour lundi, selon des sources diplomatiques, mais n’a pas été confirmé par la présidence sud-coréenne du Conseil.

Selon la troisième version vue par l’AFP, le texte prévoit une première phase avec un cessez-le-feu « immédiat et complet », libération des otages emmenés par le Hamas et « échange » de prisonniers palestiniens, retrait de l’armée israélienne des « zones peuplées de Gaza », et entrée de l’aide humanitaire.  

Si cette phase prend plus de six semaines, le cessez-le-feu sera maintenu « aussi longtemps que les négociations se poursuivront ».

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Mon, 10 Jun 2024 09:47:37 -0400 admin
Trump fulmine contre Biden et l’immigration https://tvsoleilleve.com/3499 https://tvsoleilleve.com/3499 (Phoenix) Donald Trump a réitéré ses diatribes anti-immigration jeudi lors de son premier évènement de campagne depuis son verdict au pénal, dénonçant la « politique d’ouverture des frontières » de son rival Joe Biden, malgré le récent coup de barre à droite du président démocrate.

Joe Biden a annoncé mardi qu’il empêcherait les migrants entrés illégalement sur le territoire américain de bénéficier du droit d’asile lorsque leur nombre dépasse les 2500 par jour pendant une semaine, ce qui est actuellement le cas.

« Le premier jour de mon mandat, j’annulerai le décret scandaleux de “Joe l’escroc” », a scandé Donald Trump devant une foule enthousiaste, estimant que ce texte 

« Et je mettrai fin à toutes les politiques d’ouverture des frontières de l’administration Biden », a-t-il fustigé, lors d’un évènement de campagne dans l’Arizona, État clé du sud-ouest, frontalier du Mexique, via lequel transitent une grande part des migrants venus de différents pays.

À l’approche de la présidentielle, qui verra Joe Biden et Donald Trump s’opposer, l’immigration est devenu un sujet central de la campagne, les républicains accusant le président démocrate d’être responsable d’une « invasion » à la frontière.

Le candidat républicain a promis des mesures de rétorsion, comme imposer des droits de douane, aux pays qui n’endigueraient pas le flux de migrants vers les États-Unis.  

« On a un grand pouvoir économique », a clamé Donald Trump. « Si la Chine ou un autre pays se comporte mal, on a ce que l’on appelle des droits de douane qui font très mal ».  

Il s’agissait du premier évènement de campagne pour l’ex-président depuis qu’il a été reconnu coupable fin mai dans une affaire de falsifications comptables pour des paiements dissimulés à une actrice de films pour adultes.

Le texte annoncé mardi par Joe Biden facilite aussi les expulsions vers le Mexique, à quelques rares exceptions près. Et les restrictions mises en avant resteront en vigueur jusqu’à ce que le nombre d’entrées illégales passe sous la barre des 1500 par jour.

Selon les sondages, le sujet de l’immigration est l’une des plus grandes menaces électorales pour le président sortant.

En 2020, Joe Biden n’avait remporté l’Arizona qu’avec 10 000 voix d’avance.  

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Fri, 07 Jun 2024 11:13:02 -0400 admin
Des migrants passent la frontière même si Biden serre la vis https://tvsoleilleve.com/3498 https://tvsoleilleve.com/3498 (Jacumba Hot Springs) « Il fallait bien aller de l’avant » : à la frontière des États-Unis avec le Mexique, les migrants continuent d’entrer clandestinement sur le territoire américain en dépit des mesures de fermeture temporaire annoncées par le président Joe Biden.

Alex Roman, un Colombien âgé de 31 ans qui a cheminé sous un soleil de plomb dans le désert, a entendu parler des nouvelles restrictions américaines alors qu’il était encore du côté mexicain.

« Avec tout l’argent qu’on a dépensé pour arriver jusque-là… Pourquoi aurait-on fait demi-tour sans essayer » de passer, se demande-t-il auprès de l’AFP.

Il est entré aux États-Unis en profitant d’un passage dans le mur qui sépare les deux pays et débouche sur la petite commune frontalière de Jacumba Hot Springs, où il compte déposer une demande d’asile, comme la famille de Freddy Sanchez.

À 37 ans, ce dernier a quitté son pays – le Guatemala – depuis déjà des semaines a lui aussi entendu parler des nouvelles mesures américaines la veille de sa tentative de passage.

« J’y ai réfléchi, je me suis découragé, mais en même temps je me suis dit “Non, au nom de Dieu, on va y arriver”. Et nous y voilà », confie ce père de famille.

Avec lui, ils sont environ 80 alignés contre le mur frontalier. Ils viennent d’Inde, de Chine, du Honduras, du Nicaragua de Turquie ou de Jordanie et attendent de pouvoir plaider leur cause.

 « Rien n’a changé » 

Joe Biden a annoncé mardi qu’il empêcherait les migrants entrés illégalement sur le territoire américain de bénéficier du droit d’asile lorsque leur nombre dépasse les 2500 par jour pendant une semaine, ce qui est actuellement le cas.

Ce chiffre est inférieur à la moyenne quotidienne observée depuis février 2021, souligne Adam Isacson, spécialiste des migrations à l’ONG Washington Office on Latin America.

La mesure devait donc entrer en vigueur immédiatement, même si la différence ne se fait pas sentir à Jacumba Hot Springs.

 « Rien n’a changé », remarque sous le couvert de l’anonymat un agent de la police aux frontières américaine.

De fait, le jour d’après l’annonce de M. Biden s’est passé comme les autres à la frontière : environ 4000 migrants ont été comptabilisés par les autorités, selon des chiffres cités par les médias américains.

Alex Roman, un Colombien âgé de 31 ans qui a cheminé sous un soleil de plomb dans le désert, a entendu parler des nouvelles restrictions américaines alors qu’il était encore du côté mexicain.

« Avec tout l’argent qu’on a dépensé pour arriver jusque-là… Pourquoi aurait-on fait demi-tour sans essayer » de passer, se demande-t-il auprès de l’AFP.

Il est entré aux États-Unis en profitant d’un passage dans le mur qui sépare les deux pays et débouche sur la petite commune frontalière de Jacumba Hot Springs, où il compte déposer une demande d’asile, comme la famille de Freddy Sanchez.

À 37 ans, ce dernier a quitté son pays – le Guatemala – depuis déjà des semaines a lui aussi entendu parler des nouvelles mesures américaines la veille de sa tentative de passage.

« J’y ai réfléchi, je me suis découragé, mais en même temps je me suis dit “Non, au nom de Dieu, on va y arriver”. Et nous y voilà », confie ce père de famille.

Avec lui, ils sont environ 80 alignés contre le mur frontalier. Ils viennent d’Inde, de Chine, du Honduras, du Nicaragua de Turquie ou de Jordanie et attendent de pouvoir plaider leur cause.

 « Rien n’a changé » 

Joe Biden a annoncé mardi qu’il empêcherait les migrants entrés illégalement sur le territoire américain de bénéficier du droit d’asile lorsque leur nombre dépasse les 2500 par jour pendant une semaine, ce qui est actuellement le cas.

Ce chiffre est inférieur à la moyenne quotidienne observée depuis février 2021, souligne Adam Isacson, spécialiste des migrations à l’ONG Washington Office on Latin America.

La mesure devait donc entrer en vigueur immédiatement, même si la différence ne se fait pas sentir à Jacumba Hot Springs.

 « Rien n’a changé », remarque sous le couvert de l’anonymat un agent de la police aux frontières américaine.

De fait, le jour d’après l’annonce de M. Biden s’est passé comme les autres à la frontière : environ 4000 migrants ont été comptabilisés par les autorités, selon des chiffres cités par les médias américains.

Aucun décret ou obstacle physique ne semble décourager ces hommes, femmes et enfants à la recherche d’un avenir meilleur, dont beaucoup évoquent des tortures, menaces ou catastrophes économiques subies dans leur pays d’origine.

 « Il y a ici des gens de nombreux pays […], c’est un problème mondial », assure le Colombien Alex Roman. « C’est quelque chose qui ne s’arrêtera jamais, car les États-Unis, pour tout le monde, c’est le rêve américain, notre terre promise ».

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Fri, 07 Jun 2024 11:10:32 -0400 admin
Zelensky exhorte à « faire plus » pour sauver la paix en Europe, Biden annonce une aide https://tvsoleilleve.com/3497 https://tvsoleilleve.com/3497 (Paris) Le président ukrainien Volodymyr Zelensky, en visite en France, a exhorté vendredi ses alliés occidentaux à en « faire plus » pour aider Kyiv face à l’agression russe, et s’est vu promettre dans la foulée une nouvelle aide américaine par son homologue Joe Biden.

S’adressant aux députés français au lendemain des cérémonies des 80 ans du D-Day en Normandie (nord-ouest), le président ukrainien a brossé un tableau noir de la situation sur le Vieux continent.

« Nous vivons à une époque où l’Europe n’est plus un continent de paix », a déclaré le président ukrainien, dont le pays est visé depuis février 2022 par une offensive russe meurtrière.  

« De nouveau en Europe, les villes sont entièrement détruites et des villages sont incendiés. De nouveau en Europe, apparaissent des camps de filtration, des déportations et la haine », a-t-il énuméré, qualifiant le président russe Vladimir Poutine « d’ennemi commun » de son pays et de l’Europe.

L’espoir d’une « fin juste » de la guerre

Volodymyr Zelensky a jugé que le sommet international sur la paix prévu les 15 et 16 juin en Suisse pourrait rapprocher l’Ukraine « de la fin juste de cette guerre ». Cette conférence réunira plus d’une centaine de pays et d’organisations, mais pas la Russie.

Le chef de l’État ukrainien, qui sera reçu vendredi après-midi à l’Élysée par son homologue français, a affirmé que la victoire était possible, malgré les avancées russes sur le front. « Pouvons-nous gagner cette bataille ? Certainement, oui », a-t-il assuré.

« Cette bataille est à la croisée des chemins », mais « pour la paix juste, il faut plus », a-t-il averti. « Et ce n’est pas un reproche, c’est juste comment vaincre le mal, faire plus aujourd’hui qu’hier ».

Kyiv ne cesse de demander à l’Europe d’augmenter son soutien militaire, alors que la Russie grignote du terrain ces derniers mois dans l’est et le nord de l’Ukraine et que les alliés s’inquiètent des conséquences sur le conflit d’une possible victoire de Donald Trump à la prochaine élection présidentielle américaine.  

Volodymyr Zelensky et Joe Biden, après avoir assisté la veille aux commémorations, ont profité de ce passage en France pour avoir un entretien bilatéral à Paris vendredi.

Le président américain, qui vient d’autoriser l’Ukraine à frapper de l’autre côté de la frontière russe, a annoncé une nouvelle aide de 225 millions de dollars à son homologue ukrainien, auquel il a promis : « Les États-Unis seront toujours avec vous ».

Pilotes et avions

« Vous n’avez pas plié. Vous n’avez pas cédé du tout », a dit Joe Biden, en présentant ses « excuses » pour les mois de tractation ayant précédé la pénible adoption par le Congrès américain d’une enveloppe de soutien à l’Ukraine.

M. Zelensky a pour sa part remercié le président américain pour le « formidable soutien » des États-Unis et ajouté : « Nous comptons sur votre soutien ».

Lors d’un entretien télévisé jeudi soir, Emmanuel Macron avait, lui, annoncé la cession à Kyiv d’avions de chasse Mirage 2000-5 et la formation de pilotes ukrainiens sur le sol français.  

« L’objectif est que d’ici à la fin de l’année, ils puissent avoir pilotes et avions », a-t-il déclaré, sans préciser le nombre d’appareils.

Le président français a également évoqué de nouveau un possible envoi d’instructeurs européens sur le sol ukrainien, à la demande de Kyiv, sans toutefois apporter de réponse ferme.

Discours de Biden

À la question de savoir si l’envoi d’instructeurs occidentaux en Ukraine constituait une escalade face à Moscou, « la réponse est non », a tranché Emmanuel Macron.

Selon le porte-parole du Kremlin Dmitri Peskov, ces déclarations montrent au contraire que la France est « prête à participer directement au conflit ».

Lors des cérémonies du 6 juin, Joe Biden avait déjà dressé un parallèle entre la lutte des Ukrainiens contre les troupes russes et la bataille pour libérer l’Europe de l’Allemagne nazie.

Il devrait le refaire à 16 h locales (10 h heure de l’Est), dans un discours à la Pointe du Hoc en Normandie, dont les Rangers américains se sont emparés le 6 juin 1944, prenant sur les Allemands un ascendant décisif.

À cinq mois de l’élection américaine, c’est autant le président que le candidat démocrate que l’on entendra, alors que les sondages peinent à le départager de son rival républicain Donald Trump.

La confiance en Zelensky au plus bas depuis le début de l’invasion

Après deux ans de guerre avec la Russie, 59 % des Ukrainiens ont toujours confiance en leur président Volodymyr Zelensky, mais cet indicateur est au plus bas depuis le début de l’invasion et il continue de baisser, selon un sondage publié vendredi.  

La popularité de M. Zelensky, en poste depuis cinq ans, a bondi après le début de l’invasion russe en février 2022, atteignant un niveau record de 90 % en mai de la même année, selon les chiffres de l’Institut international de la sociologie de Kyiv.  

Mais cette cote a baissé à 77 % en décembre dernier, 64 % en février et 59 % en mai, a indiqué cet Institut dans un communiqué citant son sondage réalisé à la mi-mai sur un échantillon représentatif de plus d’un millier de personnes.  

En parallèle, la méfiance envers le président a progressé à 36 % en mai contre 35 % en février, 22 % en décembre et de 7 % en mai 2022, selon le communiqué.  

M. Zelensky a été confronté à nombre de défis, dont l’échec de la contre-offensive de l’an dernier, un débat échauffé sur la mobilisation souvent jugée inéquitable et des scandales de corruption parmi les hauts fonctionnaires.

Le chef de l’État « conserve sa légitimité aux yeux de la société ukrainienne » et « 70 % à 80 % » de la population sont opposés à la tenue d’une nouvelle présidentielle, a commenté le directeur exécutif de l’Institut Anton Grouchetsky, cité par le communiqué.

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Fri, 07 Jun 2024 11:05:54 -0400 admin
Début du procès d’Hunter Biden https://tvsoleilleve.com/3466 https://tvsoleilleve.com/3466 (Washington) Le procès pour détention illégale d’arme du fils de Joe Biden, Hunter, a débuté lundi au tribunal fédéral de Wilmington, une menace potentielle pour le président américain en pleine campagne pour être réélu.

Hunter Biden, 54 ans, qui s’est sorti d’années de dépendances à la drogue et à l’alcool, est l’une des cibles privilégiées des adversaires républicains de son père, à commencer par son prédécesseur Donald Trump, qui le considèrent comme le talon d’Achille de Joe Biden.

Ce procès s’ouvre quatre jours après qu’un tribunal de New York a reconnu Donald Trump coupable pour des falsifications comptables destinées à cacher un paiement de 130 000 dollars afin d’éviter un scandale sexuel à la toute fin de sa campagne présidentielle de 2016. Un verdict inédit pour un ex-président américain.

Hunter Biden est arrivé au tribunal pour ce premier jour consacré à la sélection du jury accompagné par sa femme ainsi que par sa belle-mère Jill Biden, épouse du président américain.

« En tant que président, je ne vais pas commenter une procédure fédérale en cours, mais en tant que père, j’ai un amour infini pour mon fils, j’ai confiance en lui, et je respecte sa force », a déclaré Joe Biden dans un communiqué.

Hunter Biden a plaidé en octobre non coupable dans cette affaire.

Il est accusé d’avoir menti en remplissant des formulaires pour l’acquisition d’une arme à feu en 2018, dans lesquels il niait la dépendance à la drogue qu’il a reconnue par la suite.

Un jury de Wilmington, le fief des Biden dans l’État du Delaware, sur la côte est des États-Unis, devra se prononcer sur deux chefs d’accusation portant sur des mensonges présumés dans les documents nécessaires à l’achat d’un revolver en 2018, et un troisième sur la possession illégale de cette arme.

En cas de condamnation, Hunter Biden encourt jusqu’à 25 ans de prison, mais en pratique de telles poursuites aboutissent rarement à elles seules à de la prison ferme.

Vodka et crack

Il a par ailleurs été inculpé en décembre de fraude fiscale pour s’être soustrait, par un « stratagème », à l’obligation de payer 1,4 million de dollars d’impôts. Il a plaidé non coupable dans ce dossier, pour lequel son procès se tiendra en septembre en Californie, où il réside désormais.

Ces deux procès pourraient parasiter les efforts de Joe Biden, en campagne pour sa réélection, pour marquer le contraste avec son adversaire républicain, visé par quatre procédures pénales distinctes.

Les débats au procès porteront certainement sur le livre de Hunter Biden Les Belles Choses (2021), dans lequel il raconte la vodka bue au goulot, les errances nocturnes en quête de crack autour de supérettes miteuses, les tentatives ratées de désintoxication, d’éphémères amours avec la veuve de son frère…

Avocat puis homme d’affaires, il s’est reconverti dans la peinture après s’être sorti de dépendances à la drogue et à l’alcool.

Au Congrès, les élus républicains ont ouvert en septembre une enquête en destitution contre Joe Biden, l’accusant d’avoir usé de son influence lorsqu’il était vice-président de Barack Obama (2009-2017) pour permettre à son fils Hunter de faire des affaires en Chine et en Ukraine.

Mais aucune preuve n’a vraiment été apportée à ce sujet, et aucune poursuite judiciaire n’a été engagée contre lui.

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Mon, 03 Jun 2024 12:45:19 -0400 admin
Le plan présenté par Biden est « incomplet », selon Nétanyahou https://tvsoleilleve.com/3465 https://tvsoleilleve.com/3465 (Rafah) Un porte-parole du gouvernement israélien a affirmé lundi que le premier ministre, Benyamin Nétanyahou, jugeait « incomplet » le plan présenté par le président américain, Joe Biden, pour un cessez-le-feu dans la bande de Gaza et la libération d’otages.

« La proposition présentée par le président Biden est incomplète », a déclaré le porte-parole, David Mencer, citant des propos de M. Nétanyahou.

Le premier ministre a également estimé que « la guerre cesserait dans le but de récupérer les otages » avant de nouvelles discussions sur la manière de parvenir à l’objectif de guerre qui est d’éliminer le Hamas, a-t-il ajouté.

« Les allégations selon lesquelles nous avons accepté un cessez-le-feu sans que nos conditions soient respectées sont incorrectes », a déclaré M. Nétanyahou, cité dans un communiqué séparé envoyé par son bureau.

Vendredi, le président américain avait évoqué un plan en trois étapes, présenté comme une initiative israélienne, qui mettrait fin aux combats, libérerait tous les otages, et déboucherait sur le lancement de la reconstruction de la bande de Gaza, près de 8 mois après le début de la guerre entre le Hamas et l’armée israélienne.

Des bombardements meurtriers ont visé lundi la bande de Gaza, où Israël poursuit son offensive contre le Hamas dans la ville de Rafah et se dit déterminé à vaincre le mouvement islamiste palestinien, malgré les appels au cessez-le-feu.

L’armée israélienne poursuit son offensive terrestre lancée le 7 mai à Rafah, une ville frontalière avec l’Égypte dans le sud du territoire palestinien, pour détruire selon elle les derniers bataillons du Hamas.

À Gaza, malgré les protestations de la communauté internationale, l’armée israélienne poursuit son offensive à Rafah, une ville frontalière avec l’Égypte dans le sud du territoire palestinien, destinée selon elle à détruire les derniers bataillons du mouvement islamiste.

« Submergés » par les égouts

Lundi, des frappes aériennes et des tirs d’artillerie ont visé Rafah, principalement le secteur de Tal al-Sultan, dans l’ouest de la ville, selon un témoin. Un autre témoin a signalé des combats intenses dans l’est de Khan Younès, à quelques kilomètres de là.

En 24 heures, au moins 40 personnes ont été tuées à travers le territoire, selon le ministère de la Santé du gouvernement de Gaza dirigé par le Hamas.

Des frappes et des tirs d’artillerie ont fait six morts dans le camp de Bureij, dans le centre de la bande de Gaza, dix à Khan Younès et quatre à Zeitoun, un quartier de la ville de Gaza, dans le nord, selon des sources médicales et la défense civile.

L’armée a annoncé avoir frappé la veille « plus de 50 cibles » à travers la bande de Gaza.

L’offensive terrestre sur Rafah a poussé, selon l’ONU, environ un million de Palestiniens à fuir.

Dans les ruines de Khan Younès, des habitants tentaient dimanche d’évacuer les égouts qui ont envahi les tentes plantées entre les squelettes des immeubles. D’autres se frayaient un passage dans des mares d’eau grisâtre encombrées de détritus.

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Mon, 03 Jun 2024 12:43:45 -0400 admin
L’ancien Président des États&Unis, Donald Trump, reconnu coupable de falsifications financières https://tvsoleilleve.com/3447 https://tvsoleilleve.com/3447 Après six semaines de débats intenses, le premier procès pénal de l’ancien Président des États-Unis, Donald Trump, a abouti à une condamnation historique. Les 12 jurés ont déclaré Trump coupable de 34 chefs d’accusation de falsification de documents comptables en lien avec un paiement effectué à la star de pornographie Stormy Daniels en 2016.

Les jurés ont unanimement conclu que l’ancien Président avait tenté de dissimuler un paiement de 130 000 dollars à l’actrice de films pour adultes afin d’éviter un scandale sexuel à la fin de sa campagne présidentielle de 2016, lorsqu’il a remporté les élections. Selon le procureur qui avait instruit l’affaire, Joshua Steinglass, cet argent avait pour but d’acheter le silence de Stormy Daniels sur une relation sexuelle qu’elle affirme avoir eue en 2006 avec le milliardaire, alors qu’il était marié à Melania Trump.

Âgé de 77 ans, Donald Trump devient ainsi le premier ancien Président américain à être jugé et condamné au pénal. Le verdict est un tournant marquant dans l’histoire politique des États-Unis, d’autant plus que Trump est candidat à la présidence en 2024. Le procès, qui a duré plus de six semaines, culminera avec la prononciation de la peine le 11 juillet prochain. Trump risque jusqu’à quatre ans de prison, mais le juge pourrait opter pour une peine alternative, telle qu’un sursis avec mise à l’épreuve.

Le procureur Alvin Bragg, responsable de l’instruction du dossier à New York, a salué la condamnation de Trump. « La seule voix qui compte est celle du jury, et le jury a parlé », a-t-il déclaré lors d’une conférence de presse.

En réaction au verdict, Donald Trump a dénoncé un procès « truqué » et un « juge corrompu ». « Le véritable verdict sera celui du 5 novembre », a-t-il proclamé, faisant référence à la prochaine élection présidentielle. Trump a maintenu son innocence, affirmant n’avoir rien fait de mal.

Parallèlement, une porte-parole de la Maison Blanche a indiqué que l’administration Biden « respecte la loi et ne fera pas d’autre commentaire ».

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Fri, 31 May 2024 09:49:18 -0400 admin
Menace d’escalade après les frappes américano&britanniques https://tvsoleilleve.com/3444 https://tvsoleilleve.com/3444 (Hodeida) Les rebelles houthis ont menacé vendredi d’intensifier leurs attaques contre les navires au large du Yémen, après des frappes américano-britanniques contre leurs positions ayant ont fait 16 morts, selon eux.

Ce bilan, qui n’a pas pu être vérifié de manière indépendante, est l’un des plus lourds subis par ces insurgés pro-iraniens depuis que les États-Unis et le Royaume-Uni ont commencé en janvier à viser leurs installations, pour protéger la navigation en mer Rouge et dans le golfe d’Aden.

« L’agression américano-britannique ne nous dissuadera pas de poursuivre nos opérations […]. Nous répondrons à l’escalade par l’escalade », a réagi Mohammed Al-Bukhaiti, un membre du bureau politique des houthis, sur son compte X.

Les frappes conjointes ont été menées contre 13 sites des rebelles, afin de prévenir de futures attaques, avait indiqué plus tôt le Commandement militaire américain pour le Moyen-Orient (CENTCOM).

Le premier ministre britannique, Rishi Sunak, a affirmé pour sa part que ces opérations relevaient de « la légitime défense face à la menace permanente que représentent les houthis », en affirmant que les houthis avaient mené 197 attaques depuis le mois de novembre.

Des journalistes de l’AFP avaient entendu dans la nuit de fortes explosions dans la ville côtière de Hodeidah (Ouest) ainsi que dans la capitale Sanaa.  

Selon la chaîne al-Massira, contrôlée par les rebelles, des infrastructures de télécommunications à Taëz ont également été visées.

Réponse des houthis

« Les frappes ont fait 16 morts et 41 blessés », a affirmé le porte-parole militaire des houthis, Yahya Saree, dans un communiqué, en ajoutant que des civils figuraient parmi les victimes, sans en préciser le nombre.    

Selon lui, les rebelles ont lancé, en réponse, une attaque de missiles contre le porte-avions américain Eisenhower en mer Rouge, une opération qui n’a pas été confirmée par Washington jusque-là.  

Les houthis « n’hésiteront pas à répondre directement et immédiatement à toute nouvelle agression sur les territoires yéménites », a déclaré M. Saree.

La chaîne al-Massira a diffusé des images d’hommes blessés, selon elle, lors d’une frappe sur un bâtiment de la station de radio de Hodeida, et d’autres recevant des soins à l’hôpital. L’AFP n’a pas été en mesure de vérifier de manière indépendante l’authenticité de ces vidéos.

Un employé dans l’un des hôpitaux de la ville a raconté à l’AFP, sous couvert d’anonymat, avoir reçu des victimes, dont « la plupart » étaient des militaires, sans être en mesure de fournir un bilan précis.  

Selon le ministère britannique de la Défense, des renseignements ont « confirmé » que deux sites à Hodeida étaient impliqués dans des attaques contre le trafic maritime, avec des maisons qui servaient de poste de pilotage de drones et de lieux pour entreposer des appareils volants de longue portée.

Un autre site situé au sud de la ville, servait aussi à mener des attaques de drones contre le trafic maritime international, selon la même source.  

Des navires frappés

Depuis novembre, les houthis ont mené des dizaines d’attaques contre des navires en mer Rouge et dans le golfe d’Aden en disant agir en solidarité avec les Palestiniens dans la bande de Gaza, où Israël est en guerre depuis près de huit mois contre le mouvement islamiste palestiniens Hamas.

Le Hamas, les rebelles yéménites houthis et le mouvement islamiste libanais Hezbollah font partie de « l’axe de la résistance », un regroupement de mouvements armés hostiles à Israël et aux États-Unis, soutenu par l’Iran.

Les États-Unis, proche allié d’Israël, ont mis en place en décembre une force multinationale pour protéger la navigation dans cette zone stratégique et lancé en janvier, avec l’aide du Royaume-Uni, des premières frappes au Yémen.

Mais ces frappes n’ont pas dissuadé les houthis, qui contrôlent de larges pans du pays et disent viser désormais aussi les navires américains et britanniques.

Mercredi, ils avaient revendiqué l’attaque d’un vraquier et de plusieurs autres navires au large du Yémen, affirmant qu’il s’agissait d’une réponse aux frappes israéliennes sur Rafah, ville palestinienne devenue l’épicentre de la guerre dans la bande de Gaza. Le Commandement militaire américain pour le Moyen-Orient avait indiqué plus tôt qu’un navire grec avait été endommagé par des missiles tirés par les houthis.

Les houthis ont également dit avoir abattu six drones américains de types MQ-9 Reaper, qui coûtent environ 30 millions de dollars l’un.  

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Fri, 31 May 2024 09:44:05 -0400 admin
Soutien grandissant à l'utilisation d'armes occidentales par Kyiv https://tvsoleilleve.com/3443 https://tvsoleilleve.com/3443 (Kyiv) Les pays occidentaux ont affiché vendredi un soutien grandissant, mais sous conditions, à l’utilisation par l’Ukraine de leurs armes contre des cibles en Russie, après le feu vert américain, et ce malgré les menaces d’escalade évoquées par Moscou.

L’Allemagne a ainsi estimé que Kyiv pouvait utiliser ses armes contre des cibles militaires en Russie, notamment en réponse à l’offensive lancée début mai par Moscou et qui se poursuit dans la région ukrainienne de Kharkiv (Nord-Est).

Le porte-parole du chancelier Olaf Scholz, Steffen Hebestreit, a rappelé que l’Ukraine avait le « droit » de se défendre avec les armes dont elle dispose, « y compris celles que nous avons livrées ».

La veille, le président américain Joe Biden, qui s’y refusait jusqu’ici, a donné son feu vert pour que l’Ukraine frappe sous certaines conditions des cibles sur le sol russe proches de la région de Kharkiv, pour protéger cette dernière, selon un responsable américain.

Cela peut être fait « de manière à riposter lorsque les forces russes les attaquent ou se préparent à les attaquer », a précisé cette source.

Cette décision marque un revirement pour les États-Unis, qui craignaient jusque-là qu’un tel feu vert n’entraîne l’OTAN dans un conflit direct avec la Russie.

Vendredi, le porte-parole du Kremlin Dmitri Peskov a assuré que des armes américaines étaient « déjà utilisées pour tenter de frapper le territoire russe ».

Il y a vu la preuve « du degré d’implication des États-Unis dans ce conflit ».

« Escalade »

Jeudi, la Russie avait déjà reproché à l’Alliance atlantique de lancer « un nouveau cycle d’escalade ».

Le secrétaire général de l’OTAN, Jens Stoltenberg, a dit vendredi n’y voir que des « efforts » du président russe Vladimir Poutine « pour empêcher les alliés de l’OTAN de soutenir l’Ukraine ».

M. Stoltenberg appelle les capitales occidentales à lever des restrictions qui « lient les mains dans le dos des Ukrainiens ».

Il a rappelé que l’utilisation d’armes occidentales pour des frappes sur le sol russe avait reçu le soutien d’autres pays, comme la France.

« Le Royaume-Uni par exemple fournit déjà des missiles Storm Shadow depuis longtemps sans aucune restriction », a-t-il souligné.

Certains pays de l’OTAN y restent cependant opposés.

Le chef de la diplomatie italienne Antonio Tajani a affirmé que « pour l’Italie, il est impossible d’utiliser nos armes en dehors de l’Ukraine ».

« On ne se bat pas contre la Russie. On défend l’Ukraine, et ce n’est pas la même chose », a-t-il déclaré.

880 km2 conquis

Les États-Unis restent eux opposés à des frappes ukrainiennes en profondeur sur le territoire russe, a indiqué le responsable américain.

« Notre position d’interdiction de l’utilisation d’ATACMS ou de frappes en profondeur à l’intérieur de la Russie n’a pas changé », a-t-il dit.

Les ATACMS sont des missiles de longue portée fournis par les Américains à l’Ukraine, pouvant aller jusqu’à 300 km de distance.

Le feu vert des États-Unis à des frappes sur des cibles russes proches de Kharkiv a été obtenu après des semaines de tractations en coulisses, consécutives au lancement de l’offensive russe dans cette région début mai.

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Fri, 31 May 2024 09:41:53 -0400 admin
Cinq ans de plus pour le régime militaire du capitaine Traoré https://tvsoleilleve.com/3415 https://tvsoleilleve.com/3415 (Ouagadougou) Le Burkina Faso a adopté samedi une charte permettant au régime militaire du capitaine Ibrahim Traoré, arrivé au pouvoir en septembre 2022 par un coup d’État, de rester cinq ans de plus à la tête de ce pays miné par les violences djihadistes. 

« La durée de la transition est fixée à 60 mois à compter du 2 juillet 2024 », a indiqué le colonel Moussa Diallo, président du comité d’organisation d’assises nationales, organisées à Ouagadougou.  

Selon l’article 22 de la charte, des élections peuvent toutefois être organisées « avant cette échéance si la situation sécuritaire le permet ».

Le capitaine Traoré, dont le statut passe de « président de transition » à « président du Faso », pourra par ailleurs se présenter aux « élections présidentielles, législatives et municipales », qui doivent être organisées à l’issue de cette période, a poursuivi le colonel Diallo.  

La charte, signée par le capitaine Traoré samedi soir, entre immédiatement en vigueur.

Les assises nationales, initialement prévues pour s’achever dimanche, ont rassemblé samedi des représentants de la société civiles, des forces de défense et de sécurité ou encore des députés de l’assemblée de transition.  

La plupart des partis politiques traditionnels ont boycotté l’évènement.  

Le Burkina Faso, en proie à des violences djihadistes récurrentes qui ont fait des milliers de morts depuis près de dix ans, a connu deux coups d’État militaires en 2022.

Le premier, en janvier, avait porté le lieutenant-colonel Paul Henri Sandaogo Damiba au pouvoir, avant d’être lui-même renversé en septembre de la même année, par le capitaine Traoré.  

Dans la foulée, une charte avait été adoptée lors de premières assises nationales, mettant en place un président, un gouvernement, une assemblée législative de transition (ALT) et fixant la durée de transition à 21 mois.  

Cette transition devait donc s’achever le 1er juillet 2024, mais à plusieurs reprises le capitaine Traoré a évoqué la difficulté de tenir des élections au vu du contexte sécuritaire dans le pays.

« Page de l’Histoire »

Dans la nouvelle charte signée samedi par le capitaine Traoré, les « quotas » qui étaient alloués aux partis politiques issus notamment de l’ex-majorité et opposition pour les postes de députés de l’Assemblée législative de transition ont été supprimés.

12 postes sur 71 restent alloués aux partis politiques, mais sans attribution spécifique à une formation en particulier.

Le « patriotisme » est érigé comme critère pour siéger à cette assemblée ou au gouvernement.  

Une nouvelle instance baptisée « Korag », dont la composition et le fonctionnement sont à la discrétion du chef de l’État, est en outre créée pour « suivre et contrôler la mise en œuvre de la vision stratégique du pays dans tous les domaines et par tous les moyens », précise la charte.  

« Vous venez de réécrire une nouvelle page de l’Histoire de notre pays », s’est félicité le ministre de l’Administration territoriale, Emile Zerbo, qui avait ouvert les assises samedi matin.  

Le régime de Ouagadougou affirme régulièrement obtenir des succès militaires contre les groupes djihadistes qui ensanglantent une grande partie de son territoire.  

Mais les attaques meurtrières se poursuivent et des ONG comme Human Rights Watch ont aussi alerté sur des exactions commises par l’armée contre des civils, ce que Ouagadougou réfute.  

Le régime militaire du capitaine Traoré est également accusé par des organisations de la société civile de réduire au silence les voix critiques du régime.  

Ces derniers mois, plusieurs personnalités ont été arrêtées, kidnappées ou envoyées au front pour combattre contre les djihadistes.  

Depuis le putsch de septembre 2022, le Burkina Faso a choisi de diversifier ses partenariats internationaux.  

Il a d’abord tourné le dos à la France, ancienne puissance coloniale, en exigeant le départ des soldats déployés sur son sol début 2023 et en expulsant des diplomates.

De nombreux médias français ont aussi été suspendus et aucun média français n’était accrédité aux assises de samedi.  

Parallèlement le régime s’est rapproché de la Russie, mais aussi de l’Iran et de la Turquie et de ses deux voisins, le Niger et le Mali, également gouvernés par des militaires arrivés au pouvoir par des coups d’État et eux aussi confrontés à des violences djihadistes.  

Au Burkina, ces attaques qui frappent le pays depuis près de dix ans et qui sont attribuées à des mouvements armés affiliés à Al-Qaïda et l’État islamique ont fait plus de 20 000 morts et deux millions de déplacés.  

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Mon, 27 May 2024 10:15:43 -0400 admin
Une délégation américaine exprime son soutien contre l’« agression » chinoise https://tvsoleilleve.com/3414 https://tvsoleilleve.com/3414 (Taipei) Une délégation du Congrès américain s’est rendue à Taïwan pour manifester son soutien à l’île contre l’« agression » chinoise, pour une première visite depuis l’investiture de Lai Ching-te et quelques jours après l’organisation d’importantes manœuvres militaires chinoises dans la zone.

Michael McCaul, représentant républicain et président de la Commission des Affaires étrangères de la Chambre des représentants, a indiqué lors d’une rencontre avec le président Lai Ching-te lundi, que ses collègues et lui-même apportaient un « soutien sans faille à cette belle île ».

Le parlementaire est arrivé dimanche à Taïwan, accompagné d’une délégation composée à la fois de démocrates et de républicains, le soutien du Congrès américain à l’île étant forgé selon lui sur « une base bipartite ».

La semaine dernière, la Chine a organisé des manœuvres militaires d’ampleur autour de Taïwan, trois jours après le discours d’investiture de Lai Ching-te perçu par la Chine comme un « aveu de l’indépendance » de l’île.

La Chine estime que Taïwan est l’une de ses provinces, qu’elle n’a pas encore réussi à réunifier avec son territoire depuis la fin de la guerre civile et l’arrivée au pouvoir des communistes en 1949.

M. McCaul a condamné ces « exercices militaires menaçants », estimant que cela montrait que la Chine « n’était pas intéressée par la prise de Taïwan par des moyens pacifiques ».

« Risque de conflit »

« Toutes les démocraties doivent s’unir contre l’agression et la tyrannie. Que ce soit Poutine en Russie, l’ayatollah en Iran ou le président Xi, notre voisin en Chine, une alliance impie érode la paix dans le monde », a-t-il déclaré à M. Lai.

Lai Ching-te a remercié la délégation pour son soutien, espérant que le Congrès « continuera d’assister Taïwan dans le renforcement de ses capacités d’autodéfense ».

« Je vais engager des réformes et soutenir la défense nationale, pour montrer au monde la détermination du peuple taïwanais à défendre sa patrie », a indiqué le président taïwanais.

Les États-Unis, qui ont accordé leur reconnaissance diplomatique à la République populaire de Chine en 1979 au détriment de Taïwan, restent cependant l’allié le plus puissant de l’île et son principal fournisseur d’armes.

Le Congrès américain a adopté fin avril une enveloppe d’assistance militaire de huit milliards de dollars pour Taïwan. La Chine avait averti le lendemain que ce soutien militaire ne faisait qu’accroître le « risque de conflit ».  

Pékin a exprimé lundi son opposition au déplacement de la délégation parlementaire américaine à Taïwan, et « prendra les mesures nécessaires pour défendre résolument la souveraineté nationale et l’intégrité territoriale », a déclaré Mao Ning, un porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères.

« La Chine s’oppose fermement à tout contact militaire entre les États-Unis et Taïwan, à l’armement de Taïwan et exhorte les parlementaires concernés d’arrêter de soutenir et faire plaisir aux forces séparatistes indépendantistes », a-t-il ajouté.

« Ambiguïté stratégique »

Interrogé lundi sur la rapidité avec laquelle les États-Unis apportent un soutien militaire à Taïwan, Michael McCaul a admis espérer qu’ » il « soit plus rapide ».

Selon lui, Xi Jinping « a des ambitions audacieuses et agressives, et nous devons simplement tout mettre en place pour qu’il comprenne que le risque l’emporte sur le bénéfice ».

 « La clé, c’est de s’assurer que Taïwan dispose des armes nécessaires pour la dissuasion, de sorte que quand M. Xi [Jinping] se penche sur ce calcul, cela ne lui semble pas avantageux », a-t-il ajouté.

Washington maintient historiquement une politique d’« ambiguïté stratégique » à propos d’une éventuelle intervention militaire américaine si Taïwan était attaqué par la Chine.

Le président américain Joe Biden a lui-même indiqué qu’il n’était pas favorable à l’indépendance de Taïwan, mais qu’il était prêt à défendre militairement l’île si nécessaire.

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Mon, 27 May 2024 10:13:37 -0400 admin
Le bilan des tornades dans le sud des États&Unis passe à 19 morts https://tvsoleilleve.com/3413 https://tvsoleilleve.com/3413 (Washington) Le bilan des tornades et autres violentes tempêtes dans le sud des États-Unis s’est encore alourdi à au moins 19 morts selon les autorités lundi, tandis que ces intempéries se déplacent vers l’est du pays.

Depuis samedi, des tornades ont balayé les grandes plaines du sud du pays, partant du nord du Texas pour se déplacer vers l’est, soufflant sur leur passage nombre de bâtiments et d’infrastructures.

Cette météo continue de se déplacer vers la côte atlantique. D’« importants orages » et de possibles « tornades isolées » sont attendus lundi après-midi de la région des Grands Lacs, selon le service météorologique américain (NWS).

Dimanche soir, plusieurs tornades se sont abattues dans l’ouest rural du Kentucky selon le NWS, qui indique par exemple ici « des arbres tombés sur de nombreuses routes, rendant les déplacements impossibles », ou, là, des dégâts sur une vingtaine de maisons.

Une personne est morte à Louisville, une grande ville de l’État, selon son maire. Une autre a péri après qu’un arbre soit tombé sur sa maison, a fait savoir le comté de Mercer dans un communiqué transmis à l’AFP.

D’impressionnantes images de chasseurs de tornades dans la région montrent ces tourbillons venus du ciel envoyer dans les airs des pans de toiture et provoquer des étincelles sur les lignes électriques.

D’autres exposent des maisons dont il ne reste que les fondations, les cloisons au sol, un canapé restant debout au milieu des débris.

Dans le nord-ouest de l’Arkansas, ce sont au total huit personnes qui sont mortes en raison des intempéries, a dit lundi matin à l’AFP une porte-parole de l’agence de l’État pour les situations d’urgence.

Tard samedi soir dans le nord du Texas, une tornade a tué au moins sept personnes selon le shérif, et deux personnes sont mortes dans l’ouest de l’Oklahoma en raison d’une autre tornade.

Dimanche, la mauvaise météo avait retardé de quelques heures le départ de la mythique course automobile des 500 miles d’Indianapolis.

Lundi matin, plus de 650 000 foyers étaient privés d’électricité dans le centre et l’est du pays, et tout particulièrement au Kentucky, selon le site poweroutage.us.

Les tornades, phénomène météorologique aussi impressionnant que difficile à prévoir, sont relativement fréquentes aux États-Unis, en particulier dans le centre et le sud du pays.

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Mon, 27 May 2024 10:12:03 -0400 admin
Au moins 45 morts dans une frappe sur un camp de déplacés à Rafah https://tvsoleilleve.com/3412 https://tvsoleilleve.com/3412 (Rafah) Le ministère de la Santé à Gaza a fait état lundi de 45 morts dans une frappe israélienne nocturne ayant mis le feu à des tentes occupées par des Palestiniens déplacés dans un camp à Rafah, une attaque qui a suscité des condamnations à l’étranger.

En Israël, l’armée a dit dimanche soir avoir ciblé à l’aide de « munitions précises », deux hauts responsables du Hamas, « des cibles légitimes au regard du droit international », et qu’elle enquêtait sur les informations faisant état de civils tués dans un incendie. Le gouvernement a dit lundi examiner les faits concernant cette frappe qu’il a qualifiée de « grave », assurant qu’Israël cherchait à « limiter les pertes civiles ».  

L’attaque à Rafah, où Israël a lancé des opérations au sol le 7 mai en dépit des inquiétudes exprimées au sein de la communauté internationale par crainte pour la population civile dans cette ville surpeuplée, a été dénoncée notamment par l’Égypte et le Qatar, médiateurs dans les efforts diplomatiques pour parvenir à un cessez-le-feu dans la guerre dévastatrice déclenchée il y a bientôt huit mois.

« Afflux de blessés »

La Défense civile palestinienne a fait état de nombreux corps « carbonisés » dans un incendie qui a ravagé le camp de déplacés de Barkasat, géré par l’agence de l’ONU pour les réfugiés palestiniens (UNRWA), dans le nord-ouest de Rafah.  

« Le massacre commis par l’armée d’occupation israélienne dans les tentes de réfugiés […] a fait 40 “ martyrs ” et 65 blessés », a déclaré à l’AFP Mohammed al-Mughayyir, un responsable de la Défense civile dans la bande de Gaza.

« Nous avons vu des corps carbonisés, démembrés… Nous avons également vu des cas d’amputations, des enfants blessés, des femmes et des personnes âgées », a-t-il ajouté.

Des images du Croissant-Rouge palestinien, selon lequel le lieu visé par la frappe avait été désigné par Israël « comme une zone humanitaire », ont montré des scènes de chaos, des ambulances toutes sirènes hurlantes et des secouristes en pleine nuit sur un site en feu, évacuant les blessés parmi lesquels des enfants.

Le Comité international de la Croix-Rouge (CICR) a dit recevoir dans un de ses hôpitaux de campagne un « afflux de blessés ayant subi des brûlures ».

Des images de l’AFP au petit matin montrent les restes carbonisés de tentes de fortune et de véhicules, des familles constatant un paysage noirci autour d’elles.

« Du feu tout autour »

« Le massacre à Rafah hier a fait 45 morts », selon un bilan fourni lundi par le ministère de la Santé de l’administration du Hamas dans la bande de Gaza, qui fait aussi état de « 249 blessés ».

« Nous venions de terminer les prières du soir. Nos enfants dormaient […], soudain, nous avons entendu un grand bruit et il y avait du feu tout autour de nous. Les enfants criaient. Le bruit était terrifiant. On aurait dit des éclats d’obus traversant les pièces », raconte une Palestinienne refusant d’être identifiée.

La frappe est intervenue quelques heures après les tirs de huit roquettes sur Tel-Aviv depuis Rafah, pour la première fois en plusieurs mois, l’armée israélienne disant en avoir intercepté « un certain nombre ». La branche armée du Hamas a dit avoir tiré « un important barrage de roquettes en réponse aux massacres sionistes contre les civils ».

Le Hamas a dénoncé un « massacre horrible » et appelé à manifester en Cisjordanie occupée, où l’Autorité palestinienne a accusé Israël d’avoir « délibérément visé » le camp de Rafah.

Lundi, la Jordanie a fermement condamné les « crimes de guerre en cours », estimant que la frappe israélienne à Rafah « défie les décisions de la CIJ et constitue une grave violation du droit international et du droit international humanitaire ».

Vendredi, la Cour internationale de justice (CIJ) avait ordonné à Israël de suspendre ses opérations à Rafah, qui ont poussé en près de trois semaines selon l’ONU quelque 800 000 à la fuite dont beaucoup déjà plusieurs fois déplacés par la guerre.  

Médiateur clé avec le Qatar et les États-Unis, l’Égypte a condamné un « bombardement délibéré des forces israéliennes sur des tentes de déplacés » à Rafah, appelant Israël à « mettre en œuvre les mesures édictées par la CIJ ».  

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Mon, 27 May 2024 10:10:35 -0400 admin
Nétanyahou et Biden rejettent les mandats d’arrêt demandés à la CPI https://tvsoleilleve.com/3378 https://tvsoleilleve.com/3378 (Jérusalem) Le premier ministre israélien Benyamin Nétanyahou a dit lundi « rejeter avec dégoût » les mandats d’arrêt réclamés par le procureur de la Cour pénale internationale (CPI) à la fois pour le dirigeant israélien et pour des responsables du Hamas palestinien.

« En tant que premier ministre d’Israël, je rejette avec dégoût la comparaison du procureur de La Haye entre Israël », pays « démocratique » et « les meurtriers de masse du Hamas », a-t-il affirmé dans un communiqué.  

« Comment osez-vous comparer les monstres du Hamas aux soldats de Tsahal », l’armée israélienne « la plus morale du monde ? », dit-il, jugeant qu’il s’agit là d’une « complète distorsion de la réalité ».

« C’est exactement ce à quoi le nouvel antisémitisme ressemble, ça s’est déplacé des campus de l’Occident vers la Cour à La Haye. Quelle honte ! », affirme encore le dirigeant israélien de droite.

Lundi, le procureur de la CPI Karim Khan a déclaré avoir demandé des mandats d’arrêt contre M. Nétanyahou et son ministre de la Défense, Yoav Gallant, pour des crimes de guerre et crimes contre l’humanité présumés tels que « le fait d’affamer délibérément des civils », « homicide intentionnel » et « extermination et/ou meurtre ».

Il a également réclamé des mandats d’arrêt à l’encontre du chef du Hamas à Gaza Yahya Sinouar, le chef du mouvement palestinien Ismaïl Haniyeh ainsi que contre Mohammed Deif, à la tête de la branche armée du Hamas, pour des crimes contre l’humanité présumés commis en Israël et dans la bande de Gaza, tels que « l’extermination », « le viol et d’autres formes de violence sexuelle », « la torture » et « la prise d’otages ».

Joe Biden fustige une demande « scandaleuse »

Le président américain Joe Biden a fustigé lundi dans un communiqué lapidaire le mandat d’arrêt réclamé par le procureur de la Cour pénale internationale (CPI) contre des dirigeants israéliens, estimant qu’aucune « équivalence » n’était possible entre Israël et le Hamas.

La demande du procureur est « scandaleuse », a affirmé le président américain dans un communiqué, tandis que le chef de la diplomatie Antony Blinken a déclaré que la démarche du magistrat était « une honte ».

Les États-Unis continueront cependant à « apporter [leur soutien à la CPI] en ce qui concerne les crimes commis en Ukraine », a souligné le chef du Pentagone Lloyd Austin.

La Cour avait lancé en 2023 un mandat d’arrêt contre le président russe Vladimir Poutine, accusé du crime de guerre d’expulsion illégale d’enfants ukrainiens.

« Je vais être clair : quoi qu’insinue le procureur, il n’y a pas d’équivalence entre Israël et le Hamas, il n’y en a aucune », a asséné Joe Biden. « Nous nous tiendrons toujours aux côtés d’Israël contre les menaces à sa sécurité. »

Antony Blinken a estimé dans un communiqué que la demande du procureur « pourrait compromettre » les pourparlers sur le cessez-le-feu à Gaza.

« Le Hamas est une organisation terroriste violente qui a perpétré le pire massacre de juifs depuis l’Holocauste et qui retient encore des dizaines d’innocents en otage, y compris des Américains », a-t-il ajouté.

Par ailleurs, la CPI n’a « pas de juridiction » sur Israël, a-t-il rappelé.

« Fausse équivalence »

M. Khan « crée une fausse équivalence morale entre les dirigeants d’Israël et les hommes de main du Hamas. C’est comme créer une équivalence morale après le 11 septembre entre le président Bush et Oussama ben Laden, ou pendant la Seconde Guerre mondiale entre FDR, Franklin Delano Roosevelt, et Hitler », a estimé lundi soir Benyamin Nétanyahou dans son communiqué.

« Il verse sans état d’âme de l’huile sur le feu de l’antisémitisme », a ajouté le premier ministre israélien, selon qui « par cette décision incendiaire, M. Khan se hisse parmi les grands antisémites des temps modernes ».

De son côté, le président israélien, Isaac Herzog, a critiqué dans un communiqué la « démarche unilatérale » du procureur Karim Khan qui « constitue une mesure politique qui encourage les terroristes dans le monde entier ».

Dans la rue, des Israéliens partageaient cette indignation.

« C’est évidemment absurde », a réagi Benjamin, architecte de 28 ans, qui ne veut pas donner son nom de famille. « Il y a tant de crimes dans le monde […] c’est vraiment scandaleux qu’ils s’en prennent à nous », dit-il, interrogé par l’AFP dans une rue de Tel-Aviv.

M. Nétanyahou s’est engagé à nouveau lundi à poursuivre l’offensive dans la bande de Gaza, promettant de » renverser « le pouvoir diabolique du Hamas » et de « remporter une victoire totale ».

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Tue, 21 May 2024 09:41:08 -0400 admin
La CPI veut des mandats d’arrêt contre Nétanyahou et des dirigeants du Hamas https://tvsoleilleve.com/3377 https://tvsoleilleve.com/3377 Le procureur de la Cour pénale internationale (CPI) a réclamé des mandats d’arrêt contre le premier ministre israélien, Benyamin Nétanyahou, son ministre de la Défense, Yoav Gallant, et des dirigeants du Hamas pour des crimes de guerre. Deux chercheurs expliquent les implications géopolitiques de cette décision.

Qu’est-ce que ça change ?

Pour l’instant, rien ne change officiellement, puisque la procédure n’en est qu’au stade de la requête. « Ce sont les juges de la Cour pénale internationale qui décident d’émettre des mandats », explique François LaRochelle, ancien diplomate et fellow à l’Institut d’études internationales de Montréal (IEIM), affilié à l’Université du Québec à Montréal. Pour l’instant, les magistrats n’ont pas encore pris cette décision.

En revanche, si des mandats étaient bel et bien lancés contre Benyamin Nétanyahou, Yoav Gallant et des dirigeants du Hamas, ceux-ci verraient notamment fondre leur liberté de déplacement.

Comme l’explique M. LaRochelle, en principe, si une personne visée par un mandat de la Cour se trouve dans un pays membre, ce pays doit l’arrêter. Ses déplacements seraient ainsi grandement affectés. Selon l’ancien diplomate, il est évident « que l’impact serait beaucoup plus sérieux pour Nétanyahou » que pour les dirigeants du Hamas visés par la même requête, qui se dissimulent pour la plupart dans la bande de Gaza. « Je n’ai pas l’impression qu’ils avaient beaucoup de projets de visite », dit-il.

Quant à M. Nétanyahou, qui a réagi par voie de communiqué, il a « rejeté avec dégoût la comparaison du procureur de La Haye entre Israël […] et les meurtriers de masse du Hamas ».

Quels en sont les impacts politiques ?

S’il n’y a pas de conséquences juridiques pour l’instant (puisque les juges n’ont pas encore lancé de mandats), les conséquences politiques, elles, pourraient être importantes pour le premier ministre israélien, selon les deux chercheurs.

À l’intérieur des frontières d’Israël, cette requête de mandat d’arrêt « risque de donner des munitions » aux adversaires politiques de Benyamin Nétanyahou, notamment Benny Gantz, selon François Audet. Ancien général devenu chef du parti de centre Hosen L’Yisrael, M. Gantz – qui n’est pas visé par la requête, même s’il fait partie du cabinet de guerre israélien – a menacé de démissionner il y a quelques jours si Benyamin Nétanyahou ne proposait pas un nouveau plan pour mettre fin à la guerre dans la bande de Gaza.

François LaRochelle pense que la gravité des accusations pourrait aussi faire son bout de chemin dans la tête du premier ministre israélien. « Peut-être que ça pourrait faire réfléchir Nétanyahou et son ministre de la Défense pour la suite des choses, particulièrement à Rafah. »

L’ancien diplomate argue cependant que le sentiment d’« unité nationale » pourrait limiter les dégâts dans l’immédiat, alors que de nombreux otages sont toujours prisonniers du Hamas dans la bande de Gaza – un enjeu central dans le paysage politique israélien des derniers mois.

Comment réagit la communauté internationale ?

Rapidement, le président des États-Unis, Joe Biden, s’est insurgé contre la démarche du procureur de la CPI, la qualifiant de « scandaleuse ». Son secrétaire d’État, Antony Blinken, parle plutôt d’une « honte ». Les États-Unis ne sont cependant pas membres de la CPI, à l’instar d’Israël, de la Russie et de la Chine, entre autres.

La réaction est cependant plus modérée dans les pays membres de la CPI. « Ça coince tous les États qui soutiennent Israël », et plus particulièrement ceux qui sont signataires, selon M. Audet. François LaRochelle pense d’ailleurs que le gouvernement canadien « va être obligé de ménager la chèvre et le chou », devant jongler avec son soutien historique à Israël et son engagement envers le respect du droit international.

La France, quant à elle, a exprimé son soutien à la Cour pénale internationale, « à son indépendance et à la lutte contre l’impunité dans toutes les situations ».

Y a-t-il des conséquences immédiates ?

Pour François Audet, cette requête, qu’elle se concrétise ou non, porte un « coup dur » à la légitimité de Benyamin Nétanyahou, surtout dans « les pays qui ne savaient pas encore sur quel pied danser » par rapport à la guerre entre Israël et le Hamas. Selon lui, cette procédure place carrément Benyamin Nétanyahou – désormais un « paria de la justice internationale » – sur une « liste noire ».

Le directeur de l’IEIM croit aussi que cette requête risque d’être un problème pour la réputation internationale de l’État hébreu en général, et plus particulièrement pour son caractère démocratique.

Il explique que la CPI a été mise en place « pour soutenir les États et les pays qui n’ont pas de justice domestique suffisamment solide ou indépendante » pour traduire en justice des criminels de guerre, par exemple.

« Est-ce qu’Israël n’est pas un peu en train de perdre ses lauriers de pays démocratique ? Si la CPI fait ça, c’est peut-être qu’Israël n’a pas toute la neutralité et l’impartialité dans son système judiciaire. »

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Tue, 21 May 2024 09:38:37 -0400 admin
Plus de 14 000 personnes déplacées dans la région de Kharkiv https://tvsoleilleve.com/3376 https://tvsoleilleve.com/3376 (Moscou) Plus de 14 000 personnes ont été déplacées par les combats dans la région ukrainienne de Kharkiv, où Moscou a lancé un nouvel assaut d’ampleur le 10 mai, a indiqué l’Organisation mondiale de la santé mardi.

« Comme vous le savez, au cours des deux dernières semaines, les combats dans la région de Kharkiv » dans le nord-est de l’Ukraine, « se sont fortement intensifiés », a déclaré le représentant de l’OMS en Ukraine, le Dr Jarno Habicht, lors d’un point de presse à Genève, par liaison vidéo de Kyiv.

« Plus de 14 000 personnes ont été déplacées en quelques jours, et près de 189 000 autres vivent toujours à moins de 25 kilomètres de la frontière avec la Fédération de Russie, confrontées à des risques importants en raison des combats en cours », a-t-il dit.

Il a précisé qu’il s’agissait des chiffres dont l’OMS disposait après avoir parlé avec les autorités locales, et a indiqué que certaines de ses personnes sont allées à Kharkiv, la deuxième plus grande ville d’Ukraine, tandis que d’autres sont allées ailleurs.

L’assaut terrestre déclenché par l’armée russe dans cette zone frontalière, après une intensification des attaques aériennes, lui a permis d’enregistrer ses gains territoriaux les plus importants depuis fin 2022. La progression russe a désormais été stoppée, affirme Kyiv, ce que Moscou réfute.

Le Haut Commissariat de l’ONU pour les réfugiés (HCR) a indiqué mardi être « extrêmement préoccupé » par « l’augmentation des besoins humanitaires et des déplacements forcés » à la suite de l’offensive russe.

L’agence onusienne craint en particulier que « les conditions à Kharkiv, qui accueille déjà quelque 200 000 personnes déplacées internes, ne deviennent encore plus difficiles si l’offensive terrestre et les attaques aériennes incessantes se poursuivent », a déclaré une porte-parole à Genève, Shabia Mantoo, au cours du point de presse.

« Cela pourrait forcer de nombreuses personnes à quitter Kharkiv pour des raisons de sécurité et de survie, et à chercher protection ailleurs », a-t-elle ajouté.

Deux morts en Russie et à Donetsk à la suite d’attaques ukrainiennes

Une femme est morte mardi dans une attaque de drone ukrainienne dans la région russe frontalière de Belgorod, et un homme a été tué par des tirs ukrainiens à Donetsk, ville sous occupation russe dans l’est de l’Ukraine, ont indiqué les autorités locales.

La région de Belgorod est visée quasi quotidiennement par les forces ukrainiennes, alors que les troupes russes ont lancé une offensive terrestre de l’autre côté de la frontière, dans la région ukrainienne de Kharkiv, s’emparant de plusieurs localités.

« Un véhicule circulant avec une personne au volant et trois passagers a été attaqué par un drone […] Malheureusement, une femme est morte », a affirmé sur Telegram le gouverneur de la région de Belgorod, Viatcheslav Gladkov.

Les trois passagers ont été blessés et hospitalisés, a-t-il ajouté.

À Donetsk, bastion prorusse dans l’est de l’Ukraine, un homme a été tué par des bombardements ukrainiens, a affirmé le maire Alexeï Koulemzine sur Telegram.

Des immeubles et un centre commercial ont été endommagés par ces tirs, selon M. Koulemzine.

Dans la nuit de lundi à mardi, deux drones et une roquette ukrainienne Vilkha ont par ailleurs été interceptés par la défense antiaérienne russe, a indiqué le ministère de la Défense.  

Un autre drone a été neutralisé mardi matin au-dessus de la région de Koursk, frontalière de l’Ukraine, selon la même source.

Les régions russes frontalières de l’Ukraine sont visées très régulièrement par des attaques de drones et des frappes ukrainiennes, menées en représailles aux bombardements des villes d’Ukraine par la Russie depuis plus de deux ans.

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Tue, 21 May 2024 09:36:49 -0400 admin
L’Iran rend hommage à son président défunt Raïssi https://tvsoleilleve.com/3375 https://tvsoleilleve.com/3375 (Téhéran) Des dizaines de milliers d’Iraniens ont rendu mardi hommage au président Ebrahim Raïssi, dont le décès a ouvert une période d’incertitude politique avant une présidentielle pour désigner son successeur le 28 juin.

Prévues pour durer jusqu’à jeudi, les funérailles ont débuté tôt mardi à Tabriz, la grande ville du nord-ouest à proximité de laquelle M. Raïssi est mort dans un accident d’hélicoptère avec sept autres personnes.

Les huit cercueils recouverts du drapeau iranien ont ensuite été transférés à un aéroport de Téhéran avant de rejoindre la ville sainte de Qom, où une nouvelle cérémonie devait se tenir dans l’après-midi.

L’Iran a décrété un deuil de cinq jours, et les funérailles du président se poursuivront mardi soir et mercredi dans la capitale, puis jeudi à Machhad (nord-est), sa ville natale où il sera enterré.

Dans le centre de Tabriz, une foule immense, vêtue surtout de noir, a couvert la principale place en brandissant des drapeaux et des portraits du président décédé à 63 ans et des sept autres victimes de l’écrasement, selon des images de l’AFPTV.

« Nous, les membres du gouvernement, qui avons eu l’honneur de servir ce président bien-aimé, ce président travailleur, nous nous engageons auprès de notre cher peuple et de notre leader à suivre le chemin de ces martyrs », a déclaré le ministre de l’Intérieur, Ahmad Vahidi, en s’adressant à la foule.

Une telle cérémonie était organisée dans la tradition des grands rassemblements ayant marqué les 45 premières années de la République islamique, tel celui ayant suivi la mort du général Qasem Soleimani, un haut responsable militaire tué par une frappe américaine en Irak en 2020.  

De nombreux et immenses portraits du « martyr » Ebrahim Raïssi ont été suspendus et accrochés dans les lieux publics des principales villes du pays.  

Enquête sur l’écrasement

M. Raïssi, qui présidait l’Iran depuis 2021, est décédé dans l’écrasement de l’hélicoptère qui l’amenait dimanche vers Tabriz après avoir assisté à l’inauguration conjointe d’un barrage avec son homologue azéri, Ilham Aliyev, à leur frontière commune.

Après une douzaine d’heures de recherche, les débris de l’hélicoptère ont été découverts lundi à l’aube dans une région escarpée et boisée.  

Une enquête sur les causes de l’écrasement a été ordonnée par le chef d’état-major des forces armées, Mohammad Bagheri.

Parmi les huit personnes à bord de l’appareil figuraient le ministre des Affaires étrangères, Hossein Amir-Abdollahian, 60 ans, le gouverneur de la province de l’Azerbaïdjan oriental, un imam et le chef de l’équipe de sécurité du président.

Parallèlement aux funérailles, les autorités se concentraient sur la poursuite des affaires de l’État, le guide suprême, l’ayatollah Ali Khamenei, ayant assuré qu’il n’y aurait « aucune perturbation dans l’administration du pays ».  

Comme le précise la Constitution, il a chargé le vice-président Mohammad Mokhber, 68 ans, d’assumer les fonctions de président par intérim, avant l’élection présidentielle dont la date a été fixée au 28 juin.

Par ailleurs, l’Assemblée des experts, chargée de désigner, superviser et éventuellement démettre le guide suprême, a tenu mardi sa première séance après avoir été élue en mars.

Pour l’occasion, deux sièges ont été laissés vides et décorés de noir, ceux de M. Raïssi et de l’imam Mohammad Ali Al-Hashem, représentant de Tabriz, décédé dans l’écrasement.

Cinquante-cinq des 83 membres présents ont porté à la tête de l’assemblée pour deux ans l’ayatollah Ali Movahedi-Kermani, un octogénaire qui a été député puis membre de l’assemblée depuis la révolution islamique de 1979, selon l’agence Irna.  

Enterré jeudi

Après le transfert à Téhéran des huit victimes de l’écrasement mardi soir, l’ayatollah Khamenei présidera les prières de la cérémonie d’adieu mercredi, qui sera un jour férié.

Plusieurs pays étrangers, comme la Russie, la Turquie et l’Irak ont annoncé qu’ils seraient représentés aux funérailles, mais pas au niveau des chefs d’État.

La dépouille de Raïssi sera conduite jeudi matin au Khorassan du Sud (est), province qu’il représentait à l’Assemblée des experts. Il sera enterré dans sa ville natale de Machhad au sein du principal lieu de culte du pays, le mausolée de l’imam chiite Reza.

L’ultraconservateur Raïssi était considéré comme l’un des favoris pour succéder à l’ayatollah Ali Khamenei, âgé de 85 ans.

Durant les trois ans de sa présidence, il a fait face à un mouvement de contestation populaire en 2022, à une crise économique aggravée par les sanctions américaines et à une aggravation des tensions avec l’ennemi juré d’Israël depuis le début de la guerre dans la bande de Gaza en octobre.

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Tue, 21 May 2024 09:34:51 -0400 admin
Violents combats dans le nord de Gaza, premier déchargement d’aide sur la côte https://tvsoleilleve.com/3350 https://tvsoleilleve.com/3350 (Rafah) De violents combats opposent vendredi l’armée israélienne au Hamas dans la bande de Gaza, où après des jours de blocage de l’aide humanitaire, un premier déchargement a commencé sur la jetée provisoire mise en place par les États-Unis.  

Au huitième mois de guerre contre le mouvement islamiste palestinien Hamas, l’armée israélienne combat des forces palestiniennes dans le camp de réfugiés de Jabalia (Nord), également visé par des bombardements aériens et tirs d’artillerie israéliens, selon des témoins. Six personnes ont été tuées dans leur habitation bombardée, selon la Défense civile palestinienne.

Après des jours de blocage des arrivées d’aide humanitaire dans le territoire palestinien menacé de famine, l’armée américaine a annoncé qu’un premier chargement avait commencé à être débarqué vendredi par la jetée provisoire américaine arrimée sur la côte de la bande de Gaza.

L’armée américaine a également annoncé l’arrivée « d’environ 500 tonnes [d’aide] dans les prochains jours […] réparties entre plusieurs bateaux ».

 « Nous finalisons nos plans opérationnels pour nous assurer que nous sommes prêts à gérer » cette aide, « tout en garantissant la sécurité de notre personnel », a indiqué de son côté l’agence humanitaire de l’ONU (OCHA), réitérant sa préférence pour des acheminements par la route.

Appel de 13 pays

À l’extrême sud du territoire palestinien, à Rafah, la branche armée du Hamas, les brigades Ezzedine al-Qassam, a affirmé avoir ciblé avec des tirs d’obus des troupes israéliennes « stationnées au poste-frontière » avec l’Égypte.

La marine israélienne a procédé à des tirs sur la côte de Rafah où des centaines de milliers de déplacés du conflit fuient la ville après des frappes nocturnes qui ont fait des blessés, selon l’hôpital koweïtien de la ville.

Au lendemain de l’annonce par Israël de l’intensification de ses opérations militaires à Rafah, où l’objectif affiché est d’anéantir les derniers bataillons du Hamas, 13 pays — Japon, Canada, Nouvelle-Zélande, Royaume-Uni, Australie, Corée du Sud et sept États membres de l’UE dont la France — lui ont adressé un appel conjoint à ne pas lancer d’offensive de grande ampleur sur Rafah.  

Le premier ministre, Benyamin Nétanyahou, avait qualifié jeudi de « décisive » la « bataille de Rafah » pour détruire le mouvement islamiste palestinien. L’armée affirme aussi y opérer pour libérer des otages enlevés le 7 octobre.

Dans leur appel commun, les 13 pays réclament aussi « des efforts supplémentaires » pour améliorer les flux d’entrée de l’aide internationale. « Nous exhortons le gouvernement israélien à laisser l’aide humanitaire entrer dans la bande de Gaza par tous les points de passage concernés, y compris celui de Rafah », poursuivent les ministres.

Depuis le déploiement le 7 mai de l’armée israélienne du côté palestinien du point de passage de Rafah, Israéliens et Égyptiens se renvoient la responsabilité de la paralysie de ce passage crucial pour l’entrée du carburant indispensable aux hôpitaux à la logistique humanitaire.  

Les livraisons d’aide sont aussi largement entravées aux passages côté israélien de Kerem Shalom et d’Erez.

 « Pas de génocide »

Depuis qu’elle a ordonné aux civils de quitter les secteurs est de Rafah le 6 mai en prévision d’une offensive terrestre d’envergure, « 600 000  personnes ont fui », selon l’ONU. Quelque 1,4 million de personnes, habitants et personnes déplacées par les combats, se trouvaient jusque-là dans cette ville, adossée à la frontière fermée avec l’Égypte.  

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Fri, 17 May 2024 09:40:58 -0400 admin
Un homme armé qui a mis le feu à la synagogue de Rouen abattu par la police https://tvsoleilleve.com/3349 https://tvsoleilleve.com/3349 (Rouen) Des policiers ont abattu vendredi matin un homme armé qui les menaçait après avoir incendié la synagogue de Rouen, dans le nord-ouest de la France, un acte qui a causé « énormément de dégâts » dans le lieu de culte, selon une responsable locale.

Vers 6 h 45 locales, des policiers « constatent la présence d’un individu sur le toit de la synagogue qui brandit une barre de fer d’une main et un couteau de cuisine de l’autre et qui les invective. De la fumée s’échappe […] des fenêtres de la synagogue », a déclaré lors d’un point presse le procureur de Rouen, Frédéric Teillet.

« Alors qu’ils tentent de convaincre l’individu de descendre du toit, celui-ci jette en leur direction la barre de fer, qui s’avérera être un burin de perforateur, puis saute du toit et se dirige en courant vers un policier en le menaçant du couteau qu’il porte, le bras toujours levé vers lui », a-t-il ajouté.

Après des sommations « restées sans effet », le policier menacé « aurait fait usage de son arme à cinq reprises, touchant l’individu quatre fois », selon le magistrat.

Une enquête a été ouverte pour « incendie volontaire » visant un lieu de culte et « violences volontaires » sur les policiers et les pompiers et une autre sur les circonstances du décès de l’individu armé, a fait savoir le parquet.

« Choc absolu »

Selon le procureur, « une première identité » de l’homme tué a été établie grâce à une « seule carte de réseau de transport de Rouen dont il était porteur » et fait toujours l’objet de vérification.

L’homme était visé par une obligation de quitter le territoire (OQTF), depuis « moins d’un an », mais elle n’a pas pu être exécutée, car l’homme « avait engagé un recours devant les juridictions administratives », a indiqué une source proche du dossier.

« C’est l’effroi, c’est le choc absolu », a réagi le maire de Rouen Nicolas Mayer-Rossignol.

Selon la présidente de la communauté juive de Rouen, Natacha Ben Haïm, « le feu a fait énormément de dégâts. J’ai dû reconnaître les lieux, donc je peux vous dire que c’est terrible ».

« On a eu un grand miracle. Les livres de la Torah, les livres sacrés, c’est vraiment l’objet le plus important, sentimentalement en plus que financièrement, n’ont pas été touchés. Alors que l’incendie a éclaté juste à côté, c’est-à-dire que tout ce qui est à côté a brûlé », a-t-elle ajouté.  

« La communauté est bouleversée. On est une petite communauté et malheureusement, ça peut nous arriver aussi », a déclaré le rabbin Chmouel Lubecki, en référence aux actes antisémites en progression. Il a précisé que près de 150 à 200 familles composent la communauté juive de la ville normande.

« Tenter de brûler une synagogue, c’est vouloir intimider tous les Juifs. Une nouvelle fois, on veut faire peser un climat de terreur sur les Juifs de notre pays. Combattre l’antisémitisme, c’est défendre la République », a affirmé sur X le président du Conseil représentatif des institutions juives de France (Crif), Yonathan Arfi.

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Fri, 17 May 2024 09:38:42 -0400 admin
Situation toujours « difficile » au nord&est, la Russie accusée d’exécutions de civils https://tvsoleilleve.com/3348 https://tvsoleilleve.com/3348 (Kharkiv) L’Ukraine a dit contenir l’avancée militaire russe dans le nord-est du pays où la situation reste « extrêmement difficile » selon le président Volodymyr Zelensky, Moscou y menant une offensive qui lui a permis d’engranger ses plus importants gains territoriaux depuis fin 2022.

Selon un haut-responsable militaire de l’OTAN, les forces russes n’ont toutefois « pas les forces nécessaires pour réaliser une percée stratégique ».  

« Ils n’ont ni les compétences ni la capacité de le faire, », a affirmé jeudi soir le commandant suprême des forces alliées en Europe, le général américain Christopher Cavoli.  

Les autorités ukrainiennes ont accusé l’armée russe d’avoir exécuté au moins un civil ukrainien et d’en utiliser une quarantaine d’autres comme « boucliers humains » à Vovtchansk, localité de la région de Kharkiv (nord-est) et cible d’un assaut des troupes russes qui ont conquis, selon des estimations de l’AFP, près de 260 km2 en une semaine.

Côté russe, une mère et son enfant de quatre ans ont été tués dans une attaque de drones ukrainienne sur le village d’Oktiabrski, dans la région frontalière russe de Belgorod, a annoncé le gouverneur Viatcheslav Gladkov, précisant qu’un autre drone avait visé une station-service près du village de Bessonovka.

Volodymyr Zelensky s’est rendu jeudi à Kharkiv, capitale régionale et deuxième ville du pays, pour une réunion de son cabinet militaire.  

« A ce jour, la situation […] est globalement sous contrôle, nos militaires infligent des pertes sensibles à l’occupant », a déclaré M. Zelensky.  

« Mais la zone reste extrêmement difficile, c’est pourquoi nous renforçons nos unités », a-t-il ajouté.   

« Aucun changement significatif »

Il n’y a eu « aucun changement significatif de la situation » sur les lignes de front, y compris à Vovchansk, même si certaines troupes ont dû se « regrouper » dans la région de Pokrovsky, près de Donetsk, à la suite de « tirs intenses et d’assauts », selon l’armée ukrainienne.

L’état-major général de l’armée ukrainienne a fait état de « dix affrontements sur l’axe de Kharkiv ». « Nos soldats ont repoussé huit attaques dans les zones de Lyptsi, Staritsa et Vovtchansk dans la région de Kharkiv », selon lui, précisant que la situation à Vovchansk est sous contrôle.

Jeudi, le ministre de l’Intérieur Igor Klymenko a accusé la Russie d’avoir procédé à des détentions arbitraires de civils et à au moins une exécution sommaire à Vovtchansk, ville de 18 000 habitants avant la guerre.

Plus tard dans la journée, la police de cette région a précisé ces accusations affirmant que l’armée russe détenait de 35 à 40 civils, les utilisant comme « bouclier humain » pour protéger un quartier général militaire.  

Un habitant âgé qui essayait de s’échapper à pied en territoire contrôlé par l’Ukraine a été tué d’une balle dans la tête, selon la même source.

L’AFP n’est pas en mesure de confirmer ces accusations de source indépendante. La Russie n’a pas réagi dans l’immédiat.  

Les forces russes ont été accusées de nombreuses exactions documentées en Ukraine, en particulier le massacre de centaines de civils à Boutcha, banlieue de Kyiv qu’ils ont occupée au début de leur invasion en 2022.  

La Russie a lancé le 10 mai une nouvelle offensive terrestre contre la région de Kharkiv, pénétrant par le nord dans deux secteurs frontaliers, ceux de Vovtchansk et de Loukiantsi, localités situées respectivement à une cinquantaine et une trentaine de kilomètres de la ville de Kharkiv.  

La Russie a lancé le 10 mai une nouvelle offensive terrestre contre la région de Kharkiv, pénétrant par le nord dans deux secteurs frontaliers, ceux de Vovtchansk et de Loukiantsi, localités situées respectivement à une cinquantaine et une trentaine de kilomètres de la ville de Kharkiv.  

« Allons-y, allons-y ! »

Le chef de l’administration militaire de Vovtchansk, Tamaz Gambaraсhvili, a été blessé jeudi lors d’une frappe sur un village des environs, a indiqué le gouverneur régional. Cinq autres hommes ont été blessés, dont deux médecins.

Entre le 9 et le 15 mai, les Russes ont conquis 257 km2 dans la seule région de Kharkiv, selon une analyse jeudi de l’AFP à partir de données fournies par l’Institut américain pour l’étude de la guerre (ISW).  

Selon les services de secours, 8800 personnes ont été évacuées ces derniers jours. Dans la ville de Kharkiv, des personnes évacuées de Vovtchansk continuent d’arriver dans un centre humanitaire.  

Parmi eux, Nadia Borodina, 85 ans, foulard rouge traditionnel sur la tête, son chien en laisse et son chat dans un sac en plastique.  

Elle a attendu trois jours d’être évacuée, avec peu de nourriture et sans moyen de communication.

« Les soldats sont arrivés et ont crié “Allons-y, allons-y !” et nous sommes partis en cinq minutes », a raconté la vieille dame à l’AFP. « J’ai vécu la Seconde Guerre mondiale, mais aujourd’hui c’est encore plus effrayant ! ». 

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Fri, 17 May 2024 09:35:45 -0400 admin
Perquisition au domicile du suspect de l’attaque contre le premier ministre https://tvsoleilleve.com/3347 https://tvsoleilleve.com/3347 (Bratislava) La police slovaque a perquisitionné vendredi le domicile de l’homme accusé d’avoir grièvement blessé par balle le premier ministre Robert Fico, toujours hospitalisé dans un état grave, ont rapporté les médias locaux.

Les enquêteurs ont emmené le tireur présumé, qui portait un gilet pare-balles et un casque, dans l’appartement qu’il partageait avec sa femme dans la ville de Levice, selon les images de la chaîne de télévision Markiza.

« La police est restée dans l’appartement pendant plusieurs heures […], ils ont emporté l’ordinateur et les documents de l’appartement », a déclaré la chaîne privée.  

Interrogée par l’AFP, la police s’est refusée à tout commentaire sur l’enquête en cours.

Elle ne souhaite pas non plus donner le nom du suspect, mais les médias l’ont identifié comme étant un retraité de 71 ans, Juraj Cintula.

Il a été inculpé jeudi de tentative de meurtre pour cette attaque qu’elle a qualifiée de « politiquement motivée ».

M. Fico a été pris pour cible mercredi alors qu’il voulait saluer la foule à l’issue d’un conseil des ministres délocalisé dans la ville de Handlova (centre), située à 80 km de Levice.

État de santé « toujours grave »

Le premier ministre a été « de nouveau opéré » et se trouve toujours dans un état grave, une situation qui plonge le pays dans l’incertitude à trois semaines des élections européennes.

Deux jours après l’attaque, le dirigeant de 59 ans reste hospitalisé en soins intensifs.

« Il a subi une opération de près de deux heures », a précisé son proche allié Robert Kalinak, lors d’un point presse à l’hôpital de Banska Bystrica. « Son état est encore très grave. Il faudra sans doute quelques jours pour voir comment cela évolue », selon le ministre de la Défense.

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Fri, 17 May 2024 09:33:06 -0400 admin
Vladimir Poutine en Chine, en quête d’un soutien plus fort de Pékin https://tvsoleilleve.com/3321 https://tvsoleilleve.com/3321 (Pékin) Le président russe Vladimir Poutine se rendra en Chine cette semaine avec l’espoir d’obtenir de son «  cher ami » Xi Jinping un plus net soutien à sa guerre en Ukraine, une visite annoncée mardi par les deux pays.

Le dirigeant russe « effectuera une visite d’État en Chine du 16 au 17 mai », jeudi et vendredi, a annoncé une porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères, Hua Chunying.

Il s’agira du premier déplacement à l’étranger de Vladimir Poutine depuis sa réélection en mars et aussi de la quatrième rencontre entre les deux présidents depuis le début de l’invasion russe en Ukraine, en février 2022.

Quelques jours avant le lancement de l’opération, Moscou et Pékin avaient affirmé que leur amitié était « sans limites ». Depuis, leur relation diplomatique et commerciale s’est renforcée.

« Le président Xi Jinping procédera à un échange de points de vue avec le président Poutine sur les relations bilatérales, la coopération dans divers domaines et les questions internationales et régionales d’intérêt commun », a précisé un autre porte-parole de la diplomatie chinoise, Wang Wenbin, lors d’un point presse régulier.

De son côté, le Kremlin a indiqué que les deux présidents évoqueraient leur « partenariat global et leur coopération stratégique » et « définir (aient) les domaines clés de développement de la coopération russo-chinoise, tout en échangeant aussi leurs points de vue sur les questions internationales et régionales ».

De nombreux experts estiment que la Russie est de plus en plus dépendante de la Chine, devenue un partenaire économique crucial face à l’avalanche de sanctions occidentales décrétées en réaction à son offensive militaire.

Baisse des exportations

Ces derniers mois, Pékin a balayé à plusieurs reprises les critiques occidentales sur ses liens avec Moscou, tout en profitant d’importations à prix cassé de gaz et de pétrole de son voisin.

Mais sans vouloir pour autant renforcer son soutien.

« Les Russes veulent que la Chine fasse davantage pour les soutenir, ce que la Chine hésite à faire parce qu’elle ne veut pas compromettre ses relations avec l’Occident », explique à l’AFP Alexander Gabuev, directeur du Centre Carnegie Russie Eurasie.

Les échanges commerciaux sino-russes ont explosé depuis l’invasion de l’Ukraine et ont atteint 240 milliards de dollars en 2023, selon les Douanes chinoises.

Mais les exportations chinoises vers son voisin ont chuté en mars et avril cette année, alors que Washington menace de sanctions les institutions financières soutenant l’effort de guerre russe.

Effrayées par ces menaces de sanctions, qui viendraient porter un nouveau coup à une économie chinoise déjà fragile, les banques du géant asiatique sont devenues récemment plus prudentes dans leurs transactions avec la Russie, les suspendant ou les réduisant.

« Les banques chinoises s’inquiètent de l’impact pour leur réputation et cherchent à éviter de grosses sanctions », souligne Elizabeth Wishnick, spécialiste des relations sino-russes au centre de réflexion américain CNA.

Pas « naïfs »

Et tandis que la Chine cherche à apaiser les tensions avec les États-Unis, elle pourrait être réticente à renforcer sa coopération avec la Russie.

«  Si la Chine souhaite […] maintenir le dégel, tactique, de ses relations avec les États-Unis et limiter la convergence américano-européenne en matière de politique à l’égard de Pékin, elle doit prendre au sérieux la menace américaine de sanctionner ses institutions financières », estime Ali Wyne, du groupe de réflexion International Crisis Group.

Vladimir Poutine et Xi Jinping discuteront ainsi « probablement des moyens par lesquels Pékin pourrait soutenir Moscou de manière moins voyante, peut-être par l’intermédiaire de petites banques chinoises ou de canaux de financement non officiels », estime-t-il.

Plusieurs experts estiment que cette nouvelle rencontre entre les deux présidents servira à réaffirmer l’étroite relation entre les deux dirigeants, à signer quelques accords et à plaider pour un renforcement des échanges commerciaux.

Vladimir Poutine sait parfaitement que Pékin reste déterminé à soutenir Moscou et faire ainsi front commun face à ce que les deux pays dénoncent comme l’hégémonie américaine sur le monde, soulignent ces experts.

Les Russes ne sont pas « naïfs » et « savent très bien que les liens avec l’Occident sont très importants pour la Chine », note M. Gabuev du Centre Carnegie Russie Eurasie.

Mais ils sont toutefois « certains que la Chine ne les laissera pas tomber », souligne-t-il

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Tue, 14 May 2024 10:26:08 -0400 admin
Guerre dans la bande de Gaza : Human Rights Watch dénonce des frappes israéliennes sur des ONG https://tvsoleilleve.com/3320 https://tvsoleilleve.com/3320 Les organisations non gouvernementales ont dû réduire leur action dans la bande de Gaza pour assurer leur sécurité, alors que le besoin en aide humanitaire n'a jamais été aussi vital au sein de l'enclave palestinienne. C'est ce qui ressort d'un nouveau rapport de Human Rights Watch, publié mardi 14 mai. L'organisation internationale établit que les ONG sont aussi visées par l'armée Israélienne. Malgré le droit international et les protocoles de communication censés protéger les humanitaires.

Parmi les symboles de cette extrême fragilité des humanitaires dans cette guerre dans la bande de Gaza, il y a la mort, il y a un peu plus d'un mois, de sept personnels de l'ONG américaine World Central Kitchen, tués dans des frappes de drone. L'ONG avait pourtant prévenu l'armée israélienne de son déplacement dans Gaza.

Mais dans les faits il n'y a pas de protection garantie. "À chaque fois, les coordonnées avaient été communiqués à l'avance à l'armée israélienne, indique Ahmed Benchemsi porte-parole pour Human Rights Watch. Et un point commun aussi dans huit cas, l'armée israélienne, non seulement savait où étaient les ONG en question - ce qui ne les a pas empêchés de les bombarder - mais en plus sans prévenir. Il y a clairement un problème."

"Une situation catastrophique"

D'après l'ONG, huit frappes israéliennes ont visé des organisations humanitaires. Depuis le 7 octobre dernier, et l'offensive israélienne sur la bande de Gaza, 31 personnels de ces ONG ont été tuées ou blessés. Médecin sans frontières (MSF) fait partie des organisations les plus touchées, ce qui engendre des conséquences sur l'activité. "La situation est exceptionnelle, explique Michel Lacharité, responsable des opérations d'urgences pour MSF. Nous avons évacué à douze reprises des hôpitaux et des structures de soins. On est donc dans une situation catastrophique où il manque des lits et MSF doit en fermer pour des raisons de sécurité."

En comptant les agences de l'ONU, plus de 250 humanitaires ont été tués par l'armée israélienne. Ce rapport pourrait alimenter la cour pénale internationale. Israël n'a pas répondu au courrier de Human Rights Watch, qui s'interroge sur la capacité d'Israël à répondre aux exigences du droit international. 

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Tue, 14 May 2024 10:21:42 -0400 admin
Guerre en Ukraine : le président Volodymyr Zelensky attendu vendredi à Madrid https://tvsoleilleve.com/3319 https://tvsoleilleve.com/3319 Cette annonce intervient au moment où la Russie mène une vaste offensive dans le nord-est de l'Ukraine.

Ce qu'il faut savoir

Le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, est attendu vendredi à Madrid pour une visite officielle, a annoncé mardi 14 mai le palais royal espagnol. Ce dernier sera reçu à la mi-journée par le roi Felipe VI, avant un déjeuner officiel qui sera organisé en son honneur au Palais royal de Madrid, détaille l'agenda du palais. Selon le quotidien El Pais, cette visite sera marquée par la signature d'un accord destiné à garantir un soutien militaire de Madrid à Kiev. Cette annonce intervient au moment où la Russie mène une vaste offensive dans le nord-est de l'Ukraine. Suivez notre direct.

Le chef de la diplomatie américaine à Kiev. Antony Blinken est arrivé mardi à Kiev pour une visite surprise. Sa visite intervient quelques semaines après le vote du Congrès américain débloquant une enveloppe massive pour l'Ukraine de 61 milliards de dollars, après des mois de blocage. 

Un train a déraillé dans le sud-ouest de la Russie. Des "personnes non autorisées" ont fait dérailler un train de marchandises près de Volgograd, ont annoncé les agences de presse russes. Aucun détail n'a été fourni sur cet incident ni sur les auteurs. La ville de Kotluban, où il a eu lieu, est située à environ 300 km de la frontière avec l'Ukraine, et la région est parfois la cible d'attaques de drones lancées par l'armée ukrainienne.

Les combats se poursuivent dans la région de Kharkiv. L'armée russe a lancé une offensive et s'est emparée de dizaines de km2 dans le nord-est du pays. Kiev mobilise des ses renforts mais l'armée ukrainienne manque de ressources. Le président Volodymyr Zelensky a néanmoins assuré lundi soir que Kiev menait des "contre-attaques" et que la défense y avait été renforcée.

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Tue, 14 May 2024 10:20:20 -0400 admin
Attaque d'un fourgon pénitentiaire dans l'Eure : les députés observent une minute de silence, Gabriel Attal promet que les responsables "paieront" https://tvsoleilleve.com/3318 https://tvsoleilleve.com/3318 Deux agents pénitentiaires ont été tués, mardi, lors de l'attaque d'un fourgon pénitentiaire au niveau du péage d'Incarville. Trois autres ont été gravement blessés.

Ce qu'il faut savoir

Un moment de recueillement. Les députés ont observé une minute de silence, mardi 14 mai à 15 heures à l'Assemblée nationale, après l'attaque d'un fourgon pénitentiaire au péage d'Incarville (Eure). Deux agents pénitentiaires sont morts lors de cette attaque, et trois autres ont été gravement blessés. Le Premier ministre, Gabriel Attal, a ensuite eu quelques mots en l'honneur des victimes et de leurs proches. "Notre peine, c'est celle de tout un pays (...) Tout sera mis en œuvre pour retrouver les auteurs de ce crime abject. Nous les traquerons, nous les trouverons et je vous le dis : ils paieront." Suivez notre direct.

L'hommage d'Eric Dupond-Moretti. Le ministre de la Justice s'est exprimé depuis la cellule de crise du ministère, en début d'après-midi. "Tout sera mis en œuvre pour retrouver les auteurs de ce crime ignoble", a promis Eric Dupond-Moretti. Les derniers morts dans l'administration pénitentiaire remontent à 1992", a-t-il précisé, avec émotion.

Un détenu en fuite. Le fourgon transportait Mohamed Amra, âgé de 30 ans, pour être entendu par un juge d'instruction au tribunal judiciaire de Rouen. "Ses complices ont tiré sur les escortes à l'arme lourde", a précisé le ministre de la Justice lors de son point-presse. C'était un détenu particulièrement surveillé, précise le parquet de Paris. Il purgeait une peine en lien avec un "vol avec effraction". Il est par ailleurs mis en examen pour "enlèvement et séquestration ayant entraîné la mort". 

Le plan Epervier a été déclenchéQuelque 200 gendarmes sont engagés pour retrouver le détenu évadé et ses complices, a appris franceinfo auprès de la gendarmerie. Un hélicoptère et le GIGN sont également mobilisés.

La circulation interrompue. La Société des autoroutes du nord et de l'est de la France (Sanef) prévient que l'autoroute A154 est "fermée" dans les deux sens après un "incident" au péage d'Incarville.

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Tue, 14 May 2024 10:19:03 -0400 admin
Moscou revendique la prise de six villages https://tvsoleilleve.com/3289 https://tvsoleilleve.com/3289 (Kyiv) La Russie a revendiqué samedi la prise de contrôle de six villages dans l’est de l’Ukraine, où des centaines de personnes ont été évacuées samedi de secteurs proches de la frontière russe.  

Les forces russes, repoussées il y a près de deux ans de cette zone du Nord-Est ukrainien, y ont réalisé dernièrement une série de petites avancées face à l’armée ukrainienne, à court de recrues et d’armements.  

Dernière progression en date, le ministère russe de la Défense a déclaré que ses troupes avaient « libéré » les villages ukrainiens de Borisivka, Ogirtseve, Pletenivka, Pylna et Strilecha dans la région de Kharkiv, près de la frontière avec la Russie, ainsi que le village de Keramik dans la région de Donetsk, plus au sud.

Côté ukrainien, « au total, 1775 personnes ont été évacuées », a indiqué auparavant le gouverneur de la région, Oleg Synegubov, ajoutant que la Russie avait procédé à des tirs d’artillerie et de mortier sur 30 localités de la zone ces dernières 24 heures.

À la sortie de Kharkiv, des évacués, dont beaucoup de personnes âgées, arrivaient en voitures et camionnettes, chargées d’autant d’affaires que possible, à un point d’évacuation.

Les personnes évacuées sont enregistrées et reçoivent de la nourriture, tandis qu’une assistance médicale est fournie dans des tentes de fortune.

« Nous devons interrompre les opérations offensives russes et reprendre l’initiative », a lancé le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, samedi.

Il avait fait état vendredi soir de « combats intenses » sur toute la ligne de front.  

La région de Kharkiv, deuxième ville d’Ukraine, est en grande partie sous contrôle des forces de Kyiv depuis septembre 2022.

« Zone tampon »

Une source militaire ukrainienne de haut rang a déclaré que les forces russes avaient avancé d’un kilomètre en Ukraine et tentaient de « créer une zone tampon » dans cette région et celle voisine de Soumy afin d’empêcher les attaques contre le territoire russe.  

Les forces ukrainiennes ont multiplié les frappes à l’intérieur de la Russie et dans les zones d’Ukraine occupées par les Russes, en particulier contre les infrastructures énergétiques.  

Samedi, les autorités installées par Moscou dans la région de Louhansk, occupée par la Russie dans l’est de l’Ukraine, ont annoncé la mort de trois personnes dans une attaque ukrainienne, menée avec des missiles de fabrication américaine, sur un dépôt pétrolier.

Le gouverneur, Leonid Pasechnik, a déclaré que la frappe avait « enveloppé le dépôt de pétrole dans les flammes et endommagé les maisons environnantes ». « Le bilan s’élève à trois morts et huit autres personnes sont hospitalisées », a-t-il déclaré sur les réseaux sociaux.  

En Russie, les médias ont fait état de deux personnes tuées par des frappes ukrainiennes dans les régions de Belgorod et de Koursk.  

Les autorités ukrainiennes ont, elles, indiqué que six civils avaient été tués vendredi par des bombardements russes dans les régions de Donetsk, Kharkiv et Kherson.

« Gains tactiques »

Depuis des semaines, des responsables ukrainiens avertissaient que Moscou pourrait tenter d’attaquer les régions frontalières du nord-est, en poussant son avantage, alors que l’Ukraine est confrontée à des retards dans l’aide occidentale et à un manque de combattants.  

L’armée ukrainienne a déclaré avoir déployé davantage de troupes dans la région où, selon M. Zelensky, les forces ukrainiennes utilisent l’artillerie et des drones pour contrecarrer l’avancée russe.  

« Des unités de réserve ont été déployées pour renforcer la défense dans cette zone du front », a déclaré l’armée.  

L’Institut américain pour l’étude de la guerre (Institute for the Study of War, ISW) a estimé vendredi que la Russie avait réalisé des « gains tactiques significatifs », mais que l’objectif principal de l’opération était « d’attirer les capacités humaines et le matériel ukrainiens d’autres secteurs critiques du front ».

Il ne semble pas s’agir d’une « opération offensive de grande envergure visant à envelopper, encercler et s’emparer de Kharkiv », a jugé l’ISW.  

Après le déclenchement de l’attaque, Washington a annoncé vendredi une nouvelle aide militaire de 400 millions de dollars pour « porter assistance à l’Ukraine », alors que l’offensive russe va « s’intensifier », selon la Maison-Blanche.  

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Sat, 11 May 2024 10:45:30 -0400 admin
Bombardements à Gaza, nouvelles évacuations à Rafah https://tvsoleilleve.com/3288 https://tvsoleilleve.com/3288 (Rafah) Israël a bombardé samedi la bande de Gaza et ordonné de nouvelles évacuations à Rafah après une mise en garde de l’ONU contre une « catastrophe humanitaire colossale » dans cette ville surpeuplée menacée d’une offensive terrestre israélienne.

Des journalistes de l’AFP, des médecins et des témoins ont fait état de frappes à travers le territoire palestinien assiégé et dévasté par plus de sept mois de guerre entre Israël et le mouvement islamiste palestinien Hamas.

L’entrée d’aide à Gaza est bloquée selon l’ONU depuis que les troupes israéliennes ont pénétré lundi dans l’est de Rafah et pris le contrôle du point de passage frontalier avec l’Égypte, verrouillant une porte d’entrée névralgique pour les convois d’aides.

PHOTO SAHER ALGHORRA, ASSOCIATED PRESS

Des médecins palestiniens soignent une fillette blessée lors d’un bombardement israélien sur la bande de Gaza, le 11 mai à l’Hôpital des Martyrs d’Al-Aqsa, dans la ville de Deir al-Balah.

Au moins 21 personnes tuées dans des bombardements dans le centre de la bande de Gaza ont été transportées à l’Hôpital des Martyrs d’Al-Aqsa dans la ville de Deir al-Balah, selon l’établissement.

Des corps recouverts d’une toile blanche gisent sur le sol dans une cour de l’hôpital. Un homme portant une casquette de baseball se penche sur un sac mortuaire, serrant une main couverte de poussière. Les pieds d’un cadavre dépassent d’une couverture à carreaux rouges et noirs.

« Le temps presse »

À Rafah, où s’entassent selon l’ONU quelque 1,4 million de Palestiniens pour la plupart déplacés par les bombardements israéliens et les combats, d’intenses frappes aériennes ont visé un secteur proche du point de passage avec l’Égypte, ont indiqué des témoins. De la fumée s’est élevée au-dessus de la ville, selon des images de l’AFP.

D’autres frappes ont eu lieu dans le nord de la bande de Gaza, selon des témoins.

Défiant les mises en garde internationales contre une offensive majeure à Rafah, l’armée israélienne mène depuis mardi des incursions dans l’est de la ville, après avoir ordonné aux habitants d’évacuer la zone.

Alors que les efforts de médiation en vue d’une trêve et de la libération d’otages semblent s’enliser, la branche armée du Hamas a diffusé samedi une vidéo d’un otage israélien retenu dans la bande de Gaza depuis l’attaque du Hamas le 7 octobre en Israël.

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Sat, 11 May 2024 10:43:12 -0400 admin
Israël lance une opération d’évacuation à Rafah https://tvsoleilleve.com/3261 https://tvsoleilleve.com/3261 (Rafah) Israël a lancé lundi une opération visant à faire évacuer des dizaines de milliers de familles palestiniennes de l’est de la ville de Rafah, dans le sud de la bande de Gaza, où l’armée prépare une offensive terrestre dans sa guerre contre le Hamas.

En dépit des condamnations internationales, le premier ministre israélien, Benyamin Nétanyahou, a promis de lancer cette offensive, l’armée affirmant lundi qu’elle était indispensable pour « détruire les quatre derniers bataillons » du mouvement islamiste dans le territoire palestinien.

« Les habitants évacuent dans la terreur et la panique », a déclaré Ossama al-Kahlout, un responsable du Croissant-Rouge palestinien dans l’est de Rafah, précisant que les zones désignées abritaient environ 250 000 personnes.

Des « milliers » de personnes quittent l’est de Rafah après des frappes aériennes israéliennes sur la zone que l’armée israélienne a ordonné d’évacuer quelques heures auparavant, a-t-il ajouté plus tard.

L’armée a confirmé avoir « commencé une opération d’ampleur limitée pour évacuer temporairement les personnes résidant dans l’est de Rafah », estimant à « environ 100 000 » le nombre de personnes concernées.  

Des habitants ont raconté à l’AFP avoir appris la nouvelle à leur réveil, après une nuit rythmée par des frappes israéliennes. Certains préparaient leurs affaires, dans leurs tentes inondées par une pluie abondante, ou les entassaient dans des remorques.

Après des bombardements nocturnes qui ont fait 16 morts au sein de deux familles, selon les secouristes, la Défense civile a annoncé lundi que l’armée intensifiait ses frappes sur deux des quartiers concernés par les évacuations.

Rafah, à la lisière sud de la bande de Gaza, est transformée en un gigantesque camp de réfugiés abritant, selon l’ONU, 1,2 million de Palestiniens, soit la moitié de la population du territoire, pour la plupart des déplacés.

Benyamin Nétanyahou a promis de lancer cette offensive, quelle que soit l’issue des négociations indirectes menées par le Qatar, les États-Unis et l’Égypte, visant à imposer une trêve associée à la libération d’otages retenus à Gaza en échange de prisonniers palestiniens.

Le Hamas a averti Israël que ses préparatifs d’offensive menaçaient non seulement des centaines de milliers de civils, mais aussi ne faisaient aucun cas du sort des otages.

Un cycle de pourparlers a pris fin dimanche au Caire sans avancée. Le Hamas continue à réclamer un cessez-le-feu définitif tandis qu’Israël promet de détruire le mouvement islamiste au pouvoir à Gaza depuis 2007, considéré comme une organisation terroriste par ce pays, les États-Unis et l’Union européenne.

Cet ordre d’évacuation « laisse présager le pire : davantage de guerre et de famine. C’est inacceptable », a lancé lundi le chef de la diplomatie de l’Union européenne, Josep Borrell.

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Mon, 06 May 2024 12:03:07 -0400 admin
Vladimir Poutine ordonne des exercices nucléaires https://tvsoleilleve.com/3260 https://tvsoleilleve.com/3260 (Moscou) La Russie a annoncé lundi la tenue prochaine d’exercices nucléaires près de l’Ukraine et affirmé que ses forces pourraient frapper des cibles militaires britanniques en Ukraine « et au-delà », disant réagir à des déclarations belliqueuses de dirigeants occidentaux

Ces menaces de Moscou interviennent à la veille de la cérémonie d’investiture au Kremlin de Vladimir Poutine, qui entamera officiellement mardi un cinquième mandat, et trois jours avant les célébrations du 9 mai sur la victoire soviétique contre l’Allemagne nazie, élément central du récit patriotique du Kremlin.

Depuis l’attaque à grande échelle contre l’Ukraine en février 2022, le président russe Vladimir Poutine a soufflé le chaud et le froid sur un possible recours à l’arme nucléaire.

Cette fois, les exercices annoncés lundi par le ministère russe de la Défense doivent permettre à l’armée russe de « s’entraîner à la préparation et à l’utilisation d’armes nucléaires non stratégiques », conçues pour être utilisées sur le champ de bataille.

PHOTO ALEXANDER NEMENOV, AGENCE FRANCE-PRESSE

Démonstration militaire le 9 mai 2022

Le ministère a assuré que cela répondait à des « menaces » proférées par des dirigeants occidentaux contre la Russie.

Le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, a précisé qu’il s’agissait de « l’intention d’envoyer des contingents armés en Ukraine, c’est-à-dire de placer des soldats de l’OTAN face à l’armée russe ».

Il a pointé du doigt Emmanuel Macron, dont il a critiqué la « rhétorique très dangereuse », ainsi que des représentants britanniques et américains.

Le président français a récemment évoqué la possibilité d’envoyer des troupes occidentales au sol en Ukraine si Moscou perçait « les lignes de front » et si Kyiv le demandait.

Il avait déjà exprimé cette idée en février, suscitant la désapprobation parmi les principaux alliés de Kyiv, même si certains ont depuis fait un pas en sa direction notamment face à la poussée russe sur le front est.

Cibles britanniques en Ukraine et « au-delà »

Les exercices militaires russes ordonnés par Vladimir Poutine impliqueront l’aviation, la marine et des forces du district militaire Sud, qui est basé tout près de l’Ukraine et couvre des régions ukrainiennes dont Moscou revendique l’annexion, selon le ministère russe de la Défense.

La date et le lieu n’ont pas été précisés, tout comme le nombre de militaires et les équipements mobilisés.

La doctrine nucléaire russe prévoit un recours « strictement défensif » à l’arme atomique, en cas d’attaque de la Russie avec des armes de destruction massive ou en cas d’agression avec des armes conventionnelles « menaçant l’existence même de l’État ».

Parallèlement, Moscou a menacé lundi de frapper des cibles britanniques en Ukraine « et au-delà » si Kyiv employait des armes livrées par Londres pour frapper le territoire russe.

Dans un communiqué, la diplomatie russe a indiqué que l’ambassadeur britannique Nigel Casey avait été convoqué lundi après des déclarations du ministre britannique des Affaires étrangères David Cameron qui, selon Moscou, portaient « sur le droit de l’Ukraine à frapper le territoire de la Russie à l’aide d’armes britanniques ».

« N. Casey a été prévenu que n’importe quelle installation militaire ou équipement britannique en Ukraine et au-delà de ses frontières pourrait être pris pour cible en riposte à des frappes ukrainiennes avec des armements britanniques sur le territoire russe », a indiqué le ministère russe dans ce communiqué.

Selon la diplomatie russe, les propos de David Cameron « contredisent directement les assurances données par la partie britannique lors du transfert de missiles longue portée à l’Ukraine », selon lesquelles ils ne seraient pas utilisés contre le « territoire russe ».

L’ambassadeur français Pierre Lévy a également été convoqué lundi par la diplomatie russe, sans qu’une raison officielle n’ait été à ce stade communiquée.

Sept morts près de Belgorod

PHOTO FOURNIE À L’AGENCE FRANCE-PRESSE

Deux petits camions « qui transportaient des employés vers leur lieu de travail, et une voiture ont été attaqués par l’armée ukrainienne à l’aide de drones kamikazes » a détaillé le responsable sur Telegram.

Sur le terrain, une frappe ukrainienne de drones explosifs dans le petit village de Beriozovka, dans la région russe de Belgorod, a par ailleurs fait au moins six morts et 35 blessés lundi, selon le gouverneur local, Viatcheslav Gladkov.

Deux petits camions « qui transportaient des employés vers leur lieu de travail, et une voiture ont été attaquées par l’armée ukrainienne à l’aide de drones kamikazes », a détaillé le responsable sur Telegram.

Plus tard, lundi, il a également annoncé la mort d’une septième personne dans une attaque aérienne distincte dans le village de Nikolskoïé.

La région de Belgorod, frontalière de l’Ukraine, est régulièrement visée par des frappes ukrainiennes, Kyiv disant agir ainsi en réponse aux bombardements quotidiens des forces russes sur les villes d’Ukraine depuis plus de deux ans.

Fin décembre 2023, Belgorod, la capitale régionale, avait été endeuillée par une frappe ukrainienne ayant fait 25 morts et une centaine de blessés, le bombardement le plus meurtrier sur le sol russe depuis le début du conflit.

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Mon, 06 May 2024 11:59:52 -0400 admin
De 4 à 15 ans de prison pour des manifestants https://tvsoleilleve.com/3229 https://tvsoleilleve.com/3229 (La Havane) Des peines allant jusqu’à 15 ans de prison ont été prononcées à Cuba contre 13 personnes qui avaient manifesté contre des coupures d’électricité prolongées en 2022 dans l’île, a affirmé vendredi l’ONG de défense des droits de l’homme Justicia 11J.

Dix hommes et trois femmes, tous incarcérés, se sont vus notifier vendredi leurs condamnations, qui s’échelonnent de quatre à 15 ans de prison pour sédition, outrage, propagande ennemie et sabotage, notamment, selon une liste fournie à l’AFP par Justicia 11J, basée à Miami aux États-Unis.

Ces personnes étaient descendues dans la rue les 18 et 19 août 2022 pour réclamer de meilleures conditions de vie et la fin des coupures d’électricité prolongées — jusqu’à 18 heures — à Nuevitas (Est), une ville située à plus de 600 km de La Havane.

Elles ont été jugées en janvier 2024 par un tribunal de Camagüey, sous forte présence militaire et policière, avait rapporté à l’époque l’ONG Cubalex, également basée à Miami.   

« Mon fils va très mal », a déclaré par téléphone à l’AFP la mère d’un jeune homme de 23 ans condamné à 10 ans de prison, et qui a requis l’anonymat.

Selon Justicia 11J, les personnes condamnées peuvent encore faire appel de leur condamnation.

La pénurie énergétique à Cuba avait connu l’une de ses années les plus difficiles en 2022, avec des coupures d’électricité quotidiennes dans l’ensemble de l’île.

Les manifestations antigouvernementales comme celle qui ont eu lieu à Nuevitas en 2022 sont de plus en plus fréquentes à Cuba, malgré le risque d’arrestations et les sanctions sévères encourues par les manifestants.

Des centaines de personnes avaient été arrêtées lors des manifestations historiques du 11 juillet 2021, et près de 500 ont été condamnées à des peines allant jusqu’à 25 ans de prison, selon les derniers chiffres officiels.

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Wed, 01 May 2024 10:12:30 -0400 admin
Kyiv affirme avoir frappé une raffinerie russe à 500 km de l’Ukraine https://tvsoleilleve.com/3226 https://tvsoleilleve.com/3226 (Kyiv) L’Ukraine a affirmé mercredi avoir mené une attaque nocturne avec un drone contre une importante raffinerie russe dans la région de Riazan, située dans l’ouest de la Russie, à près de 500 kilomètres de la frontière ukrainienne.

Cette nouvelle attaque a eu lieu sur fond de tensions avec Washington qui a critiqué ces derniers mois, selon des médias, les frappes de Kyiv contre des installations énergétiques situées sur le sol russe et lui a demandé d’y mettre fin.

« Un drone a été utilisé pour frapper la raffinerie de Riazan », a indiqué à l’AFP une source au sein des services spéciaux ukrainiens.

Des médias locaux ont rapporté des explosions et un incendie dans cette raffinerie propriété du géant pétrolier russe Rosneft qui, selon son site internet, a une capacité de 17 millions de tonnes de pétrole par an.

Le gouverneur régional, Pavel Malkov, a confirmé sur Telegram une « attaque de drone », mais sans donner plus de détails, en précisant qu’il n’y avait pas de victimes selon des informations préliminaires.

La ville de Riazan est située à environ 190 km au sud-est de Moscou.

L’Ukraine dont l’armée est en difficulté sur le front face aux forces russes a multiplié ces derniers mois des attaques de drones contre des raffineries et dépôts de pétrole en Russie, visant à perturber les capacités de production du pays.  

Depuis le début de son invasion, la Russie frappe systématiquement des sites civils en Ukraine, à commencer par ses infrastructures énergétiques.  

Deux civils tués dans un bombardement russe dans la région de Kharkiv

Deux civils qui se trouvaient dans une voiture ont été tués mercredi par une bombe aérienne guidée lancée par les forces russes dans la région de Kharkiv, située dans le nord-est de l’Ukraine, a indiqué le gouverneur local.

Cette région frontalière de la Russie, dont une importante partie avait été occupée par l’armée de Moscou au début de son invasion, avant une contre-offensive victorieuse de Kyiv à l’automne 2022, reste sous un feu quasi constant.

« À 10 h du matin, les Russes ont frappé une voiture et une maison à Zolotchiv », village situé à une quinzaine de kilomètres de la frontière russe, à l’aide de « bombes aériennes guidées », a déclaré le gouverneur régional, Oleg Synegoubov.

« L’attaque a tué un homme et une femme, qui étaient dans la voiture », a-t-il ajouté sur Telegram.

Trois incendies se sont déclarés près du point d’impact, blessant deux septuagénaires, a précisé Oleg Synegoubov.

Ces derniers mois, la Russie a utilisé de nouvelles et puissantes bombes aériennes guidées aux conséquences dévastatrices.

Comme ailleurs sur le front, depuis l’échec de la grande contre-offensive ukrainienne de l’été 2023, ce sont les forces russes qui sont à l’initiative dans la région de Kharkiv.

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Wed, 01 May 2024 10:04:49 -0400 admin
Trump dénonce une « attaque contre les États&Unis » au premier jour de son procès pénal https://tvsoleilleve.com/3193 https://tvsoleilleve.com/3193 (New York) Donald Trump, devenu lundi le premier ex-président américain à comparaître devant la justice pénale, a qualifié « d’attaque contre l’Amérique » son procès à New York, qui rend encore plus imprévisible son duel contre Joe Biden lors de l’élection de novembre.

Peu avant le début de l’audience au tribunal de Manhattan, le candidat républicain a dénoncé une fois de plus une « persécution politique » ourdie par l’administration du président démocrate Joe Biden.

Il est ensuite entré dans la salle d’audience derrière un de ses avocats, où il a pris place, une expression de gravité sur le visage, selon un journaliste de l’AFP sur place.

Donald Trump est jugé pour une affaire de paiements destinés à acheter le silence de l’ancienne vedette du X Stormy Daniels, à quelques jours de l’élection de 2016 qui avait fait de lui le 45e président des États-Unis.

Un peu plus de trois ans après avoir quitté la Maison-Blanche dans le chaos, il risque, en théorie, une peine de prison. Cela ne l’empêcherait pas d’être candidat au scrutin présidentiel du 5 novembre, où il rêve d’une revanche contre Joe Biden, mais placerait la campagne dans une situation totalement inédite.  

S’il était déclaré non coupable, ce serait au contraire une victoire majeure pour le candidat républicain.

« Les enjeux sont très élevés, parce que Trump et ses avocats ont réussi jusqu’à présent à ralentir les (autres) procès » sur des accusations de tentatives illégales d’inverser les résultats de la présidentielle de 2020 et sa gestion de documents classifiés, souligne pour l’AFP Carl Tobias, professeur de droit de l’université de Richmond.  

Et le dossier Stormy Daniels, qualifié de fragile par des experts, « pourrait être le seul jugé avant les élections », ajoute-t-il.

Jusqu’aux derniers jours, les avocats ont vainement multiplié les recours pour retarder l’échéance. Samedi soir, en réunion en Pennsylvanie (nord-est), il a assuré qu’il témoignerait au procès.

Long questionnaire pour les jurés

Le tribunal de Manhattan est placé sous très haute sécurité. Des manifestations pro et anti-Trump sont attendues, tout comme les caméras des médias du monde entier. Les audiences ne seront elles pas télévisées.

Première étape lundi, la sélection des douze jurés qui auront la charge de déclarer à l’unanimité Donald Trump « coupable » ou « non coupable », un processus qui pourrait prendre plusieurs jours.

Au moins, une centaine de résidents de Manhattan seront réunis dans la salle d’audience, où ils devront répondre à un long questionnaire sur leurs affiliations politiques, et leurs sympathies ou non pour Donald Trump.

Le milliardaire est inculpé pour 34 falsifications de documents comptables de son entreprise, la Trump Organization, qui auraient eu pour but de cacher, sous couvert de « frais juridiques », des paiements survenus dans la toute dernière ligne droite de la présidentielle de 2016 pour acheter le silence de Stormy Daniels.

Contre 130 000 dollars américains, cette dernière avait accepté de se taire sur une relation sexuelle avec le milliardaire républicain dix ans plus tôt, alors qu’il était déjà marié avec Melania Trump. Donald Trump a toujours nié cette relation et sa défense entend démontrer que les paiements relevaient de la sphère privée.

Mais l’accusation, menée par le procureur élu sous l’étiquette démocrate Alvin Bragg, veut démontrer qu’il y a bien eu des manœuvres frauduleuses pour cacher des informations aux électeurs quelques jours avant la présidentielle, remportée de justesse par le républicain contre Hillary Clinton.

L’un des enjeux du procès sera de déterminer ce que Donald Trump savait de ces paiements quand ils ont eu lieu.  

Son ancien avocat personnel, Michael Cohen, qui avait versé l’argent à Stormy Daniels-à la demande de son patron, assure-t-il-et a déjà été condamné devant la justice fédérale pour cette affaire, sera l’un des témoins clé de l’accusation.  

La défense compte pilonner ce témoin, devenu l’ennemi juré de Donald Trump, et qui a aussi été condamné pour mensonges devant le Congrès américain.

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Mon, 15 Apr 2024 10:15:50 -0400 admin
Quatre morts dans un bombardement dans l’est https://tvsoleilleve.com/3192 https://tvsoleilleve.com/3192 (Kyiv) Des tirs de roquettes russes ont tué quatre civils à Siversk, dans la région de Donetsk (est), en Ukraine, ont indiqué lundi les autorités locales ukrainiennes.

« La ville (de Siversk) a été bombardée hier soir avec des lance-roquettes multiples. Il a été établi que quatre hommes âgés de 36 à 86 ans ont été tués », a indiqué le gouverneur Vadym Filachkine sur les réseaux sociaux.

Siversk, une ville minière peuplée avant l’invasion russe de 11 000 habitants, se situe près du front et subit des bombardements très fréquents.

L’Ukraine a admis dimanche que la situation était « tendue » sur le front est, où l’armée russe pousse toujours plus pour s’emparer de la localité stratégique de Tchassiv Iar, à 35 km au sud-ouest de Siversk.

Cette offensive se produit à un moment très délicat pour l’armée ukrainienne qui peine à recruter et manque de munitions face à un adversaire aux troupes plus nombreuses et mieux équipées.

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Mon, 15 Apr 2024 10:13:09 -0400 admin
Israël bombarde Gaza, sa réponse à l’attaque iranienne se fait attendre https://tvsoleilleve.com/3191 https://tvsoleilleve.com/3191 L’armée israélienne a lancé lundi des dizaines de frappes meurtrières sur la bande de Gaza ravagée par six mois de guerre, à l’heure où le monde attend la réponse d’Israël à l’attaque sans précédent de l’Iran qui a aggravé les risques d’un embrasement régional.

Cette première attaque directe menée par la République islamique d’Iran contre le territoire israélien, qu’Israël a dit avoir déjouée avec ses alliés, a été lancée en riposte à une frappe contre le consulat iranien à Damas le 1er avril, imputée à Israël.  

Dans la foulée, l’Iran a dit considérer « l’affaire close » et mis en garde Israël, son ennemi juré, contre tout « comportement imprudent » qui déclencherait une réaction « bien plus forte » de sa part.

Alors que la question des représailles israéliennes se pose, une nouvelle réunion du cabinet de guerre de Benyamin Nétanyahou a commencé lundi à Tel-Aviv. Une précédente réunion dimanche s’est terminée sans aucune décision, avaient affirmé les médias locaux en faisant état de divisions parmi les responsables israéliens.

Alliés historiques d’Israël, les États-Unis ont d’ores et déjà dit ne pas vouloir « d’une guerre étendue avec l’Iran », et les appels internationaux à la désescalade se sont multipliés.

« Nous ne participerons à aucune action potentielle de la part » d’Israël, a insisté dimanche un responsable américain.

« Nous ne soutenons pas une frappe en représailles », a déclaré lundi le chef de la diplomatie britannique, David Cameron, à la BBC. Le président français Emmanuel Macron a appelé à éviter un « embrasement » régional.

« Pas un seul instant »

En attendant, l’armée israélienne s’est dite déterminée à ne pas dévier de ses objectifs face au Hamas palestinien, un allié de l’Iran, dans la bande de Gaza assiégée depuis six mois et menacée de famine en raison de la guerre selon l’ONU.

La guerre a été déclenchée par une attaque sans précédent menée le 7 octobre par le mouvement islamiste Hamas à partir de Gaza, qui a fait 1170 morts en majorité des civils, selon un bilan de l’AFP établi sur la base de données officielles. Plus de 250  personnes ont été enlevées et 129 restent retenues à Gaza dont 34 sont mortes d’après des responsables israéliens.

Israël a juré de détruire le Hamas, qui a pris le pouvoir à Gaza en 2007 et qu’il considère comme un mouvement terroriste, et son armée a lancé une offensive d’envergure, aérienne puis terrestre, contre le territoire palestinien pauvre et surpeuplé.

Ces dernières 24 heures, 68 morts ont été recensés à Gaza selon le ministère de la Santé du Hamas lundi, ce qui porte à 33 797 le bilan des personnes tuées, en majorité des civils, dans les opérations israéliennes depuis le 7 octobre d’après la même source.

« Même quand nous étions attaqués par l’Iran, nous n’avons pas perdu de vue, pas un seul instant, notre mission essentielle à Gaza, qui consiste à sauver nos otages des mains du Hamas, mandataire de l’Iran », a déclaré dimanche le contre-amiral Daniel Hagari, porte-parole de l’armée, en annonçant l’envoi prochainement de deux brigades de réserve à Gaza.

Avant l’aube, des dizaines de raids israéliens ont frappé le secteur de Khan Younès, dans le sud de l’étroite bande de terre. Dix-huit corps y ont été récupérés sous les décombres et transférés dans un hôpital, a affirmé la Défense civile.

Des otages à Rafah selon l’armée

Benyamin Nétanyahou veut surtout lancer une offensive terrestre contre Rafah, une ville du sud de la bande de Gaza, qu’il présente comme le dernier grand bastion du Hamas et où selon l’armée des otages sont détenus.

Et ce malgré les mises en garde de la communauté internationale, y compris les États-Unis, qui redoute un bain de sang parmi les quelques 1,5 million de Palestiniens entassés à Rafah, la plupart des déplacés ayant fui les combats ailleurs dans le territoire.

Dimanche, et à la suite d’une fausse rumeur selon laquelle l’armée autorisait les déplacés à retourner dans le nord de Gaza, des milliers de ces déplacés ont pris le chemin du retour. « On ne respire plus à Rafah. C’est terrible », raconte à l’AFP Basma Salman.

Mais l’armée a démenti la rumeur. « Le nord de la bande de Gaza reste une zone de combat ».

« Au bord du précipice »

« Le Moyen-Orient est au bord du précipice. Les populations de la région font face à un vrai danger de conflit généralisé dévastateur. C’est le moment de la désescalade », a déclaré le patron de l’ONU Antonio Guterres lors d’une réunion d’urgence du Conseil de sécurité dimanche.

Il a condamné à la fois l’attaque iranienne et la frappe contre le consulat iranien à Damas.

À la réunion, l’ambassadeur israélien à l’ONU, Gilad Erdan, a appelé le Conseil de sécurité à « imposer toutes les sanctions possibles contre l’Iran ». Et l’ambassadeur d’Iran, Amir Saeid Iravani, a souligné que son pays « n’a pas eu d’autre choix que d’exercer son droit à l’autodéfense ».  

« Les pays occidentaux devraient apprécier la retenue de l’Iran au cours des derniers mois », « au lieu de porter des accusations », a dit lundi le porte-parole de la diplomatie iranienne Nasser Kanani, après les condamnations de son attaque contre Israël.

La République islamique d’Iran appelle à la destruction d’Israël. Mais jusqu’à samedi dernier, elle s’était gardée d’attaquer frontalement Israël.

Ses alliés, le Hezbollah libanais et les rebelles yéménites houthis, ont, après le début de la guerre à Gaza, mené de nombreuses attaques contre Israël.

Lundi, le Hezbollah a affirmé avoir fait exploser des engins au passage de soldats israéliens qui ont franchi selon lui la frontière, au Liban. L’armée a fait état de quatre soldats blessés, mais sans confirmer qu’ils aient traversé la frontière.

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Mon, 15 Apr 2024 10:11:16 -0400 admin
Attaquer directement Israël n’est plus tabou pour l’Iran https://tvsoleilleve.com/3190 https://tvsoleilleve.com/3190 (Téhéran) En attaquant pour la première fois le territoire israélien, l’Iran a annoncé avoir appliqué sa nouvelle stratégie : répliquer directement depuis son territoire à Israël lorsque les intérêts iraniens seront pris pour cibles en Iran ou à l’étranger.

Ce changement de posture face à son ennemi juré a été dévoilé par les dirigeants politiques et militaires iraniens qui se sont exprimés depuis la vague de drones, missiles balistiques et de croisière lancés samedi soir vers Israël.

Israël a affirmé avoir intercepté, avec l’aide des États-Unis notamment, 99 % des plus de 350 projectiles. Seuls quelques missiles sont entrés dans l’espace aérien israélien touchant « légèrement » une base militaire et il y a eu quelques blessés, d’après lui.  

À Téhéran, le président Ebrahim Raïssi a dit avoir infligé une « leçon instructive à l’ennemi sioniste ».  

Pour lui, « la punition de l’agresseur » s’est réalisée sur « la base du droit légitime de se défendre » après la mort de sept militaires iraniens dans une frappe attribuée à Israël contre le consulat iranien à Damas le 1er avril.

Mais l’envergure de la riposte a surpris la communauté internationale, car la République islamique s’était gardée d’attaquer frontalement Israël depuis son instauration en 1979.

Au cours des 45 dernières années, les deux ennemis ont pris l’habitude de lancer des opérations clandestines, qu’ils ne revendiquent pas, ou de s’en remettre à des actions menées par des organisations non-étatiques, comme le Hezbollah libanais soutenu par Téhéran.

« La nouvelle stratégie »

« Aujourd’hui, l’équation stratégique a changé. Cibler les forces et les moyens iraniens entraînera une réponse directe », a averti Mohammad Jamshidi, un conseiller de M. Raïssi, dans un message posté sur X dimanche.

Hossein Salami, le commandant des Gardiens de la révolution, l’armée idéologique de la République islamique, a été plus explicite : « la nouvelle équation est la suivante : désormais, en cas d’attaque israélienne contre des intérêts, des personnalités ou des citoyens iraniens n’importe où, il y aura une riposte » lancée depuis l’Iran.

Saluant à la une le succès « historique » de l’attaque, le quotidien gouvernemental Iran a souligné lundi qu’elle illustrait la « nouvelle stratégie du pouvoir dans la région ».

Elle représente « un test dont l’Iran avait besoin pour savoir comment agir dans les batailles futures », a renchéri le quotidien ultraconservateur Javan.

Le journal réformateur Ham Mihan souligne que « la réponse directe » de l’Iran à Israël a « mis fin au statu quo et brisé les règles du conflit qui oppose les deux parties » depuis des décennies.

« Il n’y a plus de guerre de l’ombre entre les deux camps », qui « peuvent oser attaquer directement l’autre partie », écrit-il.

Cela n’avait pas été le cas après les précédentes attaques attribuées à Israël contre des intérêts iraniens en Syrie, ou ailleurs, ces dernières années.

« L’ère de la patience est terminée »

Depuis le début de la guerre à Gaza entre Israël et le Hamas, déclenchée par une attaque sans précédent du mouvement islamiste palestinien le 7 octobre, l’Iran défend avec force ce mouvement. En s’appuyant surtout, selon des experts, sur la stratégie d’essayer d’épuiser Israël par des actions menées par ses alliés, les houthis yéménites ou le Hezbollah libanais.

En 2020, l’Iran avait aussi choisi une réaction relativement limitée, selon les spécialistes, à la mort du général Qassem Soleimani, un important chef des Gardiens de la Révolution, dans une frappe américaine près de Bagdad en janvier 2020.

Quatre jours plus tard, il avait lancé des missiles contre deux bases américaines en Irak, mais en avertissant au préalable les États-Unis selon des sources américaines. Aucun soldat n’avait été tué.

Dans son message dimanche, Mohammad Jamshidi a souligné : « l’ère de la patience stratégique face aux vices du régime sioniste est terminée ».

Le concept de la « patience stratégique » a été défendu par l’ex-président modéré Hassan Rohani après la décision des États-Unis de quitter l’accord sur le nucléaire en 2018 sous la présidence de Donald Trump. Il justifiait le fait que Téhéran ne prendrait pas immédiatement de contre-mesures et attendrait la bonne opportunité en pariant sur le long terme.

Après la frappe contre le consulat d’Iran à Damas, des partisans de la République islamique ont critiqué cette stratégie, estimant qu’elle était trop passive et encourageait Israël à mener davantage d’attaques contre les intérêts iraniens.

« L’opération victorieuse » contre Israël a « renforcé la dissuasion stratégique de l’Iran face aux ennemis », a affirmé lundi le ministre iranien des Affaires étrangères Hossein Amir-Abdollahian.

 
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Mon, 15 Apr 2024 10:09:26 -0400 admin
Volodymyr Zelensky sur les lignes de défense dans le nord&est https://tvsoleilleve.com/3167 https://tvsoleilleve.com/3167 (Kharkiv) Le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, s’est rendu sur des lignes de défense fraîchement creusées dans la région de Kharkiv, dans le nord-est, où les attaques et bombardements russes se multiplient, a annoncé mardi la présidence.

Confronté au blocage de l’aide militaire américaine et à un manque d’hommes et de munitions pour son armée, M. Zelensky a averti dimanche que son pays « perdra la guerre » si cette assistance n’arrive pas.  

Depuis l’échec de la contre-offensive ukrainienne de l’été 2023, Kyiv fait face à des assauts russes dans le nord-est, l’est et le sud du pays, face auxquels l’armée a commencé à creuser des tranchées et bâtir des lignes défensives pour freiner les Russes et éviter une percée, une tactique très similaire à celle adoptée avec succès il y a un an par le Kremlin.

Visitant des positions en train d’être établies dans la région de Kharkiv, frontalière de la Russie, Volodymyr Zelensky a souligné que la zone était « très importante ».

« Nous devons être préparés. Et les Russes doivent voir qu’on est prêt à se défendre. Je veux que notre peuple sache que l’Ukraine est préparée si l’ennemi attaque », a-t-il dit selon le compte Telegram de la présidence, qui ne précise pas quand sa visite a eu lieu.

Dans son allocution du soir, M. Zelensky a répété qu’il était « très important de renforcer cette direction » afin que les Russes « voient que Kharkiv se renforce ».

Les troupes ukrainiennes font face depuis des mois à des assauts dans le district de Koupiansk de la région de Kharkiv, tandis que la capitale régionale du même nom, deuxième ville du pays, est sans cesse bombardée, notamment ses infrastructures énergétiques, ce qui entraîne des coupures d’électricité d’ampleur.

Mardi, trois personnes ont été blessées dans un bombardement russe sur une entreprise de Kharkiv, a indiqué sur Telegram le gouverneur, Oleg Synegoubov.

Ailleurs en Ukraine, une personne a été tuée et trois blessées dans des frappes sur Kostiantynivka, près du front dans l’est, et une autre personne a été tuée dans la région de Tcherniguiv (nord), selon les autorités locales et secours.

Les fortifications que l’Ukraine est en train de bâtir sont un réseau de tranchées, de fossés antichars et de rangées de blocs de béton pyramidaux appelés « dents de dragons », pour ralentir les blindés montant à l’assaut.

L’Ukraine peine à recruter des troupes faute de décision sur une mobilisation supplémentaire, alors que la situation sur le front est difficile après deux ans de guerre. L’aide américaine attendue de 60 milliards de dollars reste bloquée au Congrès depuis des mois, et celles des Européens ont pris du retard.

Parallèlement, la Russie est parvenue à recruter des dizaines de milliers de soldats volontaires et à tourner son industrie vers l’effort de guerre, malgré les sanctions occidentales qui affectent son économie.  

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Wed, 10 Apr 2024 10:37:23 -0400 admin
La Russie a touché deux sites énergétiques dans le sud https://tvsoleilleve.com/3166 https://tvsoleilleve.com/3166 (Kyiv) La Russie a touché dans la nuit de mardi à mercredi deux sites énergétiques dans le sud de l’Ukraine, poursuivant sa stratégie visant à pilonner le réseau national, a déploré l’armée de Kyiv, qui a fait état de deux blessés.

Ces nouvelles frappes nocturnes interviennent moins de trois jours après que le président Volodymyr Zelensky a averti que son pays « perdra la guerre » si l’aide militaire américaine, bloquée depuis des mois au Congrès, n’arrivait pas.

En raison de ce blocage et des difficultés de production militaire en Europe, son armée fait face à un manque de munitions, qui s’ajoute à la fatigue physique et psychologique de ses soldats sur le front.

Dans la nuit de mardi à mercredi, la Russie « a attaqué le sud de l’Ukraine avec des vagues régulières de drones d’attaque », a déclaré le commandement sud de l’armée ukrainienne dans un communiqué.

La Russie a notamment tiré trois missiles visant « des infrastructures essentielles de transport et de logistique » dans la région méridionale d’Odessa, a indiqué cette source.

« Une infrastructure énergétique a été endommagée » et « deux employés d’une entreprise de transport blessés », a indiqué l’armée, sans donner plus de détails.

« Nous sommes en train d’évaluer l’étendue des dégâts sur la centrale électrique », a de son côté déclaré le maire de la grande ville d’Odessa, Guennadiï Troukhanov, évoquant de son côté un blessé.

La Russie bombarde depuis plusieurs semaines les infrastructures énergétiques de l’Ukraine, notamment dans le nord-est autour de Kharkiv, mais aussi dans d’autres régions, ce qui entraîne des coupures d’électricité d’ampleur.

Dans la région de Mikolaïv, voisine de celle d’Odessa, un site énergétique a également été touché, selon le commandement sud de l’armée ukrainienne.

La frappe russe a provoqué un incendie qui a ensuite été « localisé » par les pompiers, a précisé cette source.

Au total, 14 des 17 drones explosifs Shahed lancés par la Russie dans la nuit ont été interceptés par l’armée de l’air ukrainienne, selon un bilan qu’elle a communiqué tôt mercredi.

De son côté, l’armée russe a dit avoir détruit dans la nuit cinq drones ukrainiens au-dessus de la région russe frontalière de Briansk.

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Wed, 10 Apr 2024 10:35:17 -0400 admin
Trump amasse 50 millions lors d’une collecte de fonds astronomique https://tvsoleilleve.com/3165 https://tvsoleilleve.com/3165 (Washington) Donald Trump a récolté samedi plus de 50 millions de dollars lors d’une gigantesque soirée de collecte de fonds en Floride, nouvel épisode crucial de la guerre aux gros dons qui oppose le républicain et Joe Biden dans la course à la Maison-Blanche.

Dans la vie électorale américaine, l’argent, loin d’être un tabou, est un motif de fierté pour le camp qui en amasse le plus. C’est aussi une manne indispensable : 2024 s’annonce comme le cycle électoral le plus coûteux de l’histoire du pays.

Les deux candidats sont engagés depuis des mois dans cette guerre aux millions, partageant régulièrement des communiqués laudatifs sur l’état de leurs finances.

Ce concours de muscles s’était accéléré avec la tenue fin mars d’une grande réception à New York, lors de laquelle le président démocrate Joe Biden a récolté 25 millions de dollars, « un record » selon son équipe de campagne.

Mais samedi, celle de son tempétueux rival Donald Trump a annoncé un chiffre deux fois plus élevé : plus de 50,5 millions de dollars, recueillis lors de la soirée de collecte de fonds à Palm Beach, non loin de Mar-a-Lago, la luxueuse résidence du candidat républicain.

Un montant qui rend celui récolté par Joe Biden à New York de « désespéré », en comparaison, a ironisé l’équipe de campagne de Donald Trump.  

« La soirée a été incroyable avant même qu’elle ne commence, parce que les gens voulaient contribuer à une cause, rendre à l’Amérique sa grandeur. Et c’est ce qui s’est passé », a déclaré l’ancien président républicain samedi.

L’évènement a été organisé par le milliardaire John Paulson, un des rares financiers à avoir tiré parti de la crise financière de 2008-2009 grâce à ses paris sur la débâcle du marché immobilier. Il a permis, selon lui, « de récolter le montant le plus élevé en une seule fois dans l’histoire » de la politique.  

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Wed, 10 Apr 2024 10:34:08 -0400 admin
Une loi de 1873 pour limiter l’accès à l’avortement aux États&Unis ? https://tvsoleilleve.com/3164 https://tvsoleilleve.com/3164 Plusieurs groupes conservateurs déterminés à restreindre l’accès à l’avortement à l’échelle des États-Unis misent pour y parvenir sur une loi adoptée en 1873 à l’initiative d’un militant puritain qui voulait « supprimer le vice ».

La loi Comstock, du nom d’Anthony Comstock, a été rédigée de manière à empêcher l’envoi par voie postale d’articles « indécents » ou « immoraux » et devait s’appliquer notamment aux écrits, à la contraception ainsi qu’à toute « drogue, tout médicament ou tout objet » pouvant entraîner une interruption de grossesse.

Il s’agit d’un « outil ridicule » pour tenter de bloquer aujourd’hui l’accès à l’avortement aux États-Unis, mais c’est une « menace réelle » dans un contexte où des juges ont montré leur volonté de faire fi, au besoin, de toute jurisprudence, prévient Amy Friedrich-Karnik, directrice des politiques fédérales du Guttmacher Institute.

Rachel Rebouché, professeure de droit rattachée à l’Université Temple, note que la loi Comstack a été appliquée brièvement dans les décennies ayant suivi son adoption avant de voir sa portée restreinte et de tomber dans l’oubli.

Elle a notamment été modifiée pour exclure le passage limitant l’envoi de contraceptifs, mais la section sur les produits abortifs est demeurée inchangée et revient à l’avant-plan avec le renversement de l’arrêt Roe c. Wade en 2022 par la Cour suprême.

Certains groupes, comme le Heritage Foundation, avancent que la loi Comstack rend illégal l’envoi par courrier de mifépristone et de misoprostol, qui sont utilisés dans la majorité des avortements survenant aux États-Unis.

Ils maintiennent par ailleurs qu’elle bloque même l’envoi d’articles requis pour le fonctionnement de cliniques médicales pratiquant des avortements et pourrait du coup entraîner l’équivalent d’un interdit national.

Bien que la portée du texte ne s’applique selon la jurisprudence qu’aux avortements illégaux, il pourrait « créer des problèmes » s’il est interprété de manière plus énergique et compliquer l’accès à l’avortement, prévient Mme Rebouché.

Des contestations en vue ? 

Deux magistrats de la Cour suprême ont évoqué la loi Comstock dans une cause récente visant à restreindre l’accès à la mifépristone, même si la question ne se retrouvait pas au cœur des enjeux. Le juge Clarence Thomas a notamment demandé lors d’une audience à l’avocat de la firme produisant le médicament comment elle répondrait à l’argument que l’envoi du produit par la poste contrevient à la loi.

La professeure Rebouché note que la cause en question, lancée par une organisation texane, risque d’être rejetée pour une question technique sans que le tribunal se prononce sur le fond de l’affaire. Il ne serait cependant pas surprenant, selon elle, que les deux magistrats soulignent dans ce contexte l’intérêt juridique potentiel de la loi Comstock.

Mary Ziegler, professeure de droit de l’Université de Californie à Davis, pense qu’une telle initiative galvaniserait les organisations antiavortement et les pousserait à lancer d’autres contestations judiciaires en vue de permettre éventuellement à la Cour suprême de se pencher directement sur le sujet.

La loi, dit-elle, ne peut être interprétée sur le plan juridique de manière aussi restrictive que le prétendent ses partisans.

La vraie question est plutôt de savoir si leur argument est « trop ridicule » pour empêcher la Cour suprême de le reprendre à son compte, souligne la juriste en critiquant l’influence de la majorité conservatrice au sein du tribunal.

La composition du prochain gouvernement américain pourrait avoir une incidence importante sur la suite des choses.

Alors que l’administration du président Joe Biden a statué que la loi Comstock avait une portée limitée et ne pouvait s’appliquer qu’à des avortements illégaux, un nouveau gouvernement chapeauté par Donald Trump pourrait en faire une lecture plus large et lancer des poursuites contre des fournisseurs de médicaments agissant en toute légalité.

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Wed, 10 Apr 2024 10:32:28 -0400 admin
Bombardements meurtriers sur Gaza, au premier jour de l’Aïd el&Fitr https://tvsoleilleve.com/3163 https://tvsoleilleve.com/3163 Des bombardements israéliens meurtriers ont visé mercredi la bande de Gaza, où de nombreux Palestiniens se sont rassemblés pour prier au milieu des ruines au premier jour de l’Aïd el-Fitr pendant qu’Israël poursuit sans répit son offensive contre le Hamas.

De Jérusalem, où des milliers de fidèles ont bravé le froid et la pluie, à Gaza, dont les enfants ont guetté la distribution des sucreries traditionnelles, cette fête qui marque la fin du mois de jeûne musulman du ramadan ne ressemble cette année à aucune autre.

Malgré des appels de plus en plus pressants à un cessez-le-feu, des frappes israéliennes ont touché mercredi le nord et le centre du territoire palestinien, notamment le camp de Nousseirat, où 14 personnes, dont des enfants, ont été tuées selon le ministère de la Santé du Hamas.

Six mois après le début de la guerre déclenchée le 7 octobre par l’attaque sanglante du mouvement islamiste contre Israël, le président américain Joe Biden, l’allié le plus puissant d’Israël, a qualifié « d’erreur » la conduite de la guerre à Gaza par le premier ministre Benyamin Nétanyahou, dans un entretien diffusé mardi par la chaîne hispanophone Univision.

« L’Aïd le plus triste »

À travers la bande de Gaza, les Palestiniens se sont réunis tristement mercredi pour prier, au milieu des ruines ou dans leurs abris, autour de petits gâteaux préparés malgré les pénuries.

« Nous avons fait les gâteaux avec des dattes. Il n’y a pas d’ingrédients pour les gâteaux et les sucreries, nous voulons nous réjouir malgré tout le sang, la mort et les bombardements, c’est un Aïd triste et fatigué car ils ont détruit Gaza », a confié à l’AFP Abir Sakik, un homme de 40 ans qui a fui la ville de Gaza pour se réfugier à Rafah, dans le sud du territoire.

« Notre cœur n’est pas à la fête, car tous ceux que nous aimions sont partis, nous les avons perdus », a raconté Hikmat Abu Anza, une femme de 43 ans réfugiée elle aussi à Rafah.  

À Jérusalem, tous avaient en tête le drame de Gaza dans la foule de dizaines de milliers de fidèles réunis sur l’esplanade des Mosquées.

« C’est l’Aïd le plus triste que nous ayons vécu. Dans la mosquée on pouvait voir la tristesse sur les visages », a témoigné Rawan Abd, une infirmière de 32 ans.  

Nouvelle proposition

Les pays médiateurs-Qatar, Égypte, États-Unis-attendant à présent des réponses à une nouvelle proposition en trois étapes, soumise dimanche aux deux camps pour tenter de mettre fin à la guerre.

La première étape prévoit une trêve de six semaines, la libération de 42 otages retenus à Gaza en échange de 800 à 900 Palestiniens incarcérés par Israël, l’entrée de 400 à 500 camions d’aide alimentaire chaque jour et le retour chez eux des habitants du nord de la bande de Gaza déplacés par la guerre, selon une source au sein du Hamas.

Le Hamas a dit « étudier la proposition » avant de transmettre sa réponse aux médiateurs.  

Israël de son côté maintient son projet d’offensive terrestre sur la ville de Rafah, frontalière avec l’Égypte, qu’il présente comme le dernier grand bastion du Hamas, malgré la présence d’un million et demi de personnes, selon l’ONU, en majorité des déplacés venus y chercher refuge.  

« Ce que je demande, c’est que les Israéliens appellent à un cessez-le-feu, qu’ils autorisent pour les six ou huit prochaines semaines un accès total à la nourriture et aux médicaments entrant dans le pays », a affirmé Joe Biden à Univision.

Cet entretien a toutefois été enregistré avant le retrait, dimanche, des soldats israéliens de la grande ville de Khan Younès, dans le sud de la bande de Gaza, et l’accroissement, ces derniers jours, de l’aide humanitaire autorisée par Israël à entrer dans le territoire.

Israël avait annoncé que ses soldats quittaient Khan Younès, transformée en un champ de ruines poussiéreuses après plusieurs mois de combats, afin de préparer l’offensive sur Rafah, à quelques kilomètres de là.

« Changement radical »

La guerre a éclaté le 7 octobre lorsque des commandos du Hamas infiltrés depuis la bande de Gaza ont mené une attaque sans précédent dans le sud d’Israël, entraînant la mort de 1170 personnes, en majorité des civils, selon un bilan établi par l’AFP à partir des chiffres officiels israéliens.

Plus de 250 personnes ont été enlevées et 129 restent détenues à Gaza dont 34 sont mortes, d’après des responsables israéliens.

En représailles, Israël a juré d’anéantir le Hamas, au pouvoir à Gaza depuis 2007, qu’il considère comme une organisation terroriste de même que les États-Unis et l’Union européenne. Son armée a lancé une offensive qui a fait jusqu’à présent 33 360 morts à Gaza, en majorité des civils, selon le ministère de la Santé du Hamas.

Israël, qui assiège totalement la bande de Gaza depuis le début de la guerre, est aussi confronté à une très forte pression internationale pour laisser passer davantage d’aide humanitaire dans le territoire menacé de famine.

Le 18 mars, cinq ONG ont soumis une pétition à la Cour suprême israélienne dans l’espoir que les autorités « respectent leurs obligations de puissance occupante » en fournissant toute l’aide nécessaire à la population.

La cour a donné jusqu’à ce mercredi au gouvernement pour répondre à une série de questions sur sa politique en matière d’aide humanitaire à Gaza.

À la veille de cette échéance, les autorités ont affirmé que 468 camions étaient entrés mardi dans la bande de Gaza, le nombre le plus élevé en une journée depuis le début de la guerre.

« Nous assistons à un changement radical qui, nous l’espérons, se poursuivra et s’étendra », a déclaré mardi la cheffe de l’Agence américaine pour le développement international (USAID) Samantha Power, appelant toutefois Israël à laisser entrer plus de 500 camions par jour.

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Wed, 10 Apr 2024 10:25:51 -0400 admin
Joe Biden appelle à maintenir « l’engagement sacré » dans l’OTAN https://tvsoleilleve.com/3141 https://tvsoleilleve.com/3141 (Washington) Joe Biden a appelé jeudi à maintenir « l’engagement sacré » des États-Unis dans l’OTAN, sur fond de critiques récurrentes de son rival républicain Donald Trump contre l’alliance de défense transatlantique.

« Nous devons nous rappeler que l’engagement sacré que nous prenons envers nos alliés, à savoir défendre le moindre pouce de territoire de l’OTAN, renforce aussi notre propre sécurité et donne aux États-Unis un rempart qui n’a pas d’équivalent dans le monde », a écrit le président américain dans un communiqué publié à l’occasion du 75e anniversaire de l’Organisation du Traité de l’Atlantique Nord.

L’OTAN « est la plus grande alliance militaire qui ait jamais existé. Mais ce n’est pas arrivé par accident et cela n’était pas non plus acquis d’avance », a jugé le démocrate de 81 ans, qui briguera en novembre un nouveau mandat.

Face à lui, il retrouvera Donald Trump. Le magnat républicain de 77 ans avait semé la panique en Europe lorsqu’il a menacé en février de ne plus garantir la protection des pays de l’OTAN face à la Russie si ceux-ci ne consacraient pas un budget suffisant à leur défense.

Il a ensuite assuré que ces propos étaient une manière de « négocier » et de mettre la pression sur les Européens.

« N’oubliez pas que tout ça est plus important pour eux que pour nous, nous on a un océan qui nous sépare de certains problèmes », a-t-il dit récemment. « Un grand et bel océan. »

Joe Biden se présente au contraire comme le premier défenseur de l’OTAN, et comme celui qui a contribué à renforcer l’alliance avec l’entrée de la Finlande et de la Suède.

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Thu, 04 Apr 2024 14:47:25 -0400 admin
Plus de 13 000 migrants haïtiens renvoyés dans leur pays malgré les violences https://tvsoleilleve.com/3140 https://tvsoleilleve.com/3140 (Genève) Quelque 13 000 migrants haïtiens ont été renvoyés chez eux de force par des États voisins en mars malgré la situation humanitaire et sécuritaire catastrophique, souligne jeudi l’Organisation internationale pour les migrations.

C’est 46 % de plus que le mois précédent, note l’OIM dans un communiqué, qui précise que 3000 d’entre eux ont reçu une assistance humanitaire à leur retour et 1200 bénéficient d’un soutien psychosocial.

« Pour la plupart des Haïtiens, la perspective d’une migration régulière reste un obstacle insurmontable, laissant la migration irrégulière comme seul semblant d’espoir », note l’organisation.

Rien que pour obtenir un passeport, il faut « parfois des mois voire plus d’un an », ce qui empêche le recours à des voies d’émigration régulière, à l’aide de visas humanitaires par exemple, insiste l’OIM.

Elle note une tendance inquiétante, en particulier parmi la population épuisée par les déplacements à répétition : « des cas de tendances suicidaires qui étaient autrefois un sujet tabou, mais qui sont désormais de plus en plus fréquemment révélés ».

Selon le décompte de l’OIM, Haïti compte plus de 360 000 déplacés internes, « et pour beaucoup à plusieurs reprises ».

Le pays comptait une population totale de 11,6 millions d’habitants en 2022, selon des chiffres de l’ONU.

Le pays est ravagé depuis des décennies par la pauvreté, les catastrophes naturelles, l’instabilité politique.

Depuis fin février, les puissants gangs haïtiens se sont associés pour attaquer les postes de police, les prisons, l’aéroport et le port maritime dans le but d’évincer le premier ministre Ariel Henry, qui a finalement démissionné.

Mais la commission de transition tarde à se mettre en place ce qui freine l’arrivée de la force multinationale qui doit venir prêter main-forte à la police haïtienne – totalement débordée – pour rétablir l’ordre.

Le personnel humanitaire « est confronté à des défis de sécurité sans précédent, et doit peser l’impératif d’apporter l’aide avec la dure réalité du risque personnel encouru et des difficultés de déplacement », explique Philippe Branchat, le responsable de l’OIM en Haïti.

Martin Griffiths, le coordinateur humanitaire de l’ONU a débloqué 12 millions de dollars d’un fonds d’urgence jeudi pour faire face à la crise.

« La violence incessante des gangs a entraîné le déplacement de 50 000 personnes (hors de Port-au-Prince en mars), plongé 5 millions de personnes dans une situation de faim aiguë et affaibli un système de santé déjà fragile », note-t-il sur le réseau social X.

À Genève, le Conseil des droits de l’homme a adopté jeudi une résolution qui, entre autres, exhorte les États membres de l’ONU et toutes les parties prenantes « à continuer d’appuyer les mesures et efforts du Gouvernement haïtien visant à lutter contre les violences des gangs armés et contre la vente, l’importation et la circulation illicites d’armes à feu, et à garantir le respect des droits de l’homme en Haïti ».

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Thu, 04 Apr 2024 14:41:10 -0400 admin
Emmanuel Macron dénonce des propos « baroques et menaçants » des Russes https://tvsoleilleve.com/3139 https://tvsoleilleve.com/3139 Mercredi, le ministre français des Armées Sébastien Lecornu a parlé au téléphone avec son homologue russe Sergueï Choïgou, une première depuis octobre 2022. L’échange était sollicité par Paris sur la question du contre-terrorisme, après l’attentat le 22 mars dans la banlieue moscovite revendiqué par l’organisation État islamique (EI).

Mais Paris et Moscou ont ensuite fourni des comptes-rendus ouvertement divergents de la discussion. La Russie a notamment dit « espérer » que les services secrets français n’aient pas été impliqués dans cet attentat, qui a fait au moins 144 morts.

« C’est ridicule, c’est dire que la France pourrait être derrière, que les Ukrainiens sont derrière […]. Tout ça n’a aucun sens », a commenté jeudi Emmanuel Macron à l’occasion de l’inauguration à Saint-Denis, en banlieue parisienne, d’un centre aquatique des Jeux olympiques de Paris, dénonçant des commentaires « côté russe […] baroques et menaçants ».  

Le chef de l’État français a expliqué l’initiative de cet échange par le fait que Paris avait précisément « des informations utiles » à transmettre « sur les origines et l’organisation de cet attentat ». Un « travail conjoint » que Paris effectue selon lui « avec tous ceux qui sont touchés par le terrorisme », en « responsabilité ».

« Instrumentalisation »

L’initiative a provoqué son lot de réactions en France. L’ancien président François Hollande a ainsi recommandé que le gouvernement n’entretienne « aucun contact » avec la Russie après « l’instrumentalisation » faite par Moscou.

Outre les accusations voilées d’implication française dans l’attentat du 22 mars, le ministère russe de la Défense a également affirmé mercredi soir que France et Russie s’étaient dites « disposées à dialoguer » concernant le conflit en Ukraine. « Le point de départ pourrait être “l’Initiative d’Istanbul pour la paix », a-t-il ajouté.  

Des propos immédiatement démentis par Paris. M. Lecornu avait plus tôt dit dans un communiqué avoir « condamné sans réserve la guerre d’agression que la Russie a lancée en Ukraine » pendant cette conversation téléphonique.

Cette dernière « semble être une initiative ratée de la part de la France », estime Mujtaba Rahman, le directeur général pour l’Europe du cabinet d’analyse de risques Eurasia Group. « Moscou est au-delà de toute discussion raisonnable avec l’Occident, même sur des préoccupations communes », juge-t-il, interrogé par l’AFP.

Emmanuel Macron qui, au tout début de la guerre en Ukraine, avait joué la carte diplomatique avec son homologue russe Vladimir Poutine, excédant notamment Kyiv et ses alliés en déclarant ne pas vouloir « humilier la Russie », s’est métamorphosé ces derniers mois en un fervent contempteur de Moscou.

« Rencontre dangereuse »

Mi-mars, en particulier, il appelait à totalement soutenir l’Ukraine pour que « la Russie ne gagne jamais ». Quelques semaines plus tôt, le président français avait suscité une immense controverse en n’excluant pas un envoi possible de troupes sur le sol ukrainien, ce qui avait fait de lui la bête noire de Moscou.

L’appel de son ministre Lecornu à M. Choïgou a dès lors surpris. D’autant que les discussions de haut niveau sont rares entre le camp occidental allié à Kyiv et la Russie depuis l’invasion de l’Ukraine en février 2022.

À titre d’exemple, le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov et le secrétaire d’État américain Antony Blinken se sont ainsi téléphoné pour la dernière fois en avril 2023.

Il est toutefois important pour la France de continuer à parler avec la Russie afin de « maintenir des canaux de communication normaux par le biais de l’armée », juge Alexander Gabuev, le directeur du centre Carnegie Russie Eurasie.  

Le gouvernement russe a peut-être même été « flatté » d’avoir reçu cet appel, observe Tatiana Stanovaya, la directrice du cabinet d’analyse politique R. Politik, ce qui n’a pas empêché Moscou de l’utiliser à son avantage pour alimenter son discours anti-ukrainien, sans s’inquiéter d’un éventuel retour de bâton.

Car « il n’y a pas d’agenda positif du tout ni d’intérêt pour la reprise de la coopération avec la France », affirme Mme Stanovaya.

Interrogé jeudi par un journaliste sur la reprise d’initiatives diplomatiques en direction de la Russie, Emmanuel Macron ne lui a pas répondu.

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Thu, 04 Apr 2024 14:38:03 -0400 admin
Le guide suprême d’Iran affirme qu’Israël « sera giflé » https://tvsoleilleve.com/3138 https://tvsoleilleve.com/3138 (Téhéran) Le guide suprême d’Iran, l’ayatollah Ali Khamenei, a déclaré mercredi qu’Israël serait « giflé » après les frappes aériennes qui lui sont imputées sur l’annexe consulaire de l’ambassade iranienne à Damas, dans laquelle ont péri lundi sept Gardiens de la Révolution.

« La défaite du régime sioniste à Gaza se poursuivra et ce régime sera proche du déclin et de la dissolution », a affirmé M. Khamenei dans un discours prononcé à Téhéran devant un parterre de responsables iraniens.  

« Des efforts désespérés comme ceux qu’ils ont déployés en Syrie ne les sauveront pas de la défaite. Bien entendu, ils seront également giflés pour cette action », a-t-il prévenu.  

Lundi, des frappes aériennes israéliennes ont détruit l’annexe consulaire de l’ambassade iranienne à Damas, selon des responsables syriens et iraniens, tuant notamment sept membres du corps des Gardiens de la Révolution, l’armée idéologique de la République islamique.

Parmi ces victimes figurent deux généraux de la Force Qods, qui intervient hors des frontières, Mohammad Reza Zahedi et Mohammad Hadi Haji Rahimi.

L’Observatoire syrien des droits de l’homme (OSDH) a indiqué mercredi que le bilan du raid était passé à 16 morts, dont deux civils.

Il s’agissait du cinquième raid israélien en l’espace d’une semaine en Syrie, dont le président Bachar al-Assad est soutenu par l’Iran, ennemi juré d’Israël dans la région.  

L’Iran a immédiatement accusé Israël, mais ce dernier, qui commente rarement ses frappes en Syrie, n’a pas confirmé sa responsabilité.

Des médias d’État iraniens ont indiqué que la cérémonie funéraire des Gardiens de la Révolution tués se tiendrait vendredi, à l’occasion de la journée d’Al-Qods (Jérusalem), lors de laquelle les Iraniens défileront comme chaque année en solidarité avec les Palestiniens et contre Israël.

« Si, les années précédentes, la journée d’Al-Qods n’était célébrée que dans les pays islamiques, cette année, il est fort probable qu’elle soit également célébrée dans les pays non islamiques », a assuré le guide suprême, ajoutant espérer que « le monde musulman puisse célébrer la destruction d’Israël ».

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Thu, 04 Apr 2024 14:33:45 -0400 admin
Le guide suprême d’Iran affirme qu’Israël « sera giflé » https://tvsoleilleve.com/3137 https://tvsoleilleve.com/3137 (Téhéran) Le guide suprême d’Iran, l’ayatollah Ali Khamenei, a déclaré mercredi qu’Israël serait « giflé » après les frappes aériennes qui lui sont imputées sur l’annexe consulaire de l’ambassade iranienne à Damas, dans laquelle ont péri lundi sept Gardiens de la Révolution.

« La défaite du régime sioniste à Gaza se poursuivra et ce régime sera proche du déclin et de la dissolution », a affirmé M. Khamenei dans un discours prononcé à Téhéran devant un parterre de responsables iraniens.  

« Des efforts désespérés comme ceux qu’ils ont déployés en Syrie ne les sauveront pas de la défaite. Bien entendu, ils seront également giflés pour cette action », a-t-il prévenu.  

Lundi, des frappes aériennes israéliennes ont détruit l’annexe consulaire de l’ambassade iranienne à Damas, selon des responsables syriens et iraniens, tuant notamment sept membres du corps des Gardiens de la Révolution, l’armée idéologique de la République islamique.

Parmi ces victimes figurent deux généraux de la Force Qods, qui intervient hors des frontières, Mohammad Reza Zahedi et Mohammad Hadi Haji Rahimi.

L’Observatoire syrien des droits de l’homme (OSDH) a indiqué mercredi que le bilan du raid était passé à 16 morts, dont deux civils.

Il s’agissait du cinquième raid israélien en l’espace d’une semaine en Syrie, dont le président Bachar al-Assad est soutenu par l’Iran, ennemi juré d’Israël dans la région.  

L’Iran a immédiatement accusé Israël, mais ce dernier, qui commente rarement ses frappes en Syrie, n’a pas confirmé sa responsabilité.

Des médias d’État iraniens ont indiqué que la cérémonie funéraire des Gardiens de la Révolution tués se tiendrait vendredi, à l’occasion de la journée d’Al-Qods (Jérusalem), lors de laquelle les Iraniens défileront comme chaque année en solidarité avec les Palestiniens et contre Israël.

« Si, les années précédentes, la journée d’Al-Qods n’était célébrée que dans les pays islamiques, cette année, il est fort probable qu’elle soit également célébrée dans les pays non islamiques », a assuré le guide suprême, ajoutant espérer que « le monde musulman puisse célébrer la destruction d’Israël ».

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Thu, 04 Apr 2024 14:33:04 -0400 admin
Le soutien de Washington dépendra des mesures pour protéger les civils https://tvsoleilleve.com/3136 https://tvsoleilleve.com/3136 Le président américain Joe Biden a déclaré jeudi au premier ministre israélien Benyamin Nétanyahou que la poursuite de son soutien à l’opération à Gaza dépendrait des mesures prises pour protéger les civils palestiniens, et appelé à un « cessez-le-feu immédiat ».

M. Biden « a clairement indiqué que la politique américaine à l’égard de Gaza serait déterminée par notre évaluation de mesures concrètes prises par Israël », en ce sens, a indiqué la Maison-Blanche dans un communiqué rendant compte d’un entretien téléphonique entre les deux dirigeants.

C’est la première fois que le président américain laisse ainsi entendre que les États-Unis pourraient poser des conditions à leur appui à Israël.

Joe Biden, qui a jugé « inacceptables » les frappes israéliennes ayant visé des travailleurs humanitaires, a également exhorté Benjamin Nétanyahou à « conclure sans délai un accord » pour un « cessez-le-feu immédiat » dans la bande de Gaza.

Le président américain s’était dit mardi « indigné » après la mort lundi de sept volontaires humanitaires à Gaza, dont six étrangers, tués par une frappe israélienne.

Les relations entre les deux alliés se sont davantage crispées depuis que Washington a permis fin mars le vote par le Conseil de sécurité de l’ONU d’une résolution appelant à un « cessez-le-feu immédiat » rejeté par Israël.

Opérations à Khan Younès

La guerre entre Israël et le Hamas a été déclenchée après l’attaque sans précédent de commandos du mouvement islamiste palestinien le 7 octobre dans le sud d’Israël. Elle a entraîné la mort de 1170 personnes du côté israélien, en majorité des civils tués le jour même, selon un décompte de l’AFP réalisé à partir de chiffres officiels israéliens.

Plus de 250 personnes ont été enlevées au cours de l’attaque et emmenées comme otages dans la bande de Gaza, où 130 sont toujours détenues, parmi lesquelles, selon l’armée israélienne, 34 sont mortes.

En représailles, Israël mène des opérations militaires dans le territoire palestinien, s’étant juré d’anéantir le Hamas, qui y a pris le pouvoir en 2007 et qui est considéré comme une organisation terroriste par les États-Unis, Israël et l’Union européenne notamment.

L’armée israélienne a indiqué jeudi qu’elle poursuivait ses opérations dans le centre de la bande de Gaza ainsi qu’à Khan Younès (sud). En 24 heures, 62 morts supplémentaires ont été recensés, selon un communiqué du ministère de la Santé du Hamas.

À Rafah, plus au sud, Ashraf, un Gazaoui, pleure ses deux filles tuées lors d’une frappe aérienne israélienne, selon un photographe de l’AFP. Portant des marques de sang au visage, elles sont enveloppées dans un linge blanc.

La communauté internationale ne cesse d’exhorter Israël à protéger les civils à Gaza, sur fond d’inquiétudes d’une opération terrestre, voulue par M. Nétanyahou, à Rafah, où s’entassent près de 1,5 million de Palestiniens déplacés par les combats, selon l’ONU.

Alors que se multiplient aussi les appels à un cessez-le-feu, des négociations indirectes entre les belligérants sous l’égide de médiateurs internationaux – Qatar, États-Unis, Égypte – en vue d’une trêve ainsi qu’un échange d’otages et prisonniers palestiniens n’ont jusqu’ici rien donné, les deux parties se renvoyant la responsabilité de l’absence de progrès.

« Nous avons informé tard hier soir [mercredi] les médiateurs que nous restons attachés à notre proposition », a déclaré jeudi lors d’une conférence de presse à Beyrouth Oussama Hamdan, un responsable du Hamas, en référence notamment au retrait israélien de Gaza, à l’intensification de l’aide humanitaire et un échange otages-prisonniers.

« Parachutage d’aide »

Selon une étude jeudi de l’ONG Oxfam, la population du nord de la bande de Gaza survit avec 245 calories par jour, soit « moins d’une boîte de haricots », ce qui, selon l’ONG, représente « moins de 12 % des besoins caloriques quotidiens moyens ».

À la suite de la frappe dont elle a été victime lundi, l’ONG WCK, qui fournissait quotidiennement des repas à Gaza, a annoncé suspendre ses opérations via un couloir maritime depuis Chypre, accroissant les craintes pour la situation alimentaire des quelque 2,4 millions d’habitants.

« Les livraisons de farine sont retardées […] Il y a aussi une pénurie de légumes, de viande et d’autres produits essentiels », a dit mercredi un habitant de la ville de Gaza qui tentait de récupérer des denrées alimentaires.

« Nous dormons dans la rue, dans le froid, sur le sable, endurant des épreuves pour assurer la nourriture de nos familles », a témoigné un autre Gazaoui.

Les efforts internationaux se multiplient pour tenter d’acheminer davantage d’aide, notamment par parachutage, via un pont aérien d’aide depuis la Jordanie. Jusqu’à présent, le royaume a effectué 71 largages au-dessus de Gaza et a participé à 147 autres largages avec d’autres pays, selon l’armée jordanienne.

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Thu, 04 Apr 2024 14:30:54 -0400 admin
Un raid israélien sur une annexe de l’ambassade d’Iran fait huit morts https://tvsoleilleve.com/3111 https://tvsoleilleve.com/3111 (Damas) Un raid imputé à Israël a visé lundi la section consulaire de l’ambassade d’Iran à Damas, faisant huit morts selon une ONG, parmi lesquels au moins cinq membres des Gardiens de la révolution d’Iran, dans un contexte régional tendu sur fond de guerre dans la bande de Gaza.

« Tous ceux qui se trouvaient à l’intérieur ont été tués ou blessés », a poursuivi le ministère.

Un média iranien a confirmé la mort d’au moins cinq membres du Corps des Gardiens de la révolution, l’armée idéologique du régime iranien, dont un commandant, le général de brigade Mohammad Reza Zahedi.  

Il est l’un des principaux commandants de la force Qods, selon la télévision d’État iranienne Irib, l’unité d’élite des Gardiens qui intervient en dehors des frontières.  

L’Observatoire syrien des droits de l’homme (OSDH), une ONG basée au Royaume-Uni mais qui dispose d’un vaste réseau de sources dans le pays, a fait état de huit morts au total.

Parmi eux figurent deux « conseillers » iraniens et cinq membres des Gardiens, selon l’ONG, précisant que le général Zahedi était le « commandant de la force Qods pour la Syrie, le Liban et la Palestine ».

« Réponse décisive »

À Téhéran, l’agence de presse iranienne Nour a indiqué que « Hossein Akbari, ambassadeur de la République islamique d’Iran à Damas, ainsi que sa famille, n’ont pas été blessés lors de l’attaque israélienne ».

Dans une déclaration retransmise par les médias iraniens, l’ambassadeur a affirmé que l’annexe de l’ambassade avait été visée par « six missiles tirés par des chasseurs F-35 ».

Il a assuré que l’Iran allait apporter « une réponse décisive » à cette attaque.

Le ministre iranien des Affaires étrangères a appelé de son côté « la communauté internationale » à apporter « une réponse sérieuse » aux frappes israéliennes.

Interrogé lundi soir sur ce raid lors d’une conférence de presse, le porte-parole de l’armée israélienne, le contre-amiral Daniel Hagari, a répondu qu’il « ne commentait pas les informations de la presse étrangère ».

Depuis le début de la guerre entre Israël et le Hamas dans la bande de Gaza, les craintes de voir le conflit prendre une tournure régionale grandissent, les alliés de l’Iran au Liban, en Irak, au Yémen et dans le reste de la région s’étant mobilisés en faveur du Hamas palestinien.

Importants dégâts

L’annexe consulaire a été réduite à l’état de ruine et seule subsistait la porte d’entrée, portant la mention « section consulaire de l’ambassade d’Iran », selon le journaliste de l’AFP qui a vu des meubles éventrés parmi les gravats.

Le bâtiment visé est mitoyen de l’ambassade d’Iran, dont la devanture est ornée d’un immense portrait de Qassem Soleimani, l’ex-chef de la force Qods et architecte des opérations militaires iraniennes au Moyen-Orient, tué en janvier 2020 dans une attaque de drone américaine en Irak.

Les vitres des immeubles jusqu’à 500 mètres alentour ont été brisées et un grand nombre de voitures endommagées, selon le journaliste.

Les forces de sécurité ont bloqué l’accès au secteur.

« Nous condamnons fermement cette attaque terroriste odieuse » qui a tué « un certain nombre d’innocents », a déclaré le ministre syrien des Affaires étrangères, Fayçal Mekdad, accouru sur les lieux, dans un communiqué repris par l’agence de presse officielle syrienne Sana.

De nombreux responsables militaires iraniens ont été visés dans le passé par des frappes en Syrie.

Le raid de lundi est le cinquième à viser la Syrie en huit jours.

Fin décembre, le général de brigade Razi Moussavi, un important commandant de la Force Qods, avait été tué dans un tir de missile au sud de Damas.

Israël a mené des centaines de frappes en Syrie voisine contre des positions du pouvoir syrien, des groupes pro-iraniens, comme le Hezbollah libanais, et des cibles militaires iraniennes depuis le début de la guerre dans ce pays en 2011.

Les frappes se sont intensifiées depuis le début le 7 octobre de la guerre entre Israël et le mouvement islamiste palestinien Hamas, un allié du Hezbollah et de l’Iran, ennemis d’Israël.

Des frappes israéliennes visent dans le même temps des responsables du Hezbollah au Liban, d’où la formation chiite pro-iranienne mène des attaques contre Israël.

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Mon, 01 Apr 2024 15:13:45 -0400 admin
Un premier couloir de navigation prévu à travers les décombres https://tvsoleilleve.com/3109 https://tvsoleilleve.com/3109 (Baltimore) Les autorités du port de Baltimore ont annoncé lundi travailler à la création d’un couloir temporaire de navigation en dégageant une partie des décombres du pont qui s’est effondré après avoir été percuté par un porte-conteneurs, afin de laisser passer les navires considérés comme « essentiels ».

Dans un communiqué, les différentes autorités, nationales, de l’État du Maryland et de Baltimore ont précisé que ce premier couloir constituerait la première étape vers une reprise progressive du trafic maritime dans le port du nord-est des États-Unis, l’un des principaux du pays.

Ce couloir ne sera cependant, dans un premier temps, pas suffisamment large pour permettre le passage de gros navires et sera donc d’abord réservé aux bâtiments « impliqués dans les opérations » ainsi que de secours.

« Ce ne sera pas suffisamment large pour laisser passer des porte-conteneurs. Les travaux sont en cours afin d’ouvrir peu à peu le passage à plus de navires, mais nous ne disposons pas de calendrier en la matière », a précisé à l’AFP Carmen Caver, porte-parole des gardes-côtes.

Il devrait être ouvert « aujourd’hui, sans précision de l’heure pour l’instant », a ajouté sa collègue, Kimberly Reaves.

Un second couloir de navigation est en cours d’ouverture, mais il était impossible lundi d’avoir des précisions quant à son ouverture à la navigation, a-t-elle ajouté.

L’annonce suit le lancement, dimanche, du déblaiement des éléments du pont, opération complexe qui a demandé le découpage et le déplacement d’une première section, pesant « environ 200 tonnes ».

La semaine dernière, un porte-conteneurs s’est encastré en pleine nuit dans le pont Francis Scott Key de Baltimore, sur la côte est américaine, provoquant son effondrement et faisant six victimes.

Le bateau est désormais coincé sur place, avec une partie du pont effondré sur lui. Il bloque ainsi le transport maritime dans l’un des ports les plus actifs du pays.

Six ouvriers qui travaillaient à réparer la chaussée sur le pont au moment de l’accident sont considérés comme morts. Les corps de deux d’entre eux ont été retrouvés.

Les opérations pour retrouver les autres dépouilles sont interrompues car les autorités jugent actuellement trop dangereux le travail des plongeurs sur les lieux, à cause de « la météo et de la quantité de débris présents dans l’eau », a répété dimanche le gouverneur Wes Moore.  

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Mon, 01 Apr 2024 15:04:03 -0400 admin
L’armée israélienne se retire de l’hôpital al&Chifa à Gaza https://tvsoleilleve.com/3108 https://tvsoleilleve.com/3108 Les soldats israéliens se sont retirés lundi du complexe hospitalier d’al-Chifa à Gaza après deux semaines d’opérations, laissant derrière eux d’immenses destructions et des cadavres selon un médecin dans ce plus grand hôpital du territoire palestinien meurtri par près de six mois de guerre.

Alors que ce conflit entre le mouvement islamiste palestinien Hamas et Israël continue de faire rage, le ministère de la Santé du Hamas a annoncé la mort d’au moins 60 personnes en majorité des civils dans les bombardements nocturnes israéliens sur la petite bande de terre palestinienne menacée de famine.

En Israël, le premier ministre Benyamin Nétanyahou a été opéré dimanche soir « avec succès » d’une hernie selon son bureau, alors qu’une nouvelle manifestation réclamant sa démission et la libération des otages israéliens retenus à Gaza est prévue en soirée à Jérusalem.

Toujours en territoire israélien, la police a annoncé lundi avoir arrêté dans le sud, où elle vit, la sœur d’Ismaïl Haniyeh, le chef du mouvement Hamas qui a pris le pouvoir à Gaza en 2007 et est considéré comme un groupe terroriste par les États-Unis et l’Union européenne.

Bâtiments détruits, calcinés ou aplatis, rues jonchées de décombres et gros monticules de sable. Des images de l’AFP montrent un paysage de dévastation dans le complexe hospitalier d’al-Chifa à Gaza (Nord) pris d’assaut le 18 mars par l’armée après avoir accusé le Hamas, qui dément, de s’en servir comme centre de commandement. 

Lundi, l’armée a annoncé la fin de ses opérations à al-Chifa lors desquelles elle a affirmé avoir tué plus de 200 « terroristes » et trouvé de nombreuses armes.

Un porte-parole de l’agence de défense civile de Gaza, dirigée par le Hamas, a fait état de 300 morts à l’intérieur et autour de l’hôpital durant l’opération israélienne.

« Une bouteille d’eau »

Des médecins et civils présents dans le complexe ont déclaré à l’AFP qu’au moins 20 corps avaient été retrouvés, dont certains semblaient s’être fait rouler dessus par des véhicules militaires.

Plusieurs corps ont été retrouvés près de l’entrée ouest du complexe, utilisée par l’armée au moment de son retrait lundi, d’après les mêmes sources. Un correspondant de l’AFP a vu près de l’entrée un corps décomposé portant des traces de pneus, mais sans pouvoir dire datant de quand.

« Les chars sont passés sur des corps », a dit un témoin qui a préféré taire son nom.

Interrogée par l’AFP, l’armée n’a pas commenté dans l’immédiat.

Dimanche, le directeur de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS), le docteur Tedros Adhanom Ghebreyesus, a indiqué que 21 patients étaient morts pendant l’opération israélienne à al-Chifa. Il y reste 107 patients et depuis samedi, « il ne reste plus qu’une bouteille d’eau pour 15 personnes », a-t-il ajouté.

Les troupes israéliennes poursuivent en outre des opérations dans les secteurs des hôpitaux de Nasser et al-Amal à Khan Younès dans le Sud, selon le Hamas.

Le 7 octobre, des commandos du Hamas infiltrés de Gaza ont mené une attaque dans le sud d’Israël qui a entraîné la mort d’au moins 1160 personnes, essentiellement des civils, selon un décompte de l’AFP établi à partir de données officielles. D’après Israël, environ 250 personnes ont également été enlevées et 130 d’entre elles sont toujours otages dont 34 sont mortes, à Gaza.

Israël a juré de détruire le Hamas et son armée a lancé une campagne de bombardements aériens intenses sur Gaza, suivie 20 jours plus tard d’une offensive terrestre qui a permis à ses soldats de progresser du nord au sud de la petite bande de terre, jusqu’aux portes de Rafah.

Les opérations israéliennes ont coûté la vie à 32 845 personnes, la plupart des civils, selon le ministère de la Santé du Hamas et provoqué une catastrophe humanitaire et des destructions colossales.

L’armée israélienne a annoncé que 600 soldats avaient été tués depuis le 7 octobre, dont 256 dans l’offensive terrestre.

La sœur de Haniyeh arrêtée en Israël

Dans un message adressé dimanche aux Gazaouis, le Hamas les « remercie pour leur patience et résistance face au génocide sioniste » et leur présente ses « excuses » pour les « manquements » du mouvement dans la gestion du territoire pendant cette guerre qu’il a dit vouloir poursuivre jusqu’à la « défaite de l’ennemi ».

Près de six mois après le début du conflit, la police israélienne a annoncé avoir arrêté Sabah Abdel Salam Haniyeh, la sœur du chef du Hamas âgée de 57 ans et qui a la nationalité israélienne, dans sa maison à Tel-Sheva. Elle est notamment « soupçonnée d’incitation à commettre des actes de terrorisme en Israël ».

Son frère, Ismaïl Haniyeh, est basé au Qatar.

C’est au Qatar et en Égypte où ont eu lieu ces derniers mois des discussions indirectes entre Israël et le Hamas via les médiateurs internationaux - Égypte, Qatar, États-Unis - en vue de conclure un accord de trêve associée à une libération d’otages.

Mais cet accord est loin, les deux protagonistes s’accusant mutuellement de le bloquer.  

Et ce malgré les appels pressants à un cessez-le-feu des organisations internationales, alertant sur un risque de famine pour la majorité des 2,4 millions d’habitants de Gaza, soumise par Israël à un siège depuis le 9 octobre et à un blocus total depuis 2007.

Un deuxième bateau venant de Chypre et transportant de l’aide humanitaire a été vu au large de Gaza, selon le site Vesselfinder.com, alors que les aides entrent au compte-gouttes dans le territoire.

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Mon, 01 Apr 2024 15:01:53 -0400 admin
80 000 personnes toujours privées d’eau après des « actes de malveillance » https://tvsoleilleve.com/3079 https://tvsoleilleve.com/3079 (Pointe-à-Pitre) Quelque 80 000 personnes restent privées d’eau samedi soir en Guadeloupe en raison d’« actes de malveillance » sur le réseau d’eau potable de l’archipel ultramarin, a fait savoir le préfet de la région Guadeloupe dans un communiqué.

« Sur les 130 000 personnes impactées hier, la situation de 50 000 d’entre elles a pu être réglée ou améliorée dans la journée mais 80 000 sont encore impactées ce soir », samedi, a fait savoir le préfet dans un point de situation à 19 h locales (19 h heure de l’Est), publié sur le réseau social X.

À la demande des mairies et de la préfecture, 132 palettes d’eau ont pu être distribuées samedi à des personnes privées d’eau, ajoute le communiqué.

Selon la même source, la panne principale touchant les communes des Abymes, de Goyave et du Gosier est due à la rupture de la canalisation principale « qui relie la Basse-Terre à la Grande-Terre », une « conséquence directe d’actions de malveillance ».

Des enquêtes ont été ouvertes samedi pour « destructions aggravées et mise en danger de la vie d’autrui », avaient annoncé plus tôt les procureurs de Pointe-à-Pitre et Basse-Terre dans un communiqué conjoint, sans préciser la nature des dégradations.

La Guadeloupe connaît, en raison de décennies de gestion délétère et de réseaux vétustes, des coupures d’eau organisées par l’opérateur pour alimenter tour à tour les communes de l’archipel. Depuis fin 2021, une régie unique tente de résorber les problèmes mais connaît de nombreux dysfonctionnements politiques et financiers.

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Mon, 25 Mar 2024 10:01:51 -0400 admin
Des grands hôpitaux de Gaza visés par des opérations israéliennes https://tvsoleilleve.com/3078 https://tvsoleilleve.com/3078 Des dizaines de frappes israéliennes ont touché lundi la bande de Gaza, où au moins deux grands hôpitaux sont visés par des opérations militaires, dans le territoire palestinien menacé de famine après cinq mois et demi de guerre entre Israël et le Hamas.

Les bombardements ont fait 107 morts en 24 heures, selon le ministère de la Santé du mouvement islamiste, dont au moins 26 à Rafah, dans le sud de la bande de Gaza, où cinq maisons ont été touchées, et 18 personnes tuées dans une même maison à Deir el-Balah, dans le centre.

Pendant la nuit, plus de 50 frappes ont visé notamment Rafah et la ville voisine de Khan Younès, ainsi que la ville de Gaza dans le nord et le centre du territoire, selon les autorités du Hamas.  

Au moins deux grands hôpitaux, accusés par Israël d’abriter des bases du Hamas, sont à présent visés par des opérations de l’armée, une semaine après le début de l’intervention lancée le 18 mars contre l’hôpital al-Chifa de la ville de Gaza, le plus grand du territoire.

Cet hôpital et ses environs ont été visés lundi par des tirs d’artillerie, selon les autorités du Hamas, tout comme les abords de l’hôpital al-Amal de Khan Younès (sud), assiégé depuis la veille par l’armée. Des témoins avaient aussi signalé dimanche une incursion aux abords de l’hôpital Nasser, proche d’al-Amal.

« Nous souffrons »

Le Croissant-Rouge palestinien a indiqué lundi que des véhicules israéliens bloquaient toutes les entrées de l’hôpital al-Amal, où il ne restait, outre le personnel, que neuf malades et quelques civils, après l’évacuation dimanche des déplacés qui y avaient trouvé refuge.

L’armée a annoncé poursuivre ses opérations « ciblées » dans l’hôpital al-Chifa, où environ « 500 terroristes » ont été arrêtés jusqu’à présent et 170 autres tués.

Plus de 20 combattants palestiniens ont été tués dimanche dans le secteur d’al-Amal « lors de combats rapprochés et de frappes aériennes » et des armes dont des lance-roquettes ont été découverts, a ajouté l’armée.

Le secrétaire général de l’ONU Antonio Guterres a une nouvelle fois appelé dimanche à un « cessez-le-feu immédiat », après avoir dénoncé le « cauchemar sans fin » vécu par la population de Gaza.  

À Jabaliya (nord), des habitants faisaient la queue pour remplir des bidons d’eau. « Nous n’avons même pas de nourriture pour nous donner l’énergie d’aller chercher de l’eau, sans parler des enfants innocents, des femmes et des personnes âgées », a témoigné un homme, Bassam Mohammed al-Haou.

« Nous souffrons beaucoup du manque d’eau, toutes les canalisations et les pompes ont cessé de fonctionner depuis le début de la guerre », a raconté à l’AFP un autre homme, Falah Saed.

La guerre a éclaté le 7 octobre quand des commandos du Hamas infiltrés depuis la bande de Gaza ont mené une attaque sans précédent dans le sud d’Israël qui a entraîné la mort d’au moins 1160 morts, essentiellement des civils, selon un décompte de l’AFP établi à partir de données officielles israéliennes.

D’après Israël, environ 250 personnes ont été enlevées et 130 d’entre elles sont toujours otages à Gaza, dont 33 seraient mortes.

En représailles, Israël a juré de détruire le Hamas, au pouvoir à Gaza depuis 2007 et qu’il considère comme une organisation terroriste de même que les États-Unis et l’Union européenne. Son armée a lancé une offensive qui a fait jusqu’à présent 32 333 morts à Gaza, majoritairement des civils, selon le ministère de la Santé du Hamas.

Une « énorme erreur »

Des discussions à Doha, par l’intermédiaire du Qatar, des États-Unis et de l’Égypte, n’ont pas permis de parvenir à un accord sur une trêve associée à la libération d’otages retenus à Gaza.

Un responsable du Hamas a fait état samedi de « profondes divergences » entre les deux camps.

Le ministre israélien de la Défense, Yoav Gallant, est par ailleurs attendu lundi à Washington, à l’heure où les États-Unis redoublent de pressions sur Israël pour parvenir à un cessez-le-feu ainsi que l’entrée d’une aide humanitaire accrue à Gaza.

Les États-Unis appellent notamment leur allié à renoncer à une offensive terrestre sur Rafah, où sont massés selon l’ONU près d’un million et demi de Palestiniens, pour la plupart des déplacés.   

La vice-présidente américaine Kamala Harris a affirmé sur la télévision américaine ABC qu’une invasion de Rafah serait « une énorme erreur ». « Je n’exclus rien », a-t-elle ajouté, interrogée sur d’éventuelles « conséquences » pour Israël d’une telle opération.

Lundi soir, le Conseil de sécurité de l’ONU doit tenter à nouveau d’adopter un texte exigeant un « cessez-le-feu immédiat » à Gaza, un appel plusieurs fois bloqué par les États-Unis qui ont toutefois récemment montré des signes de changement de ton face à leur allié israélien.

La Chine a annoncé lundi son soutien à ce texte, issu du travail des membres non permanents du Conseil, quelques jours après avoir mis son veto, tout comme la Russie, à un projet de texte américain.

La dernière version vue dimanche par l’AFP « exige un cessez-le-feu immédiat pour le mois du ramadan », commencé le 11 mars, devant « mener à un cessez-le-feu durable et permanent », « exige la libération immédiate et inconditionnelle de tous les otages » ainsi que la « levée de tous les obstacles » à l’aide humanitaire.

Cette aide arrivant principalement depuis l’Égypte via Rafah est contrôlée strictement par Israël et entre dans la bande de Gaza en quantité très insuffisante, face aux immenses besoins des 2,4 millions d’habitants.

Confrontée à cette crise humanitaire majeure, l’agence de l’ONU pour les réfugiés palestiniens (UNRWA) a annoncé dimanche être désormais formellement interdite par Israël de toute livraison d’aide alimentaire dans le nord du territoire, où la situation est particulièrement dramatique.

Antonio Guterres a défendu lundi en Jordanie l’agence de l’ONU, qu’il a décrite comme une « source d’espoir et de dignité ».

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Mon, 25 Mar 2024 10:00:29 -0400 admin
Dix blessés après une attaque de missiles sur Kyiv https://tvsoleilleve.com/3077 https://tvsoleilleve.com/3077 (Kyiv) Dix personnes ont été blessées lundi par des débris de missiles russes abattus à Kyiv, une nouvelle preuve, selon l’Ukraine, de son besoin « urgent » de systèmes de défense aérienne fournis par les Occidentaux.

La Russie a multiplié les bombardements chez son voisin ces dernières semaines, visant notamment les infrastructures énergétiques, en représailles aux attaques ukrainiennes contre ses régions frontalières. Il s’agit de la troisième attaque aérienne sur la capitale en cinq jours.

Des explosions, juste après une sirène d’alerte aérienne, ont été entendues par des journalistes de l’AFP à Kyiv lundi matin, autour de 4 h 30 (heure de l’Est).

Le maire Vitali Klitschko a indiqué que dix personnes avaient été blessées, dont deux hospitalisées. Une adolescente de 16 ans, brièvement soignée à l’hôpital, en est déjà sortie, a-t-il précisé.

Oksana, une habitante de Kyiv, était au travail au moment des faits : « Avant que je ne puisse faire quoi que ce soit, la première explosion a retenti », dit-elle à l’AFP.  

« Il y a eu un nuage de poussière, des voitures et des vitres brisées, tout a été détruit », ajoute-t-elle.

Les services d’urgence ont publié des photos de bâtiments sérieusement endommagés, ainsi que d’un cratère tout près d’une maison.

On peut y voir des secouristes travaillant dans un enchevêtrement de gravas, où briques et morceaux de béton se mêlent à des fragments de parquet.

« L’ennemi a lancé deux missiles balistiques depuis le territoire de la Crimée temporairement occupée. Les deux missiles ennemis ont été détruits », par la défense aérienne, a précisé le chef de l’administration militaire de Kyiv, Serguiï Popko, sur les réseaux sociaux.

Onze personnes ont également été blessées lors d’une attaque nocturne de drones russes dans les régions méridionales de Mykolaïv et Odessa.

Des infrastructures énergétiques ont été « endommagées » dans la ville d’Odessa, selon les autorités régionales.

« Pas un instant à perdre »

L’Ukraine, très dépendante de l’aide militaire fournie par ses partenaires occidentaux, les exhorte depuis plusieurs mois à en envoyer davantage et plus vite.

« Nous ne cessons de répéter que l’Ukraine a besoin de davantage de systèmes de défense aérienne », synonymes de « sécurité », a estimé le président Volodymyr Zelensky lundi.

Son chef de la diplomatie, Dmytro Kouleba, a répété le même message, exhortant à la livraison de systèmes antiaériens américains Patriot « capables de repousser toute attaque russe ».

Mais une importante aide américaine est toujours bloquée au Congrès du fait de l’opposition entre républicains et démocrates. Or, Joe Biden et son administration veulent rapidement parvenir à un vote favorable.

« L’Ukraine a besoin de notre aide maintenant. Il n’y a pas un instant à perdre », a exhorté sur X l’ambassadrice américaine à Kyiv, Bridget Brink.

Sans compter que les Européens, dont les capacités de production sont limitées, tardent à livrer les obus promis ces derniers mois.

Sur le terrain, l’armée ukrainienne doit composer avec une pénurie de munitions et des difficultés de recrutement, tandis que l’armée russe grignote du terrain, malgré ses pertes humaines.

Aucune percée

Le front reste néanmoins en grande partie gelé depuis plus d’un an, aucun camp ne réussissant de véritable percée.

Ces dernières semaines, les attaques aériennes contre les régions russes frontalières se sont multipliées, faisant plusieurs morts dans celle de Belgorod. Des groupes de combattants, se présentant comme des volontaires russes anti-Kremlin, ont également mené des incursions armées que Moscou dit repousser.

L’armée russe assure bombarder l’Ukraine en représailles à ces attaques, elles-mêmes des réponses aux frappes quotidiennes contre des villes ukrainiennes.

En Russie, un incendie s’est déclaré dans une importante centrale électrique de la région de Rostov, a indiqué le gouverneur local, à la suite d’une série d’attaques de drones ukrainiens dans la région.

Deux unités de la centrale de Novotcherkassk, l’une des plus grandes du sud-ouest de la Russie, ont été mises hors service, a indiqué le gouverneur Vassili Goloubev, dans un message publié sur Telegram.

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Mon, 25 Mar 2024 09:55:55 -0400 admin
Trump face à deux échéances cruciales devant la justice de New York https://tvsoleilleve.com/3076 https://tvsoleilleve.com/3076 (New York) L’ancien président des États-Unis Donald Trump fait face lundi à deux échéances cruciales devant la justice de New York qui risquent de ternir son image de milliardaire candidat à sa réélection en novembre.

Inculpé dans quatre affaires pénales et déjà condamné à de très lourdes amendes dans deux procès civils, le magnat de l’immobilier et tribun populiste conservateur doit se rendre à 9 h 30 (9 h 30 heure de l’Est) au tribunal pénal de Manhattan pour qu’il fixe une nouvelle date à son procès historique dans une affaire de paiements à une actrice de films X.

Ce lundi aussi, devant cette même justice de l’État de New York, Donald Trump doit fournir la garantie qu’il paiera près d’un demi-milliard de dollars d’amendes auquel il a été condamné au civil, avec ses fils Eric et Don Jr., pour fraudes financières au sein de leur empire immobilier Trump Organization dans les années 2010.

Au risque de voir leur patrimoine immobilier saisi et leurs comptes bancaires gelés par la procureure générale locale Letitia James qui les a traînés en justice en octobre 2022 jusqu’à les faire condamner par le juge new-yorkais Arthur Engoron le 16 février.

Si Donald Trump n’apporte pas de caution couvrant au moins 454 millions de dollars d’amendes plus intérêts, « son image changera radicalement aux yeux de beaucoup de gens, car il s’est toujours affiché en milliardaire qui a réussi », résume pour l’AFP Andrew Weissmann, ancien procureur fédéral et auteur d’un livre sur les inculpations de l’ex-président.

« Pays CORRUMPU »

Sous pression, l’ancien locataire républicain de la Maison-Blanche (2017-2021), qui rêve d’y retourner le 20 janvier 2025, a confirmé lundi matin qu’il se rendrait au tribunal, tout en dénigrant une nouvelle fois les autorités démocrates : « Ce sont des affaires truquées, toutes coordonnées par la Maison-Blanche et le ministère de la Justice à des fins d’ingérence électorale […] Notre pays est CORROMPU ! »

Donald Trump tempête régulièrement contre un jugement civil « bidon » et une « exigence inconstitutionnelle de garantie » imposée par la procureure générale James « raciste » et le juge Engoron « contrôlé par la clique des démocrates ».

Mme James est une magistrate afro-américaine, élue du Parti démocrate, et occupe une fonction et un rôle à la fois judiciaires et politiques.

Les avocats de M. Trump se disent dans l’incapacité de fournir cette caution censée suspendre, le temps d’un appel, le jugement de février qui interdit aussi à Trump père et fils de diriger leurs entreprises à New York pendant trois et deux ans.

L’ex-chef de l’État a assuré vendredi disposer de « près de 500 millions de dollars en liquide, dont une partie importante est destinée à être utilisée dans (sa) campagne » contre le président démocrate Joe Biden.

Trump « humilié »

Il a bénéficié aussi vendredi d’une bouffée d’oxygène financière avec un feu vert à l’entrée en Bourse de sa société de médias, Trump Media & Technology Group, qui pourrait lui rapporter des milliards de dollars et servir ainsi de caution.

Sinon, Donald Trump subira « une humiliation », juge Carl Tobias, professeur de droit de l’université de Richmond (Virginie, est).

Car il pourrait être forcé de « vendre ses biens immobiliers » ou se les faire « saisir » par la procureure James, comme la Trump Tower sur la 5e avenue et son immeuble de Wall Street, à Manhattan.

M. Tobias pense même que l’homme d’affaires pourrait « se déclarer en faillite personnelle ».

Ses avocats multiplient depuis des mois les recours pour retarder au maximum ses procès, si possible après la présidentielle du 5 novembre.

Pour son inculpation pénale pour des paiements avant la présidentielle de 2016 à une ex-vedette du porno, Stormy Daniels, avec qui il aurait eu une liaison extraconjugale en 2006, le procès devait commencer lundi.

Mais il a été repoussé le 15 mars d’au moins un mois.  

Le juge de Manhattan Juan Merchan doit fixer lundi une nouvelle date à cette première judiciaire historique pour un ancien président américain qui encourt quatre ans de prison.

Repoussé de trois mois

La défense de Donald Trump, 77 ans, exige un ajournement d’au moins trois mois, le temps d’étudier des dizaines de milliers de pages de pièces versées en mars à la procédure.

Les avocats veulent aussi attendre que la Cour suprême à Washington tranche cet été sur la question de l’immunité pénale présidentielle.

Donald Trump nie toute liaison avec Stormy Daniels, Stephanie Clifford de son vrai nom.

Il a plaidé non coupable d’accusations de maquillage des comptes de Trump Organization pour cacher les 130 000 dollars versés en octobre 2016 afin qu’elle taise un rapport sexuel consenti dix ans plus tôt alors qu’il était marié avec Melania Trump.

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Mon, 25 Mar 2024 09:54:22 -0400 admin
Le Kremlin refuse de commenter la revendication de l’EI https://tvsoleilleve.com/3075 https://tvsoleilleve.com/3075 (Moscou) Le Kremlin a refusé lundi de commenter la revendication par le groupe djihadiste État islamique (EI) de l’attaque meurtrière en banlieue de Moscou, arguant que l’enquête était toujours en cours, Vladimir Poutine ayant évoqué une piste ukrainienne réfutée par Kyiv comme en Occident.

« L’enquête est en cours et l’administration présidentielle aurait tort de faire des commentaires sur le déroulement de l’enquête. Nous ne le ferons pas », a assuré Dmitri Peskov, le porte-parole du président russe.

Le massacre de vendredi a fait au moins 137 morts dans une salle de concert de la banlieue de Moscou, l’attaque la plus meurtrière sur le sol européen revendiquée par l’EI.

Les autorités russes n’ont pas mentionné cette revendication djihadiste, mais les services de sécurité et M. Poutine ont évoqué un lien entre les auteurs présumés et l’Ukraine, sans avancer de preuves.

Kyiv, qui combat une offensive des troupes russes depuis deux ans, a pourtant nié toute implication. Les États-Unis ont également rejeté la version du président russe.

Dmitri Peskov n’a pas non plus voulu commenter les allégations de torture des suspects, apparues après la publication de vidéos sur les réseaux sociaux et de photos les montrant le visage ensanglanté.

« Je laisserai cette question sans réponse », a déclaré Dmitri Peskov, interrogé par des journalistes.

Sur les images de leurs arrestations, montrées à la télévision publique russe, trois de ces hommes avaient du sang sur le visage.

Une autre vidéo, diffusée sur l’internet et dont l’authenticité n’a pas été confirmée, semble montrer l’un des suspects en train se faire sectionner l’oreille par une personne se trouvant hors champ.

Lors de l’audience des suspects au tribunal dimanche soir, l’un d’eux avait un bandage blanc à l’oreille et un autre est arrivé dans une chaise roulante, les yeux fermés.

Les autorités avaient dit avoir arrêté 11 personnes au total, dont ces quatre assaillants présumés, mais le profil des autres suspects reste très flou.

Interrogé par les journalistes lundi sur ces sept autres personnes, Dmitri Peskov a botté en touche, évoquant là encore l’enquête.

Dmitri Peskov a précisé que Vladimir Poutine n’avait pas prévu « à ce stade » de se rendre au Crocus City Hall, lieu de l’attentat.

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Mon, 25 Mar 2024 09:53:11 -0400 admin
Présidentielle en Russie : Vladimir Poutine réélu pour un cinquième mandat https://tvsoleilleve.com/3049 https://tvsoleilleve.com/3049 Vladimir Poutine, au pouvoir depuis un quart de siècle, faisait face à trois candidats triés sur le volet et sans envergure, alors que l’issue du scrutin ne laissait aucun suspense. Il a été réélu avec plus de 87% des voix, selon les premiers résultats officiels publiés ce dimanche 17 mars.

L’issue du dernier jour du scrutin ne faisait aucun doute : Vladimir Poutine a été réélu président de la Russie pour six années supplémentaires ce dimanche 17 mars avec plus de 87% des voix, selon les premières estimations et les résultats d'un sondage d'un institut étatique, Vtsiom. Les chiffres ont été publiés peu après la fermeture des derniers bureaux de vote à 19 heures heure française dans l'enclave de Kaliningrad.

Invasion de l'Ukraine, répression en Russie, confrontation avec l'Occident : c'est en chef de guerre autoritaire que Vladimir Poutine, au pouvoir depuis un quart de siècle, a été réélu à la tête du Kremlin dimanche pour un cinquième mandat.

74 interpellations en Russie

Les détracteurs du président russe, aux commandes du pays depuis 24 ans, ont voulu se montrer en allant voter au même moment, à midi. Mais le maître du Kremlin a pu compter sur une popularité bien réelle et a voulu faire de la présidentielle une démonstration d'unité du pays. En fin d'après-midi, la participation nationale s'élevait à 73,33%, un record selon les chiffres officiels. Dans l'ensemble, la mobilisation de l'opposition s'est déroulée dans le calme, mais l'ONG OVD-Info, spécialisée dans le suivi de la répression, a fait état d'au moins 74 interpellations en Russie pour diverses formes de protestations électorales.

Vladimir Poutine, âgé de 71 ans, faisait face à trois candidats triés sur le volet et sans envergure. L'opposition a été décimée par des années d'une répression qui s'est encore accélérée avec le conflit en Ukraine et a culminé avec le mystérieux décès d'Alexeï Navalny dans une prison de l'Arctique en février.

Réformer en 2020 de la Constitution
Le dirigeant russe, qui a fait réformer en 2020 la Constitution pour pouvoir rester aux commandes du pays jusqu'en 2036, a déjà effectué quatre mandats (deux de quatre ans, deux autres de six ans), entrecoupés par un intermède comme premier ministre. Au fil des ans, la verticale du pouvoir instaurée par Vladimir Poutine, issu du KGB soviétique et arrivé au Kremlin le 31 décembre 1999, a révélé deux grandes caractéristiques de son régime.


La première, celle d'un durcissement constant avec d'abord la mise au pas des oligarques, la deuxième guerre de Tchétchénie, l'étouffement des libertés publiques, des médias et de l'opposition. Deuxième caractéristique: une quête de puissance géopolitique, avec la guerre en Géorgie (2008), l'annexion de la Crimée ukrainienne (2014), l'intervention militaire en Syrie (2015), et l'invasion de l'Ukraine (2022).

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Tue, 19 Mar 2024 12:50:10 -0400 admin
Pyongyang tire plusieurs missiles balistiques pendant la visite de Blinken à Séoul https://tvsoleilleve.com/3044 https://tvsoleilleve.com/3044 (Séoul) La Corée du Nord a procédé lundi au lancement de plusieurs missiles balistiques à courte portée, a rapporté l’armée de Séoul, en pleine visite du secrétaire d’État américain Antony Blinken en Corée du Sud.

L’armée sud-coréenne a déclaré avoir « détecté vers 7 h 44 (18 h 44 heure de l’Est) le lancement de ce qui semble être de multiples missiles balistiques à courte portée », qui ont parcouru quelque 300 kilomètres avant de s’abîmer dans la mer de l’Est, également connue sous le nom de mer du Japon.

« Nous partageons les informations pertinentes avec les États-Unis et le Japon et nous nous tenons prêts à intervenir », a ajouté l’état-major interarmées.

Les tirs coïncident avec la visite du chef de la diplomatie américaine, arrivé la veille au soir à Séoul. Il a eu des entretiens lundi matin avec le président sud-coréen Yoon Suk Yeol et participé lundi au troisième « Sommet pour la démocratie ».

Ces lancements interviennent aussi quelques jours après la fin d’exercices militaires conjoints américano-sud-coréens.

Après sa rencontre avec M. Yoon, M. Blinken a « condamné […] le lancement de missiles balistiques par la RPDC et réaffirmé l’engagement sans faille des États-Unis en faveur de la sécurité de la République de Corée », a déclaré le porte-parole du département d’État Matthew Miller, se référant aux noms officiels, respectivement, de la Corée du Nord et de la Corée du Sud.

Trois missiles balistiques de courte portée ont été tirés, selon le porte-parole du gouvernement japonais, le premier ministre Fumio Kishida condamnant des essais d’armes « répétés et très fréquents » du Nord.  

Cette « série d’actions menace la paix et la sécurité du Japon, de la région et de la communauté internationale. Nous ne le tolérons pas », a-t-il ajouté.

Ces tirs de missile balistique sont les deuxièmes par Pyongyang en 2024, après celui, le 14 janvier, d’un engin équipé d’une ogive hypersonique.  

M. Blinken est arrivé dimanche en Corée du Sud pour participer au troisième « Sommet pour la démocratie », une initiative du président des États-Unis Joe Biden, et que Séoul accueille de lundi à mercredi. Y sont présents des responsables du gouvernement, des ONG ainsi que des membres de la société civile.

Le secrétaire d’État américain a aussi rencontré son homologue sud-coréen Cho Tae-yul et discuté d’un renforcement de l’alliance entre Washington et Séoul, dans le cadre d’une politique de « dissuasion étendue » face au Nord.

« Prix élevé »

Jeudi, Séoul et Washington ont mis fin à leurs exercices annuels à grande échelle « Bouclier de la liberté », comprenant l’interception de missiles et des assauts aériens. Le nombre de troupes y participant a été doublé par rapport à 2023.

Pyongyang a averti début mars que les États-Unis et la Corée du Sud paieraient un « prix élevé » pour ces manœuvres avant d’annoncer que M. Kim avait supervisé un exercice d’artillerie à grande échelle comprenant, selon lui, des unités frontalières « qui ont mis la capitale de l’ennemi à leur portée ».

« Il s’agit d’une manœuvre très calculée de la part de Pyongyang, tirer plusieurs missiles montre qu’il est capable d’un tel acte même lorsque le plus haut diplomate américain est sur place », a indiqué à l’AFP le professeur Choi Gi-il, spécialiste des études militaires à l’université de Sangii.

La Corée du Nord procède généralement à des tirs de missiles « en guise de riposte » après les exercices conjoints entre les États-Unis et la Corée du Sud, a souligné Han Kwon-hee, de l’Association coréenne des études de l’industrie de la défense.

Séoul est un allié clé de Washington dans la région. Les États-Unis stationnent quelque 27 000 soldats américains en Corée du Sud pour l’aider à se protéger face au nord, doté de l’arme nucléaire.  

Arrivé au pouvoir en 2022, le président conservateur sud-coréen Yoon Suk Yeol a renforcé ses liens avec la Maison-Blanche et cherché à se rapprocher du Japon, ancienne puissance coloniale dans la péninsule coréenne, face aux menaces de Pyongyang.

Depuis le début de l’année, Pyongyang a désigné Séoul comme son « principal ennemi », fermé les agences consacrées à la réunification et au dialogue intercoréen et menacé d’entrer en guerre pour toute violation de son territoire « ne serait-ce que de 0,001 millimètre ».

Après Séoul, Antony Blinken doit se rendre aux Philippines, pour apporter son soutien à un allié aux prises avec les velléités de Pékin en mer de Chine méridionale.

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Tue, 19 Mar 2024 12:43:25 -0400 admin
Pékin félicite Poutine et mise sur un renforcement des liens Chine&Russie https://tvsoleilleve.com/3043 https://tvsoleilleve.com/3043 (Pékin) Le président chinois Xi Jinping a félicité lundi Vladimir Poutine pour sa réélection, reflet selon lui du « plein soutien » des Russes à leur président, Pékin se disant convaincu que les relations entre les deux pays « continueront à progresser » à l’avenir.

« Ces dernières années, le peuple russe s’est uni pour surmonter les défis […] votre réélection prouve le plein soutien des Russes en vous », selon un message de félicitations de Xi Jinping rapporté par la télévision d’État chinoise CCTV.

« Nous sommes convaincus que, sous la direction stratégique du président Xi Jinping et du président Poutine, les relations entre la Chine et la Russie continueront à progresser », avait estimé plus tôt, devant la presse, Lin Jian, porte-parole du ministère des Affaires étrangères.

La Chine et la Russie sont « des partenaires de coopération stratégique globale », a-t-il souligné.

Au pouvoir depuis près d’un quart de siècle, Vladimir Poutine a été réélu pour six années supplémentaires au Kremlin, selon des résultats quasi complets d’une présidentielle sans opposition.

Il a dressé le portrait d’une Russie « consolidée » par sa victoire et qui ne se laissera pas « intimider » par ses adversaires, deux ans après le début de l’assaut contre l’Ukraine et de l’adoption de sanctions sans précédent par les Occidentaux.

Face à la presse après sa victoire, Vladimir Poutine a qualifié la relation entre Moscou et Pékin de « facteur de stabilité », soulignant sa « très bonne relation personnelle » avec son homologue Xi Jinping, selon l’agence de presse russe Tass.

« Tâches communes »

« Cela crée un environnement favorable pour la résolution de nos tâches communes et dans la sphère des relations internationales, où les relations entre la Russie et la Chine constituent un facteur de stabilité », a-t-il déclaré.

La Russie et la Chine ont « de nombreux points de convergence en matière d’économie et de politique étrangère », a encore estimé le président russe.

« La Chine se développe à un rythme rapide, avec une grande confiance. Et, ce qui est très important, la structure de l’économie chinoise évolue vers l’innovation », a déclaré M. Poutine.

« Nous essayons de faire de même chez nous. Nous sommes confrontés exactement aux mêmes tâches en Russie ».

A Pékin, le porte-parole de la diplomatie chinoise a rappelé lundi que cette année marque le 75e anniversaire des relations diplomatiques entre les deux pays.

« Les deux chefs d’État continueront à entretenir des échanges étroits, conduiront les deux pays à maintenir leur amitié de bon voisinage et de longue date, à approfondir la coordination stratégique globale et à promouvoir le développement continu des relations entre la Chine et la Russie », a-t-il assuré.

« Meilleur ami »

Le porte-parole n’a toutefois pas confirmé si le président Xi Jinping, qui a par le passé qualifié Vladimir Poutine de « meilleur ami », l’a appelé personnellement pour le féliciter.

M. Xi avait appelé son homologue russe en février et lui avait alors déclaré que leurs deux pays devaient s’opposer aux « ingérences » étrangères.

La Chine et la Russie dénoncent régulièrement les ingérences dont elles se disent victimes de la part de pays occidentaux, notamment sur la question de Taïwan, de la minorité musulmane chinoise des Ouïghours ou encore de l’Ukraine.

Et elles partagent une volonté commune de contrer ce qu’ils présentent comme l’hégémonie américaine.  

À cet égard, les deux pays voisins se sont notoirement rapprochés sur les plans politique et économique depuis deux ans, la Chine étant le premier partenaire commercial de la Russie.

La diplomatie chinoise a été critiquée par les Occidentaux sur le dossier ukrainien. Car si elle appelle au respect de l’intégrité territoriale de tous les pays – sous-entendus Ukraine comprise – elle n’a jamais condamné publiquement Moscou.

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Tue, 19 Mar 2024 12:41:30 -0400 admin
2024 pourrait être l’année la plus chaude de l’histoire, alerte l’ONU https://tvsoleilleve.com/3042 https://tvsoleilleve.com/3042 (Genève) Il y a une « probabilité élevée » que 2024 affiche à son tour des températures inégalées, alors que l’année écoulée vient conclure une décennie de chaleur record, poussant la planète « au bord du gouffre », a alerté l’ONU mardi.

« 2023 a établi de nouveaux records pour chaque indicateur », a déclaré la secrétaire générale de l’Organisation météorologique mondiale (OMM), Celeste Saulo, en présentant le rapport sur le climat.

La liste des records battus ou « pulvérisés » est longue, allant des niveaux des gaz à effet de serre aux températures de surface en passant par le contenu thermique (l’énergie absorbée et stockée) et l’acidification des océans, l’élévation du niveau de la mer ou encore l’étendue de la banquise antarctique et le recul des glaciers.

Le rapport confirme que 2023 a été l’année la plus chaude jamais enregistrée, avec une température moyenne à la surface du globe de 1,45 °C au-dessus du niveau de référence de l’ère préindustrielle. La décennie (2014-2023) aura aussi été la plus chaude jamais observée, dépassant la moyenne 1850 –1900 de 1,20 °C.

« Il y a une probabilité élevée que 2024 batte le record de 2023 », a déclaré Omar Baddour, chef du service de veille sur le climat à l’OMM.

La hausse de la température mondiale sur le long terme est due à l’augmentation de la concentration des gaz à effet de serre dans l’atmosphère. L’arrivée du phénomène El Niño au milieu de 2023 a contribué à la montée rapide des températures.

« El Niño s’affaiblit, mais il est toujours là. Pour les trois mois à venir, nous nous attendons à des températures supérieures à la normale dans la majeure partie du monde », a prévenu Mme Saulo.

« Alerte rouge »

La planète est « au bord du gouffre », a averti le secrétaire général de l’ONU Antonio Guterres dans un message vidéo, dénonçant le « chaos climatique sans précédent » provoqué par la pollution par les combustibles fossiles.

« La crise climatique est LE défi déterminant auquel l’humanité est confrontée », a renchéri Mme Saulo.

Les vagues de chaleur, inondations sécheresses et feux incontrôlés sèment « la misère et le chaos », bouleversant la vie quotidienne de millions de personnes et infligeant des milliards de dollars de pertes économiques, alerte l’OMM.

« Nous sommes en alerte rouge », a lancé Mme Saulo. « Jamais nous n’avons été aussi proches – bien que temporairement pour le moment – de la limite inférieure fixée à 1,5 °C dans l’accord de Paris sur les changements climatiques ».

« Les graves conséquences du changement climatique ne signifient pas l’inéluctable effondrement de la civilisation. Tout dépend de la manière dont les gens et les gouvernements modifient ou pas leurs comportements », a réagi Jeffrey Kargel, du Planetary Research Institute d’Arizona.

« Notre seule réponse doit être de cesser de brûler des combustibles fossiles afin de limiter les dégâts »,  a noté Martin Siegert, glaciologue et professeur de géoscience.

Océans et glaciers

À la fin 2023, plus de 90 % des océans de la planète avaient connu des vagues de chaleur pendant l’année, selon l’OMM. L’augmentation de leur fréquence et de leur intensité entraîne de profondes répercussions sur les écosystèmes marins et les récifs coralliens.

Par ailleurs, le niveau moyen de la mer à l’échelle du globe a atteint un record en 2023, ce qui traduit la poursuite du réchauffement des océans ainsi que la fonte des glaciers et des nappes glaciaires.

Signe inquiétant, le taux d’élévation de ce niveau moyen au cours de la dernière décennie est plus de deux fois supérieur à celui de la décennie 1993-2002.

Les glaciers de référence à travers la planète ont subi le recul le plus important jamais enregistré depuis 1950, selon des données préliminaires.

Sur les deux dernières années, les glaciers suisses ont perdu environ 10 % de leur volume résiduel, alors que l’étendue des glaces de mer dans l’Antarctique a elle été « de loin » la plus faible jamais enregistrée.

Il y a cependant « une lueur d’espoir », selon l’OMM, signalant l’augmentation de près de 50 % sur un an des capacités de production d’énergie renouvelable, le taux le plus élevé observé au cours des deux dernières décennies.

À ce propos, a relevé Mme Saulo, « investir dans la transition énergétique en Afrique pourrait profiter non seulement à l’Afrique, mais au monde entier. Donc selon moi, nous avons là une solution ».

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Tue, 19 Mar 2024 12:38:39 -0400 admin
Trump et Biden portent leur duel à la frontière avec le Mexique https://tvsoleilleve.com/2926 https://tvsoleilleve.com/2926 (Washington) Joe Biden et Donald Trump, qui sont bien partis pour s’affronter lors de la présidentielle de novembre, se déplacent tous les deux jeudi à la frontière sud des États-Unis pour évoquer l’immigration, sujet brûlant de la campagne.

Le président démocrate de 81 ans se rendra à Brownsville, au Texas, où il rencontrera des agents de la police aux frontières et des responsables locaux, selon la Maison-Blanche.

Son prédécesseur Donald Trump, 77 ans, ira de son côté dans la ville texane d’Eagle Pass, à quelque 500 km de là. Le républicain ne cesse de marteler avec virulence que son rival est à l’origine d’une crise migratoire.

Joe Biden se rend au Texas « pour entendre de la bouche des agents de la police aux frontières […] ce qui se passe sur le terrain », a affirmé jeudi sur CNN la porte-parole de la Maison-Blanche, Karine Jean-Pierre.

Le président prononcera également un discours et « les Américains l’entendront expliquer comment les républicains ont préféré faire de la politique plutôt que de résoudre les problèmes », a-t-elle ajouté.

Car une loi sur le sujet, négociée par des membres des deux partis, a finalement été rejetée par les républicains au Congrès « à la demande de Donald Trump », affirme la porte-parole, ajoutant que l’ex-président l’a fait « pour son propre bénéfice politique ».

Interrogé sur sa visite, Joe Biden a récemment affirmé ne pas avoir su que son « bon copain s’y rendait » aussi, une allusion sarcastique à son rival.

Le camp Trump l’accuse au contraire d’imiter le tempétueux homme d’affaires.

Les membres de l’équipe du président démocrate « l’envoient maintenant là-bas le même jour » que M. Trump, « pas parce qu’ils veulent vraiment résoudre le problème, mais parce qu’ils savent que Biden est en train de perdre de manière considérable », a estimé une porte-parole de l’équipe de campagne du républicain, Karoline Leavitt.

« Les Américains savent que Biden est à lui seul responsable de la pire crise migratoire de l’histoire et de la crise de la criminalité liée aux migrants qui en a résulté », a-t-elle lancé.

Pas de victoire politique

Le camp républicain accuse Joe Biden et son administration d’aggraver le flux de migrants par leurs politiques de droit d’asile.

La Maison-Blanche assure elle que le Parti républicain sabote délibérément toute tentative de compromis sur la question, et que Donald Trump n’entend pas donner de victoire politique à Joe Biden en pleine année électorale.

L’ex-président de droite, qui avait bâti sa popularité lors de sa première campagne victorieuse en promettant la construction d’un mur entre les États-Unis et le Mexique, a récemment usé de toute son influence auprès des élus républicains au Congrès pour bloquer un texte sur l’immigration.

L’accord prévoyait, outre la réforme migratoire, une enveloppe supplémentaire d’aide à l’Ukraine et à Israël.

Donald Trump assure que l’expulsion de migrants constituerait l’une de ses priorités s’il était réélu. « Ils sont en train de tuer les nôtres, ils sont en train de tuer notre pays », a-t-il récemment dit.

Ces dernières semaines, l’État du Texas s’est livré à un véritable bras de fer avec l’administration de Joe Biden, son gouverneur républicain Greg Abbott, grand soutien de Donald Trump, accusant le gouvernement de permettre une « invasion » de migrants irréguliers à la frontière sud du pays.

Le contrôle des frontières est une compétence fédérale aux États-Unis, mais le Texas a multiplié les mesures visant à contrer l’immigration, plusieurs litiges judiciaires étant en cours à ce sujet.

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Thu, 29 Feb 2024 09:09:52 -0500 admin
Poutine brandit la « menace réelle » d’une guerre nucléaire https://tvsoleilleve.com/2925 https://tvsoleilleve.com/2925 (Moscou) Vladimir Poutine a averti jeudi les Occidentaux contre une « menace réelle » de guerre nucléaire en cas d’escalade du conflit en Ukraine, dans son discours annuel à la Nation, grand-messe annuelle lors de laquelle il a défini les priorités pour la Russie.

Conforté par les succès russes en Ukraine, le chef d’État russe s’est aussi félicité de l’avancée de ses troupes sur le front, à deux semaines d’une élection présidentielle qu’il devrait remporter sans surprise.

D’un ton calme, sous les applaudissements très réguliers du public, il est revenu sur les propos polémiques de son homologue français Emmanuel Macron, qui a évoqué cette semaine l’éventualité de l’envoi de troupes occidentales en Ukraine.

« Ils (les Occidentaux) ont parlé de la possibilité d’envoyer en Ukraine des contingents militaires occidentaux […] Mais les conséquences de ces interventions seraient vraiment plus tragiques », a-t-il déclaré, depuis le Gostiny Dvor, un palais des Congrès situé près de la place Rouge à Moscou.

« Ils doivent comprendre que nous aussi avons des armes capables d’atteindre des cibles sur leur territoire. Tout ce qu’ils inventent en ce moment, en plus d’effrayer le monde entier, est une menace réelle de conflit avec utilisation de l’arme nucléaire et donc de destruction de la civilisation », a poursuivi le président russe.

« Ils ne comprennent donc pas cela ? », s’est-il interrogé à haute voix, lors d’un discours d’un peu plus de deux heures devant l’élite politique, militaire, économique et religieuse du pays.

Capacités militaires « multipliées »

Le président russe apparaît en meilleure posture qu’il y a un an, quand son armée était sous le coup de retraites humiliantes dans le sud et le nord-est de l’Ukraine, après une tentative avortée de s’emparer de Kyiv au printemps 2022.

Depuis, l’armée ukrainienne a échoué dans sa contre-offensive déclenchée à l’été 2023 et se retrouve sur la défensive, manquant de munitions faute d’accord à Washington et du fait de la lenteur des livraisons européennes, face à des soldats russes plus nombreux et mieux armés.

Mi-février, ces derniers ont ainsi réussi à s’emparer de la ville forteresse d’Avdiïvka, sur le front est, et continuent leur poussée dans ce secteur.

« Les capacités militaires des forces armées (russes) ont été multipliées. Elles avancent avec assurance dans plusieurs directions » du front, s’est ainsi réjoui jeudi Vladimir Poutine, tout en estimant que « l’absolue majorité du peuple russe » soutenait sa campagne militaire en Ukraine.

Les soldats engagés en Ukraine « ne reculeront pas, n’échoueront pas, ne trahiront pas », a encore promis M. Poutine dans la conclusion de son discours marquée par une écoute solennelle de l’hymne russe.

Lors de sa prise de parole, le chef du Kremlin s’est aussi vanté de « la flexibilité et la résistance » de l’économie russe qui, malgré une pluie de sanctions occidentales, se maintient et s’est tournée vers l’Asie et l’effort de guerre.

Le président russe s’en est aussi pris aux actuelles autorités américaines, les accusant de « vouloir montrer qu’elles dirigent le monde comme avant » et de faire de la « démagogie » avant l’élection présidentielle américaine de novembre prochain.

Selon lui, la Russie est néanmoins « prête à un dialogue » avec les États-Unis sur les questions de « stabilité stratégique ».  

Programme présidentiel

Dans ses discours à la Nation, Vladimir Poutine fait traditionnellement le bilan de l’année écoulée et définit de nouvelles orientations stratégiques.

Jeudi, il a en particulier fixé un programme à remplir d’ici 2030, à l’issue du prochain mandat présidentiel qu’il devrait décrocher lors d’un scrutin sans opposition organisé du 15 au 17 mars.

Vladimir Poutine a aussi, comme à son habitude, fait l’éloge des « valeurs traditionnelles » défendues par le Kremlin, assurant que la Russie en était l’un des « bastions » face un Occident jugé dépravé.

« Une famille avec de nombreux enfants doit devenir la norme », a-t-il affirmé, alors que la Russie fait face depuis de longues années à de graves problèmes démographiques, renforcés par l’assaut en Ukraine et le départ à l’étranger de centaines de milliers de citoyens.

Après une première partie du discours consacrée à la situation internationale, il a fait de multiples promesses d’aides sociales notamment pour les vétérans et leur famille, et annoncé des investissements dans les infrastructures, l’éducation, le numérique et les nouvelles technologies, la culture ou encore la protection de l’environnement.

Les médias russes soulignent que le discours a été retransmis non seulement à la télévision, mais aussi gratuitement dans des salles de cinéma de 20 villes de Russie, un pays dont la population est soumise, selon les critiques du Kremlin, à un embrigadement politique croissant.

Son discours est intervenu à la veille des funérailles prévues à Moscou de son principal opposant, le militant anticorruption Alexeï Navalny, mort le 16 février en prison, à l’âge 47 ans, dans des conditions obscures.

Vladimir Poutine, qui n’a jamais prononcé en public le nom d’Alexeï Navalny, n’a toujours pas commenté, y compris jeudi, ce décès qui a choqué les puissances occidentales.

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Thu, 29 Feb 2024 09:06:51 -0500 admin
Des tirs israéliens lors d’une distribution d’aide font 104 morts à Gaza, selon le Hamas https://tvsoleilleve.com/2924 https://tvsoleilleve.com/2924 Des tirs israéliens ont tué 104 Palestiniens qui se ruaient sur des camions d’aide humanitaire à Gaza, a annoncé jeudi le Hamas en dénonçant un « massacre », alors que la guerre entre Israël et le mouvement islamiste a déjà fait plus de 30 000 morts dans le territoire menacé de famine.

Après bientôt cinq mois de guerre, l’ONU estime que 2,2 millions de personnes, soit l’immense majorité de la population, sont menacées de famine dans la bande de Gaza, en particulier dans le nord où les destructions, les combats et les pillages rendent presque impossible l’acheminement de l’aide humanitaire.

Jeudi, un médecin de l’hôpital al-Chifa de Gaza-ville, dans le nord, a annoncé que les soldats avaient tiré sur « des milliers de citoyens » qui se précipitaient vers des camions d’aide.

« Le bilan du massacre de la rue al-Rashid » à Gaza-ville s’élève désormais à 104 morts et 760 blessés », a déclaré le ministère de la Santé du Hamas.

Des témoins ont raconté à l’AFP des scènes pendant lesquelles des milliers de personnes se sont précipitées vers des camions d’aide dans un rond-point de l’ouest de la ville.

Le ministère de la Santé du Hamas avait annoncé tôt jeudi que « plus de 30 000 » personnes ont été tuées dans les opérations militaires israéliennes à Gaza depuis le début de la guerre le 7 octobre, après des bombardements dans la nuit qui ont fait 79 morts.

Cette guerre est déjà, et de très loin, le plus meurtrier des cinq conflits ayant opposé Israël au mouvement islamiste, qui a pris le pouvoir à Gaza en 2007.

Les pays médiateurs ont dit espérer une trêve avant le début du ramadan, le mois de jeûne musulman qui commence le soir du 10 ou le 11 mars, mais sans faire état d’avancées concrètes jusqu’à présent.  

 « Le bilan des morts à Gaza a dépassé les 30 000, en grande majorité des femmes et des enfants. Plus de 70 000 Palestiniens ont été blessés. Cette violence effroyable et ces souffrances doivent cesser. Cessez-le-feu », a lancé le directeur général de l’Organisation mondiale de la santé, Tedros Adhanom Ghebreyesus, sur le réseau social X.

 « Pas de pain » 

À travers la bande de Gaza, les civils sont pris au quotidien dans les combats et les bombardements, qui n’ont épargné aucune zone, dévasté des quartiers entiers et forcé des milliers de familles à fuir.

 « Nous n’avons pas mangé de pain depuis deux mois. Nos enfants sont affamés », a raconté à l’AFP Muhammad Yassin, un homme de 35 ans habitant à Zeitun, dans le nord, qui est sorti tôt le matin pour acheter de la farine et a trouvé « des milliers de gens qui attendaient depuis de longues heures pour avoir un ou deux kilos de farine ».

 « C’est un crime et un désastre. Un monde tellement injuste », a-t-il ajouté.

Selon l’agence de l’ONU pour les réfugiés palestiniens (Unrwa), les besoins humanitaires sont « illimités ». « La famine se profile. Les hôpitaux se sont transformés en champs de bataille. Un million d’enfants font face à un traumatisme quotidien », a affirmé l’Unrwa.

La guerre a été déclenchée le 7 octobre par une attaque sans précédent lancée par des commandos du Hamas infiltrés depuis Gaza dans le sud d’Israël, qui a causé la mort d’au moins 1160 personnes, en majorité des civils, selon un décompte de l’AFP réalisé à partir de données officielles israéliennes.

Durant l’attaque, quelque 250 personnes ont été enlevées et emmenées dans la bande de Gaza. Selon Israël, 130 otages y sont encore retenus, dont 31 seraient morts, après la libération de 105 otages et de 240 prisonniers palestiniens détenus par Israël lors d’une première trêve en novembre.

En représailles, Israël a juré d’anéantir le Hamas, qu’il considère, de même que les États-Unis et l’Union européenne, comme une organisation terroriste. Son armée pilonne sans répit la bande de Gaza et a lancé le 27 octobre une offensive terrestre dans le nord du territoire, qui s’est progressivement étendue jusque dans le sud.

Combats du nord au sud

Les combats, selon l’armée, continuent à faire rage dans le nord à Zeitun, un quartier de la ville de Gaza, ainsi que dans le centre du territoire et à Khan Younès, dans le sud.

Poussés toujours plus vers le sud à mesure que les combats s’étendaient, des centaines de milliers de déplacés ont gagné Rafah, une ville collée contre la frontière fermée avec l’Égypte.

Près d’un million et demi de Palestiniens, selon l’ONU, sont à présent massés, sans échappatoire, dans cette ville bombardée quotidiennement, où le premier ministre israélien, Benyamin Nétanyahou, a promis de lancer une offensive afin de vaincre le Hamas dans son « dernier bastion ».

En dépit des multiples mises en garde internationales, M. Nétanyahou a affirmé qu’une trêve ne ferait que « retarder » une telle offensive.

Rafah est le principal point d’entrée de l’aide humanitaire à Gaza, soumise au feu vert d’Israël et qui arrive en quantité très limitée depuis l’Égypte.

Le Qatar, les États-Unis et l’Égypte tentent pendant ce temps d’arracher un accord portant, selon une source du Hamas, sur une trêve de six semaines, durant laquelle un otage, parmi des femmes, mineurs et personnes âgées malades, serait échangé chaque jour contre dix Palestiniens détenus par Israël.

Lundi, le président américain, Joe Biden, a évoqué « un accord des Israéliens selon lequel ils ne s’engageraient pas dans des opérations durant le ramadan », afin de « faire sortir tous les otages ».

Mais le Hamas réclame notamment un cessez-le-feu définitif avant tout accord sur la libération des otages, ainsi que la levée du blocus israélien imposé à Gaza depuis 2007 et l’entrée d’une aide humanitaire accrue.

Israël répète de son côté qu’une trêve devrait être accompagnée de la libération de tous les otages et ne signifierait pas la fin de la guerre, promettant que celle-ci se poursuivra jusqu’à l’élimination totale du Hamas.

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Thu, 29 Feb 2024 09:04:33 -0500 admin
L’armée ukrainienne dit s’être retirée du village de Lastotchkyné https://tvsoleilleve.com/2898 https://tvsoleilleve.com/2898 (Kyiv) L’armée ukrainienne a annoncé lundi son retrait du petit village de Lastotchkyné, près de la ville d’Avdiïvka (est) tombée il y a plus d’une semaine, les forces russes ayant de leur côté revendiqué sa prise.

« Les forces armées ukrainiennes se sont retirées du village de Lastotchkyné afin d’organiser la défense », a indiqué Dmytro Lykhovy, le porte-parole du commandement opérationnel ukrainien dans cette zone, à la télévision.

Le ministère russe de la Défense a lui confirmé sur Telegram avoir « libéré » ce village, continuant sa poussée dans ce secteur, après avoir déjà pris le contrôle d’Avdiïvka mi-février.

La prise de cette ville industrielle constituait le premier vrai gain territorial majeur de l’armée russe depuis la conquête de Bakhmout en mai 2023.

Malgré les pertes humaines importantes, l’armée russe semble en confiance et a revendiqué ces dernières semaines la prise de plusieurs petits villages.

Face à elle, les forces ukrainiennes souffrent d’un manque de munitions et peinent à recruter.

Au cours des derniers jours, les responsables ukrainiens, le président Volodymyr Zelensky en tête, ont réclamé aux alliés occidentaux de livrer davantage d’armes, et plus rapidement.

« La question de savoir si l’Ukraine perdra, si la situation sera très difficile et s’il y aura un grand nombre de victimes dépend de vous, de nos partenaires, du monde occidental », a prévenu le président ukrainien dimanche, alors que son pays vient d’entrer dans sa troisième année de guerre face à la Russie.

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Mon, 26 Feb 2024 10:00:52 -0500 admin
Israël présente un plan pour l’« évacuation » des civils dans les zones de combat https://tvsoleilleve.com/2897 https://tvsoleilleve.com/2897 L’armée israélienne a présenté un plan d’« évacuation » des civils des « zones de combat » dans la bande de Gaza, ont annoncé lundi les services de Benyamin Nétanyahou, toujours déterminé à lancer une offensive militaire contre la ville surpeuplée de Rafah.

L’armée « a présenté au cabinet de guerre un plan pour l’évacuation des populations des zones de combat dans la bande de Gaza, ainsi que le plan d’opérations à venir », a indiqué le Bureau du premier ministre dans un court communiqué sans fournir de détails.

Cette annonce survient avant une offensive israélienne attendue à Rafah, ville du sud du territoire palestinien où s’entassent, selon l’ONU, près de 1,5 million de Palestiniens, en grande majorité déplacés, dans des conditions extrêmement précaires.

Malgré de multiples mises en garde internationales, M. Nétanyahou veut lancer une opération terrestre contre la ville adossée à la frontière fermée de l’Égypte et qu’il présente comme le « dernier bastion » du mouvement islamiste Hamas.

Une offensive ne serait que « retardée » si une trêve en cours de négociation était conclue, a-t-il déclaré dimanche sur la chaîne américaine CBS.

En lançant cette opération, Israël sera « à quelques semaines » d’une « victoire totale » sur le Hamas, a-t-il affirmé.

Alors que des pourparlers en vue d’une trêve ont repris au Qatar, de nouveaux bombardements ont visé dimanche Rafah et les combats font rage dans la ville en ruines de Khan Younès, à quelques kilomètres plus au nord.

Depuis le début de la guerre déclenchée par une attaque sans précédent du Hamas le 7 octobre, la bande de Gaza, assiégée par Israël, subit une catastrophe humanitaire majeure et 2,2 millions de personnes, soit l’immense majorité de la population, sont menacées d’une « famine de masse », selon l’ONU.

Dimanche, selon un correspondant de l’AFP, des centaines de personnes, poussées par la faim, ont fui le nord de Gaza, où 300 000 habitants risquent la famine selon l’ONU.

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Mon, 26 Feb 2024 09:59:08 -0500 admin
L’ONU s’alarme pour les civils avant l’offensive attendue sur Rafah https://tvsoleilleve.com/2896 https://tvsoleilleve.com/2896 Le chef de l’ONU a mis en garde lundi contre la fin des programmes d’aide humanitaire pour la bande de Gaza si Israël lançait une offensive militaire majeure sur Rafah annoncée par le premier ministre Benyamin Nétanyahou, qui veut faire sortir les civils de la ville surpeuplée pour vaincre définitivement le Hamas.

L’offensive « ne serait pas seulement terrifiante pour plus d’un million de civils palestiniens qui s’y abritent ; elle sonnerait également le glas de nos programmes d’aide », a prévenu Antonio Guterres, à l’ouverture de la 55e session du conseil des droits de l’homme à Genève.

Adossée à la frontière fermée de l’Égypte, Rafah est l’unique point d’entrée de l’aide humanitaire qui reste « totalement insuffisante » pour le petit territoire palestinien, plus de quatre mois après le début de la guerre à Gaza entre Israël et le mouvement islamiste palestinien Hamas, a-t-il souligné.

Autre développement lundi, le gouvernement de l’Autorité palestinienne a remis sa démission au président Mahmoud Abbas, qui exerce un pouvoir limité en Cisjordanie, territoire occupé depuis 1967 par Israël, depuis la prise de contrôle du Hamas à Gaza en 2007.

De nombreux pays, notamment les États-Unis, principal allié d’Israël, tentent de dissuader le premier ministre israélien d’entrer à Rafah, où s’entassent, selon l’ONU, près de 1,5 million de Palestiniens, en grande majorité des déplacés.

Alors que des pourparlers en vue d’une nouvelle trêve se poursuivent au Qatar, M. Nétanyahou défend une opération terrestre contre ce qu’il présente comme le « dernier bastion » du mouvement islamiste.  

Il a assuré dimanche sur CBS que la « victoire totale » sur le Hamas ne serait alors qu’une question de « quelques semaines », soulignant qu’une trêve ne ferait que « retarder » l’offensive.

« De la place » au nord

L’armée a présenté lundi au cabinet de guerre « un plan pour l’évacuation des populations des zones de combat dans la bande de Gaza, ainsi que le plan d’opérations à venir », selon le Bureau du premier ministre.

Aucun détail n’a été fourni sur cette évacuation, mais M. Nétanyahou avait précisé dimanche sur CBS qu’il y avait « de la place » pour les civils « au nord de Rafah, dans les zones où nous avons terminé le combat ».

Ces zones restent pourtant sous le feu israélien. Un correspondant de l’AFP a signalé plusieurs frappes aériennes nocturnes sur Rafah, Khan Younès, à quelques kilomètres au nord de Rafah, et à Zeitoun, près de Gaza-Ville (nord).  

Dans ce secteur, l’armée israélienne a rapporté lundi des combats acharnés dans lesquels « environ 30 terroristes » avaient été tués la veille.

Selon le ministère de la Santé du Hamas, les frappes ont fait 92 morts, le gouvernement du mouvement islamiste précisant que 15 membres d’une même famille avaient péri dans une maison à Gaza-Ville.

La guerre a éclaté le 7 octobre quand le Hamas a lancé une attaque sans précédent sur le sud d’Israël, qui a entraîné la mort d’au moins 1160 personnes, en majorité des civils, selon un décompte de l’AFP réalisé à partir de données officielles israéliennes.

Durant l’attaque, quelque 250 personnes ont été enlevées et emmenées à Gaza. Selon Israël, 130 otages, dont 31 seraient morts, y sont encore retenus.

En représailles, Israël a juré d’anéantir le Hamas qu’il considère, de même que les États-Unis et l’Union européenne, comme une organisation terroriste.

L’offensive israélienne a fait 29 782  morts à Gaza, en grande majorité des civils, depuis le 7 octobre, selon le dernier bilan lundi du ministère de la Santé du Hamas.

Éviter la famine

La bande de Gaza, pilonnée et assiégée par Israël, subit une catastrophe humanitaire majeure. Selon l’ONU, 2,2 millions de personnes, soit l’immense majorité de la population, sont menacées d’une « famine de masse ».

L’aide internationale, dont l’entrée est soumise au feu vert d’Israël, est limitée, et son acheminement vers le nord, où 300 000 habitants risquent la famine, selon l’ONU, est presque impossible en raison des destructions et des combats.

Dans son communiqué, le Bureau de Benyamin Nétanyahou a aussi annoncé que le cabinet de guerre avait approuvé un plan de fourniture d’aide humanitaire « qui empêchera les pillages », sans plus de détails.

Des Palestiniens ont dit à l’AFP être forcés de manger des feuilles, du fourrage pour le bétail, voire d’abattre des animaux de trait pour se nourrir alors que les rares convois d’aide atteignant le nord sont pillés par la population.

« Nous mourrons de faim », a lancé à l’AFP Abdullah Al-Aqra, 40 ans, réfugié dans l’ouest de Gaza-Ville après avoir fui Beit Lahia, plus au nord.

« Hier (dimanche), ils ont tiré sur les gens affamés qui tentaient d’avoir de la farine d’un camion d’aide, c’était le premier qui arrivait à Tal al-Hawa », a-t-il raconté en désignant l’armée israélienne.

« Contours » d’un accord

En parallèle, les pays médiateurs négocient avec les deux parties un compromis en vue d’une trêve.  

Des représentants égyptiens, qataris et américains, ainsi que d’Israël et du Hamas, ont repris dimanche à Doha les pourparlers qui « seront suivis de réunions au Caire », selon une télévision proche du renseignement égyptien, AlQahera News.  

Le conseiller à la sécurité nationale de la Maison-Blanche, Jake Sullivan, a évoqué dimanche un « terrain d’entente » sur les « contours » d’un possible accord portant sur la libération des otages et « un cessez-le-feu temporaire » lors d’une récente réunion à Paris entre des représentants d’Israël, des États-Unis, de l’Égypte et du Qatar.

D’après une source du Hamas, les discussions portent sur la première phase d’un plan élaboré en janvier par les médiateurs, qui prévoit une trêve de six semaines associée à la libération d’otages et de prisonniers palestiniens détenus par Israël, ainsi que l’entrée à Gaza d’une importante quantité d’aide humanitaire.

Mais Israël exige la libération de tous les otages lors de cette pause, qui ne signifierait pas la fin de la guerre. Le Hamas réclame de son côté un cessez-le-feu complet, le retrait des troupes israéliennes de Gaza et la levée du blocus imposé par Israël depuis 2007.

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Mon, 26 Feb 2024 09:57:49 -0500 admin
Les républicains inculpent le secrétaire à la Sécurité intérieure https://tvsoleilleve.com/2869 https://tvsoleilleve.com/2869 (Washington) Les républicains à la Chambre américaine des représentants ont inculpé mardi Alejandro Mayorkas, le secrétaire du président Joe Biden chargé de l’immigration, l’accusant d’avoir provoqué une crise à la frontière entre les États-Unis et le Mexique.

C’est la première fois en près de 150 ans que le Congrès décide d’une telle sanction contre un secrétaire. Mais sa destitution reste largement improbable, compte tenu de la majorité démocrate au Sénat.

Les conservateurs avaient déjà tenté de l’inculper il y a une semaine, mais avaient manqué leur coup d’une poignée de voix, lors d’un vote humiliant.

« C’est l’architecte en chef de la catastrophe », avait accusé plus tôt Mike Johnson, le chef républicain de la Chambre des représentants, qui a tranché sur le sort du secrétaire de 64 ans en début de soirée.

Joe Biden a rapidement réagi, en dénonçant, dans un communiqué, un « acte flagrant de politique politicienne qui a pris pour cible un honorable serviteur de l’État ».

« Au lieu d’organiser des mascarades de ce genre, les républicains qui se préoccupent réellement de la frontière devraient demander au Congrès davantage de ressources et de renforcer la sécurité aux frontières », a fustigé le démocrate de 81 ans.

« Manœuvre politique »

Les chances qu’Alejandro Mayorkas soit démis de ses fonctions à l’issue de cette procédure de destitution sont extrêmement faibles, mais la situation n’en reste pas moins un casse-tête pour Joe Biden, à moins de neuf mois de la présidentielle.  

Les républicains, pour la plupart proches de l’ancien président Donald Trump à la rhétorique très anti-immigration, accusent le président démocrate d’avoir laissé le pays se faire « envahir », prenant pour exemple le chiffre record de migrants arrêtés à la frontière, 302 000 en décembre.

Les démocrates balayent cette procédure d’un revers de main, accusant les républicains de faire du secrétaire un bouc émissaire en pleine année électorale.

L’immigration s’est imposée comme un des sujets phares de la campagne pour la présidentielle de novembre, qui opposera selon toute vraisemblance le président Joe Biden à son rival républicain Donald Trump.

Le principal intéressé, Alejandro Mayorkas, a lui maintes fois rejeté les accusations des républicains, leur reprochant avec la procédure de destitution de « gaspiller du temps précieux et l’argent des contribuables ».

La dernière inculpation d’un ministre par le Congrès remonte à… 1876. Le ministre de la Guerre William Belknap, accusé de corruption, avait démissionné avant la fin de la procédure de destitution.

La Constitution prévoit que le Congrès peut destituer le président, un secrétaire, ou des juges fédéraux en cas de « trahison, corruption ou autres crimes et délits majeurs ».

La procédure se déroule en deux étapes.

Sauvé par un élu pieds nus

D’abord, la Chambre des représentants vote, à une majorité simple, des articles de mise en accusation détaillant les faits reprochés au secrétaire : c’est ce qui s’appelle « impeachment » en anglais.

C’est ce vote qui a eu lieu mardi soir.

Trois parlementaires républicains avaient fait savoir avant le scrutin qu’ils voteraient contre, estimant la sanction largement disproportionnée.

Les républicains ne pouvaient pas se permettre une défection de plus, compte tenu de la majorité extrêmement mince qu’ils possèdent à la Chambre.

L’« impeachment » a finalement été adopté à 214 voix contre 213.

Le 2 février, l’état-major républicain pensait avoir un nombre suffisant de voix pour remporter ce vote, mais avait été pris de court par l’arrivée surprise dans l’hémicycle d’un élu démocrate, Al Green, pourtant en convalescence en raison d’une opération à l’abdomen.

L’élu de l’Arizona a déboulé en fauteuil roulant en plein vote, pieds nus et en tenue d’hôpital, faisant finalement pencher la balance en faveur des démocrates.

Les républicains ayant cette fois réussi leur pari, le Sénat, chambre haute du Congrès, fera le procès du secrétaire.

Au terme des débats, les 100 sénateurs voteront sur chaque article. Il faut une majorité de deux tiers pour condamner, auquel cas la destitution est automatique et sans appel.

Dans le cas contraire, Alejandro Mayorkas sera acquitté.

En tout état de cause, le Sénat américain est actuellement aux mains des démocrates, ce qui rend une destitution du secrétaire très improbable.

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Tue, 20 Feb 2024 15:45:32 -0500 admin
Guinée : après la dissolution du gouvernement, quel avenir pour la transition ? https://tvsoleilleve.com/2867 https://tvsoleilleve.com/2867 La Guinée prend-elle un virage autoritaire ? L’annonce, lundi 19 février, de la dissolution du gouvernement de transition pose la question alors que de multiples crises secouent le pays - et que le processus de transition semble au point mort, à 10 mois de l’échéance fixée par la Cédéao. 

 La Guinée est en suspens : depuis lundi 19 février, le pays est sans gouvernement. La dissolution a été annoncée par un décret laconique, lu par le général Amara Camara à la télévision nationale et diffusé sur les comptes officiels de la présidence de la République. Une décision qui suscite bien des interrogations dans une Guinée où les signaux d’alerte se multiplient depuis plusieurs mois. 

Pour Boubacar Sanso Barry, administrateur du site d’information Ledjely.com, cette dissolution n’est pas vraiment une surprise : Depuis des mois, le président lui-même se plaignait du gouvernement, de son manque d'efficacité, du fait que beaucoup de chantiers ouverts ne bénéficiaient pas d'un véritable suivi et du fait qu'il y avait une certaine méfiance entre les différents ministres et leurs collaborateurs directs…”

Selon lui, la goutte d’eau qui aurait fait déborder le vase gouvernemental serait un désaccord entre le ministre de la Justice et des Droits de l'homme, Alphonse Charles Wright, et le Premier ministre, Bernard Goumou. La décision du ministre de la Justice d'engager des poursuites contre les 34 directeurs des affaires financières (DAF) du pays, notamment ceux des établissements publics administratifs (EPA, rattachés à différents ministères, ces établissement sont à ce titre dotés de budgets et de subventions publiques ndlr), sans en informer le Premier ministre a généré un véritable feuilleton politique. 

Entre courriers acerbes publiés dans les médias et conférences de presse interposées, ce dernier épisode semble avoir achevé d’épuiser la patience de Mamadi Doumbouya. “Le président devait nécessairement intervenir, arbitrer dans cette affaire”, estime Boubacar Sanso Barry“Visiblement, il a décidé de faire plutôt le ménage”. Un ménage en profondeur donc, puisque le président de la transition a choisi de dissoudre son gouvernement plutôt que de procéder à un simple remaniement comme certains observateurs l’attendaient. 

Table rase donc, et tour d’écrou puisque les ministres n’ont pas simplement été limogés : restitution forcée des véhicules de services, gardes du corps et aides de camp, confiscation des passeports et gel des comptes bancaires… “Ce sont des mesures identiques à celles qu'il avait prises à l'encontre des anciens ministres d'Alpha Condé”, rappelle Boubacar Sanso Barry. “Or, ces derniers temps, beaucoup disaient que la justice guinéenne faisait un peu “dans le sélectif”, qu’alors que les nouveaux dirigeants se rendent coupables des mêmes délits que les anciens, il n'y a pas de poursuites contre eux”. 

Un moyen de rappeler à l’ordre les ministres et de réinjecter une dose de probité dans la vie politique guinéenne ? Possible. À condition que cette dissolution soit suivie par la formation d’un nouveau gouvernement où les militaires ne sont pas majoritaires. À condition que des poursuites soient engagées contre les ministres déchus et soupçonnés d’être mêlés à des affaires de malversation notamment. À condition que le gouvernement se penche sur la crise du carburant, sur le coût de la vie.

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Tue, 20 Feb 2024 15:42:37 -0500 admin
La Russie revendique un nouveau succès en Ukraine après la prise d’Avdiïvka https://tvsoleilleve.com/2866 https://tvsoleilleve.com/2866 (Kyiv) La Russie a revendiqué mardi la reprise du village de Krynky, sur la rive occupée du Dniepr, dans le sud de l’Ukraine, où l’armée de Kyiv avait difficilement bâti une tête de pont en octobre dernier, l’une de ses seules avancées après l’échec de sa contre-offensive estivale.

Ce nouveau succès de Moscou a été annoncé par le ministre de la Défense à Vladimir Poutine, peu de temps après la prise par l’armée russe de la ville d’Avdiïvka, dans l’est, et à quelques jours du début de l’entrée de la guerre dans sa troisième année.

« Krynky a été nettoyée, nous contrôlons de facto toute la rive », a assuré Sergueï Choïgou en réponse à une question du président russe au cours d’une réunion entre les deux hommes.

Les forces ukrainiennes – notamment deux brigades d’infanterie de marine – s’efforçaient depuis des mois de grignoter du terrain sur la rive gauche du Dniepr dans la région de Kherson.

Elles étaient parvenues à établir des positions dans le village de Krynky, dans des conditions particulièrement difficiles, en particulier en raison de la présence de marécages et de la traversée du fleuve sous les tirs. Les Russes ont massivement bombardé la zone et Krynky a été totalement détruit.

Vladimir Poutine a par ailleurs qualifié de « fuite chaotique » le retrait d’Avdiïvka de l’armée ukrainienne, le week-end dernier.

« Grand succès »

L’ordre de retrait des forces de Kyiv a été donné « pour des raisons politiques, afin de dissimuler ce mouvement et lui donner l’apparence d’un retrait organisé », a commenté le chef de l’État russe.

La conquête d’Avdiïvka, après quatre mois d’assauts meurtriers pour les soldats russes, est « un grand succès », a estimé M. Choïgou.

Les troupes qui ont combattu sur place « se reposent et se préparent à de nouveaux combats », a-t-il ajouté, la Russie poursuivant son offensive sur plusieurs secteurs du front.

L’Ukraine a ainsi fait état mardi de dizaines d’attaques russes dans l’est et le sud.

Ces offensives russes surviennent sur fond de célébration par l’Ukraine du 10e anniversaire de la mort de dizaines de manifestants à Kyiv, au moment de la « révolution du Maïdan », qui a conduit à la chute des dirigeants ukrainiens soutenus par Moscou.

C’est aussi à cette époque qu’ont commencé le processus d’annexion de la Crimée par la Russie dans le sud de l’Ukraine et le mouvement séparatiste prorusse dans l’est de ce pays.

« Cela fait 10 ans depuis (le début) des tentatives visant à nous détruire et à détruire notre indépendance », a déclaré mardi le président ukrainien Volodymyr Zelensky sur Facebook.

« Mais nous avons tenu bon il y a dix ans et nous continuons de le faire aujourd’hui », a-t-il ajouté.

84 attaques

L’état-major de l’armée ukrainienne a relevé mardi pas moins de 84 attaques russes ces dernières 24 heures, toutes « repoussées », a-t-il assuré. Si les opérations russes se sont nettement réduites autour d’Avdiïvka même, de nombreux assauts ont en revanche eu lieu près de Mariïnka (est), près de Bakhmout (est) et dans la région de Zaporijjia (sud).

« La situation est extrêmement difficile en plusieurs points de la ligne de front », a admis lundi soir M. Zelensky.

Les troupes russes « mettent à profit le retard dans l’aide à l’Ukraine », a-t-il jugé, ce pays étant privé d’une aide militaire américaine cruciale de 60 milliards de dollars, actuellement bloquée au Congrès.

Kyiv manque de munitions d’artillerie, de défense antiaérienne ou encore d’armes de longue portée. L’armée peine aussi à regarnir ses rangs.

Le chef de l’État ukrainien a dans ce contexte remercié mardi la Suède qui a annoncé une nouvelle aide militaire, sous forme d’équipements d’un montant d’environ 633 millions d’euros.

En déplacement au Japon, le premier ministre ukrainien Denys Chmygal a dit être confiant dans le fait que le Congrès américain débloquera l’aide tant attendue.

« Je crois que les États-Unis soutiendront également l’Ukraine, comme l’Union européenne, comme le Japon, comme tous les pays du G7, le FMI et toutes les organisations financières internationales », a-t-il déclaré, démentant toute « fatigue ».

Besoin de tout

Sur le terrain, Sviataslav Iaremenko, qui avait combattu contre les séparatistes dès 2014 puis a rejoint de nouveau l’armée après l’invasion de 2022, confie au contraire à l’AFP qu’« après deux ans de guerre, la fatigue s’est accumulée ».

« Je pense que l’on continuera de combattre encore pendant plusieurs années », a-t-il poursuivi, « ça dépendra de l’ampleur de l’aide que nos partenaires occidentaux vont nous fournir », espère le militaire, rencontré à Kostiantynivka, une ville de l’est non loin du front.

Les Russes bombardent en outre toujours quasi-quotidiennement des localités au-delà du front.

Une mère, ses deux enfants et leur grand-mère ainsi qu’une autre femme ont été tués dans l’explosion sur leur maison d’un drone d’attaque russe Lancet, dans la région de Soumy (nord-est), selon l’armée ukrainienne.

Enfin, la défense antiaérienne a détruit 23 drones explosifs Shahed de conception iranienne, lancés dans la nuit de lundi à mardi par la Russie sur différentes régions d’Ukraine.

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Tue, 20 Feb 2024 15:40:00 -0500 admin
Situation humanitaire catastrophique à Gaza https://tvsoleilleve.com/2865 https://tvsoleilleve.com/2865 Des frappes israéliennes meurtrières ont visé mardi la bande de Gaza plongée dans une situation humanitaire catastrophique, au moment où les États-Unis ont mis leur veto à un projet de résolution à l’ONU exigeant un cessez-le-feu « immédiat ».

Près d’un million et demi de personnes, selon l’ONU, sont massées dans la ville de Rafah, située dans le sud du territoire palestinien contre la frontière fermée avec l’Égypte, dont la population a été multipliée par six depuis le début de la guerre, le 7 octobre, entre Israël et le Hamas.

Le premier ministre Benyamin Nétanyahou a annoncé une prochaine offensive sur la ville surpeuplée, visée quotidiennement par des frappes israéliennes, afin de vaincre le mouvement islamiste palestinien dans son « dernier bastion » et libérer les otages retenus à Gaza.

Cette perspective inquiète la communauté internationale, alors que les espoirs d’un arrêt des combats sont de plus en plus minces. Le chef du bureau politique du Hamas, Ismaïl Haniyeh, installé au Qatar, est toutefois arrivé mardi au Caire pour de nouvelles discussions sur une trêve avec des responsables égyptiens.  

Dans le même temps, les États-Unis ont mis leur veto à un projet de résolution du Conseil de sécurité de l’ONU qui exigeait un cessez-le-feu « humanitaire immédiat ».

Premier soutien d’Israël, les États-Unis estiment en effet que cette résolution aurait mis en danger les négociations diplomatiques délicates sur le terrain pour obtenir une trêve incluant une nouvelle libération d’otages.

L’ambassadeur palestinien à l’ONU a fustigé un véto « dangereux », le Hamas y voyant un « feu vert » à Israël pour perpétrer davantage de « massacres ».

Le ministère de la Santé du Hamas a annoncé plus tôt que les bombardements sur Gaza avaient fait 103 morts en 24 heures.

Des frappes ont notamment visé Khan Younès, à quelques kilomètres au nord de Rafah, selon un journaliste de l’AFP, où les soldats israéliens traquent les combattants du Hamas au milieu des ruines.

L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a annoncé mardi avoir transféré 32 patients hors de l’hôpital assiégé Nasser de Khan Younès vers d’autres établissements du territoire. L’organisation dit s’inquiéter pour les autres patients et le personnel toujours dans cet hôpital.

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Tue, 20 Feb 2024 15:36:53 -0500 admin
Zelensky et Scholz signent un pacte de sécurité « historique » https://tvsoleilleve.com/2838 https://tvsoleilleve.com/2838 (Berlin et Kyiv) Olaf Scholz et Volodymyr Zelensky ont signé vendredi à Berlin un accord de sécurité qualifié d’« historique » par le chancelier allemand qui a assuré sa détermination à soutenir l’Ukraine « aussi longtemps que nécessaire » contre l’agresseur russe.

« Deux ans après le début de cette guerre épouvantable, nous envoyons aujourd’hui un message très clair au président russe [Vladimir Poutine] : nous ne relâcherons pas notre soutien à l’Ukraine », a averti le dirigeant allemand lors d’une conférence de presse aux côtés de Volodymyr Zelensky.

Berlin est la première étape d’une tournée européenne du président ukrainien pour demander un accroissement du soutien militaire pour son pays en grande difficulté face à la Russie.

Il se rendra dans la foulée à Paris pour la signature d’un accord comparable avec le président français Emmanuel Macron.

« Les efforts d’aujourd’hui en faveur de l’Ukraine ne sont rien face à ceux que nous devrions déployer contre une Russie qui se sentirait victorieuse », a souligné le ministre français des Affaires étrangères Stéphane Séjourné dans une tribune publiée vendredi dans le journal Le Monde.

« Document sans précédent »

Cette échappée diplomatique est cruciale pour M. Zelensky au moment où la situation s’est considérablement dégradée sur le front ukrainien. Dans l’est du pays, la ville d’Avdiïvka est l’épicentre de « combats acharnés » et menace désormais de tomber après des mois d’assauts russes.

« Notre accord de sécurité est un document bilatéral vraiment sans précédent », a souligné le président ukrainien.

Illustration de l’engagement allemand : le texte signé contient une aide militaire supplémentaire et immédiate d’un montant de 1,1 milliard d’euros.

Il prévoit également de soutenir l’Ukraine après la guerre pour qu’elle se dote d’une armée moderne capable de repousser d’autres attaques de la Russie à l’avenir.

Ces accords de sécurité sont censés donner à Kyiv des garanties de soutien sur le long terme, en attendant une éventuelle intégration du pays à l’OTAN. Le Royaume-Uni a été le premier à conclure un tel accord avec Kyiv en janvier.

Lors du dernier sommet de l’OTAN à Vilnius en juillet 2023, les pays membres de l’organisation, États-Unis et Allemagne en tête, avaient déçu les attentes de l’Ukraine-et de nombreux pays d’Europe orientale-en ne fixant pas de calendrier pour une adhésion du pays à cette alliance de défense.

Les puissances du G7 avaient donc décidé de négocier avec Kyiv des partenariats bilatéraux. Vingt-cinq autres États se sont joints à cette initiative, comme la Pologne.

A quelques jours du deuxième anniversaire de l’invasion russe, le 24 février, l’Ukraine est confrontée à de multiples défis : les troupes russes sont à l’offensive, l’aide militaire américaine est toujours dans les limbes et l’armée ukrainienne manque d’hommes, d’armes, de munitions.

« Un cadeau à Poutine »

Volodymyr Zelensky poursuivra samedi sa mini-tournée diplomatique à la Conférence sur la sécurité de Munich (MSC), le rendez-vous annuel de l’élite de la géopolitique dans le sud de l’Allemagne, qui se tient jusqu’à dimanche.

Il y rencontrera notamment la vice-présidente américaine Kamala Harris.

Quelque 180 hauts représentants gouvernementaux sont attendus à ce « Davos de la défense ».

Kyiv espère depuis des mois le vote d’une aide cruciale de 60 milliards de dollars décidée par l’administration de Joe Biden, en campagne pour un deuxième mandat, mais entravée par l’opposition républicaine sous influence de Donald Trump.

Un échec à débloquer cette aide au Congrès américain reviendrait à « faire un cadeau à Poutine », a averti Mme Harris vendredi dans un discours à la Conférence.

Si l’Ukraine est de nouveau au cœur des débats à cette conférence, le conflit meurtrier entre Israël et le Hamas, la catastrophe humanitaire à Gaza et la menace d’escalade au Moyen-Orient, tiendront aussi une place prédominante.

La signature de l’accord de sécurité à Berlin et le début de la conférence à Munich ont été assombris par l’annonce de la mort en prison d’Alexeï Navalny, la plupart des officiels pointant la responsabilité de Vladimir Poutine.

Très émue, Ioulia Navalnaïa, l’épouse de l’opposant au Kremlin, est intervenue à Munich pour appeler à ce que Poutine et son entourage soient « punis » et « traduits en justice » pour « ce qu’ils ont fait à notre pays, à ma famille et à mon mari », recueillant des applaudissements nourris des participants, debout, dans la salle de conférence.

Kyiv annonce le retrait d’une position près d’Avdiïvka

L’armée ukrainienne a annoncé vendredi s’être retirée « avec des pertes mineures » d’une position qu’elle tenait au sud d’Avdiïvka, ville de l’est de l’Ukraine où la situation s’est considérablement dégradée ces derniers jours face à la multiplication des assauts russes.

L’Ukraine risque de devoir abandonner cette localité, aujourd’hui largement détruite, confrontée à un manque de moyens croissant, l’aide militaire américaine étant bloquée, alors que la Russie, qui a plus d’hommes et de munitions, peut espérer une conquête, à quelques jours du deuxième anniversaire du début de l’invasion le 24 février.

Il s’agirait dans ce cas de la plus grande victoire symbolique de la Russie après l’échec de la contre-offensive de Kyiv l’été dernier.

« Nous avons occupé cette position aussi longtemps qu’elle nous permettait de dissuader et de détruire efficacement l’ennemi. La décision de se retirer a été prise pour économiser du personnel et améliorer la situation opérationnelle », a écrit sur Telegram Oleksandre Tarnavsky, le général ukrainien qui commande cette zone.

Le retrait de cette position fortifiée s’est déroulé « avec des pertes mineures », a-t-il assuré. « Dans d’autres zones menacées, si nécessaire, les troupes manœuvrent également vers de nouvelles positions préparées pour continuer à […] tenir la ville ».  

Peu après, M. Tarnavsky a fait état de « combats acharnés » dans la ville où « l’ennemi continue d’attaquer depuis plusieurs directions simultanément ». Il a toutefois assuré que l’envoi de renforts et de munitions supplémentaires aux troupes ukrainiennes sur place se poursuivait.

Dans la nuit de jeudi à vendredi, M. Tarnavsky avait déjà annoncé l’envoi de renforts à Avdiïvka et la préparation de nouvelles positions défensives, en cas de retrait.

Situation « critique »

Selon Kyiv, l’armée russe multiplie les vagues d’assaut depuis octobre pour prendre cette cité industrielle, malgré des pertes humaines très importantes, une situation rappelant la bataille de Bakhmout, ville que Moscou a conquise en mai 2023 après 10 mois de combats au prix de dizaines de milliers de morts ou de blessés.

« La situation est critique », a déclaré vendredi à la télévision le porte-parole de la 3e brigade d’assaut Oleksandre Borodine, une unité ukrainienne envoyée ces derniers jours en renfort pour défendre la ville, et qui avait déjà combattu à Bakhmout.

« Là-bas [à Bakhmout, NDLR], c’était difficile, maintenant c’est extrêmement difficile » à Avdiïvka, a-t-il estimé. Jeudi, la 3e brigade avait même qualifié sur place la situation d’« enfer ».

La veille, le président ukrainien Volodymyr Zelensky avait promis de faire « tout ce qui est possible » pour sauver ses troupes à la peine sur le front oriental, en particulier à Avdiïvka.

Après l’échec de la contre-offensive estivale ukrainienne, ce sont les Russes qui sont passés à l’assaut, face à une armée ukrainienne qui peine à regarnir ses rangs et en manque de munitions.

La Maison-Blanche a de son côté relevé que « Avdiïvka risque de tomber sous contrôle russe », et cela alors que l’aide militaire promise par les États-Unis est bloquée depuis des mois par les rivaux républicains du président Joe Biden, au risque de faire le jeu de Vladimir Poutine.  

Cette cité a une valeur symbolique importante. Elle était brièvement tombée en juillet 2014 aux mains de séparatistes pilotés par Moscou, avant de revenir sous contrôle ukrainien et de le rester malgré l’invasion du 24 février 2022 et sa proximité avec Donetsk, bastion des partisans de la Russie depuis 10 ans.

Elle est aujourd’hui en grande partie détruite, mais quelque 900 civils y demeurent selon les autorités locales. Moscou espère que sa capture rendra plus difficiles les bombardements ukrainiens visant Donetsk.

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Fri, 16 Feb 2024 11:46:20 -0500 admin
Inquiétudes sur le sort d’un grand hôpital de Gaza https://tvsoleilleve.com/2837 https://tvsoleilleve.com/2837 Le sort d’un grand hôpital du sud de la bande de Gaza suscite des inquiétudes croissantes vendredi, après une opération de l’armée israélienne qui en a pris le contrôle, et la mort, selon le Hamas, de plusieurs malades faute d’oxygène.

La communauté internationale multiplie pendant ce temps ses appels pour dissuader Israël de lancer une offensive dans la ville surpeuplée de Rafah, où sont piégés près d’un million et demi de civils contre la frontière fermée avec l’Égypte.

À quelques kilomètres plus au nord, les combats entre l’armée et le mouvement islamiste palestinien font rage dans la ville de Khan Younès, transformée en champ de ruines.  

Selon le ministère de la Santé du Hamas, les soldats israéliens y ont pris le contrôle de l’hôpital Nasser, le plus grand du sud de Gaza, où cinq patients sont morts à la suite de coupures d’électricité consécutives à la pénurie de carburant, qui ont provoqué l’arrêt de la distribution d’oxygène après cet assaut.

Le ministère a ajouté craindre pour la vie de sept autres patients en soins intensifs et à la pouponnière, et tenir les forces israéliennes pour « responsables » des morts.

Des dizaines d’interpellations

Jeudi, le ministère avait indiqué que plusieurs centaines de patients, personnel médical et autres civils se trouvaient encore à l’intérieur du complexe.

L’armée avait alors annoncé avoir mené une opération dans l’hôpital après avoir reçu « des renseignements crédibles » selon lesquels le Hamas y aurait retenu des otages et « il y aurait peut-être des corps d’otages » sur place.

Elle a affirmé vendredi y avoir arrêté « plus de 20 terroristes qui ont participé » à l’attaque sans précédent du Hamas en Israël le 7 octobre, parmi des « dizaines de suspects » interpellés.

L’armée a ajouté avoir retrouvé dans les environs du complexe « des restes d’obus de mortier, grenades et d’autres armes appartenant » au Hamas, qui a selon elle utilisé l’hôpital pour faire feu sur les forces israéliennes ces dernières semaines.

Un témoin parlant sous couvert d’anonymat a déclaré à l’AFP que les soldats avaient ouvert le feu sur « toute personne qui bougeait à l’intérieur de l’hôpital ».

Des médecins ont décrit ces derniers jours une situation intenable dans cet hôpital cerné par les combats, où s’étaient réfugiés des milliers de déplacés avant de commencer à fuir.

Médecins sans Frontières a annoncé que ses employés avaient « dû fuir, laissant les malades derrière eux ».

L’hôpital Nasser est « la colonne vertébrale » du système de santé dans le sud de Gaza et « doit rester opérationnel », a affirmé vendredi l’Organisation mondiale de la santé, rappelant que quelques hôpitaux seulement du territoire continuaient à fonctionner partiellement.

Vendredi, des témoins ont signalé des combats à Khan Younès, dans le nord-est de Rafah, ainsi que dans l’est de la ville de Gaza, dans le nord.

La guerre a été déclenchée par l’attaque menée le 7 octobre par des commandos du Hamas infiltrés depuis Gaza dans le sud d’Israël, qui a entraîné la mort de plus de 1160 personnes, en majorité des civils, selon un décompte de l’AFP réalisé à partir de données officielles israéliennes.

Israël a juré d’anéantir en représailles le Hamas, au pouvoir à Gaza depuis 2007, qu’il considère comme une organisation terroriste de même que les États-Unis et l’Union européenne. L’offensive israélienne à Gaza a fait 28 775 morts, en grande majorité des civils, selon le ministère de la Santé du Hamas qui a fait état vendredi de 112 morts en 24 heures.

Dans un contexte de tensions en Israël et dans les territoires palestiniens, une attaque qualifiée de « terroriste » par la police a fait au moins deux morts vendredi dans une petite gare routière de Kiryat Malakhi, une ville du sud d’Israël, où un homme a ouvert le feu.

« Nous mourons lentement »

L’armée israélienne se prépare pendant ce temps à une offensive sur Rafah, où le premier ministre, Benyamin Nétanyahou, a promis de détruire le « dernier bastion » du Hamas. Il a assuré que l’armée permettrait auparavant aux civils « de quitter les zones de combat », sans expliquer vers quelle destination.

Cette ville, transformée en un gigantesque campement, abrite, selon l’ONU, 1,4 million de Palestiniens, pour la plupart déplacés par la guerre.  

Rafah est en outre le principal point d’entrée de l’aide humanitaire depuis l’Égypte, contrôlée par Israël et insuffisante pour répondre aux besoins d’une population menacée par la famine et les épidémies.

« Ils nous tuent lentement », a témoigné un homme réfugié à Rafah, Mohammad Yaghi. « Nous mourons lentement à cause des pénuries et du manque de médicaments ».

« Tout le monde est malade, les enfants et les personnes âgées, et il n’y a pas de médicaments, pas d’antibiotiques ou d’autres traitements », a aussi raconté à l’AFP une femme, Jihan al-Quqa, qui a fui Khan Younès.

« Désastre humanitaire »

Une offensive à Rafah conduirait à un « désastre humanitaire sans précédent » et à un « tournant dans le conflit », a prévenu vendredi le président français, Emmanuel Macron.

Le président américain, Joe Biden, avait réitéré la veille, lors d’une conversation téléphonique avec Benyamin Nétanyahou, son opposition à une telle opération « sans un plan crédible et réalisable assurant la sécurité des civils ».

Des négociations complexes en vue d’une trêve incluant de nouvelles libérations d’otages se poursuivent au Caire par l’intermédiaire des pays médiateurs, Qatar, Égypte et États-Unis.

Selon Israël, 130 otages sont encore détenus à Gaza, dont 30 seraient morts, sur environ 250 personnes enlevées sur son territoire le 7 octobre. Une trêve d’une semaine en novembre avait permis la libération de 105 otages et de 240 Palestiniens détenus par Israël.

Selon le Wall Street Journal, citant des responsables égyptiens, l’Égypte construit actuellement une zone sécurisée entourée d’un mur dans le Sinaï afin d’y accueillir des Palestiniens de Gaza.

Il faut « éviter à tout prix » que les habitants de Gaza fuient en Égypte, car cela signerait « l’arrêt de mort » d’un processus de paix, a déclaré vendredi à la BBC le Haut commissaire de l’ONU aux réfugiés, Filippo Grandi.

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Fri, 16 Feb 2024 11:43:47 -0500 admin
L’opposant russe Alexeï Navalny est mort en prison https://tvsoleilleve.com/2836 https://tvsoleilleve.com/2836 (Moscou) L’opposant numéro un au Kremlin, Alexeï Navalny, est mort vendredi, selon les autorités, dans sa prison de l’Arctique, un décès qui intervient à un mois de la présidentielle qui doit encore une fois cimenter le pouvoir de Vladimir Poutine.

Sa disparition à 47 ans après trois années de détention et un empoisonnement dont il accusait le pouvoir prive une opposition déjà exsangue de sa figure de proue, les autorités russes ayant orchestré une répression sans merci de tous ses détracteurs, en particulier depuis le début de l’assaut contre l’Ukraine il y a deux ans.

La femme de l’opposant, Ioulia Navalnaïa, a appelé la communauté internationale à tenir Vladimir Poutine pour « personnellement responsable » de la mort de son mari.

« Si c’est la vérité, je voudrais que Poutine, tout son personnel, tout son entourage, tout son gouvernement, ses amis, sachent qu’ils seront punis pour ce qu’ils ont fait à notre pays, à ma famille et à mon mari. Ils seront traduits en justice et ce jour viendra bientôt », a-t-elle déclaré en retenant ses larmes à la tribune de la Conférence de Munich pour la sécurité.

Les autorités russes n’ont fourni presque aucun détail sur les conditions de la mort d’Alexeï Navalny, se limitant à un communiqué lapidaire pour assurer avoir tout fait pour réanimer cet homme à la santé fragilisée par son empoisonnement et son emprisonnement, après un malaise.  

« Le 16 février 2024, dans le centre pénitentiaire N° 3, le prisonnier Navalny A. A. s’est senti mal après une promenade et a presque immédiatement perdu connaissance », a dit le FSIN (service pénitentiaire russe) de la région arctique de Iamal, assurant que les secours avaient tenté de le sauver.

PHOTO ARCHIVES REUTERS

Le centre pénitentiaire N° 3, colonie reculée de l’Arctique, où Navalny purgeait une peine de 19 ans de prison dans des conditions très difficiles.

« Tous les gestes de réanimation nécessaires ont été pratiqués mais n’ont pas donné un résultat positif. Les médecins urgentistes ont constaté la mort du patient. Les causes de la mort sont en train d’être établies », a-t-il précisé, dans ce communiqué.

L’hôpital voisin de la prison, dans la bourgade de Labytnangui, a assuré que des secouristes avaient été envoyés sur place en sept minutes après l’appel du camp de prisonniers.

« Les médecins arrivés sur place ont poursuivi les opérations de réanimation qu’avaient déjà menées les médecins de la prison. Ils les ont poursuivies plus de 30 minutes. Cependant, le patient est mort », a-t-il déclaré aux agences de presse russes.  

L’agence de presse d’État Ria Novosti a raconté vendredi qu’Alexeï Navalny avait participé par vidéo la veille à deux audiences devant un tribunal de la région de Vladimir et qu’il ne s’était pas plaint de sa santé.

Sa mère, Lioudmila Navalnaïa, a affirmé avoir vu son fils le 12 février dans sa colonie pénitentiaire et qu’il était alors « en bonne santé et d’humeur joyeuse », selon un message sur Facebook cité par le journal indépendant Novaïa Gazeta.

Proches pas informés

Alexeï Navalny purgeait une peine de 19 ans de prison pour « extrémisme » dans une colonie reculée de l’Arctique, dans des conditions très difficiles. Les multiples procès qui lui avaient été intentés avaient été largement dénoncés comme étant politiques et une manière de le punir pour son opposition à Vladimir Poutine.

Les soutiens de l’opposant n’ont pas été informés de sa mort en prison, a fait savoir sa porte-parole Kira Iarmich, précisant qu’un de leurs avocats se rendait sur place.

Le chef de l’État russe, en déplacement dans l’Oural vendredi, « est informé », a déclaré son porte-parole Dmitri Peskov, mais n’a pas réagi.  

Il a ajouté que les services pénitentiaires s’occupaient des « vérifications » et des « éclaircissements » sur la cause du décès.  

La télévision russe a rapporté la mort dans un court sujet peu après la diffusion par la chaîne Rossiya 24, en différé semble-t-il, d’une séance de questions-réponses avec des étudiants et des ouvriers en compagnie de M. Poutine au cours d’une visite d’usine.

À diverses audiences dans des procès auxquelles il participait par vidéo ces derniers mois, Alexeï Navalny, un grand blond au regard bleu perçant, apparaissait amaigri et vieilli.  

PHOTO ALEXANDER ZEMLIANICHENKO, ARCHIVES ASSOCIATED PRESS

Alexei Navalny lors d’une apparition par vidéo devant la Cour suprême de Russie, le 11 janvier 2024

Empoisonné en 2020

Il avait enchaîné les problèmes de santé liés à une grève de la faim et à l’empoisonnement dont il avait été victime en 2020 et auquel il avait miraculeusement survécu.  

Dans les pays occidentaux, nombreux sont ceux qui ont immédiatement dénoncé la responsabilité du pouvoir russe dans sa mort.  

« La Russie est responsable », a ainsi martelé le secrétaire d’État américain Antony Blinken.

Le président français Emmanuel Macron a accusé le Kremlin de « condamner à mort » les « esprits libres ». L’ONU s’est dite « indignée » et a réclamé la « fin des persécutions » en Russie.

« Il est évident pour moi que [Alexeï Navalny] a été tué comme des milliers d’autres qui ont été torturés à mort à cause d’une seule personne, Poutine », a déclaré le président ukrainien Volodymyr Zelensky au cours d’une conférence de presse commune avec le chancelier Olaf Scholz à Berlin.

M. Scholz a jugé qu’il avait « payé son courage de sa vie » tandis que l’UE tient « le régime russe » pour « seul responsable » de la tragédie.

Le prix Nobel russe de la paix et rédacteur en chef du journal d’opposition Novaïa Gazeta, Dmitri Mouratov, a qualifié la mort de Navalny de « meurtre ».

La diplomatie russe a de son côté balayé les « accusations à l’emporte-pièce » des États-Unis et le président de la Douma a même jugé que la mort de Navalny « profitait » à l’Occident.

PHOTO KIRILL KUDRYAVTSEV, ARCHIVES AGENCE FRANCE-PRESSE

Alexeï Navalny, dans une manifestation anti-Poutine, en 2018

La prison n’avait pas entamé la détermination d’Alexeï Navalny. Au cours des audiences de ses différents procès et dans des messages diffusés par l’intermédiaire de son équipe, il n’a jamais cessé de conspuer Vladimir Poutine.

Dans son procès pour « extrémisme », il avait fustigé « la guerre la plus stupide et la plus insensée du XXIe siècle », évoquant l’offensive russe en Ukraine. Dans ses messages, il ironisait sur les brimades que l’administration carcérale lui faisait subir.

« L’espoir est mort »

À Moscou, des jeunes interrogés par l’AFP ont dit être désemparés après sa mort.

Valeria, une guide touristique de 28 ans, estime qu’Alexeï Navalny était « un symbole de l’espoir d’un avenir meilleur pour la Russie ». « J’ai l’impression qu’avec sa mort, cet espoir meurt aussi ».

Dans un message le 1er février diffusé par son équipe sur les réseaux sociaux, l’opposant avait appelé à des manifestations partout en Russie pendant la présidentielle prévue pour se dérouler du 15 au 17 mars et qui doit permettre à Vladimir Poutine de se maintenir au pouvoir.

Les opposants ont été emprisonnés ou poussés à l’exil ces dernières années et la répression s’est encore accrue depuis le début de l’assaut en Ukraine, déclenché le 24 février 2022.

L’un des plus connus d’entre eux est Vladimir Kara-Mourza, qui purge une peine de 25 ans de prison et qui a été empoisonné à deux reprises. Il souffre de graves problèmes de santé en détention.

Un autre opposant avec une certaine notoriété est Ilia Iachine. Il a été condamné à huit ans et demi de prison pour avoir dénoncé « le meurtre de civils » dans la ville ukrainienne de Boutcha, près de Kyiv.

D’autres détracteurs de M. Poutine ont été assassinés. Boris Nemtsov a été tué par balle près du Kremlin en février 2015, un assassinat dont le commanditaire n’a jamais été identifié.

L’opposition compte d’autres figures mais elles se sont exilées, à l’instar de Mikhaïl Khodorkovski, un ancien magnat du pétrole, qui a passé dix ans en prison après s’être opposé à M. Poutine au début des années 2000.

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Fri, 16 Feb 2024 11:41:48 -0500 admin
Menaces de Donald Trump envers l’OTAN « Le Canada devrait s’inquiéter » https://tvsoleilleve.com/2808 https://tvsoleilleve.com/2808 Donald Trump laisserait la Russie envahir les pays de l’OTAN qui ne paient pas « leur part », a lancé l’ex-président ce week-end. Une déclaration coup de poing qui, qu’elle se concrétise ou pas, témoigne de modifications profondes à l’ordre mondial dont le Canada pourrait faire les frais, selon une chercheuse.

De quelle manière la menace de Donald Trump envers les membres de l’Organisation du traité de l’Atlantique Nord (OTAN) pourrait-elle toucher le Canada ?

« Si Trump reprend son siège [au bureau Ovale], son financement de la défense militaire sera une priorité. Et ça, c’est quelque chose dont le Canada devrait s’inquiéter », estime Ann Fitz-Gerald, professeure de science politique à l’Université Wilfrid-Laurier de Waterloo, en Ontario, et directrice de la Balsillie School of International Affairs.

En effet, le Canada ne contribue pas à sa défense [pour une valeur équivalant à] 2 % de son produit intérieur brut – l’une des récriminations de l’ex-président américain. En 2006, les membres de l’OTAN ont convenu qu’ils consacreraient au moins 2 % de leur produit intérieur brut à la défense militaire. En 2023, malgré une hausse à la suite de l’invasion russe en Ukraine, seulement le tiers des pays alliés respectaient cet engagement.

Dans le contexte géopolitique actuel, la défense de l’Arctique, contre la Chine ou la Russie, notamment, est un enjeu crucial, détaille Mme Fitz-Gerald. Un retrait du soutien américain pourrait s’avérer désastreux, selon elle.

« Le commentaire [de M. Trump] indique un ton et une position en lien avec un soutien à long terme des priorités et des opérations de l’OTAN, analyse-t-elle. Ça montre que le système complexe de multilatéralisme et d’ordre mondial tel qu’on le connaît est en péril. Et ça rend les économies de taille moyenne comme la nôtre vulnérables. »

« Ça envoie un signal que les États-Unis seraient prêts à laisser des régimes autoritaires agir comme bon leur semble », affirme aussi l’analyste en politique américaine Amélie Escobar.

« Poutine doit se frotter les mains avec un sourire jusqu’aux oreilles, soutient-elle. Tout ce qui le retient pour l’instant d’aller plus loin dans son offensive, c’est la probabilité qu’il y ait une réaction importante menée par les Américains pour sécuriser les régions mises en danger, notamment en Europe. »

Donald Trump s’en est souvent pris à l’OTAN. Qu’est-ce qui est différent cette fois-ci ?

Lors de son premier mandat, Donald Trump, comme d’autres présidents américains, avait en effet reproché aux pays alliés de ne pas payer leur juste part en dépenses militaires.

À de hauts responsables américains, il avait même évoqué le souhait de se retirer de l’alliance. « C’est légitime de dire que les États-Unis paient beaucoup plus que les autres pays. En même temps, ils ont aussi beaucoup plus de poids dans l’alliance », fait valoir Rafaël Jacob, chercheur associé à la Chaire Raoul-Dandurand.

Cette fois, l’ex-président américain est allé plus loin. Il a affirmé qu’en cas d’attaque sur un pays membre de l’OTAN qui ne paie pas sa « part », les États-Unis ne respecteraient pas l’article 5 de l’alliance. Cet article stipule qu’une attaque contre un pays mènera à une défense par tous les autres. L’ex-président est même allé jusqu’à dire qu’il encouragerait Moscou à « faire ce qu’il veut » du pays attaqué.

PHOTO KEVIN LAMARQUE, ARCHIVES REUTERS

Le président américain Joe Biden

« Le fait que Donald Trump avoue qu’il compte donner le feu vert à Poutine pour davantage de guerre et de violence, pour continuer son assaut brutal contre une Ukraine libre et pour étendre son agression aux peuples de Pologne et des États baltes est affligeant et dangereux », a affirmé dimanche le président Joe Biden, par communiqué.

« D’autres présidents américains ont utilisé la diplomatie pour parler des dépenses de l’OTAN », observe Aurel Braun, professeur de science politique à l’Université de Toronto et chercheur pour le Centre d’études sur la Russie et l’Europe de l’Est. « Donald Trump, lui, agit comme un intimidateur en disant : si tu ne paies pas, je ne te défendrai pas. Mais ce n’est pas comme ça que l’OTAN fonctionne. »

Pourquoi une telle sortie contre l’OTAN maintenant ?

La déclaration de Donald Trump survient en pleine campagne à l’investiture républicaine et, bien sûr, en pleine année électorale aux États-Unis. En parallèle, des discussions ont lieu au Sénat concernant l’aide militaire qui pourrait être accordée à l’Ukraine. Un contexte favorable à sa sortie intempestive, estime Todd Belt, directeur du programme de science politique à l’Université George Washington, à Washington.

D’abord, Donald Trump tente de creuser un fossé avec la position de son opposante républicaine Nikki Haley, soutient M. Belt. L’ancienne ambassadrice des États-Unis aux Nations unies n’a d’ailleurs pas tardé à dénoncer publiquement les propos son rival face à l’OTAN.

Dimanche, un vote au Sénat américain a aussi permis de faire progresser une enveloppe de 60 milliards en soutien à l’Ukraine, pilotée notamment par le chef de file des républicains à la chambre haute, Mitch McConnell. La somme doit encore être approuvée par la Chambre des représentants.

« Il y a une lutte de pouvoir entre Mitch McConnell et Donald Trump, explique M. Belt. Donc [avec sa sortie sur l’OTAN], Donald Trump tente de ramener le Parti républicain vers ses idées. Il va plus loin qu’avant [dans ses menaces] parce que quelqu’un au sein du Parti républicain le met au défi. »

PHOTO ARMÉE DE L’AIR AMÉRICAINE, FOURNIE PAR L’AGENCE FRANCE-PRESSE

Avions de combat F-35A Lightning II et F-16 Fighting Falcon de l’armée de l’air américaine, sur la base militaire de Kunsan, en Corée du Sud

S’il redevenait président des États-Unis, Donald Trump risquerait-il de mettre sa menace envers l’OTAN à exécution ?

Il n’y a qu’une certitude : Donald Trump est imprévisible, s’entendent tous les experts consultés par La Presse. « Je pense qu’il faut prendre ses propos au sérieux, mais pas de façon littérale », soutient Aurel Braun.

Les menaces de Donald Trump visent à négocier avec les pays membres de l’OTAN, analyse-t-il. Mais elles ne reflètent pas nécessairement sa politique étrangère s’il redevient président en novembre. « Pendant qu’il était président, Donald Trump a augmenté le financement à l’OTAN et à la défense américaine », rappelle M. Braun.

« Est-ce que ce sont des propos responsables ? Bien des gens vont répondre catégoriquement non. En même temps, est-ce que c’est un engagement béton ? Non plus », observe pour sa part Rafaël Jacob.

La position isolationniste actuelle de Donald Trump plaît à une partie de sa base électorale, détaillent les spécialistes. « Je pense que ses commentaires sont destinés à une audience nationale, pas internationale, avance Todd Belt. Je crois que c’est rhétorique de sa part. »

En d’autres mots, sa sortie est une façon de gagner l’investiture républicaine en vue d’un retour à la Maison-Blanche. « Donald Trump est un opportuniste, pas un idéologue, souligne Aurel Braun. Il dit ce qu’il pense nécessaire pour gagner sa campagne, pas ce qui serait sa politique une fois au pouvoir. Et il n’aura aucune honte à changer de discours plus tard. »

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Mon, 12 Feb 2024 18:09:14 -0500 admin
Moscou en voie de prendre militairement le dessus, selon la Norvège https://tvsoleilleve.com/2807 https://tvsoleilleve.com/2807 (Oslo) La Russie est en train de prendre militairement le dessus en Ukraine grâce à un réservoir de forces plus grand et au soutien matériel de pays comme la Corée du Nord et la Chine, a averti le renseignement norvégien lundi.

En présentant le rapport annuel d’évaluation des risques par les services de sécurité norvégien, le chef du renseignement militaire Nils Andreas Stensønes a affirmé que Kyiv aura besoin d’une aide militaire occidentale « substantielle » pour espérer renverser la situation.

« Dans cette guerre, la Russie est actuellement dans une situation plus forte qu’il y a un an et est en train de prendre l’avantage », a dit l’officier Stensønes devant la presse.

Pour étayer ceci, il a fait valoir que la Russie « pourrait mobiliser environ trois fois plus de troupes que l’Ukraine », que « Moscou s’adapte mieux que prévu aux sanctions » et que son industrie est désormais capable de produire munitions, véhicules de combat, drones et des missiles permettant à ses forces de « maintenir leurs efforts de guerre toute l’année ».

La Russie, a-t-il dit, bénéficie du soutien militaire de la Corée du Nord, de l’Iran, de la Biélorussie et de la Chine, laquelle n’a selon lui pas fourni d’armes, mais « des machines, des véhicules, de l’électronique et des pièces détachées » utiles à l’industrie russe de l’armement.

« Il faudra une aide occidentale en armements substantielle pour que les forces ukrainiennes puissent se défendre et reprendre l’initiative dans le conflit », a-t-il souligné, rappelant les besoins en munitions, armes de longue portée, défense antiaérienne, chars et avions de combat.

La Norvège est, avec le Danemark et les Pays-Bas notamment, l’un des pays européens à s’être engagés à fournir à l’Ukraine des chasseurs F-16, un appareil que Kyiv demande avec insistance à ses alliés.

« La Norvège et l’Europe doivent être prêtes à prendre davantage de responsabilités pour assurer leur propre sécurité et celle de leurs alliés », a réagi le ministre norvégien de la Défense, Bjørn Arild Gram.

Si les États-Unis ont été le principal soutien militaire de Kyiv depuis l’invasion russe en février 2022, l’incapacité du Congrès à débloquer une nouvelle aide et le possible retour de Donald Trump à la Maison-Blanche font peser une responsabilité accrue sur les Européens.

Le Kremlin et Musk démentent que Starlink soit utilisé par l’armée russe

« Il s’agit d’un système non certifié dans notre pays, qui ne peut donc pas être fourni officiellement ici et qui n’est pas fourni officiellement », a affirmé lundi à la presse le porte-parole de Vladimir Poutine, Dmitri Peskov.

« Par conséquent, il ne peut être utilisé d’aucune manière », a-t-il assuré.

Elon Musk, propriétaire de Starlink, avait lui démenti dimanche toute livraison à Moscou de son système.

« C’est totalement faux. À notre connaissance, aucun terminal Starlink n’a été vendu directement ou indirectement à la Russie », a-t-il déclaré sur X, réseau social qu’il détient.

Pourtant, l’Ukraine a réitéré lundi ses accusations formulées la veille.

« Par le biais de pays tiers, Starlink est librement disponible en Russie. Par rapport à l’année dernière, l’utilisation de Starlink par l’armée russe sur la ligne de front est devenue plus systématique et bien réglementée », a affirmé Andriï Ioussov, porte-parole de la direction principale du renseignement militaire ukrainien, à la télévision ukrainienne.

« Des cas d’utilisation de ces dispositifs par les occupants russes ont été enregistrés », avait-il assuré dimanche au journal RBC-Ukraine.

Selon l’agence de presse ukrainienne UNIAN, des interceptions radio ont permis d’établir que des unités russes stationnées près de Bakhmout, dans l’est de l’Ukraine, ont « commencé à utiliser massivement Starlink sur le front ».

Starlink dispose d’un réseau de plus de 2000 petits satellites en orbite basse au-dessus de la terre reliés à des terminaux terrestres qui permettent de générer du wifi et donc un accès internet.

Depuis le début de l’invasion russe en Ukraine il y a deux ans, la société d’Elon Musk, SpaceX, y a livré plusieurs milliers de terminaux. Ce réseau est essentiel pour les communications de l’armée ukrainienne.

L’Ukraine et Elon Musk entretiennent depuis plusieurs mois des relations complexes. Kyiv l’avait remercié d’avoir déployé ses satellites, mais s’est plus tard indigné quand il a proposé que le pays cède des territoires pour obtenir la paix.

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Mon, 12 Feb 2024 18:07:55 -0500 admin
Trump veut que la Cour suprême suspende le rejet de son immunité pénale https://tvsoleilleve.com/2806 https://tvsoleilleve.com/2806 (Washington) Donald Trump a demandé lundi à la Cour suprême des États-Unis de suspendre une décision d’appel déniant à l’ex-président républicain toute immunité pénale.

Une cour d’appel fédérale américaine avait écarté le 6 février l’immunité pénale invoquée par Donald Trump, rouvrant la voie à son procès à Washington pour tentative d’inverser illégalement les résultats de l’élection de 2020.

Tous les actes de procédure dans ce dossier pénal avaient été suspendus en raison de l’appel, conduisant la juge Tanya Chutkan, qui présidera les débats, à annoncer le report du procès, initialement prévu à partir du 4 mars.

La décision d’appel devait entrer en vigueur lundi, sauf en cas de recours devant la Cour suprême.

Dans ce recours, les avocats de Donald Trump réclament l’annulation de la décision d’appel. Ils demandent également à la Cour suprême, en attendant qu’elle accepte ou non de se saisir de ce recours, de la suspendre.

La défense de Donald Trump revendiquait une « immunité absolue » pour ses actes commis alors qu’il était à la Maison-Blanche.

« Nous ne pouvons pas accepter que la fonction présidentielle place ses anciens détenteurs au-dessus de la loi à tout jamais », ont écrit les trois juges d’appel dans leur décision unanime, confirmant celle prononcée en décembre en première instance par la juge Chutkan.

« Pour les besoins de ce dossier pénal, l’ancien président Trump est devenu le citoyen Trump, avec les mêmes protections que n’importe quel autre prévenu. Mais toute immunité relevant du pouvoir exécutif, qui aurait pu le protéger lorsqu’il était président en exercice, ne le protège plus contre ces poursuites », ont précisé ces juges.

Visé par quatre inculpations pénales distinctes, le grand favori des primaires républicaines pour l’élection présidentielle de novembre cherche par ses multiples recours à passer en jugement le plus tard possible, en tout cas après le scrutin.

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Mon, 12 Feb 2024 18:05:02 -0500 admin
Deux otages libérés dans une opération nocturne à Gaza https://tvsoleilleve.com/2805 https://tvsoleilleve.com/2805 Israël a libéré lundi deux otages détenus à Rafah lors d’une opération commando meurtrière dans cette ville de la bande de Gaza, dernier refuge pour des centaines de milliers de Palestiniens sous la menace d’une offensive militaire d’envergure qui inquiète la communauté internationale.

Les États-Unis, principal allié d’Israël, ont répété leur opposition à une opération à grande échelle sans « projet crédible » visant à protéger les civils coincés à la frontière fermée avec l’Égypte à l’extrême sud du territoire.

Le premier ministre israélien Benyamin Nétanyahou a récemment ordonné à l’armée de préparer une offensive sur Rafah où sont massés 1,4 million de Palestiniens selon l’ONU, la plupart ayant fui la guerre qui fait rage depuis quatre mois entre Israël et le Hamas.  

Lundi, il a répété sa détermination à poursuivre « la pression militaire jusqu’à la victoire complète » sur le mouvement islamiste palestinien, dont Rafah est le « dernier bastion », pour libérer « tous nos otages ».

Le ministère de la Santé du Hamas, qui a pris le contrôle à Gaza en 2007, a fait état d’une centaine de morts dans les bombardements menés en appui de l’opération israélienne.

Un « tournant »

Le succès de cette opération est « un tournant » dans la guerre qui montre que le Hamas est « vulnérable », a pour sa part affirmé le ministre israélien de la Défense Yoav Gallant.

La guerre a été déclenchée le 7 octobre par une attaque sans précédent de commandos du Hamas infiltrés depuis Gaza dans le sud d’Israël, qui a entraîné la mort de plus de 1160 personnes, en majorité des civils tués ce jour-là, selon un décompte de l’AFP réalisé à partir de données officielles israéliennes.  

En représailles, Israël a juré de « détruire » le mouvement islamiste qu’il considère comme une organisation terroriste de même que les États-Unis et l’Union européenne.    

L’offensive israélienne a fait 28 340 morts dans la bande de Gaza, en grande majorité des civils, selon le ministère de la Santé du Hamas.

Pendant la nuit, les forces israéliennes ont libéré Fernando Marman, 60 ans, et Luis Har, 70 ans, deux otages israélo-argentins enlevés le 7 octobre dans le kibboutz Nir Yitzhak.

« Vers minuit, nous avons entendu de fortes explosions, comme si l’enfer était tombé sur les civils », a raconté Abou Souhhaib, un habitant du quartier d’al-Shaboura à Rafah.

Les forces israéliennes ont fait irruption « avec des explosifs » au deuxième étage d’un bâtiment où étaient détenus les otages, « ont ouvert le feu sur des cibles aux alentours et ont libéré les otages », ont indiqué l’armée et le gouvernement.

L’armée a mené par ailleurs des frappes aériennes sur « des dizaines de cibles du Hamas […] afin de permettre aux soldats de quitter les lieux », a déclaré le bureau du premier ministre.

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Mon, 12 Feb 2024 18:04:06 -0500 admin
Le président « veut gagner du temps » https://tvsoleilleve.com/2776 https://tvsoleilleve.com/2776 La situation semblait plus calme, mercredi au Sénégal, cinq jours après la décision du chef de l’État, Macky Sall, de reporter de 10 mois la prochaine élection présidentielle. Cette annonce a provoqué la colère de la rue et inquiète certains observateurs. Le modèle sénégalais d’une démocratie stable serait-il en train de s’effriter ? Joint à Dakar, le politologue sénégalais Aziz Salmone Fall, membre de la Plateforme progressiste panafricaine.

Il y a des échauffourées, mais ça s’est calmé. Ce jeudi, il y a une grande marche de la société civile. Vendredi et dimanche, on demande des prières aux religieux. Mais c’est peut-être le calme avant la tempête. Parce que la société sénégalaise est globalement outrée par ce qui s’est passé, mais aussi par la persistance de l’impunité.

PHOTO JOHN WESSELS, AGENCE FRANCE-PRESSE

Les rues de Dakar étaient tranquilles, mercredi.

L’élection présidentielle était prévue le 25 février. Pourquoi Macky Sall l’a-t-il reportée en décembre ?

Il s’avère que plusieurs candidats au scrutin ont été invalidés de façon discutable et que certains, qui ont été retenus, n’auraient pas dû l’être. Macky Sall a prétexté le fait qu’une commission parlementaire a été mise sur pied pour enquêter sur la corruption alléguée concernant ces validations et qu’il fallait d’abord faire un travail de clarification.

Macky Sall a promis de ne pas briguer de troisième mandat. Est-il possible qu’il ait reporté l’élection parce que son successeur désigné risquait la défaite ?

Les sondages montrent en effet que son dauphin (l’actuel premier ministre Amadou Bah) semble incapable de gagner l’élection présidentielle. Reporter l’élection permettrait à Macky Sall de consolider son camp et refaire la jonction avec son frère ennemi Karim Wade (fils de l’ancien président Abdoulaye Wade) pour recomposer la famille libérale. Il veut gagner du temps pour sauver un pouvoir vermoulu, menacé par la fronde populaire et le vote sanction.

Reporter l’élection, est-ce légal ?

Il a le droit de faire des décrets, des ordonnances. C’est lui qui a fait le décret de l’élection, donc il abroge son décret. C’est aussi simple que ça. Ce qu’il faut comprendre, c’est que le président est sur un modèle constitutionnel qui autorise des abus. C’est une hypertrophie de ses pouvoirs. C’est pourquoi nous demandons une assemblée constituante et une troisième république parce que cette république est basée sur une Constitution antidémocratique qui est assez limite.

PHOTO AMR ALFIKY, ARCHIVES REUTERS

Macky Sall, président du Sénégal

Certains craignent que l’armée ne profite de la situation…

Il y a des gens qui le disent. Le mandat de Macky Sall comme président expire le 2 avril. On a une armée qui est pour l’instant très républicaine. Mais à partir du 3 avril, on ne répond plus de rien, car il ne sera plus notre chef de l’État. À ce moment, autant l’armée que les citoyens auront peut-être envie de se faire justice eux-mêmes. Il peut se maintenir par toutes sortes d’artifices, mais ce serait illégal. Il y a des gens qui veulent en découdre dès maintenant, qui demandent sa démission, qui considèrent qu’on doit tenir les élections avant la fin de son mandat. C’est encore possible s’il y a la volonté politique d’éviter une guerre civile.

Quelles sont les chances qu’il revienne sur sa décision ?

Cela va dépendre du rapport de force, de la pression. C’est une personne relativement têtue. Jusqu’à présent, il a fait ce qu’il a voulu faire, mais là, la balle est grosse. Il va probablement vouloir se racheter, trouver une acrobatie, mais il s’est mis lui-même dans une impasse incroyable.

Le monde observe avec attention ce potentiel de crise. Certains parlent du début de la fin du modèle sénégalais, dont la démocratie est citée en exemple depuis l’indépendance de 1960.

Avec le Cap-Vert et l’île Maurice, nous sommes vraiment les exceptions africaines. Mais c’est un modèle surfait dans la mesure où il y a eu plein d’agressions au modèle démocratique sénégalais. C’est une sorte de stabilité économique et politique du fait qu’elle est maintenue en perfusion par ses parrains extérieurs. Notre Constitution étant mal faite, il y a un hyperprésidentialisme qui permet les abus. Et depuis 30 ans, malheureusement, cela va en croissant.

Pourquoi, selon vous ?

Cela va en croissant parce que le dispositif néocolonial s’épuise. Et ça, c’est dans toute la sous-région, pas seulement au Sénégal. Le modèle n’est plus viable. C’est la gestion de l’enlisement, mais les populations sont demanderesses d’autre chose. La France ne peut plus assurer ce modèle colonial. Il y a d’autres options. Les Chinois. Les Indiens. Les Turcs. Ce système doit se recomposer en synergie avec les autres pays de la sous-région. Dans la sous-région, c’est d’autres classes politiques qui sont en train de le faire, de façon militaire et autocratique (Burkina Faso, Mali, Niger). Au Sénégal, est-ce qu’on peut le faire de façon démocratique ? C’est là toute la question.

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Thu, 08 Feb 2024 09:10:29 -0500 admin
Blinken espère toujours un accord sur les otages à Gaza https://tvsoleilleve.com/2775 https://tvsoleilleve.com/2775 (Tel-Aviv) Le chef de la diplomatie américaine, Antony Blinken, a bouclé jeudi sa tournée au Proche-Orient par de nouveaux entretiens avec des responsables israéliens, où il a de nouveau plaidé pour un accord permettant la libération d’otages détenus à Gaza.

M. Blinken soutient une proposition de nouvelle trêve des combats à Gaza après celle d’une semaine fin novembre qui avait notamment permis la libération de 105 otages, dont 80 Israéliens, et de 240 prisonniers palestiniens détenus par Israël.

Mais mercredi soir, quelques heures après avoir rencontré le secrétaire d’État américain, le premier ministre israélien, Benyamin Nétanyahou, a semblé rejeter toute concession dans les négociations en vue d’une trêve.

Et il a ordonné à l’armée de « préparer » l’offensive sur Rafah, ville à la pointe sud de la bande de Gaza où sont massés des centaines de milliers de Palestiniens déplacés par la guerre.

M. Blinken a rencontré jeudi matin à Tel-Aviv Benny Gantz et Gadi Eizenkot, deux anciens chefs de l’armée israélienne qui ont rejoint le cabinet de guerre de M. Nétanyahou après l’attaque du Hamas palestinien le 7 octobre en Israël. Les deux hommes sont considérés comme des modérés au sein du gouvernement, le plus à droite de l’histoire du pays.  

Ces discussions ont notamment porté sur « les otages » et « le travail qui est fait » pour leur libération, a déclaré M. Blinken. C’est « la chose la plus urgente » et « une fois que cela est fait, beaucoup de choses peuvent être réalisées », a-t-il martelé.

Société israélienne « déterminée »

Lors de cette tournée, sa cinquième dans la région depuis le début de la guerre en octobre, M. Blinken a soutenu une proposition de trêve élaborée par des responsables américains, qataris et égyptiens fin janvier, à laquelle le Hamas a répondu en posant des conditions, que M. Nétanyahou a rejetées avec force mercredi.

M. Blinken a toutefois estimé mercredi soir qu’il restait « de la place » pour négocier un accord sur les otages, et une seconde trêve après celle de novembre.

De nouvelles négociations en vue d’une trêve et d’un échange de prisonniers, parrainées par l’Égypte et le Qatar et incluant des responsables du Hamas, sont prévues jeudi au Caire.

M. Blinken a achevé ses consultations en Israël par un entretien avec le principal leader de l’opposition, l’ancien premier ministre centriste Yaïr Lapid. Ce dernier a, à cette occasion, salué l’implication du secrétaire d’État américain et de ses services « pour les otages », « trouver une solution (au conflit) et des moyens de promouvoir la paix ».

« La société israélienne dans son ensemble est déterminée à faire revenir les otages et à éradiquer le Hamas. Ce ne sont pas des objectifs contradictoires et nous n’abandonnerons pas les deux », a ensuite ajouté M. Lapid sur X.

L’attaque du Hamas a entraîné la mort de plus de 1160 personnes du côté israélien, en majorité des civils tués le 7 octobre, selon un décompte de l’AFP réalisé à partir de chiffres officiels israéliens. Environ 250 personnes ont été enlevées ce jour-là. Selon Israël, 132 otages sont toujours détenus à Gaza, dont 29 seraient morts.

En riposte, Israël a juré de « détruire » le Hamas, le mouvement islamiste palestinien au pouvoir à Gaza depuis 2007, et lancé une offensive qui y a fait 27 840 morts, en grande majorité des femmes, enfants et adolescents, et plus de 67 300 blessés, selon le ministère de la Santé du Hamas.

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Thu, 08 Feb 2024 09:08:57 -0500 admin
La Russie à l’assaut d’Avdiïvka avec des forces très importantes https://tvsoleilleve.com/2774 https://tvsoleilleve.com/2774 (Kyiv) Situation « irréelle » par endroits, assauts et bombardements massifs : les autorités ukrainiennes ont dressé un bilan sombre des combats en cours à Avdiïvka, épicentre de la bataille dans l’Est ukrainien que Moscou tente de conquérir depuis des mois.

Depuis fin janvier, la position des défenseurs ukrainiens de cette cité industrielle a empiré, alors que la Russie a lancé en octobre son offensive pour achever d’encercler la ville, dans la foulée de la grande contre-offensive ratée de l’Ukraine.

Ces mauvaises nouvelles du front interviennent, en outre, alors que le Congrès américain a une nouvelle fois échoué à voter l’aide militaire dont l’Ukraine a cruellement besoin pour résister aux Russes, près de deux ans après que Vladimir Poutine a ordonné l’invasion de l’Ukraine.

À Avdiïvka, « malheureusement, l’ennemi nous presse de toutes parts, il n’y a pas une seule partie de notre ville qui soit plus ou moins calme. Ils donnent l’assaut avec des forces très importantes », a indiqué son maire Vitaly Barabach à la télévision.

Mardi, il avait déjà évoqué une situation « critique » dans certains quartiers. Le 24 janvier il avait reconnu « des combats de rue » pour la première fois avec des soldats russes à l’intérieur de la ville.

Quelques jours plus tard, le président russe Vladimir Poutine lui-même s’était félicité du fait que son armée avait « atteint les abords d’Avdiïvka » et y tenait « 19 maisons ».

Symbole

La ville était brièvement tombée en juillet 2014 aux mains des séparatistes prorusses armés par Moscou, avant de revenir sous contrôle ukrainien et de le rester, malgré l’invasion du 24 février 2022 et sa proximité avec Donetsk, bastion des Russes dans l’est de l’Ukraine depuis 10 ans.

Elle est aujourd’hui en grande partie détruite et sa valeur stratégique est très limitée, mais elle est un symbole de la résistance ukrainienne.

Les militaires ukrainiens diffusent d’ailleurs régulièrement sur les réseaux sociaux des images des pertes qu’ils disent infliger à l’ennemi, montrant quantité de blindés calcinés et de cadavres filmés au drone.  

Le maire d’Avdiïvka a indiqué jeudi que les conditions météorologiques, boueuses, sur place ne permettent pas actuellement aux troupes russes d’utiliser leurs véhicules, mais que la situation était « très chaude, très difficile ».  

« Dans certaines directions c’est tout simplement irréel », a-t-il lancé.

Il a répertorié « 50 tirs massifs d’obus » et plus de 30 bombardements aériens au cours des dernières 24 heures sur la ville, où demeurent encore 941 civils malgré les combats et les importantes destructions.

La chaîne Telegram DeepState, proche de l’armée ukrainienne et suivie par plus de 600 000 personnes, a rapporté une situation « critique et chaotique » à Avdiïvka, où les troupes russes avancent par endroits et sont repoussées dans d’autres.

Selon la chaîne Rybar, proche de l’armée russe et suivie par plus de 1,1 million de personnes, les forces de Moscou avancent au Nord et à l’est de la ville, se rapprochant des lignes d’approvisionnement des troupes ukrainiennes.

Blocage américain

Avdiïvka est le principal point chaud depuis l’échec de la contre-offensive estivale ukrainienne. Mais les forces de Kyiv sont sur la défensive depuis l’automne sur l’essentiel du front et disent avoir besoin d’un soutien occidental accru en armes et en munitions.  

Après un blocage dû à un veto hongrois, l’UE a débloqué son aide, mais elle a pris du retard, notamment s’agissant des livraisons de munitions d’artillerie.

Aux États-Unis, principal bailleur de l’Ukraine, les divisions de la classe politique empêchent depuis des mois le déblocage de l’enveloppe que la Maison-Blanche a demandée au Congrès pour Kyiv.

Outre Avdiïvka, les forces ukrainiennes sont sous pression dans le nord-est, dans la zone de Koupiansk, et aux abords de Bakhmout, la ville conquise par les forces russes en mai dernier, après plus d’un an de combats ayant fait des dizaines de milliers de morts.

Les grandes villes du pays, y compris Kyiv, sont en outre visées très régulièrement par des attaques nocturnes de drones et de missiles russes, si bien que le président ukrainien Volodymyr Zelensky n’a cessé d’appeler ses alliés à livrer plus de moyens de défense antiaérienne.  

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Thu, 08 Feb 2024 09:07:41 -0500 admin
Israël intensifie ses frappes à Rafah, pourparlers sur une trêve https://tvsoleilleve.com/2773 https://tvsoleilleve.com/2773 L’armée israélienne a intensifié jeudi ses frappes sur Rafah, accentuant les craintes sur le sort de plus d’un million de Palestiniens coincés dans cette ville à la pointe sud de la bande de Gaza, alors que les tractations se poursuivent pour parvenir à une trêve.

Le chef de la diplomatie américaine Antony Blinken, qui achève jeudi une tournée régionale dans le cadre des efforts déployés pour parvenir à un arrêt des combats,  a exhorté la veille son allié israélien à « protéger » les civils dans ses opérations militaires, alors que le premier ministre israélien Benyamin Nétanyahou ordonnait de préparer une offensive sur Rafah.

M. Blinken a plaidé durant sa tournée pour un accord de trêve permettant l’acheminement de davantage d’aide dans la bande de Gaza assiégée, où la situation humanitaire est « cauchemardesque » selon l’ONU, et pour la libération des otages israéliens retenus dans le territoire palestinien.

Il a abordé la question des otages jeudi matin avec Benny Gantz et Gabi Eisenkot, deux anciens chefs de l’armée israélienne, qui ont rejoint le cabinet de guerre du premier ministre Benyamin Nétanyahou.  

Après une première phase de son déploiement qui se concentrait dans le nord du territoire palestinien, l’armée israélienne a progressé vers le centre et le sud de Gaza, notamment dans la ville de Khan Younès, épicentre ces dernières semaines de combats acharnés et de raids aériens continus.

Le premier ministre israélien Benyamin Nétanyahou a dit mercredi avoir ordonné à l’armée israélienne de « préparer » une offensive sur Rafah, ville située à la frontière fermée avec l’Égypte, où s’entassent 1,3 million de Palestiniens dont la grande majorité sont des personnes déplacées par les affrontements des derniers mois.

Dans la nuit de mercredi à jeudi, des témoins et des sources hospitalières ont fait état de frappes mortelles dans le sud de la bande de Gaza, notamment à Rafah, le ministère de la Santé du Hamas dénombrant au total 130 morts au cours des dernières 24 heures.

Selon un journaliste de l’AFP, l’armée israélienne a mené sept frappes aériennes à Rafah. La maison d’un chef de la police locale a notamment été touchée selon le ministère de la Santé du Hamas.  

« Ces bombardements sont la preuve que Rafah n’est pas un lieu sûr », lance Oum Hassan, 48 ans, dont la maison proche a été aussi touchée par la frappe. « Notre monde a été réduit en cendres », lance Abou Aymane, un homme de 46 ans qui vit aussi à proximité.

« Déshumanisés »

Le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, a prévenu qu’un éventuel assaut sur Rafah « augmenterait de façon exponentielle ce qui est déjà un cauchemar humanitaire ».

« En ce qui concerne Rafah […] Israël a […] l’obligation de faire tout ce qui est possible pour s’assurer que les civils soient protégés et qu’ils aient accès à l’aide dont ils ont besoin », a déclaré de son côté mercredi M. Blinken après avoir rencontré M. Nétanyahou.

« Les Israéliens ont été déshumanisés de la façon la plus horrible qui soit le 7 octobre et les otages ont été déshumanisés chaque jour depuis. Mais cela ne peut servir de caution pour déshumaniser les autres. La majorité écrasante de la population de Gaza n’a rien à voir avec les attaques du 7 octobre », a-t-il ajouté.

Ce jour-là, des commandos du Hamas infiltrés depuis la bande de Gaza, où le mouvement a pris le pouvoir en 2007, ont mené dans le sud d’Israël une attaque qui a entraîné la mort de plus de 1160 personnes, en majorité des civils, selon un décompte de l’AFP réalisé à partir de données officielles israéliennes.

Environ 250 personnes ont également été enlevées et emmenées à Gaza. Selon Israël, 132 otages sont toujours détenus sur place, dont 29 seraient morts.

En représailles, Israël, qui considère le Hamas comme une organisation terroriste, tout comme les États-Unis et l’Union européenne, a juré de « détruire » ce groupe et a lancé une offensive qui a fait au moins 27 840 morts dans le territoire palestinien, en grande majorité des femmes, enfants et adolescents, selon le dernier bilan du ministère de la Santé du Hamas, faisant état également de 67 317 blessés.

« Mon âme a été tuée »

Pour sa cinquième tournée dans la région depuis le début de la guerre, M. Blinken a soutenu une proposition de trêve élaborée par des responsables américains, qataris et égyptiens fin janvier à Paris, à laquelle le Hamas a répondu.

S’il a estimé que des éléments de la réponse du Hamas étaient « inacceptables », M. Blinken a dit néanmoins espérer une seconde trêve après celle d’une semaine en novembre qui avait notamment favorisé la libération d’otages à Gaza et de prisonniers palestiniens détenus en Israël.  

Or l’Égypte et le Qatar parrainent « un nouveau cycle de négociations » qui débute jeudi au Caire et vise à obtenir « le calme dans la bande de Gaza » ainsi qu’un échange de prisonniers palestiniens et d’otages israéliens, a annoncé un responsable égyptien à l’AFP.

Et le Hamas a précisé jeudi matin qu’une délégation menée par Khalil al-Hayya, haut responsable de son bureau politique, était attendue en matinée au Caire.

À Tel-Aviv mercredi, des otages libérés ont imploré le gouvernement israélien de négocier un accord en vue de la libération des personnes toujours retenues dans la bande de Gaza.

« J’y suis restée 52 jours. Pourquoi moi, une jeune fille de 16 ans, ai-je dû vivre un tel cauchemar ? […] Je suis peut-être vivante et je respire, mais mon âme a été tuée. Et tous ceux qui sont là-bas sont tués chaque jour à nouveau », a lancé Sahar Calderon, dont le père est toujours otage.

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Thu, 08 Feb 2024 09:05:10 -0500 admin
Le roi Charles III atteint d’un cancer https://tvsoleilleve.com/2748 https://tvsoleilleve.com/2748 (Londres) Le roi Charles III est atteint d’un cancer découvert pendant son opération de la prostate il y a une dizaine de jours et a commencé un traitement, sans prévoir de cesser l’intégralité de ses activités, a annoncé lundi le palais de Buckingham.

Le roi a ainsi « entamé aujourd’hui un programme de traitements réguliers, au cours duquel les médecins lui ont conseillé de reporter ses activités publiques ». Il continuera toutefois « à s’occuper des affaires de l’État et des tâches administratives comme à l’accoutumée ».

Selon le palais de Buckingham, le roi « reste très optimiste quant à son traitement et se réjouit à l’idée de reprendre ses fonctions publiques dès que possible », au moment où la princesse Kate, épouse de l’héritier du trône William, est elle aussi en convalescence après une opération.

À l’image de son opération pour un problème bénin de la prostate sur laquelle il avait fait preuve de transparence, Charles III a « choisi de partager son diagnostic afin d’éviter les spéculations, et dans l’espoir d’aider le public à comprendre tous ceux qui sont touchés par le cancer dans le monde entier », est-il indiqué.

Le prince Harry, exilé aux États-Unis avec sa famille, a échangé avec son père après le diagnostic et lui rendra visite dans les prochains jours, a indiqué l’agence de presse britannique PA de source proche du duc de Sussex.

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Mon, 05 Feb 2024 13:46:48 -0500 admin
L’UE valide une aide à l’Ukraine de 50 milliards d'euros, Orban lève son veto https://tvsoleilleve.com/2719 https://tvsoleilleve.com/2719 (Bruxelles) Les dirigeants européens ont trouvé un accord jeudi sur une aide de 50 milliards d’euros (72,6 milliards CAD) pour l’Ukraine, jusque là bloquée par le premier ministre hongrois Viktor Orban, une annonce immédiatement saluée par Kyiv comme une « victoire commune » sur la Russie.

Le suspense aura finalement été de courte durée lors de ce sommet extraordinaire.

« Unité. L’ensemble des 27 dirigeants se sont mis d’accord sur une enveloppe supplémentaire de 50 milliards d’euros pour soutenir l’Ukraine dans le cadre du budget de l’UE », a écrit le président du Conseil européen Charles Michel sur X (ex-Twitter) dès le début de la réunion.  

« Cet accord garantit un financement stable, prévisible et à long terme pour l’Ukraine », s’est félicité le responsable belge.

Kyiv a désespérément besoin d’aide pour maintenir à flot son économie, alors qu’une enveloppe d’aide américaine est bloquée au Congrès.

La présidente de la Commission, Ursula von der Leyen, s’est réjouie d’un « bon jour pour l’Europe ». L’accord est une preuve de la « forte unité » des Vingt-Sept, a insisté le président ukrainien Volodymyr Zelensky, qui s’est adressé par visioconférence aux dirigeants européens.

L’aide européenne destinée à l’Ukraine (33 milliards de prêts et 17 milliards de dons sur quatre ans) est incluse dans une rallonge au budget de l’UE jusqu’en 2027. Ce budget européen révisé sera voté plus tard dans le mois au Parlement européen.

Le sommet avait été précédé d’une réunion autour de Viktor Orban rassemblant le président français Emmanuel Macron, la cheffe du gouvernement italien Giorgia Meloni, ainsi qu’Ursula von der Leyen et Charles Michel, pour trouver un compromis avec le dirigeant nationaliste.

Derrière l’Ukraine « sur le long terme »

« C’est un signal important adressé à l’Ukraine que l’UE se tient derrière vous sur le long terme, jusqu’à la victoire », a réagi la première ministre estonienne Kaja Kallas.

Le compromis trouvé prévoit que soit rédigé chaque année un rapport de la Commission européenne sur l’utilisation des fonds par l’Ukraine, et la possibilité pour les dirigeants dans deux ans, si besoin et à l’unanimité, de demander un réexamen de l’aide.

La Hongrie réclamait de pouvoir procéder à une révision annuelle de ce soutien, mais les autres pays de l’UE ne voulaient surtout pas lui donner de telles occasions réitérées d’opposer son veto.

Orban « a lâché du lest […] il a vu qu’il y avait de l’irritation, qu’il y avait une limite à ne pas franchir », a commenté un diplomate européen sous couvert d’anonymat.

Le dirigeant hongrois, seul parmi les Vingt-Sept à avoir maintenu des liens étroits avec Moscou après le lancement de l’invasion de l’Ukraine il y a près de deux ans, avait suscité la colère et l’exaspération de ses homologues réunis en décembre dernier en s’opposant à ce soutien financier.

Il a été accusé à Bruxelles de faire du chantage à l’UE pour obtenir le déblocage de fonds européens destinés à son pays, mais gelés par la Commission européenne en raison des manquements à l’État de droit reprochés à Budapest.

En décembre, la Commission avait débloqué quelque 10 milliards d’euros jusque-là gelés, mettant en avant des réformes entreprises par Budapest pour améliorer l’indépendance de ses juges.

Mais plus de 20 milliards de fonds européens sont toujours retenus, en raison d’inquiétudes de Bruxelles portant notamment sur le respect des droits des personnes LGBT+, de la liberté académique et du droit d’asile en Hongrie. Ces fonds comprennent notamment ceux du plan de relance post-COVID-19.

Orban accuse régulièrement la Commission d’agir pour des raisons politiques, et le texte de compromis trouvé jeudi insiste sur la nécessité de « l’impartialité » de toute décision de l’UE sur ces fonds.

À côté de la question du soutien budgétaire à l’Ukraine, le sommet doit également discuter d’une aide militaire supplémentaire de 5 milliards d’euros proposée par Bruxelles. Aucune décision n’est toutefois attendue jeudi sur ce point.

La réunion des 27 se tient sur fond de forte mobilisation du monde agricole : quelque 1200 tracteurs ont envahi les rues de Bruxelles dans un concert de klaxons. Les manifestants faisaient face à la police devant le Parlement européen, où des pneus ont été incendiés et une statue déboulonnée, aux abords des lieux de la réunion des leaders.

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Thu, 01 Feb 2024 10:34:47 -0500 admin
Washington promet des représailles « conséquentes » https://tvsoleilleve.com/2666 https://tvsoleilleve.com/2666 (Washington) Les États-Unis ont annoncé lundi des représailles « très conséquentes » après une frappe de drone en Jordanie imputée à des groupes pro-Iran et qui a tué trois militaires américains, Téhéran réfutant toute implication dans cette attaque survenant dans un contexte régional déjà explosif.

Le président Joe Biden « répondra, vous savez, d’une manière très conséquente. Mais nous ne cherchons pas de guerre avec l’Iran. Nous ne cherchons pas un conflit plus large au Moyen-Orient », a déclaré lundi sur CNN John Kirby, porte-parole du Conseil de sécurité nationale de la Maison-Blanche.

La « Résistance islamique en Irak », nébuleuse de combattants issus de groupes armés pro-Iran, a revendiqué des attaques menées « avec des drones » dimanche à l’aube contre trois bases en territoire syrien accueillant des soldats américains, nommant notamment les secteurs d’Al-Tanf et de Rukban, près de la frontière avec la Jordanie.

Difficile toutefois dans l’immédiat de déterminer si une de ces frappes était bien celle qui a tué trois soldats américains et fait 34 blessés. Il s’agit du bilan humain le plus lourd depuis que des groupes armés pro-Iran ont lancé à la mi-octobre des tirs de roquettes et frappes de drones contre les troupes de Washington et celles de la coalition internationale antidjihadistes.

« N’ayez aucun doute : nous allons faire rendre des comptes à tous les responsables, quand et comme nous le voulons », avait promis dimanche le président américain Joe Biden. Il a aussi accusé « des groupes de combattants radicaux soutenus par l’Iran opérant en Syrie et en Irak » d’être responsables de l’attaque contre les troupes américaines « basées dans le nord-est de la Jordanie, près de la frontière syrienne ».

La Jordanie a condamné une attaque « terroriste » contre « une position avancée à la frontière avec la Syrie ».

La frappe de drone a touché la « Tour 22 », base logistique en territoire jordanien, située juste en face de la zone de Rukban, en territoire syrien, selon l’armée américaine.

Cette position abrite 350 membres de l’armée de terre et de l’air de Washington, assurant des missions de soutien essentielles notamment dans le cadre de la coalition internationale engagée contre le groupe État islamique (EI).

« Expansion du conflit »

Depuis la mi-octobre, plus de 150 frappes de drones ou tirs de roquettes ont visé les soldats américains et ceux de la coalition, en Irak et en Syrie, répercussion directe de la guerre à Gaza entre Israël, allié de Washington, et le Hamas palestinien, soutenu par Téhéran.

Téhéran « n’a aucun lien et n’a rien à voir avec l’attaque sur la base américaine », a réagi la représentation permanente de l’Iran à l’ONU.

Le ministère des Affaires étrangères iranien a dit ne pas souhaiter « l’expansion du conflit au Moyen-Orient », selon son porte-parole Nasser Kanani.

Mais, a-t-il dit, l’Iran n’est « pas impliqué dans les décisions prises par les groupes de résistance sur la manière avec laquelle ils soutiennent la nation palestinienne ».

Depuis la mi-octobre, la plupart des attaques contre les soldats américains ont été revendiquées par la « Résistance islamique en Irak ».

Dans son communiqué revendiquant les frappes sur Rukban et Al-Tanf, le groupe déclare agir pour « résister » aux forces américaines en Irak et dans la région et « en réponse aux massacres » dans la bande de Gaza.

Dans l’extrême est de la Syrie, « des groupes de combattants pro-Iran ont évacué 12 positions » dans les régions de Boukamal et d’al-Mayadine, a dit l’Observatoire syrien des droits de l’Homme (OSDH) lundi.

Des transferts motivés par « la crainte d’une réponse américaine » après la mort des trois militaires, selon cette source.

« Spirale de la violence »

En représailles aux attaques sur son personnel, Washington avait déjà mené plusieurs frappes en Irak contre des combattants de groupes armés pro-Iran.  

Tout comme au Yémen où des bombardements ont pris pour cible des positions des rebelles houthis, qui eux visent en Mer rouge le trafic maritime international.

Bagdad a condamné lundi l’attaque meurtrière contre les soldats américains en Jordanie, tout en appelant à « stopper la spirale de la violence » au Moyen-Orient.

« Le gouvernement irakien dénonce l’escalade en cours », a déclaré dans un communiqué son porte-parole Bassim Alawadi, assurant que son pays voulait aider à « l’élaboration de règles d’engagement fondamentales, pour éviter plus de répercussions dans la région et empêcher l’expansion du conflit ».

L’attaque a également été condamnée par l’Égypte, Bahreïn et le Royaume-Uni dont le chef de la diplomatie, David Cameron, a appelé l’Iran à « la désescalade dans la région ».

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Mon, 29 Jan 2024 10:22:27 -0500 admin
Au moins 54 morts dans une région disputée entre les deux Soudans https://tvsoleilleve.com/2665 https://tvsoleilleve.com/2665 (Juba) Au moins 52 civils et deux Casques bleus ont été tués dans plusieurs attaques à caractère ethnique samedi et dimanche dans la région d’Abyei, zone pétrolifère frontalière contestée entre le Soudan et le Soudan du Sud, a déploré lundi l’ONU, qui a appelé au calme.

Abyei, théâtre régulier d’affrontements, est placée sous la protection de l’ONU depuis l’indépendance du Soudan du Sud.

« Actuellement, selon les autorités locales, 52 civils ont perdu la vie, tandis que 64 autres seraient grièvement blessés », a déploré dans un communiqué la Force intérimaire des Nations unies (Fisnua), se disant « préoccupée par la poursuite des affrontements intercommunautaires ».

Deux Casques bleus, un Ghanéen et un Pakistanais, ont également été tués, selon la force onusienne, qui a « condamné fermement ces attaques contre les civils et les soldats de la paix, rappelant que les violences contre les Casques bleus peuvent constituer un crime de guerre au regard du droit international ».

L’ONU a « réitéré son appel à une enquête rapide afin que les auteurs (de ces attaques) répondent de leurs actes ».

Selon l’autorité administrative d’Abyei (AAA), des « jeunes armés » de l’ethnie des Dinka Twic, venus de l’État voisin du Warrap, et des rebelles ont mené samedi plusieurs attaques, notamment contre le marché de Nyinkuac dans la ville d’Abyei, ville principale de la région, ainsi que dans les zones de Nyinkuac, Majbong et Khadian.

Un Casque bleu ghanéen a été tué samedi dans une attaque contre une base de la Fisnua à Agok, à environ 40 km au sud d’Abyei, menée « par un groupe armé », a indiqué l’ONU.

Et un militaire pakistanais a été tué dimanche par des « tirs nourris » sur des véhicules de l’ONU transportant des civils blessés vers un hôpital, a ajouté la même source lundi.

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Mon, 29 Jan 2024 10:21:07 -0500 admin
Les agriculteurs commencent des blocages autoroutiers en région parisienne https://tvsoleilleve.com/2664 https://tvsoleilleve.com/2664 (Paris) Encadré par policiers et gendarmes, le blocage de plusieurs grands axes autoroutiers desservant Paris a débuté comme prévu vers 14 h lundi, pour une nouvelle journée nationale de mobilisation des agriculteurs qui entendent obtenir plus du gouvernement de Gabriel Attal.

Au moins quatre autoroutes sont désormais bloquées à quelques dizaines de kilomètres de Paris selon le site Sytadin, dans des opérations encadrées par les forces de l’ordre. Paris elle-même n’est pas bloquée, tout comme le marché vital de Rungis (Val-de-Marne) ou les aéroports parisiens.

L’autoroute A13, qui relie la Normandie à Paris, est désormais bloquée dans les deux sens à environ 60 km de la capitale, vers la gare-péage de Buchelay dans les Yvelines. Les agriculteurs disent être prêts à rester plusieurs jours si leurs demandes ne sont pas satisfaites.

« Le premier ministre nous a fait une mise en bouche, on voudrait qu’il continue de travailler un peu et qu’il nous en fournisse un petit peu plus sur d’autres sujets », dit Arnaud Lepoil, de la FNSEA, le syndicat agricole majoritaire.

De l’autre côté de la capitale, à Jossigny (Seine-et-Marne), un blocage de l’A4 a aussi débuté avec l’installation en épi des premiers tracteurs des deux côtés du terre-plein central, ont constaté des journalistes de l’AFP. Ils prévoient groupes électrogènes, toilettes de chantier et braseros – de quoi passer au moins trois jours sur place.

Au total, huit « points de blocage » sur de grandes autoroutes à quelques kilomètres ou dizaines de kilomètres du périphérique parisien sont prévus par la FNSEA et les Jeunes Agriculteurs (JA).

Selon la gendarmerie, 30 départements sont touchés et 16 autoroutes concernées. Les renseignements territoriaux comptabilisaient à la mi-journée un total de 25 blocages mobilisant 1710 agriculteurs, contre 113 blocages vendredi et 17 500 agriculteurs.

Parallèlement au mouvement des agriculteurs, des opérations escargot organisées par les taxis, qui réclament à l’Assurance maladie une renégociation des conditions de rémunération du transport de patients, bloquent plusieurs axes à Paris, Marseille ou Bordeaux.

Emmanuel Macron fera lundi à 15 h 15 un « point sur la situation agricole » à l’Élysée en présence de plusieurs ministres, avant le conseil des ministres à 16 h.

« Modération »

Le gouvernement laisse faire et encadre les manifestants, mais veut empêcher que les tracteurs n’entrent dans « Paris et les grandes villes », le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin demandant de la « modération » à ses troupes.

Les renseignements territoriaux ont relevé lundi l’« encadrement rigoureux » des actions par les syndicats agricoles et « une certaine forme de coordination avec les autorités pour préserver la sécurité […] et conserver une image favorable d’un mouvement soutenu par la population ».

Parfois débordés par leur base au début d’un mouvement parti du sud-ouest et aux revendications multiples selon les territoires, les filières et les modèles agricoles, les syndicats accompagnent une mobilisation qu’ils veulent voir durer.

Aucune région de France ne sera épargnée par les blocages routiers, a prévenu le président de la FNSEA Arnaud Rousseau, mais il y aura « des roulements » pour permettre aux manifestants de se reposer, dans l’attente de nouvelles annonces du premier ministre.

Gabriel Attal, qui fera sa déclaration de politique générale mardi, a dévoilé vendredi des mesures d’urgence, dont l’abandon de la hausse de la taxe sur le gazole non routier (GNR), des indemnités gonflées pour les éleveurs dont les bovins ont été touchés par la maladie hémorragique épizootique, des sanctions lourdes contre trois industriels de l’agroalimentaire (non nommés) ne respectant pas les lois Egalim sur les prix.

Encore insuffisant pour les syndicats, dans une France qui a perdu les trois quarts de ses exploitants en 50 ans et qui importe aujourd’hui un fruit et légume sur deux.

« Mis à part le prix du GNR, il n’y a aucune mesure pour nous, à savoir sur la concurrence, les prix de gros, le négoce, les intermédiaires. C’est pour ça que le mouvement perdure, pour avoir des solutions qui permettent à bon nombre de subsister », résume le vigneron gardois Alexandre Tixador.

« Doucement »

À Lyon, un blocage a débuté « doucement », « le gros des troupes arrivera demain », selon Michel Joux, patron de la FRSEA Auvergne-Rhône-Alpes.  

Déjà bloquée dans les deux sens entre Chanas (Isère) et Orange (Vaucluse), l’A7 est désormais « coupée » en plusieurs points au sud de Lyon dans les deux sens, selon Vinci Autoroute.  

De sources préfectorales, on signale des blocages sur l’A43 à hauteur de Saint-Clair-de-la-Tour, l’A48 à Grenoble, l’A49 dans la Drôme…  

« On ne veut pas mettre la pagaille tout de suite », car des annonces du gouvernement sont encore attendues, a expliqué Régis Desrumeaux, président de la FDSEA de l’Oise.  

Quant à Rungis, protégée par des blindés de la gendarmerie, une trentaine de tracteurs ont pris la route d’Agen dans la matinée vers le poumon alimentaire de la capitale, à l’appel du syndicat Coordination rurale, avec une arrivée prévue « mardi soir ou mercredi matin », a déclaré à l’AFP Serge Bousquet-Cassagne, président de la Chambre d’agriculture du Lot-et-Garonne.

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Mon, 29 Jan 2024 10:19:13 -0500 admin
Combats meurtriers à Gaza, l’agence d’aide aux Palestiniens sur la sellette https://tvsoleilleve.com/2663 https://tvsoleilleve.com/2663

Des combats meurtriers font rage lundi à Gaza où la situation humanitaire ne cesse de se dégrader tandis que l’Union européenne a réclamé un audit sur l’agence de l’ONU pour l’aide aux Palestiniens, après des accusations israéliennes sur la possible participation de certains de ses membres à l’attaque du Hamas contre Israël.

Les craintes d’une extension du conflit ont ressurgi après la mort de trois soldats américains tués en Jordanie dans une attaque de drone, imputée par Washington aux groupes soutenus par l’Iran. C’est la première fois que des militaires américains sont tués au Moyen-Orient depuis le début de la guerre dans la bande de Gaza entre Israël et le mouvement islamiste palestinien le 7 octobre.

À Gaza, l’agence des Nations unies pour les réfugiés palestiniens (Unrwa), qui fournit une aide vitale aux civils palestiniens, est en difficulté après les accusations sur l’implication présumée de douze de ses employés dans l’attaque sanglante du Hamas le 7 octobre.

L’Union européenne a demandé lundi à l’Unrwa « d’accepter qu’un audit soit mené par des experts indépendants, choisis par la Commission européenne ».

L’agence a ouvert vendredi une enquête après des accusations d’Israël mais plusieurs pays contributeurs ont suspendu leur financement, malgré l’appel du secrétaire général de l’ONU à garantir la poursuite de ses opérations essentielles pour la population.

Discussions « constructives »

L’attaque sans précédent du Hamas le 7 octobre a entraîné la mort d’environ 1140 personnes en Israël, majoritairement des civils, selon un décompte de l’AFP réalisé à partir de chiffres officiels israéliens.

En riposte, Israël a juré d’« anéantir » le mouvement islamiste au pouvoir à Gaza, qu’il classe organisation terroriste comme les États-Unis et l’Union européenne, et a lancé une vaste opération militaire à Gaza, qui a fait 26 637 morts, en grande majorité des femmes, enfants et adolescents, selon un bilan actualisé lundi du ministère de la Santé du Hamas.

En coulisses, les négociations se poursuivent pour instaurer une nouvelle trêve. Le directeur de la CIA, les services de renseignement américains, William Burns, a rencontré dimanche à Paris de hauts responsables égyptiens, israéliens et qataris. Israël a fait état de discussions « constructives », tout en soulignant qu’il y a « toujours des différends » et que d’autres pourparlers étaient attendus ces prochains jours.

Une source sécuritaire a confirmé à l’AFP que le président américain Joe Biden avait envoyé M. Burns pour négocier la libération des derniers otages israéliens détenus par le Hamas en échange d’un cessez-le-feu.

Le porte-parole du Conseil de sécurité nationale de la Maison-Blanche, John Kirby, a qualifié lundi de « sérieuses » ces discussions. « J’irais jusqu’à dire qu’elles ont été constructives. Beaucoup de travail a été fait », a-t-il dit sur CNN, « mais nous n’avons pas encore franchi la ligne d’arrivée ».

Le Qatar, l’Égypte et les États-Unis avaient négocié une première trêve fin novembre. Une centaine des quelque 250 personnes enlevées en Israël le 7 octobre avaient alors été libérées, en échange de prisonniers palestiniens.  

Selon les autorités israéliennes, 132 otages sont toujours détenus dans le territoire, dont 28 sont présumés morts.

Le projet d’accord impliquerait une trêve de deux mois et la libération de tous les otages contre des prisonniers palestiniens détenus en Israël, selon le New York Times.

Contexte régional explosif

Lundi, le ministère de la Santé du Hamas a affirmé qu’au moins 140 personnes avaient été tuées lors de frappes nocturnes à travers la bande de Gaza, notamment à Khan Younès, dans le sud, et dans la ville de Gaza, dans le nord.

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Mon, 29 Jan 2024 10:16:58 -0500 admin
Lancement du plus grand exercice militaire de l’OTAN depuis la guerre froide https://tvsoleilleve.com/2643 https://tvsoleilleve.com/2643 (Bruxelles) L’exercice militaire Steadfast, plus grande simulation de guerre organisée par l’OTAN depuis la fin de la guerre froide, a débuté mercredi à Norfolk, dans le nord-est des États-Unis, a annoncé l’Alliance dans un communiqué.

Le USS Gunston Hall, un navire de guerre américain de transport et de débarquement, a quitté le port de Virginie mercredi pour une traversée de l’Atlantique vers l’Europe. Il sera suivi avant la fin du mois par un navire canadien, a précisé l’OTAN.

Steadfast, qui mobilisera jusqu’à 90 000 soldats des deux côtés de l’Atlantique, doit, entre autres, vérifier la capacité de l’Alliance à mobiliser et transporter rapidement des troupes américaines pour « renforcer la défense de l’Europe », selon ce communiqué.

Ces manœuvres, qui s’étendront sur plusieurs mois de l’Atlantique au flanc Est de l’OTAN, prendront la forme d’un scénario de conflit contre un « adversaire de taille comparable », selon la terminologie de l’Alliance, qui désigne ainsi, sans la nommer, la Russie, dont l’offensive de grande ampleur en Ukraine a commencé il y a près de deux ans.

Quelque 50 navires de guerre, 80 avions et 1100 véhicules de combat prendront part à ce plus vaste exercice depuis celui de « Reforger » en 1988, en pleine Guerre froide entre l’Union soviétique et l’Alliance atlantique.

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Wed, 24 Jan 2024 12:32:35 -0500 admin
Au moins 39 morts, des personnes coincées https://tvsoleilleve.com/2642 https://tvsoleilleve.com/2642 (Pékin) Au moins 39 personnes ont été tuées et neuf blessées mercredi en Chine dans l’incendie d’un magasin de la province du Jiangxi, au centre du pays, ont rapporté les médias officiels, évoquant un nombre indéterminé de personnes toujours prises au piège. 

« Jusqu’à présent, l’accident a fait 39 morts et neuf blessés, et d’autres sont toujours coincées », a rapporté la chaîne de télévision publique CCTV peu après 20 h heure locale (7 h heure de l’Est).  

Le sinistre s’est déclenché « au sous-sol d’un magasin » de la ville de Xinyu, a précisé CCTV, sans précisions dans un premier temps sur le nombre de personnes coincées à l’intérieur ou sur la cause de l’incendie.

Des images de CCTV montrent plusieurs camions de pompiers et véhicules d’intervention d’urgence sur place. Sur les réseaux sociaux, on pouvait voir d’importants nuages de fumée et des habitants, tenus à bonne distance du feu, regarder les secours agir.  

« À l’heure actuelle, les opérations de recherche et de sauvetage sur place sont toujours en cours et les causes de l’accident font également l’objet d’une enquête », selon un communiqué des autorités locales mentionnées par le journal d’État Global Times.

Le président chinois Xi Jinping a lancé un rappel à l’ordre, « émettant des instructions importantes exigeant que soit résolument limité le nombre d’accidents, fréquents » à travers le pays, a rapporté CCTV.

Ce sinistre survient cinq jours après un incendie dans une école de la province du Henan, dans le centre de la Chine, qui a fait 13 morts. Aucune explication officielle sur la cause du sinistre meurtrier n’a encore été fournie, alors que certains médias nationaux suggèrent qu’un appareil de chauffage électrique a pris feu.

Les incendies et autres accidents mortels sont fréquents en Chine en raison du laxisme concernant l’application des normes de sécurité.

En novembre 2023, 26 personnes sont mortes et des dizaines d’autres ont été hospitalisées après un incendie dans les bureaux d’une société de production de charbon dans la province du Shanxi (nord).  

Et en octobre, une explosion dans un restaurant du nord-ouest de la Chine avait fait 31 morts et incité les autorités à s’engager dans une campagne nationale pour promouvoir la sécurité sur le lieu de travail.

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Wed, 24 Jan 2024 12:30:50 -0500 admin
Frappe meurtrière sur un refuge de l’ONU, des hôpitaux encerclés https://tvsoleilleve.com/2641 https://tvsoleilleve.com/2641 D’intenses combats font rage mercredi entre l’armée israélienne et le Hamas à Khan Younès dans la bande de Gaza où des dizaines de Palestiniens ont été tués dont neuf dans une frappe sur un refuge de l’ONU pour les déplacés.

Au 110e jour de guerre, la situation humanitaire continue de s’aggraver dans le territoire palestinien assiégé et des discussions ont lieu au Caire sur une possible nouvelle trêve.

Selon le ministère de la Santé du Hamas, les hôpitaux ont reçu au moins 125 corps de personnes tuées dans les bombardements israéliens aux premières heures de mercredi à Khan Younès, épicentre des combats, et ailleurs dans le petit territoire.  

Des tirs de chars contre l’un des principaux refuges de l’agence de l’ONU pour les réfugiés palestiniens (Unrwa) à Khan Younès ont fait « neuf morts et 75 blessés », a indiqué le chef de l’organisation pour Gaza, Tom White.

Il a fait état de « bâtiments en feu et de victimes en masse » dans le complexe, déjà touché mardi et qui abrite 10 000 personnes au total.

Des hôpitaux sont en outre encerclés à Khan Younès, selon des sources du Hamas et du Croissant-Rouge palestinien.  

C’est dans cette ville que 24 soldats israéliens ont péri lundi, faisant de cette journée la plus sanglante pour l’armée israélienne depuis le début de son opération terrestre à Gaza le 27 octobre.

La guerre a été déclenchée par l’attaque sans précédent du Hamas le 7 octobre sur le sol israélien, qui a entraîné la mort de plus de 1140 personnes, majoritairement des civils, selon un décompte de l’AFP à partir de données officielles.

Quelque 250 personnes ont été enlevées et emmenées à Gaza, dont une centaine libérées fin novembre lors d’une trêve en échange de prisonniers palestiniens. Selon le même décompte, 132 otages sont toujours dans le territoire, dont 28 seraient morts.

Israël a juré « d’anéantir » le Hamas, qui a pris le pouvoir à Gaza en 2007, et a lancé une vaste opération militaire qui a tué 25 700 Palestiniens, en grande majorité des femmes, enfants et adolescents, selon un dernier bilan mercredi du ministère de la Santé du mouvement islamiste.

« Couloir » d’évacuation

L’armée d’abord a massivement bombardé par air terre et mer le nord du territoire, laissant des secteurs entiers en ruines, et provoqué le déplacement de 1,7 million de personnes plus au sud. Elle concentre désormais ses opérations sur Khan Younès et dit encercler la ville où se cachent selon elles des responsables du Hamas, organisation classée « terroriste » par Israël, les États-Unis et l’Union européenne.

Israël a appelé la population civile à évacuer Khan Younès, mais les combats rendent extrêmement dangereux le moindre déplacement.

Parmi les secteurs à évacuer figurent trois hôpitaux, dont ceux d’Al-Amal et de Nasser qui sont encerclés. A l’hôpital Nasser, où se trouveraient environ 18 000 déplacés d’après l’ONU, des dizaines de chars bloquent « tous les côtés » sauf un « couloir » d’évacuation, selon le bureau des médias du Hamas qui a parlé de « violentes frappes à proximité » de l’établissement.

L’Organisation mondiale de la Santé (OMS) a déploré une situation « indescriptible » dans les hôpitaux de la ville.

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Wed, 24 Jan 2024 12:29:47 -0500 admin
Moscou accuse Kyiv d’avoir abattu l'appareil transportant des prisonniers ukrainiens https://tvsoleilleve.com/2640 https://tvsoleilleve.com/2640 (Moscou) La Russie a accusé l’Ukraine d’avoir abattu mercredi un avion de transport militaire russe au-dessus de la région frontalière de Belgorod, tuant tous ses occupants dont 65 prisonniers ukrainiens selon Moscou.

L’Ukraine n’a pas répondu directement à ces affirmations, mais le renseignement militaire (GUR) a affirmé « ne pas disposer d’informations fiables » sur les passagers du Il-76 abattu, tout en confirmant qu’un échange de prisonniers était « prévu », mais n’avait finalement pas eu lieu.

Plus tôt, le ministère russe de la Défense avait reproché à l’Ukraine d’avoir « abattu » un avion militaire russe qui transportait « des militaires ukrainiens en vue d’un échange ».

D’après Moscou, l’armée ukrainienne « savait » que les Russes emmèneraient les prisonniers par avion à Belgorod, puis à un point de rendez-vous à la frontière.  

Le renseignement ukrainien a au contraire assuré que Kyiv n’avait « pas été informé » de la nécessité de sécuriser l’espace aérien dans la zone.

L’Ukraine ne connaissait pas « le nombre de véhicules, la route et le mode de transport des prisonniers », a-t-il affirmé, reprochant à Moscou de les avoir dans ce cas délibérément « mis en danger ».

L’armée russe soutient de son côté que les forces ukrainiennes ont lancé « deux missiles » issus « d’un système de défense antiaérien » pour abattre l’avion de transport militaire Il-76 et pouvoir ensuite « accuser la Russie ».

L’avion s’est écrasé près du village russe de Iablonovo, à 45 kilomètres de la frontière avec l’Ukraine.  

Les 65 prisonniers ukrainiens qui selon Moscou se trouvaient à bord, ainsi que l’équipage de six personnes et trois militaires russes, ont « été tués », a ajouté l’armée russe.

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Wed, 24 Jan 2024 12:28:08 -0500 admin
Washington désigne à nouveau les houthis comme entité « terroriste » https://tvsoleilleve.com/2614 https://tvsoleilleve.com/2614 (Washington) Les États-Unis ont annoncé mercredi désigner à nouveau les rebelles yéménites houthis, soutenus par l’Iran, comme étant une entité « terroriste » après leurs attaques de navires marchands en mer Rouge qui font craindre un embrasement régional.

Toutefois, cette sanction ne deviendra effective que dans 30 jours, soit le 16 février, a indiqué à des journalistes un haut responsable américain s’exprimant sous couvert de l’anonymat pour détailler la mesure destinée à faire « pression » sur le groupe rebelle.  

« Malgré nos appels répétés et une diplomatie active, les attaques n’ont pas cessé », a déploré un autre responsable américain selon qui « ces attaques sont un exemple clair de terrorisme et de violation du droit international et représentent une menace majeure pour le commerce mondial, tout en mettant en péril la livraison d’aide humanitaire » au Yémen.

L’annonce intervient alors que l’armée américaine a mené mardi des frappes au Yémen visant quatre missiles des rebelles houthis qui représentaient une « menace imminente » pour les navires marchands et militaires, selon un responsable américain.

Il s’agit de la troisième opération menée en moins d’une semaine par les États-Unis contre les houthis, qui prennent pour cible des navires au large du pays le plus pauvre de la péninsule arabique, en solidarité, selon eux, avec les Palestiniens de Gaza, territoire pilonné et assiégé par Israël.  

La semaine dernière, des frappes américano-britanniques ont ciblé près de 30 sites au Yémen.

En décembre, les États-Unis ont mis en place une force navale multinationale pour protéger les navires de la mer Rouge, une voie de transit essentielle qui représente jusqu’à 12 % du commerce mondial.

« Nous ne cherchons pas un conflit régional, loin de là », a déclaré mardi le conseiller à la sécurité nationale de la Maison-Blanche, Jake Sullivan, au Forum économique mondial à Davos.

Les houthis font partie de ce qu’ils qualifient d’« axe de la résistance » contre Israël, qui compte des groupes soutenus par l’Iran, comme le Hamas palestinien ou le Hezbollah libanais.

Les États-Unis avaient retiré les houthis en février 2021 de leur liste d’« organisations terroristes ».

Ils avaient jugé à l’époque que cette désignation compliquait la réponse à une très grave crise humanitaire au Yémen, pays en guerre dont le groupe rebelle contrôle une bonne partie.

En optant pour la qualification d’entité « spécialement désignée comme terroriste au niveau mondial », au lieu d’une autre qualification d’« organisation terroriste étrangère », une sanction plus large interdisant tous les échanges, les États-Unis entendent maintenir le flot d’aide humanitaire au Yémen, qui en dépend très largement, a cependant expliqué le responsable américain.

« Nous essayons toujours de nous assurer que l’impact de nos sanctions est celui souhaité […], tout en minimisant les conséquences imprévues », a-t-il dit, en citant l’« assistance humanitaire » pour ce pays d’environ 30 millions d’habitants, plongé dans l’une des pires crises humanitaires au monde.

Peu après le début de la guerre le 7 octobre entre Israël et le Hamas à Gaza, déclenchée par une attaque sans précédent du mouvement islamiste palestinien sur le sol israélien, les houthis ont multiplié les attaques au large des côtes yéménites contre des navires commerciaux qu’ils estiment liés à Israël.

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Wed, 17 Jan 2024 11:11:23 -0500 admin
L’Ukraine a comme objectif de « chasser » la Russie du ciel en 2024 https://tvsoleilleve.com/2613 https://tvsoleilleve.com/2613 (Davos) L’Ukraine a affirmé mercredi viser en 2024 la maîtrise des airs aujourd’hui dominés par la Russie, prévenant que vaincre Moscou prendrait « du temps » et nécessiterait l’aide continue des Occidentaux.

Cet appel intervient alors qu’Américains et Européens tergiversent sur la suite de l’aide à apporter à Kyiv. L’Ukraine craint que ces hésitations puissent déboucher sur un gel du conflit, favorable à la Russie qui occupe près de 20 % de son territoire.

« En 2024, la priorité est de chasser la Russie du ciel, car celui qui contrôle le ciel déterminera quand et comment la guerre va se finir », a dit au Forum économique de Davos le ministre ukrainien des Affaires étrangères Dmytro Kouleba.

« On les a vaincus en 2022 sur terre, on les a vaincus en 2023 en mer et nous nous concentrons pour les vaincre dans les airs en 2024 », a-t-il lancé.

La Russie a attaqué en février 2022 l’Ukraine, mais elle a échoué à prendre Kyiv puis a été chassée du nord, du nord-est et d’une partie du sud du pays. En 2023, avec des attaques de drones maritimes et de missiles, les forces ukrainiennes ont pu lever le blocus de certains de ses ports de la mer Noire et reprendre en partie les exportations, notamment de céréales.

« Déficit » d’armes possible

Pour gagner la maîtrise des airs, M. Kouleba a répété que son pays allait avoir besoin que l’Occident lui fournisse des avions (des F-16 doivent être livrés cette année) ainsi que des missiles de longue portée, des projectiles qu’Américains et Européens n’ont fourni qu’en petit nombre notamment par peur de provoquer une escalade du conflit avec la Russie.

« Cela va nécessiter de fournir à l’Ukraine des avions […] des missiles de longue portée et des drones, dont l’Ukraine a significativement augmenté sa production », a réclamé M. Kouleba.

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky, lui aussi à Davos, a martelé mercredi que tout retard dans l’aide à son pays met en danger « la sécurité du continent européen ».

Faute d’aide, « nous manquerons cruellement d’artillerie, nous aurons un très grand déficit de missiles de défense antiaérienne. Cela signifie que nous ne serons pas en mesure de repousser les attaques », a-t-il poursuivi, brandissant le spectre d’une future « guerre entre l’OTAN et la Russie ».

Le secrétaire d’État américain Antony Blinken a lui émis des doutes sur les perspectives d’un cessez-le-feu en Ukraine, estimant que Moscou n’avait montré aucune volonté de « négocier avec bonne foi », après presque deux ans d’invasion russe.

L’Ukraine est visée presque chaque nuit par des drones d’attaque et des missiles lancés par la Russie depuis le sol, la mer ou les airs.

L’armée de l’air ukrainienne a dit avoir abattu dans la nuit 19 des 20 drones lancés par les Russes, notamment contre Odessa, grand port du Sud également visé par une attaque de missile dans la matinée, où trois personnes ont été blessées.  

« Un ennemi qui ne dort jamais »

Ailleurs en Ukraine, une personne a été tuée et une autre blessée à Kherson (sud) et deux adolescents blessés à Nikopol (sud-est).

Dans la soirée de mardi, les autorités ukrainiennes avaient déjà fait état de 17 blessés à Kharkiv, la deuxième ville du pays, après une double attaque de missiles.

Grâce aux systèmes de défense fournis par les Occidentaux, les forces ukrainiennes parviennent à abattre la majorité des engins tirés par la Russie, mais le pays risque de manquer de munitions.

« Nous combattons un ennemi très puissant, un ennemi très grand, un ennemi qui ne dort jamais. Cela prend du temps », a relevé M. Kouleba.

Les Occidentaux n’ont aussi livré qu’un nombre très limité d’armes de longue portée que Kyiv juge cruciales pour l’emporter. Le président français Emmanuel Macron en a promis 40 de plus mardi.  

M. Poutine a, lui, jugé mardi que l’existence même de l’État ukrainien était en jeu, à la suite de l’échec de la vaste contre-offensive estivale de Kyiv qui n’a pas permis la libération des territoires occupés par l’armée russe.

« Non seulement leur contre-offensive a échoué, mais l’initiative est entièrement entre les mains des forces armées russes. Si cela continue, le statut d’État de l’Ukraine pourrait subir un coup irréparable », a déclaré celui qui estime que l’OTAN mène une guerre par procuration contre Moscou en utilisant l’Ukraine.

M. Zelensky a, lui, qualifié mardi à Davos le président russe de « prédateur ».

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Wed, 17 Jan 2024 11:09:36 -0500 admin
Les frappes se poursuivent à Gaza, au moins 81 morts dans la nuit à Khan Younès https://tvsoleilleve.com/2612 https://tvsoleilleve.com/2612 Israël, en guerre contre le Hamas, bombarde mercredi encore la bande de Gaza, qui suite à un accord entre les belligérants, attend de recevoir des médicaments pour les otages israéliens en échange d’une aide humanitaire pour la population palestinienne.

Des témoins ont notamment parlé de bombardements dans la nuit près de l’hôpital Nasser à Khan Younès (sud) où se cachent, selon l’armée israélienne, des responsables du Hamas, classé organisation terroriste par Israël, les États-Unis et l’Union européenne. Un correspondant de l’AFP a également fait état d’une série de frappes nocturnes dans cette ville.

Évoquant « la nuit la plus difficile et la plus intense à Khan Younès depuis le début de la guerre », le mouvement islamiste palestinien a fait état d’au moins 81 morts dans la nuit dans cette ville et ailleurs dans la bande de Gaza, où la situation humanitaire est jugée « catastrophique » par l’ONU qui parle de « risque de famine » et d’« épidémies mortelles ».

Les Israéliens « nous ont dit d’aller au sud, on est allé au sud, mais il n’y a aucun endroit sûr à Gaza, ni au nord, ni au sud, ni au centre. Tout est pris pour cible, c’est dangereux partout », se désole Oum Mouhammad Abou Odeh, qui a fui Beit Hanoun (nord) pour se retrouver à Rafah, dans le sud à la frontière avec l’Égypte.

La guerre a été déclenchée par une attaque sans précédent du Hamas le 7 octobre dans le sud d’Israël, qui a entraîné la mort d’environ 1140 personnes côté israélien, en majorité des civils tués le jour même, selon un décompte de l’AFP réalisé à partir de chiffres officiels israéliens.

PHOTO MOHAMMED SALEM, REUTERS

Des Palestiniens attendent de recevoir de la nourriture.

Quelque 250 personnes ont été prises en otages et emmenées à Gaza lors de l’attaque, dont une centaine ont été libérées à l’occasion d’une trêve fin novembre. Selon les autorités israéliennes, 132 sont encore dans le territoire palestinien, dont 27 seraient morts.  

En représailles, Israël a promis d’anéantir le Hamas, au pouvoir à Gaza depuis 2007. Selon un bilan communiqué jeudi par le ministère de la Santé du Hamas, 24 448 personnes, en grande majorité des femmes, enfants et adolescents y ont été tués dans les opérations militaires israéliennes.

L’armée israélienne a annoncé mercredi la mort de deux soldats, portant désormais à 192 le nombre de ses militaires tués à Gaza.

Médicaments contre aide

Mardi, le Qatar a annoncé un accord entre Israël et Hamas, négocié conjointement avec la France, « portant sur l’entrée de médicaments […] pour les otages en échange d’une cargaison d’aide humanitaire pour les civils dans la bande de Gaza ».

Selon Doha, les médicaments et l’aide à destination de Gaza devaient être envoyés mercredi à Al-Arich, en Égypte, « à bord de deux avions des forces armées qataries ».

Au moins un tiers des otages souffrent de maladies chroniques et nécessitent un traitement, selon un rapport récent du Collectif des familles d’otages, « Bring them home now » (« Ramenez-les maintenant à la maison »).

Le Hamas a posé mercredi de nouvelles conditions à l’entrée dans la bande de Gaza des médicaments.

PHOTO AGENCE FRANCE-PRESSE

Des camions transportant de l’aide humanitaire entrent à Rafah, dans le sud de la bande de Gaza.

« Les camions de produits pharmaceutiques rentreront sans inspection israélienne », selon un tweet sur le réseau social X d’un haut responsable du mouvement islamiste palestinien, au pouvoir dans la bande de Gaza.

« Nous avons posé plusieurs conditions » que Moussa Abou Marzouk détaille dans ce tweet.

Outre l’inspection des camions, « pour chaque boîte de médicaments » qui ira aux 45 otages auxquels ils sont destinés, « mille boîtes iront aux habitants de Gaza » ; « Les médicaments seront fournis via un pays en lequel nous avons confiance, le Qatar et non la France comme Israël le demandait ».

Une fois entrés dans la bande de Gaza, les médicaments, qu’ils soient destinés à la population ou aux otages, seront « acheminés dans quatre hôpitaux différents de la bande » de Gaza. Enfin, le Hamas réclame « davantage d’aide et de médicaments ».

« Nous seuls [et non la partie israélienne] avons déterminé la quantité de médicaments qui devait entrer, qui devait être l’intermédiaire, et quel devait être le mécanisme de distribution », a assuré M. Abou Marzouk.

Le processus habituel est le suivant : l’aide humanitaire provenant d’Égypte transite par le passage de Rafah, puis est inspectée par les Israéliens au point de contrôle de Kerem Shalom, entre Israël et le petit territoire palestinien. Il retourne ensuite à Rafah avant de finalement entrer dans la bande de Gaza.

Interrogé sur cette question des inspections du convoi de médicaments, le porte-parole du gouvernement israélien Eylon Levy n’a fait aucun commentaire.

Selon une source sécuritaire en Égypte, un avion transportant ces médicaments est arrivé mercredi depuis le Qatar à El-Arish, près de Rafah.

À Nir Oz, un kibboutz proche de la bande de Gaza, ce collectif organise un anniversaire symbolique pour le plus jeune otage, Kfir Bibas, qui aurait dû fêter jeudi, son premier anniversaire.

PHOTO MENAHEM KAHANA, AGENCE FRANCE-PRESSE

Des décorations d'anniversaire et un gâteau avec une photo de Kfir Bibas, le plus jeune otage enlevé par le Hamas.

Le Hamas a annoncé en novembre la mort du bébé, de son frère et de sa mère. Les autorités israéliennes ne l’ont pas confirmée et leurs proches s’accrochent à l’espoir qu’ils sont en vie et qu’ils seront libérés.

« C’est fou de prévoir l’anniversaire de quelqu’un qui n’est pas là, de mettre tous ces ballons, de faire des gâteaux », lâche Yossi Schneider, un membre de la famille.

À Tel-Aviv, des manifestants israéliens antiguerre ont affronté mardi soir la police lors d’un rassemblement contre le gouvernement de Benyamin Nétanyahou et sa guerre à Gaza.

PHOTO AHMAD GHARABLI, AGENCE FRANCE-PRESSE

À Tel-Aviv, des manifestants israéliens antiguerre ont affronté mardi soir la police lors d’un rassemblement contre le gouvernement de Benyamin Nétanyahou et sa guerre à Gaza.

« C’est un cercle vicieux de violence sans fin qui ne mène à rien. Seule une solution politique apportera la paix, l’égalité et la justice dans la région », a déclaré à l’AFP Michal Sapri, une manifestante.

Depuis Davos, en Suisse, le secrétaire d’État américain Antony Blinken a appelé mercredi Israël, au nom de sa « sécurité », à aider plutôt qu’à entraver l’Autorité palestinienne, qui ne peut pas fonctionner de manière efficace sans ce « soutien ».

Dans sa déclaration en marge du Forum économique mondial, M. Blinken a évoqué « une Autorité palestinienne plus forte, réformée, qui peut efficacement œuvrer pour son peuple […] » et qui aura besoin pour cela du « soutien et l’aide d’Israël et pas [de] son opposition active ».

Frappes au Yémen

Cette semaine, le ministre israélien de la Défense Yoav Gallant avait annoncé que la phase « intensive » des opérations armées dans le sud de Gaza, après celles presque achevées dans le nord, se terminerait « bientôt ».

Entre-temps, les violences se sont étendues à la Cisjordanie occupée. L’armée israélienne a indiqué mercredi avoir tué près de Naplouse dans une frappe aérienne un Palestinien décrit comme le chef d’une « cellule terroriste », qui « prévoyait une attaque terroriste imminente de grande ampleur ».  

Le Croissant-Rouge palestinien a annoncé la mort de sept personnes dans une frappe de l’armée israélienne, dans le camp de réfugiés de Tulkarem, dans le nord-ouest de la Cisjordanie.

En début d’après-midi, un photographe de l’AFP a rapporté de fortes explosions et des tirs d’armes automatiques dans ce camp, alors qu’une vingtaine de soldats appuyés par des drones et de blindés allaient de maison en maison.

Cette guerre exacerbe aussi les tensions régionales.

À la frontière israélo-libanaise, où les échanges de tirs sont quotidiens, l’armée israélienne a annoncé mardi de nouvelles frappes contre des positions du Hezbollah dans le sud du Liban.

L’armée américaine a mené mardi de nouveaux bombardements au Yémen, disant cette fois viser un site depuis lequel les rebelles houthis s’apprêtaient à lancer quatre missiles.

Les houthis ont multiplié les attaques contre les navires marchands en mer Rouge qu’ils disent liés à Israël, affirmant agir en solidarité avec les Palestiniens de Gaza.

PHOTO PAZ PIZARRO, AFP

Carte de la mer Rouge et du golfe d'Aden, montrant les divers incidents signalés depuis novembre 2023 dans cette région et les deux navires touchés par des missiles les 15 et 16 janvier 2024.

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Wed, 17 Jan 2024 11:06:42 -0500 admin
Indiana: une juge ordonne la suppression d’une loi ne donnant pas accès aux haïtiens du programme Biden d’obtenir un permis de conduire https://tvsoleilleve.com/2595 https://tvsoleilleve.com/2595 Indiana: une juge fédérale ordonne l’élimination d’une loi ne donnant pas accès aux haïtiens du Programme Humanitaire Parole d’obtenir leur permis de conduire et leur carte d’identité.

Les haïtiens vivant à Indiana ont fini par remporter la victoire après que la juge fédérale Tanya Walton Pratt a ordonné le vendredi 12 janvier 2024 l’élimination d’une loi qui permet aux personnes en liberté conditionnelle pour raisons humanitaires d’obtenir un permis de conduire et une carte d’identité, mais uniquement si elles viennent d’Ukraine. Via une ordonnance de 45 pages, la juge a indiqué que la loi fait une distinction entre les catégories de libérés conditionnels pour raisons humanitaires et qu’il existe une forte probabilité que la disposition viole la clause d’égalité de protection.

En effet, un groupe de cinq haïtiens avaient porté plainte l’année dernière contre cette loi. Ces compatriotes sont rentrés aux États-Unis grâce au programme Humanitaire Parole. Une juge fédérale avait entendu les arguments de leurs avocats en novembre dernier sur ce dossier. Les plaignants avaient déclaré au tribunal que la loi adoptée en 2023 est discriminatoire et inconstitutionnelle, et ils avaient demandé au tribunal d’annuler la disposition de la loi qui limite son champ d’application aux personnes originaires d’Ukraine.

Finalement, ces compatriotes ont eu gain de cause après la décision de la juge fédérale. Jeffson Saint-Hilaire, l’un des haïtiens qui a porté plainte a déclaré après cette décision: “J’ai l’intention de continuer à défendre la justice aux côtés des autres plaignants, car l’obtention d’un permis de conduire devrait dépendre du respect des règles de la route, et non du pays où vous êtes né.”

Cette loi en question, Indiana House Enrolled Act 1050, offre aux immigrants en liberté conditionnelle humanitaire en provenance d’Ukraine la possibilité d’obtenir un permis de conduire et une carte d’identité, a indiqué plusieurs médias dont The Seattle Times.

La juge qui a pris la décision a indiqué que cette loi fait une distinction entre les catégories de libérés conditionnels et pourrait avoir la possibilité de violer les droits des personnes. “L’Assemblée générale de l’Indiana avait de bonnes intentions et nous avons présenté les meilleurs arguments en faveur de la constitutionnalité de la loi. Si la loi de l’Indiana permettait à tous les libérés conditionnels humanitaires d’obtenir des permis, des cartes d’identité ou des titres, les plaignants n’auraient pas besoin d’intenter cette action”, a-t-elle écrit dans un communiqué.

Notons que selon les documents judiciaires, quatre des cinq compatriotes haïtiens vivent dans des zones rurales sans transports publics. Ils dépendent des autres pour se rendre au travail et pour d’autres activités quotidiennes. Le dernier plaignant est un mineur qui souhaite recevoir une carte d’identité, précisent les documents.

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Mon, 15 Jan 2024 09:59:45 -0500 admin
Les rebelles houthis tirent un missile vers un destroyer américain https://tvsoleilleve.com/2577 https://tvsoleilleve.com/2577 (Dubaï) Les rebelles houthis du Yémen ont tiré un missile de croisière antinavire en direction d’un destroyer américain dans la mer Rouge, dimanche, mais un avion de combat américain l’a abattu.

Il s’agissait de la plus récente attaque perturbant le transport maritime mondial dans le contexte de la guerre entre Israël et le Hamas dans la bande de Gaza.

Cette attaque est la première à avoir été reconnue par Washington depuis que les États-Unis et leurs alliés ont amorcé vendredi leurs frappes contre les rebelles, après des semaines d’attaques contre des navires dans la mer Rouge.

Les houthis, un groupe rebelle chiite allié à l’Iran, n’ont pas immédiatement reconnu l’attaque.

Il n’était pas clair dans l’immédiat si les États-Unis allaient riposter à cette dernière attaque, bien que le président Joe Biden ait déclaré qu’il « n’hésiterait pas à prendre de nouvelles mesures pour protéger notre peuple et la libre circulation du commerce international si nécessaire ».

Le tir des houthis a visé l’USS Laboon, un destroyer de classe Arleigh Burke opérant dans le sud de la mer Rouge, a indiqué le commandement central de l’armée américaine dans un communiqué.

Le missile provenait de Hodeïda, une ville portuaire de la mer Rouge longtemps détenue par les houthis, ont indiqué les États-Unis.

« Un missile de croisière antinavire a été tiré depuis les zones militantes houthis du Yémen soutenues par l’Iran vers l’USS Laboon », a indiqué le commandement central.

« Aucun blessé ni dégât n’a été signalé », a-t-on ajouté.

Lors de leur premier jour de frappes, vendredi, les États-Unis ont touché 28 sites et plus de 60 cibles avec des missiles de croisière et des bombes lancées par des avions de combat, des navires de guerre et un sous-marin.

Les forces américaines ont enchaîné samedi avec une frappe sur un site radar des houthis.

La navigation via la mer Rouge a été ralentie par ces attaques. La marine américaine a prévenu vendredi les navires de se tenir à l’écart des zones autour du Yémen, dans la mer Rouge et dans le golfe d’Aden, pendant 72 heures après les frappes aériennes initiales.

Pour leur part, les houthis ont affirmé, sans fournir de preuves, que les États-Unis avaient frappé dimanche un site près de Hodeïda. Les Américains et le Royaume-Uni n’ont pas reconnu avoir mené une quelconque frappe, ce qui suggère que l’explosion pourrait provenir d’un tir de missile raté par les houthis.

Depuis novembre, les rebelles ont pris pour cible à plusieurs reprises des navires en mer Rouge, affirmant qu’ils visaient à venger l’offensive israélienne contre le Hamas dans la bande de Gaza. Mais ils ont fréquemment ciblé des navires ayant des liens presque inexistants avec Israël, mettant ainsi en péril le transport maritime sur une route clé du commerce mondial.

Bien que l’administration Biden et ses alliés tentent depuis des semaines de calmer les tensions au Moyen-Orient et d’empêcher tout conflit plus large, les frappes ont menacé d’en déclencher un.

L’Arabie saoudite, qui soutient le gouvernement yéménite en exil que combattent les houthis, a cherché à se distancier des attaques contre les sites houthis alors qu’elle tente de maintenir un cessez-le-feu au Yémen.

La guerre au Yémen menée par l’Arabie saoudite et soutenue par les États-Unis, qui a débuté en 2015, a fait plus de 150 000 victimes, dont des combattants et des civils, et a provoqué l’une des pires catastrophes humanitaires au monde.

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Mon, 15 Jan 2024 09:48:31 -0500 admin
Kyiv affirme avoir abattu deux avions russes de commandement aéroporté https://tvsoleilleve.com/2576 https://tvsoleilleve.com/2576 (Kyiv) L’armée de l’air ukrainienne a affirmé lundi avoir abattu deux avions de commandement aéroportés russes au-dessus de la mer d’Azov, ce qui constituerait un coup dur pour la Russie dans une zone qu’elle est censée contrôler. 

« Je remercie l’armée de l’air pour cette opération parfaitement planifiée et exécutée dans la région de la mer d’Azov ! », a réagi le commandant en chef de l’armée ukrainienne Valery Zaloujny.

Selon Kyiv, un A-50, un appareil de détection, de surveillance et de commandement aéroporté, et un Il-22, avion servant aussi de poste de commandement, ont été détruits. L’armée ukrainienne n’a cependant pas précisé comment ces engins avaient été abattus.

Ces avions servent au renseignement, à l’identification de cibles et à la coordination des troupes.  

Interrogé à ce sujet lors d’un breffage avec la presse, le porte-parole du Kremlin a assuré ne pas pouvoir commenter, faute d’informations sur le sujet.

« Nous n’avons pas d’informations » là-dessus, a dit Dmitri Peskov, avant de renvoyer vers le ministère russe de la Défense qui reste généralement muet sur ses pertes et ses échecs depuis le début de l’invasion russe, il y a près de deux ans.

La Russie a revendiqué à maintes reprises disposer de la suprématie aérienne au-dessus de l’Ukraine, mais en réalité celle-ci n’a jamais été pérenne ni totale.  

L’aide militaire occidentale a en outre renforcé la défense antiaérienne ukrainienne depuis près de deux ans, afin de protéger le pays des volées de missiles et de drones que la Russie envoie presque quotidiennement sur les villes ukrainiennes.

Moscou dit avoir condamné plus de 200 prisonniers de guerre ukrainiens

La Russie a affirmé lundi avoir condamné plus de 200 soldats ukrainiens, prisonniers de guerre, à de lourdes peines de prison, près de deux ans après le début de l’offensive russe.

Des milliers de militaires ont été capturés par chacun des deux camps, même si leur nombre exact n’est pas public.

Ces derniers mois, Moscou a par ailleurs multiplié les procès de certains prisonniers en les accusant de crimes de guerre. Ces poursuites ont été dénoncées par Kyiv et des organisations de défense des droits de l’homme.

Les autorités russes accusent ces soldats, qui sont nombreux à avoir été faits prisonniers durant le siège de Marioupol en 2022, d’exactions contre des civils. C’est pourtant l’armée russe qui a mené un siège dévastateur de Marioupol, y faisant, selon Kyiv, des dizaines de milliers de morts.  

PHOTO GENYA SAVILOV, ARCHIVES AGENCE FRANCE-PRESSE

Des proches des prisonniers de guerre ukrainiens, en particulier des captifs du siège de Marioupol, brandissent des affiches indiquant « Libérez les défenseurs d’Azovstal » alors qu’ils exigent leur libération lors d’un rassemblement à Kyiv, le 7 janvier.

Alexandre Bastrykine, le président du Comité d’enquête russe, a déclaré que « 200 militaires ukrainiens [avaient été] condamnés à de longues peines de prison pour avoir tué des civils et maltraité des prisonniers » de guerre.

La Russie compte « continuer » à juger des soldats de l’armée de Kyiv, y compris des « hauts responsables », a-t-il assuré dans une interview à l’agence d’État Ria Novosti, publiée lundi.

Moscou n’a en revanche jamais enquêté sur les crimes de guerre dont ses soldats sont accusés, comme le massacre de Boutcha, que la Russie a qualifié de mise en scène occidentale.  

Elle dément aussi frapper des cibles civiles et considère ne pas être responsable de la destruction de villes comme Bakhmout ou Marioupol.  

Début janvier, les deux pays ont en revanche annoncé avoir libéré plusieurs centaines de prisonniers de guerre, le premier échange de ce type depuis l’été et le plus important depuis le début de l’assaut russe.

Par ailleurs, le président du Comité d’enquête russe a affirmé que le nombre de procès pour « extrémisme » en Russie avait augmenté de 62 % en 2023 par rapport à l’année précédente, un chiffre qui reflète l’intensification de la répression contre l’opposition.

Les autorités ont aussi ouvert 273 enquêtes pour « diffusion de fausses informations » sur l’armée russe, a-t-il ajouté, une accusation utilisée pour museler les détracteurs de l’offensive russe conte l’Ukraine.  

Alexandre Bastrykine a également évoqué des actes de sabotage commis sur des voies ferroviaires russes au profit de l’Ukraine dans des régions frontalières, mais aussi en Sibérie ou dans le Grand Nord.

En fin d’année, Kyiv avait par exemple revendiqué une attaque contre des trains transportant du carburant dans l’Extrême-Orient russe, à des milliers de kilomètres du front.

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Mon, 15 Jan 2024 09:46:29 -0500 admin
Taïwan remercie les États&Unis pour leur soutien, la Chine proteste https://tvsoleilleve.com/2575 https://tvsoleilleve.com/2575 (Taipei) Le président désigné de Taïwan Lai Ching-te a remercié lundi les États-Unis pour leur soutien lors d’une rencontre avec une délégation américaine, Pékin réagissant immédiatement pour s’opposer à tout échange officiel entre Taipei et Washington.

« Je suis reconnaissant envers les États-Unis pour leur soutien fort à la démocratie taïwanaise, qui témoigne du partenariat étroit et solide entre Taïwan et les États-Unis », a déclaré Lai Ching-te, deux jours après son élection, « même si la Chine continue de harceler Taïwan par des activités militaires ou autres ».

En réaction, Pékin s’est dit « fermement opposé » à tout contact officiel entre Taïwan et les États-Unis, assurant aussi « rejet(er) toute interférence des États-Unis dans les affaires de Taïwan, de quelque manière que ce soit et sous quelque prétexte que ce soit ».

Sous intense pression de la Chine, qui considère Taïwan comme l’une de ses provinces, l’île a par ailleurs perdu un de ses rares alliés diplomatiques avec l’annonce par Nauru, un micro-État du Pacifique, de la rupture des liens avec Taipei.

Taïwan n’est désormais plus reconnu officiellement que par 12 pays dans le monde.

Dénonçant une « attaque-surprise », Taipei a accusé Pékin d’avoir versé des « aides économiques » à Nauru pour l’influencer et de vouloir ainsi « asphyxier Taïwan » sur la scène internationale.

« Alors que le monde entier félicite Taïwan pour la réussite des élections, Pékin a lancé une répression diplomatique, qui constitue une riposte aux valeurs démocratiques et un défi flagrant à la stabilité de l’ordre international », a déclaré Olivia Lin, porte-parole de la présidence.

À Taipei, le drapeau de Nauru a été enlevé à l’extérieur de l’ambassade dès la mi-journée, quand l’annonce a été rendue officielle. Peu après, Pékin a dit « saluer » la décision de Nauru.

« Félicitations »

Un peu plus tôt, la délégation américaine présentée comme informelle avait rencontré la présidente sortante Tsai Ing-wen, issue comme Lai Ching-te du Parti démocrate progressiste (DPP), qui a salué une « visite très significative ».

Composée de l’ancien conseiller à la Sécurité nationale Stephen Hadley, de l’ex-secrétaire d’État adjoint James Steinberg et de la présidente de l’Institut américain à Taïwan Laura Rosenberger, la commission doit quitter Taïwan mardi.

« Nous sommes ici pour vous adresser, ainsi qu’au peuple taïwanais, nos félicitations pour les élections présidentielle et législatives », a déclaré Stephen Hadley, saluant la démocratie taïwanaise comme « un exemple pour le monde entier ».

En 2016, Washington avait déjà envoyé une délégation informelle à Taïwan après un scrutin présidentiel.

Cette visite survient à l’issue d’une campagne électorale marquée par les pressions croissantes, diplomatiques comme militaires, de la Chine, qui considère Taïwan comme l’une de ses provinces, à réunifier par la force si nécessaire.

Lai Ching-te, vice-président sortant, considère que l’île est indépendante de facto et a promis de la protéger des « menaces et intimidations » de Pékin.

Le statut de Taïwan est sans doute le sujet le plus explosif dans les relations entre la Chine et les États-Unis.

Si Washington reconnaît Pékin au détriment de Taipei depuis 1979, le Congrès américain impose parallèlement de fournir des armes à Taïwan, dans le but affiché de dissuader la Chine de toute volonté expansionniste.

Durant la campagne, la Chine avait exhorté Washington à « ne pas se mêler » de l’élection présidentielle à Taïwan.

« Impasse »

La Chine a martelé dès samedi soir que l’issue de ce scrutin ne changeait rien à « l’inévitable tendance vers la réunification de la Chine ».  

Lai Ching-te, 64 ans, prendra ses fonctions le 20 mai, aux côtés de sa vice-présidente, Hsiao Bi-khim, ancienne représentante de Taipei à Washington.

Celui qui, par le passé, s’était défini comme « un artisan pragmatique de l’indépendance de Taïwan », a depuis adouci son discours : désormais, à l’instar de Tsai Ing-wen, il adopte une position plus nuancée, affirmant qu’un processus d’indépendance n’est pas nécessaire, car l’île a, selon lui, de facto ce statut.

Promettant d’être « du côté de la démocratie », le président désigné prévoit aussi de « poursuivre les échanges et la coopération avec la Chine », le premier partenaire commercial de Taïwan, territoire de 23 millions d’habitants situé à 180 kilomètres des côtes chinoises et considéré par la Chine comme l’une de ses provinces.  

Un conflit dans le détroit les séparant serait désastreux pour l’économie mondiale : plus de 50 % des conteneurs transportés dans le monde y transitent et l’île produit 70 % des semi-conducteurs de la planète.

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Mon, 15 Jan 2024 09:43:54 -0500 admin
Plus de 24 000 morts dans les frappes à Gaza https://tvsoleilleve.com/2574 https://tvsoleilleve.com/2574 Le mouvement islamiste palestinien Hamas a annoncé lundi un bilan de 24 100 morts dans des bombardements israéliens sur la bande de Gaza depuis le début il y a 101 jours de la guerre qui a provoqué une onde de choc dans la région.

Les violences meurtrières en Cisjordanie occupée par Israël et le long de la frontière entre Israël et le Liban, ainsi que les frappes américaines contre les rebelles yéménites houthis soutenus par l’Iran qui menacent le trafic maritime international en mer Rouge font craindre une escalade du conflit au-delà de la bande de Gaza.

La guerre entre Israël et le Hamas a été déclenchée par une attaque sans précédent du mouvement islamiste palestinien le 7 octobre depuis la bande de Gaza, qui a fait environ 1140 morts sur le sol israélien, en majorité des civils tués ce jour-là, selon un décompte de l’AFP réalisé à partir de données officielles israéliennes.

Quelque 250 personnes ont été prises en otages lors de cette attaque, et 132 sont toujours à Gaza, dont au moins 25 auraient été tuées, selon les autorités israéliennes. Une centaine ont été libérées en vertu d’une trêve fin novembre.  

En représailles, Israël a juré d’anéantir le Hamas, au pouvoir à Gaza depuis 2007. Dans la bande de Gaza, le conflit a fait 24 100 morts, principalement des femmes, adolescents et enfants, selon le dernier bilan du ministère de la Santé du Hamas, mouvement qualifié d’« organisation terroriste » par Israël, les États-Unis et l’Union européenne.

Depuis le début de la guerre, la tension entre Israël et les territoires palestiniens est montée d’un cran. Lundi, une femme a été tuée et au moins 13 personnes ont été blessées dans un attentat à la voiture bélier à Raanana, dans le centre d’Israël, a indiqué la police israélienne qui dit avoir arrêté deux suspects palestiniens.

« Risque de famine et d’épidémies »

Dans la bande de Gaza, « plus de 60 martyrs et des dizaines de blessés dans de nouveaux massacres commis cette nuit et à l’aube par les forces d’occupation », a indiqué lundi le Hamas. Les frappes ont visé Khan Younès et Rafah (Sud), où l’armée israélienne concentre désormais son offensive, ainsi que d’autres zones du territoire assiégé, selon la même source.

Les 2,4 millions d’habitants de la bande de Gaza manquent de tout, nourriture, médicaments et carburant. L’ONU estime que 1,9 million de personnes ont dû quitter leur foyer.« Il n’y a ni nourriture, ni eau, ni chauffage. Nous mourons de froid », a déclaré Mohammad Kahil, déplacé du nord de Gaza à Rafah.

Dans un communiqué commun, l’UNICEF, le Programme alimentaire mondial et l’Organisation mondiale de la Santé ont mis en garde lundi contre un « risque de famine » et d’« épidémies de maladies mortelles » dans la bande de Gaza.

Les trois organisations réclament notamment « l’ouverture de nouvelles voies d’entrée, l’autorisation d’entrée pour davantage de camions quotidiennement par les points de contrôle aux frontières, moins de restrictions sur les mouvements des travailleurs humanitaires et des garanties de sécurité pour les personnes accédant à l’aide et la distribuant ».

Pour acheminer l’aide humanitaire, les trois agences demandent aussi à Israël d’autoriser l’accès à son port d’Ashdod, situé à environ 40 km au nord de la bande de Gaza.

Missile abattu en mer Rouge

Le conflit nourrit aussi les violences dans la région avec des groupes armés solidaires du Hamas. Les échanges de tirs entre le mouvement islamiste libanais Hezbollah et les forces israéliennes sont quasi quotidiens depuis le début de la guerre à Gaza.

Dimanche, le groupe pro-iranien a indiqué avoir mené six attaques sur le sol israélien, dont une sur un village qui a fait deux morts. Selon l’armée israélienne, il s’agit de deux civils, mère et fils, tués par un tir de missile depuis le Liban.

Les tensions se sont aussi accentuées en mer Rouge où les rebelles yéménites houthis soutenus par l’Iran attaquent des navires qui seraient liés à Israël. Les États-Unis et le Royaume-Uni ont mené vendredi et samedi en riposte des frappes contre des sites houthis.

L’armée américaine a annoncé dimanche que son aviation avait abattu un missile de croisière tiré en direction du destroyer USS Laboon au large de Hodeïda, dans le sud de la mer Rouge, depuis les zones contrôlées par les houthis.

Il semble qu’il s’agit du premier missile tiré en direction d’un navire de guerre américain par les houthis depuis les frappes de vendredi.

Les médias houthis ont fait état dimanche soir de nouvelles frappes anglo-américaines sur la ville portuaire de Hodeïda, mais Washington a démenti.

Lundi, l’Iran a appelé les États-Unis et le Royaume-Uni à « arrêter immédiatement la guerre » contre le Yémen.

Soutien aux otages

Dimanche, des milliers de personnes ont exprimé leur solidarité avec les otages retenus dans le territoire palestinien par le Hamas et ses alliés pour marquer les 100 jours depuis leur enlèvement et soutenir la mobilisation de leurs familles.La branche armée du Hamas a elle diffusé dimanche une vidéo montrant trois otages israéliens en vie, deux hommes et une femme. Cette vidéo ne donne aucune indication sur la date à laquelle elle a été filmée. Les trois otages y demandent en hébreu aux autorités israéliennes d’agir pour leur libération.

En Turquie, fervent partisan de la cause palestinienne, deux joueurs de soccer israéliens jouant pour des clubs de l’élite se retrouvent accusés d’incitation à la haine pour avoir marqué leur soutien aux otages retenus à Gaza.

Sur le front diplomatique, la ministre australienne des Affaires étrangères, Penny Wong, a annoncé se rendre cette semaine en Jordanie, Israël, dans les Territoires palestiniens occupés et aux Émirats arabes unis pour « soutenir les efforts diplomatiques internationaux en vue de parvenir à une paix durable au Moyen-Orient ».

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Mon, 15 Jan 2024 09:40:54 -0500 admin
La grand&messe des trumpistes https://tvsoleilleve.com/2573 https://tvsoleilleve.com/2573 (Indianola, Iowa) En ce dimanche matin de janvier, il faut être animé par une certaine foi pour faire la queue pendant plus d’une heure devant la porte close de l’édifice où Donald Trump tiendra son dernier rassemblement avant les caucus républicains de l’Iowa, prévus lundi soir.

Il fait -28 degrés Celsius sous un ciel bleu limpide. Avec le facteur éolien, la température ressentie est de -41. Le froid mord les joues et glace les pieds.

À la tête de la file, Blake Marnell n’est vraiment pas dans son élément, côté météo. Il vit à San Diego, en Californie. Mais à la veille du scrutin qui lancera officiellement la course à l’investiture républicaine pour l’élection présidentielle 2024, il se trouve à Indianola, en banlieue de Des Moines, pour manifester son appui à l’ancien président, largement favori pour l’emporter.

  • Donald Trump a assuré lui-même la livraison de pizzas aux pompiers de Waukee, en Iowa.

    PHOTO ANDREW HARNIK, ASSOCIATED PRESS

    Donald Trump a assuré lui-même la livraison de pizzas aux pompiers de Waukee, en Iowa.

  • « Dieu, fusils et Trump », peut-on lire sur la casquette de ce partisan.

    PHOTO HAIYUN JIANG, THE NEW YORK TIMES

    « Dieu, fusils et Trump », peut-on lire sur la casquette de ce partisan.

  • Le discours qu’a prononcé Donald Trump devant ses partisans a duré pas moins de 102 minutes.

    PHOTO HAIYUN JIANG, THE NEW YORK TIMES

    Le discours qu’a prononcé Donald Trump devant ses partisans a duré pas moins de 102 minutes.

  • La candidate à l’investiture républicaine Nikki Haley a elle aussi pris part à un évènement de campagne, se rendant à un barbecue à Ames.

    PHOTO CAROLYN KASTER, ASSOCIATED PRESS

    La candidate à l’investiture républicaine Nikki Haley a elle aussi pris part à un évènement de campagne, se rendant à un barbecue à Ames.

  • Le candidat Ron DeSantis, gouverneur de Floride, était aussi de passage en Iowa – à Cedar Rapids, plus précisément.

    PHOTO ALYSSA POINTER, REUTERS

    Le candidat Ron DeSantis, gouverneur de Floride, était aussi de passage en Iowa – à Cedar Rapids, plus précisément.

  • Des militants pour le climat ont sporadiquement interrompu le discours de Donald Trump, dénonçant un « criminel climatique ».

    PHOTO CHRISTIAN MONTERROSA, AGENCE FRANCE-PRESSE

    Des militants pour le climat ont sporadiquement interrompu le discours de Donald Trump, dénonçant un « criminel climatique ».

  • Des partisans de Donald Trump rassemblés au collège Simpson ont réagi avec enthousiasme à l’arrivée de l’ancien président qui ambitionne de le redevenir.

Sous son manteau d’hiver, il porte un veston et une cravate taillés dans un tissu ressemblant à un mur de briques. D’où les surnoms qu’il a acquis après s’être présenté ainsi vêtu à de nombreux rassemblements de Donald Trump : « Brick Man » ou « Brick Suit ».

Il n’est pas le seul dans la file grelottante pour qui la frontière sud revêt une grande importance.

« Nous n’avions pas de frontières ouvertes quand Donald Trump était président », dit Sarka Moore, qui a vu le jour en République tchèque il y a 45 ans avant d’immigrer aux États-Unis. « L’économie était également en meilleur état. »

« Dieu créa Trump »

La foi de Blake Marnell et de Sarka Moore sera récompensée. Ils auront une place dans l’auditorium où se déroulera le rassemblement. De nombreux partisans de Donald Trump, qui n’ont pas voulu s’exposer à la morsure du froid aussi longtemps qu’eux, devront suivre les discours de l’ancien président et de ses soutiens par vidéo interposée dans une salle attenante.

Il sera amplement question de la frontière sud. Mais le rassemblement permettra aussi de mesurer la différence entre Donald Trump et ses principaux rivaux, Ron DeSantis et Nikki Haley, qui n’attirent qu’une fraction de ses foules et ne suscitent qu’un enthousiasme mitigé.

En fait, le terme grand-messe est plus approprié pour décrire un rassemblement de Donald Trump. L’affaire ne dure pas 40 minutes, mais trois heures, en commençant par la prière, le serment d’allégeance au drapeau des États-Unis et l’hymne national, toutes des choses escamotées lors des rassemblements de Haley et DeSantis.

« Nous te remercions, Seigneur, de nous avoir donné un homme prêt à diriger contre tant d’autres prêts à l’attaquer », dit Tamara Scott, directrice de l’organisation Women Concerned of Iowa, pendant la prière.

Le nom de Dieu sera invoqué deux autres fois pendant la grand-messe. Après les discours de plusieurs soutiens de Donald Trump, dont le représentant d’Ohio Jim Jordan, les membres de l’auditoire opinent du chef en regardant une vidéo que l’ancien président a lui-même diffusée sur Truth Social la semaine dernière. Ça s’intitule « Dieu créa Trump ».

« Et le 14 juin 1946, Dieu a regardé son paradis planifié et a dit : ‟J’ai besoin d’un gardien », alors Dieu nous a donné Trump », dit le narrateur de la vidéo, dont la voix, créée par l’intelligence artificielle, imite celle de Paul Harvey, célèbre animateur de radio conservateur mort en 2009, connu notamment pour un discours intitulé « Et Dieu créa un fermier ».

La vidéo décrit Donald Trump comme un bourreau de travail qui bosse jour et nuit et un homme de foi qui fréquente l’église tous les dimanches. Ni l’une ni l’autre de ces descriptions ne correspondent à la réalité observée par de nombreux anciens collaborateurs de l’ancien président, faut-il préciser.

Identité et idolâtrie

Des pasteurs de l’Iowa ont dénoncé la vidéo, la considérant comme blasphématoire, mais leur influence auprès des chrétiens évangéliques est en chute libre à l’ère Trump. Le journaliste Tim Alberta, fils d’un pasteur conservateur du Michigan, a analysé ce phénomène dans un livre récent intitulé The Kingdom, the Power, and The Glory : American Evangelicals in an Age of Extremism.

« Les forces de l’identité politique et de l’idolâtrie nationaliste – longtemps latentes, aujourd’hui pleinement libérées sous la forme du trumpisme – [sont] en train de détruire l’Église évangélique », écrit-il.

Donald Trump invoquera lui-même le nom de Dieu à la fin de son discours de 102 minutes au cours duquel il dénigre ses rivaux, dont Joe Biden (« le président le plus corrompu et incompétent de l’histoire de notre pays »), et tourne en ridicule ses démêlés avec la justice.

Il passe du coq à l’âne, promettant de combattre l’inflation, d’interdire l’enseignement de la théorie critique de la race et d’épargner aux États-Unis une troisième guerre mondiale. Et il lit pour la énième fois les paroles de la chanson The Snake, qui raconte l’histoire d’une femme recueillant un serpent affaibli avant de se faire mordre mortellement par l’animal « vicieux ».

« Le serpent, c’est notre frontière », déclare Trump à ses partisans. « Nous accueillons des personnes en provenance de prisons. Nous accueillons des personnes issues d’établissements psychiatriques. Nous accueillons des meurtriers et des barons de la drogue. Nous accueillons des personnes très malades, atteintes de maladies qui se répandent dans tout le pays. Nous faisons ce qu’il ne faut pas faire pour notre pays. Il sera très difficile de s’en remettre. Mais nous allons commencer dès le premier jour avec des expulsions. »

Et la foule d’accueillir avec des hurlements et des applaudissements cette promesse qui rappelle l’approche qui a valu à Trump d’être accusé de racisme et de xénophobie en 2016.

« 2024 est notre bataille finale », dira Donald Trump à la fin de son discours en promettant de vaincre « l’État profond », les « fauteurs de guerre », les « mondialistes, communistes, marxistes et fascistes », de même que les « faux médias » et « Joe-la-crapule ».

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Mon, 15 Jan 2024 09:37:57 -0500 admin
Le regroupement politique de Jeantel Joseph soutient « la révolution » de Guy Philippe mais veut éviter « un bain de sang » https://tvsoleilleve.com/2568 https://tvsoleilleve.com/2568 Dans un communiqué de presse acheminé à la rédaction ce mercredi 10 janvier 2024, le Directoire du « Réveil National pour la Souveraineté D'Haïti » a soutenu les déclarations de Jean Hilaire Lundy, porte-parole du regroupement, tenues mercredi à l’émission « Le Rendez-vous » animé par Volcy Assad où il précise que son regroupement n’écarte pas la possibilité de prendre le pouvoir par les armes. Toutefois, la nouvelle politique structure « ( rejette) d'un revers de main toutes possibilités d'un bain de sang dans cette révolution populaire. »

Les déclarations choc de Jean Hilaire Lundy n’ont pas été sans réaction dans l’opinion publique. Le regroupement a dû publier un communiqué pour soutenir les propos de son porte-parole mais avec beaucoup de nuances.

Le regroupement dit soutenir la déclaration de Lundy « tout en rejetant d'un revers de main toutes possibilités d'un bain de sang dans cette révolution populaire ». 


« Réveil National, étant une structure politique qui croit avant tout dans le respect scrupuleux des principes démocratiques, demande à la population de fouler le maccadam pour faire passer ses revendications vis-à-vis du pouvoir en place qui n'a pas su assumer ses responsabilités entre autres: assurer la protection des vies et des biens, organiser les élections pour le renouvellement du personnel politique, etc.. », écrit le regroupement. 

Une nouvelle fois, « Réveil national » a exprimé sans l’ombre de doute son soutien inconditionnel à la révolution envisagée par Guy Philippe dans l’optique, selon le regroupement, de sortir ce pays de ce bourbier dans lequel il patauge. 
« L'heure est à l'action, toutes les forces vives du pays sont attendues pour faire échec au plan macabre de Ariel Henry visant à assassiner tous les fils et toutes les filles authentiques d'Haïti », poursuit la plateforme politique ayant à sa tête Jeantel Joseph, actuel directeur général de l’agence nationale des aires protégées (ANAP) dont la BSAP assure « la gestion en matière de surveillance environnementale ». 

De plus, le regroupement dit s’engager à se battre « debout pour libérer ce pays de cette équipe qui a échoué dans sa mission et qui mérite d'être chassé au pouvoir sans plus tarder. »


Le Réveil National semble ne pas vouloir rebrousser chemin dans son objectif d’enclencher la révolution dans le pays. Ce   vendredi 11 janvier, les responsables ont demandé à la population du département de l’Ouest de se tenir prête pour le début de la mobilisation et l’arrivée de Guy Philippe. À Jérémie, des partisans de l’ancien chef rebelle ont fermé plusieurs institutions publiques de quoi sonner l’heure de la "révolution".

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Fri, 12 Jan 2024 10:53:28 -0500 admin
Des frappes américano&britanniques visent les houthis au Yémen https://tvsoleilleve.com/2567 https://tvsoleilleve.com/2567 Les États-Unis et le Royaume-Uni, avec le soutien du Canada, ont mené « avec succès » des frappes contre les houthis au Yémen, a déclaré jeudi le président américain Joe Biden. Ces frappes font suite à plusieurs semaines d’attaques des rebelles contre des navires en mer Rouge.

Les États-Unis et le Royaume-Uni ont eu le soutien du Canada, des Pays-Bas, de Bahreïn et de l’Australie pour mener ces frappes, précise un communiqué de presse de la Maison-Blanche. Selon plusieurs médias américains, les frappes ont impliqué des avions de combat et des missiles Tomahawk.

Les frappes, « 73 raids », ont visé des sites militaires dans la capitale Sanaa, et les gouvernorats de Hodeidah, Taïz, Hajjah et Saada, a indiqué le porte-parole militaire des houthis, un mouvement membre de « l’axe de la résistance » établi par l’Iran, qui rassemble des groupes hostiles à Israël, notamment le Hamas palestinien et le Hezbollah libanais.

Cinq personnes ont été tuées et six blessées parmi les rebelles, a-t-il ajouté, soulignant que cette « agression […] ne restera(it) pas sans réponse ».

L’opération américano-britannique a été menée « en réponse directe aux attaques sans précédent des houthis sur des navires internationaux en mer Rouge », a affirmé Joe Biden dans un communiqué, évoquant une action « défensive ». « Ces attaques ont mis en danger le personnel américain, les marins civils et nos partenaires, compromis le commerce et menacé la liberté de navigation », a-t-il déclaré.

Le président américain a également averti qu’il « n’hésiterait pas » à « ordonner d’autres mesures » si nécessaire pour protéger les États-Unis et le commerce international.

« Notre pays fait face à une attaque massive par des navires américains et britanniques, des sous-marins et des avions », a réagi le vice-ministre des Affaires étrangères des houthis, Hussein Al-Ezzi, cité par les médias du mouvement.

« Les États-Unis et le Royaume-Uni doivent se préparer à payer un prix fort et supporter les lourdes conséquences de cette agression », a-t-il menacé.

Le chef des rebelles du Yémen, Abdel Malek al-Houthi, a menacé jeudi de riposter à toute attaque américaine en mer Rouge par des opérations encore « plus importantes » que celle, particulièrement lourde, lancée mardi.

Des milliers de navires détournés

Depuis la mi-novembre, les houthis, qui contrôlent la plus grande partie du Yémen, ont réalisé une vingtaine d’attaques contre des navires marchands et commerciaux transitant par la mer Rouge. Ils prétendent viser les navires commerciaux liés à Israël, par solidarité avec la bande de Gaza. Une guerre dévastatrice se déroule dans cette région entre Israël et le mouvement islamiste palestinien Hamas.

En décembre, les États-Unis ont déployé des navires de guerre et formé une coalition internationale pour sécuriser le trafic maritime. Certains armateurs évitent maintenant cette zone où transite 12 % du commerce mondial, ce qui entraîne une hausse des coûts de transport entre l’Europe et l’Asie.

« Plus de 2000 navires ont été contraints de parcourir des milliers de kilomètres pour éviter la mer Rouge, ce qui peut entraîner des semaines de retard dans les délais d’expédition des produits », a déclaré jeudi le président américain. Il a d’ailleurs souligné que 27 attaques avaient visé des navires internationaux et que des équipages de plus de 20 pays avaient été menacés ou pris en otage lors d’actes de piraterie.

« Un message clair aux houthis »

Le 3 janvier, les gouvernements de l’Australie, du Bahreïn, du Canada, du Danemark, de l’Allemagne, des Pays-Bas, de la Nouvelle-Zélande, de la République de Corée, du Royaume-Uni et des États-Unis ont appelé à la cessation immédiate des attaques.

Les attaques en mer Rouge se sont tout de même poursuivies, notamment contre des navires américains et britanniques. Mardi, 18 drones et 3 missiles ont été abattus par trois destroyers américains, le navire britannique HMS Diamond et des avions de combat déployés depuis le porte-avions américain Dwight D. Eisenhower.

En réponse aux attaques, les États-Unis et le Royaume-Uni ont mené jeudi des frappes conjointes contre un certain nombre de cibles dans les zones du Yémen contrôlées par les houthis.

Ces frappes de précision avaient pour but de perturber et de dégrader les capacités utilisées par les houthis pour menacer le commerce mondial et la vie des marins internationaux sur l’une des voies navigables les plus importantes du monde.

 Extrait du communiqué de la Maison-Blanche

L’objectif reste tout de même « de désamorcer les tensions et de rétablir la stabilité en mer Rouge », précise le communiqué.

Les frappes ont visé des radars et des infrastructures de drones et de missiles, afin de réduire leurs capacités à s’attaquer aux navires marchands en mer Rouge, a affirmé jeudi le secrétaire américain à la Défense Lloyd, Austin. « L’action menée [jeudi] par la coalition envoie un message clair aux houthis : ils devront assumer d’autres coûts s’ils ne mettent pas fin à leurs attaques illégales », a-t-il déclaré.

Réactions internationales

Joe Biden s’est félicité jeudi du « succès » des frappes menées. Le premier ministre britannique Rishi Sunak a quant à lui évoqué des « frappes nécessaires » et « mesurées ». Hormis le communiqué publié par la Maison-Blanche, le Canada n’a fait aucune déclaration à ce sujet jusqu’à maintenant.

L’Arabie saoudite a dit suivre avec « inquiétude » les développements. Le royaume « suit avec beaucoup d’inquiétude les opérations militaires en mer Rouge et les frappes aériennes contre un certain nombre de sites » au Yémen, a affirmé le ministère des Affaires étrangères d’Arabie saoudite dans un communiqué, en appelant « à la retenue et à éviter l’escalade ».

De son côté, l’Iran a condamné vendredi les frappes américaines et britanniques, y voyant une « action arbitraire » et une « violation flagrante de la souveraineté » du Yémen.

Cette opération aura « des répercussions sur la sécurité régionale », a réagi pour sa part le Hamas.

Le Kremlin a lui condamné des frappes « illégitimes du point de vue du droit international ».

La Chine a quant à elle exhorté « les parties concernées à […] faire preuve de retenue, afin d’éviter une expansion du conflit ».

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Fri, 12 Jan 2024 10:51:20 -0500 admin
L’armée israélienne pilonne la bande de Gaza https://tvsoleilleve.com/2566 https://tvsoleilleve.com/2566 Des dizaines de personnes ont été tuées dans la nuit de jeudi à vendredi dans la bande de Gaza, pilonnée par l’arme israélienne en guerre contre le mouvement islamiste palestinien du Hamas.   

Un journaliste de l’AFP a entendu des tirs d’artillerie violents entre Rafah, à la pointe sud du territoire palestinien, et Khan Younès, la grande ville du sud, dans la nuit de jeudi à vendredi, marquée toutefois par moins de frappes aériennes.

Selon le ministère de la Santé du Hamas, « plus de 59 morts et de dizaines de blessés ont été conduits dans les hôpitaux à la suite des attaques menées » dans la nuit « dans plusieurs secteurs ».  

« Des dizaines de terroristes » ont été tués à Khan Younès et Maghazi, dans le centre, « dont des officiers de l’unité Nukhba » (« élite » en arabe, ndrl), a indiqué l’armée israélienne, qui a également fait état d’une frappe aux drones à Bureij, dans le centre.  

À Khan Younès, « un officier de l’unité Nukhba qui avait participé au massacre du 7 octobre », a notamment été tué, selon l’armée.  

À l’hôpital Najjer de Rafah, un jeune homme qui ne donne pas son nom, montre à l’AFPTV des corps dans des bâches de plastique. « Les femmes sont veuves, les enfants orphelins. Est-ce que quelqu’un se préoccupe de nous ? Pourquoi tout le monde reste silencieux ? », interpelle-t-il.  

Depuis le début de la guerre, 23 469 personnes ont été tuées et près de 60 000 autres blessées dans la bande de Gaza, selon le dernier bilan publié jeudi par le ministère de la Santé du Hamas, qui gouverne le territoire depuis 2007.

Avec une moyenne de 250 morts par jour selon ses calculs, le taux de létalité moyen de cette guerre est « significativement supérieur » à celui « de n’importe quel autre conflit récent », « en Syrie (96,5 morts par jour), au Soudan (51,6), en Irak (50,8), en Ukraine (43,9), en Afghanistan (23,8) et au Yémen (15,8) », a dénoncé l’Oxfam.

Dans un communiqué, l’ONG relève que la situation humanitaire déjà catastrophique des 2,4 millions d’habitants est encore aggravée par la baisse des températures.  

Sur le réseau social X, le chef de l’Organisation mondiale de la Santé, Tedros Adhanom Ghebreyesus, a indiqué que le plus grand hôpital gazaoui, Al Shifaa, dans la ville de Gaza (nord), avait réussi à reprendre partiellement du service. 

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Fri, 12 Jan 2024 10:46:28 -0500 admin
Les intérêts américains et britanniques sont devenus des « cibles légitimes » https://tvsoleilleve.com/2565 https://tvsoleilleve.com/2565 (Sanaa) Les intérêts américains et britanniques sont devenus des « cibles légitimes » pour les houthis après les frappes des États-Unis et du Royaume-Uni au Yémen, ont déclaré vendredi les rebelles soutenus par l’Iran.

« Tous les intérêts américano-britanniques sont devenus des cibles légitimes pour les forces armées yéménites après l’agression directe et déclarée contre la République du Yémen », a affirmé le Conseil politique suprême des houthis.

« Les Américains et les Britanniques ne doivent pas croire qu’ils échapperont au châtiment de nos forces armées héroïques », a ajouté cette haute instance des rebelles, dans un communiqué publié par leurs médias officiels.

« La joie des agresseurs ne sera pas longue, et notre main aura le dessus, si Dieu le veut », a encore poursuivi le Conseil suprême des houthis.

Les frappes, qui ont fait cinq morts, ont suivi des semaines d’attaques menées par les houthis contre des navires qu’ils disent liés à Israël en mer Rouge, pour protester contre les bombardements d’Israël dans la bande de Gaza où il dit vouloir anéantir le Hamas palestinien, responsable d’une attaque inédite en territoire israélien.

L’Union européenne envisage de déployer une force navale en mer Rouge

Les pays de l’UE discuteront la semaine prochaine de l’envoi d’une force navale européenne pour aider à protéger les navires en mer Rouge contre les attaques de rebelles houthis du Yémen, ont indiqué des diplomates vendredi.

Le projet est à l’étude à Bruxelles depuis plusieurs semaines. Il avait été évoqué bien avant que les forces américaines et britanniques ne frappent le Yémen.

L’UE chercherait à compléter la coalition dirigée par les États-Unis, qui comprend de nombreux pays de l’Union et opère déjà sur cette route maritime vitale. La taille et la composition d’une telle mission européenne restent toutefois à préciser.

« En tant qu’UE, nous travaillons intensément sur la manière dont nous pouvons renforcer la situation en mer Rouge et contribuer à une stabilisation. Nous devons en décider ensemble dans le cadre européen. Nous y travaillons d’arrache-pied », a expliqué vendredi la ministre allemande des Affaires étrangères, Annalena Baerbock, depuis Kuala Lumpur.

« Les houthis sont responsables des conséquences de leurs actions. Ils doivent cesser immédiatement leurs attaques contre des navires civils », a-t-elle déclaré.

Des diplomates européens ont indiqué qu’une première discussion aurait lieu à Bruxelles mardi.

Réunion d’urgence du Conseil de sécurité de l’ONU

Le Conseil de sécurité de l’ONU se réunira vendredi après-midi en urgence après les frappes menées contre les houthis au Yémen par les États-Unis et le Royaume-Uni, a annoncé la France qui assure la présidence du Conseil en janvier.

La réunion d’urgence a été demandée par la Russie, a précisé la présidence française du Conseil. Elle aura lieu dans l’après-midi après une autre réunion prévue sur la situation à Gaza.

Le Conseil de sécurité a adopté mercredi une résolution exigeant l’arrêt « immédiat » des attaques des houthis contre des navires en mer Rouge, notant également le droit des États membres à défendre les navires contre ces attaques.

La Russie s’était abstenue lors de ce vote.

« Nous ne pouvons pas ne pas être inquiets de la situation actuelle en mer Rouge […] mais nous sommes inquiets que les États-Unis et leurs alliés préfèrent comme souvent choisir une solution unilatérale par la force », avait alors dénoncé l’ambassadeur russe Vassili Nebenzia, critiquant la coalition mise en place par les États-Unis pour protéger le trafic maritime dans cette zone stratégique où transite 12 % du commerce mondial.

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Fri, 12 Jan 2024 10:44:31 -0500 admin
L’agresseur d’une juge de retour à la barre avec un masque de Hannibal Lecter https://tvsoleilleve.com/2561 https://tvsoleilleve.com/2561

Deobra Redden est sorti de l’anonymat mercredi en s’attaquant à la juge Mary Kay Holtus. Il a sauté par-dessus son estrade lorsqu’il a compris qu’elle s’apprêtait à l’envoyer en prison pour un dossier de coups et blessures, avant d’être péniblement maîtrisé par les agents de sécurité et le personnel du tribunal.

Filmé, l’incident est rapidement devenu viral sur les réseaux sociaux.

Après plusieurs jours en cellule, cet homme de 30 ans a finalement été condamné à une peine pouvant aller jusqu’à quatre ans d’emprisonnement lundi, lors d’une audience sous haute surveillance.

Le prévenu est revenu à la barre escorté par six policiers. Il portait un masque couvrant la moitié inférieure de son visage pour l’empêcher de mordre, une cagoule transparente pour entraver ses éventuels crachats, et des manchons de contention oranges obstruaient ses mains.

« Je tiens à préciser que je ne change ni ne modifie la peine que j’allais prononcer la semaine dernière », a déclaré la juge en insistant sur son impartialité, même après avoir été légèrement blessée dans la mêlée, selon le Las Vegas Review Journal.

La magistrate n’avait pas eu besoin d’être hospitalisée. Un agent de sécurité du tribunal avait en revanche été transporté à l’hôpital après avoir été légèrement blessé.  

Déjà condamné par le passé pour violences conjugales, M. Redden doit être jugé séparément pour son agression sur la juge. Il devait répondre de cette attaque jeudi, mais avait refusé de sortir de sa cellule.

Pour l’audience de lundi, la justice avait ordonné de l’amener au tribunal « par tous les moyens nécessaires », selon les médias locaux.

Les attaques sur les juges en pleine salle d’audience sont plutôt rares aux États-Unis. En revanche, les menaces sur les magistrats ont augmenté ces dernières années.

En 2022, le U. S. Marshals Service, la police chargée de protéger les juges fédéraux, a recensé 1362 cas de menaces ou de menaces potentielles à leur encontre, contre 926 en 2015.  

Les menaces envers les juges ont atteint leur pic en 2021, avec 4511 évènements de ce genre recensés.

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Tue, 09 Jan 2024 10:08:16 -0500 admin
La Russie veut tout faire pour arrêter les frappes ukrainiennes sur Belgorod https://tvsoleilleve.com/2559 https://tvsoleilleve.com/2559 (Moscou) Le Kremlin a juré mardi vouloir « tout » faire pour faire cesser les frappes ukrainiennes sur Belgorod, ville russe devenue la cible d’attaques de Kyiv après que la Russie a repris des bombardements d’ampleur en Ukraine.

Les autorités russes ont annoncé dans la journée qu’une femme avait été tuée par un bombardement ukrainien dans la région frontalière de Koursk, tandis que trois autres personnes ont été blessées lors d’une nouvelle attaque de drones dans la région d’Oriol.

« Notre armée continuera à faire tout ce qui est en son pouvoir pour minimiser le danger dans un premier temps, puis pour l’éliminer complètement », a déclaré le porte-parole du président Vladimir Poutine, Dmitri Peskov, au sujet des attaques sur le sol russe.

Il a accusé Kyiv de viser délibérément « des civils » sur le sol russe à l’aide d’équipements militaires fournis par les Occidentaux.

Ces propos interviennent après une dizaine de jours marqués en Russie par la multiplication d’attaques ukrainiennes visant Belgorod, une ville de 335 000 habitants située à moins de 40 kilomètres de la frontière avec l’Ukraine.

Au lendemain d’un bombardement d’ampleur de l’Ukraine le 29 décembre qui a fait des dizaines de morts, la ville de Belgorod avait été la cible d’une frappe faisant 25 morts, l’attaque ukrainienne la plus meurtrière contre des civils sur le sol russe depuis le 24 février 2022.

En représailles, Vladimir Poutine avait dit vouloir « intensifier » les frappes contre l’Ukraine, son armée poursuivant ses bombardements importants sur Kyiv et d’autres villes ukrainiennes, à l’instar des 2 et 8 janvier.

Les autorités ukrainiennes ont de leur côté revu à la hausse le bilan de l’attaque russe du 29 décembre sur Kyiv, porté à 33 morts, et celui des frappes dans la nuit de dimanche à lundi, annoncé désormais à cinq civils tués.

Une femme tuée

Mais signe que l’inquiétude grandit à Belgorod, « environ 300 » personnes ont déjà évacué la ville selon les autorités régionales, qui ont également repoussé la rentrée scolaire de dix jours, au 19 janvier.

Quant à la municipalité, elle a appelé les habitants la semaine dernière à sécuriser leurs fenêtres en prévention de nouvelles frappes.

PHOTO REUTERS

La façade endommagée d’un immeuble d’appartements à Belgorod

Et les attaques ukrainiennes semblent ne pas diminuer en intensité.

Dans le village frontalier de Gornal, située dans la région de Koursk, « une femme a été tuée par des éclats d’obus » mardi après-midi, a indiqué le gouverneur Roman Starovoït.

Celui de la région d’Oriol, Andreï Klytchkov, a fait état sur Telegram de « trois blessés légers » dans une attaque ukrainienne de drones sur des installations énergétiques, tandis que le ministère de la Défense a annoncé avoir abattu huit drones au-dessus des régions d’Oriol et de Koursk.

Or, à deux mois de la présidentielle qui doit voir Vladimir Poutine reconduit au pouvoir au moins jusqu’en 2030, le Kremlin veut tout faire pour continuer à donner l’image que le conflit avec l’Ukraine n’affecte pas directement le quotidien et la sécurité des Russes.

Dans la même lignée, Sergueï Choïgou, le ministre russe de la Défense, a assuré mardi comme à son habitude que son armée infligeait de lourdes pertes aux forces ukrainiennes et qu’elle se trouvait en meilleure position que son adversaire, malgré un front largement gelé depuis l’automne 2022, après une série de retraites russes.

L’armée russe a cependant fait échouer la contre-offensive ukrainienne de l’été 2023, ce que le Kremlin présente comme une victoire.

« Nous conservons l’initiative stratégique sur toute la ligne de front », a assuré M. Choïgou lors d’une réunion avec des hauts gradés de l’armée.

Optimisme malgré les pertes

Depuis l’échec de la contre-offensive ukrainienne, le ton est beaucoup plus optimiste à Moscou, et ce malgré d’importantes pertes sur le terrain, chiffrées par les États-Unis à 315 000 soldats blessés ou tués en moins de deux ans.

L’armée russe est repassée à l’offensive à l’automne 2023, en particulier autour d’Avdiïvka dans la région de Donetsk. Mais les avancées y ont été mineures et Kyiv affirme y infliger de lourdes pertes aux forces russes.

De son côté, l’Ukraine doit, elle, faire face au sein de sa société à un débat sur une éventuelle mobilisation de centaines de milliers d’hommes pour venir renforcer ses lignes et remplacer les morts et les vétérans épuisés après bientôt deux ans d’un conflit à forte intensité.

Kyiv, qui réclame toujours plus de systèmes de défense antiaérienne pour contrer les attaques russes, s’inquiète à haute voix de l’effritement du soutien occidental, sur fond de dissensions politiques au sein de l’Union européenne et aux États-Unis.

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Tue, 09 Jan 2024 09:54:29 -0500 admin
Un colistier ou une colistière pour Trump ? https://tvsoleilleve.com/2558 https://tvsoleilleve.com/2558 Du jamais vu. La course à l’investiture républicaine pour l’élection présidentielle de 2024 ne commencera pas officiellement avant le 15 janvier, date des caucus de l’Iowa. Or, les médias américains multiplient déjà les listes de colistiers potentiels de Donald Trump, signe de sa position dominante dans les sondages. Voici quelques-uns des noms plus souvent mentionnés.

Kristi Noem

PHOTO JAMIE KELTER DAVIS, ARCHIVES THE NEW YORK TIMES

« En un clin d’œil. » C’est le temps que mettrait la gouverneure républicaine du Dakota du Sud pour répondre à une offre de devenir la colistière de Donald Trump, selon ses propres mots. Élue à son poste actuel en 2018 après avoir siégé pendant quatre mandats à la Chambre des représentants, la politicienne de 52 ans a déjà montré son zèle pour l’ancien président en lui offrant son soutien dès septembre dernier. Seuls 3 de ses 26 homologues républicains l’avaient précédée dans cette voie. Trump n’a pas manqué de la complimenter en retour. « Kristi est une guerrière pour les valeurs américaines », a-t-il dit à propos de cette fille de fermiers qui a notamment promulgué des lois restrictives sur l’avortement et la participation des femmes transgenres à des équipes sportives scolaires conformes à leur identité de genre. Malgré cela, Noem pourrait aider Trump à réduire l’avantage dont Joe Biden a joui en 2020 auprès des femmes. Il en irait de même pour toute colistière.

Tim Scott

PHOTO NORA WILLIAMS, ARCHIVES THE NEW YORK TIMES

Avant de mettre fin à sa campagne, en novembre dernier, le sénateur républicain de Caroline du Sud a souvent donné l’impression de briguer non pas la présidence, mais la vice-présidence. Comme s’il voulait préserver ses chances de devenir le colistier de Donald Trump, le politicien de 58 ans a laissé passer de nombreuses occasions de le critiquer. Il y a certes eu des exceptions, notamment sur l’avortement. « Le président Trump a dit qu’il négocierait avec les démocrates et qu’il s’éloignerait de ce dont je pense que nous avons besoin, à savoir une limite de 15 semaines au niveau fédéral », a-t-il dit sur NBC. L’ancien président ne lui en a pas tenu rigueur. « C’est un bon gars », a-t-il dit plus tard en rappelant le rôle de son ex-rival dans l’adoption de son programme d’aide économique aux zones défavorisées en 2017. L’unique sénateur noir du Grand Old Party pourrait aider le ticket républicain à réduire l’avantage des démocrates auprès des électeurs afro-américains.

Nikki Haley

PHOTO BRIAN SNYDER, ARCHIVES REUTERS

Il n’est pas rare que le candidat d’un parti à la présidence choisisse un de ses principaux adversaires comme colistier. Ronald Reagan l’a fait en 1980 en arrêtant son choix sur George Bush père, celui-là même qui avait utilisé l’expression « vaudou économique » pour dénoncer ses propositions en matière de réduction d’impôt. Donald Trump n’innoverait donc pas en demandant à l’ex-gouverneure républicaine de Caroline du Sud de se joindre au ticket du Parti républicain, du moins pas sur ce plan. Il créerait cependant un précédent en donnant au GOP une première candidate à la vice-présidence de couleur, fille d’immigrés de surcroît. Il se doterait ainsi d’une colistière expérimentée et relativement jeune (elle aura 52 ans le 20 janvier). Mais la candidate a formulé des critiques à l’endroit de l’ancien président que ce dernier ne semble pas vouloir lui pardonner, du moins pour le moment. Sur Truth Social, Donald Trump ne manque plus jamais l’occasion de traiter son ex-ambassadrice à l’ONU de birdbrain (« tête de linotte »).

Vivek Ramaswamy

PHOTO REBECCA NOBLE, ARCHIVES THE NEW YORK TIMES

Comme Nikki Haley, l’entrepreneur de 38 ans, qui a fait fortune dans les biotechnologies, est l’enfant d’immigrés indiens. Mais là s’arrêtent les comparaisons entre la politicienne aguerrie, personnification d’un certain establishment républicain, et ce néophyte de la politique en phase avec le populisme du mouvement MAGA. Il va sans dire que le jeune candidat, contrairement à sa rivale, n’a jamais tari d’éloges à l’endroit de Donald Trump, « le meilleur président du XXIsiècle », selon ses propres dires. Il a également été le premier des candidats républicains à la présidence à annoncer qu’il gracierait l’ancien président dès son premier jour à la Maison-Blanche s’il était élu. Ses éloges et promesses ont fait croire à plusieurs observateurs qu’il lorgnait une place sur le ticket républicain. Trump a déclaré de son côté qu’il « serait très bon » comme candidat à la vice-présidence. Peu après, un des conseillers de la campagne du multimillionnaire a rejoint celle de Trump. Son inexpérience et son arrogance pourraient cependant lui nuire.

Elise Stefanik

PHOTO KEN CEDENO, ARCHIVES REUTERS

Personne n’a jamais douté de l’ambition de la représentante de l’État de New York au Congrès, qui a remplacé son ancienne collègue du Wyoming Liz Cheney à la présidence du groupe républicain de la Chambre. Pendant que Cheney dénonçait Donald Trump pour le 6 janvier 2021, elle le défendait bec et ongles, oubliant ses propres critiques de 2016 à l’endroit du futur président. Elle a offert une autre preuve de sa loyauté envers Trump en appuyant sa troisième campagne présidentielle avant même qu’il la lance, en novembre 2022. « Il est très clair que le président Trump est le leader du Parti républicain », a-t-elle alors dit. Récemment, elle a rehaussé son profil lors d’une audition à la Chambre où elle a déstabilisé trois présidentes d’universités prestigieuses sur la question de l’antisémitisme, dont deux ont démissionné depuis. Ses critiques rappellent cependant qu’elle a elle-même véhiculé une version de la théorie du Grand Remplacement populaire auprès des antisémites en accusant les démocrates de vouloir changer l’électorat au moyen de l’immigration illégale.

Tucker Carlson

PHOTO CAITLIN O’HARA, ARCHIVES REUTERS

Les colistiers ou colistières potentiels venant du champ gauche ou de l’extrême droite sont légion. La représentante républicaine de Géorgie Marjorie Taylor Greene fait partie de ce groupe, de même que l’ancien animateur de Fox News, personnification d’un populisme mâtiné de nationalisme blanc. Donald Trump a lui-même fait sa promotion comme colistier potentiel lors d’une interview en novembre dernier : « J’aime beaucoup Tucker. Je pense que je [considérerais sa candidature] parce qu’il a beaucoup de bon sens. » La déclaration de l’ancien président est d’autant plus étonnante qu’elle concerne un homme qui a déjà avoué dans un courriel le haïr « passionnément ». Sa mansuétude envers l’animateur n’est peut-être pas étrangère à l’opinion de sa femme Melania. « Melania Trump est favorable au choix de Tucker Carlson [comme colistier] », a rapporté le site d’information Axios en décembre dernier. « Elle pense que Carlson serait un prolongement puissant de son mari sur scène. » Réaction de l’intéressé : « Je suis un animateur de talk-show. »

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Tue, 09 Jan 2024 09:51:00 -0500 admin
À 34 ans, Gabriel Attal devient le plus jeune premier ministre https://tvsoleilleve.com/2557 https://tvsoleilleve.com/2557 (Paris) Emmanuel Macron a nommé mardi à Matignon Gabriel Attal, 34 ans, qui devient le plus jeune premier ministre de l’histoire de la République, dans l’espoir que cette « audace » l’aide à donner un nouvel élan à un quinquennat en quête perpétuelle de souffle.

Le chef de l’État l’a chargé « de former un gouvernement », a confirmé l’Élysée dans un communiqué alors que sa nomination, donnée comme quasi acquise depuis la veille, avait déjà été dévoilée par plusieurs responsables du camp présidentiel.

Peu après, sur X, le président a dit « compter » sur l’« énergie » de Gabriel Attal pour mettre en œuvre son « projet de réarmement et de régénération » du pays. Après les divisions qui ont agité la Macronie sur la loi sur l’immigration, et les critiques sur une dérive droitière, il lui a demandé d’être « dans la fidélité à l’esprit de 2017 : dépassement et audace ».

C’est « un choix de retour aux sources du macronisme » de « dépassement » du clivage droite-gauche, a glissé l’entourage du chef de l’État. Ce dernier, qui ne peut constitutionnellement pas se représenter en 2027, « assume la responsabilité de la promotion et de la formation de cette génération Macron ».

Le populaire ministre de l’Éducation nationale sortant, qui devient aussi le premier chef de gouvernement ouvertement homosexuel, va succéder à Élisabeth Borne, contrainte lundi à la démission après vingt mois à Matignon.

Juste avant cette annonce, il parlait encore du redoublement dans une visioconférence avec des chefs d’établissement. « L’école c’est l’arme la plus puissante que nous ayons pour changer la société », a-t-il dit en conclusion, promettant de rester « toujours » au côté du monde enseignant.

La cour de Matignon se préparait à une passation de pouvoirs, prévue à 14 h 30.

Dans la foulée, le nouveau premier ministre, qui a petit-déjeuné pendant deux heures avec Emmanuel Macron mardi, se rendra dans le Pas-de-Calais frappé par les inondations pour son premier déplacement.

« Monarque présidentiel »

Les oppositions se sont immédiatement montrées sévères à son égard.

« Les Français ne peuvent rien espérer » de Gabriel Attal, a lancé la cheffe des députés du Rassemblement national, Marine Le Pen, tandis que le leader de La France insoumise Jean-Luc Mélonchon a raillé un simple « porte-parole ». « La fonction de premier ministre disparaît. Le monarque présidentiel gouverne seul avec sa cour », a-t-il dit, à l’instar du patron des socialistes Olivier Faure pour qui « Emmanuel Macron se succède à lui-même ».

« La communication permanente doit laisser place à une politique de clarté et de fermeté », a estimé pour sa part le président du parti Les Républicains Éric Ciotti.

Le délai entre la démission d’Élisabeth Borne et la nomination officielle avait alimenté les spéculations sur d’éventuelles résistances internes face à l’ambitieux promu, qui pourrait faire de l’ombre à d’autres prétendants à la succession d’Emmanuel Macron.

« Le macronisme c’est aussi d’être contre toutes les rentes et les prés carrés », a soufflé un conseiller de l’exécutif, assurant que le président n’avait jamais vacillé dans son choix.

Le retard a aussi pu être lié à la difficile recherche d’équilibres, alors que plusieurs voix appellent à resserrer l’équipe gouvernementale qui compte aujourd’hui 39 membres.

Figurant parmi les personnalités politiques préférées des Français depuis sa nomination en juillet à l’Éducation nationale, Gabriel Attal aura pour mission d’offrir à Emmanuel Macron l’élan que son second quinquennat n’a jamais trouvé. Mais il sera confronté au même obstacle que sa prédécesseure : l’absence de majorité absolue à l’Assemblée nationale depuis la réélection en 2022 du président.

Il hérite en outre des divisions qui ont surgi dans le camp présidentiel avec la loi immigration soutenue par l’extrême droite, après une adoption dans la douleur de l’impopulaire réforme des retraites.

« Continuer le combat »

Sa première tâche sera de former un nouveau gouvernement sous le signe du « réarmement » vanté par le chef de l’État lors de ses vœux du Nouvel An : « réarmement industriel, économique, européen », mais aussi « civique », autour notamment du vaste chantier de l’école que Gabriel Attal a porté depuis l’été en initiant de nombreuses réformes d’ampleur.

Il est aussi un fervent partisan du Service national universel (SNU), à l’heure où le président doit faire des annonces autour de sa généralisation.

Le nouveau chef du gouvernement « incarne un élan, une dynamique, une audace dont on a sûrement besoin », résume un cadre de la majorité.

Pour le constitutionnaliste Benjamin Morel, Gabriel Attal est le signe d’une « stratégie très offensive en vue des élections européennes » de juin, où l’extrême droite est donnée gagnante en France.

Emmanuel Macron avait salué le 20 décembre sur France 5 chez son jeune ministre un responsable politique qui l’accompagne « depuis le début » et qui a « l’énergie, le courage » pour « porter les réformes » à venir, voire, tel un héritier, « continuer le combat ».

La nomination de Gabriel Attal, macroniste de la première heure, offre des garanties aux tenants du « dépassement » du traditionnel clivage droite-gauche.

Mais elle « ne réglera pas le problème de la majorité » ni celui du « cap principal du mandat », souligne le politologue Bruno Cautrès même si le jeune ministre peut faire penser au « Macron du départ, un briseur de code ».

Son nom est remonté en haut de la liste lundi pour Matignon alors que deux favoris, fidèles macronistes, tenaient jusque-là la corde : le discret ministre des Armées Sébastien Lecornu, 37 ans, venu de la droite, et l’ancien ministre de l’Agriculture parti dans le privé, Julien Denormandie, 43 ans.

Entré par la petite porte dans l’exécutif au secrétariat à la Jeunesse, Gabriel Attal a connu une ascension fulgurante : porte-parole du gouvernement, ministre du Budget, il avait décroché de l’Éducation nationale en juillet, où il s’est rapidement distingué en interdisant l’abaya à l’école au nom de la « laïcité » et se disant prêt à expérimenter le port de l’uniforme.

Avant de connaître le prochain locataire de Matignon, la gauche avait été unanime mardi à réclamer un vote de confiance du Parlement « comme dans toutes les démocraties ».

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Tue, 09 Jan 2024 09:47:40 -0500 admin
Blinken de retour en Israël, nouveaux bombardements sur Gaza https://tvsoleilleve.com/2556 https://tvsoleilleve.com/2556 (Tel-Aviv) L’armée israélienne a poursuivi mardi ses bombardements contre le mouvement islamiste palestinien Hamas dans la bande de Gaza, alors que le chef de la diplomatie américaine, Antony Blinken, effectue une nouvelle visite en Israël pour essayer d’éviter que le conflit ne s’étende à la région.

Un correspondant de l’AFP a fait état de bombardements intenses dans la nuit à Khan Younès et Rafah, les grandes villes du sud du territoire palestinien assiégé, où des milliers de personnes ont trouvé refuge depuis le début de la guerre le 7 octobre.

De son côté, l’armée israélienne a annoncé que ses forces avaient tué environ 40 militants au cours des dernières 24 heures dans le cadre d’« opérations terrestres élargies comprenant des frappes aériennes » à Khan Younès, et que ses troupes avaient saisi des armes.

La guerre entre Israël et le Hamas a été déclenchée par une attaque sanglante du Hamas le 7 octobre sur le sol israélien qui a tué environ 1140 personnes, majoritairement des civils, selon un décompte de l’AFP à partir du bilan israélien.

Un total de 185 soldats ont été tués depuis le début de la guerre, dont neuf lundi, selon un nouveau bilan publié mardi.  

Les frappes de l’armée israélienne, qui a juré de détruire le Hamas considéré comme une organisation terroriste par les États-Unis et l’Union européenne, ont tué plus de 23 210 personnes, majoritairement des femmes et des mineurs, selon un dernier bilan mardi du Hamas.

Dans un discours prononcé mardi à Doha, le chef du Hamas, Ismaïl Haniyeh, a appelé les pays musulmans à « soutenir » le mouvement dans sa guerre contre Israël dans la bande de Gaza en lui fournissant « des armes ».

Les craintes d’une escalade régionale du conflit entre Israël et ses autres ennemis, une alliance informelle de groupes armés soutenus par l’Iran au Liban, en Syrie, en Irak et au Yémen, n’ont cessé de croître.

Les frappes israéliennes et les échanges de tirs avec le mouvement islamiste Hezbollah soutenu par l’Iran sont quasi quotidiens. Lundi, le Hezbollah a annoncé la mort de Wissam Hassan Tawil, un de ses « commandants », dans une frappe israélienne.

En représailles, le Hezbollah a annoncé mardi avoir visé, à l’aide de plusieurs drones suicides, un centre de commandement de l’armée israélienne dans le nord du pays. Cette dernière a confirmé qu’« un appareil aérien ennemi était tombé sur sa base », sans faire de blessé ni de dégât.

 « Moment très difficile » 

Deux autres figures centrales du Hamas ont été tuées dans des frappes ces derniers jours : l’un, Hassan Akasha, en Syrie lundi, et l’autre, Saleh al-Arouri, tué début janvier au Liban.

Dans ce contexte, le secrétaire d’État américain, qui effectue sa quatrième tournée au Proche-Orient depuis le début de la guerre, s’est entretenu mardi en Israël avec le premier ministre, Benyamin Nétanyahou, et devait rencontrer d’autres dirigeants.

Dans la matinée, un petit groupe de manifestants demandant la libération des otages enlevés lors de l’attaque du 7 octobre s’est rassemblé devant l’hôtel Kempinski de Tel-Aviv, où M. Blinken rencontrait le président Isaac Herzog, a constaté l’AFP. « Ramenez-les maintenant », ont-ils notamment scandé.

Lors de son entretien avec M. Herzog, M. Blinken a évoqué le « moment très difficile » que traverse Israël, tout en disant que le pays avait des « chances réelles » d’intégration avec ses voisins arabes.  

Il avait déclaré lundi soir avoir discuté, lors d’une visite en Arabie saoudite, de la normalisation des liens avec Israël. Les négociations sur une normalisation avec Israël avaient été suspendues une semaine après le début de la guerre entre Israël et le Hamas.

Lundi, le président américain, Joe Biden, a affirmé lundi qu’il travaillait « discrètement avec le gouvernement israélien pour l’amener à réduire » la présence de ses troupes à Gaza.  

 « Politique déclarée » de famine


Au Caire, le ministre égyptien des Affaires étrangères, Sameh Shoukry, a déploré, lors d’une visite de son homologue allemande, « qu’aucun effort réel pour empêcher le déplacement des Palestiniens » n’avait été fait par les Israéliens. « Au contraire, les mesures prises poussent au déplacement », a-t-il poursuivi.

Les bombardements israéliens ont rasé des quartiers entiers de Gaza. Les organisations internationales alertent sur le désastre sanitaire en cours dans ce territoire où 85 % de la population a été déplacée et où l’aide humanitaire arrive au compte-gouttes.

PHOTO ZAIN JAAFAR, AGENCE FRANCE-PRESSE

La ville de Rafah, le 9 janvier 2024

Le Conseil des relations américano-islamiques, plus grande organisation de défense des droits civiques musulmans aux États-Unis s’est joint lundi à l’organisation israélienne de défense des droits humains B’Tselem pour condamner une « politique déclarée » de famine à Gaza menée par Israël.

L’armée israélienne a parallèlement annoncé une nouvelle phase de la guerre à Gaza. Le porte-parole de l’armée, Daniel Hagari, a indiqué au New York Times qu’elle impliquerait moins de soldats et de frappes aériennes, et ajouté que le déploiement des troupes serait réduit à partir de janvier.

 « Bien qu’il y ait encore des terroristes et des armes dans le nord, ils n’agissent plus dans un cadre militaire organisé », a-t-il déclaré pendant un point presse, ajoutant que les troupes « opéraient désormais différemment dans cette zone ». Il a aussi rappelé que les combats se poursuivraient au courant de 2024.

Le conflit a également fait monter la violence à un niveau inédit depuis près de vingt ans en Cisjordanie occupée.

Et depuis le début de la guerre, les hostilités transfrontalières ont fait plus de 180 morts au Liban, incluant plus de 135 combattants du Hezbollah, selon un décompte de l’AFP. Côté israélien, neuf soldats et cinq civils ont été tués, selon les autorités.  

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Tue, 09 Jan 2024 09:43:28 -0500 admin
Les menaces contre les représentants de l’autorité aux États&Unis en hausse https://tvsoleilleve.com/2555 https://tvsoleilleve.com/2555 (Washington) Le procureur général des États-Unis Merrick Garland a dénoncé vendredi une hausse « profondément inquiétante » du nombre de menaces visant les personnes dépositaires de l’autorité publique.  

« Ces menaces violentes sont inacceptables », a tonné M. Garland devant des journalistes à la veille du troisième anniversaire de l’assaut du Capitole, le 6 janvier 2021, par des partisans de Donald Trump, ultra favori pour l’investiture républicaine en 2024.  

« Elles menacent le socle de notre démocratie », a-t-il ajouté.

Le procureur général a pointé une « hausse profondément inquiétante des menaces contre les personnes dépositaires de l’autorité publique dans les derniers mois de 2023 ».  

Le département de la Justice a enquêté et inculpé des auteurs de menaces violentes envers des agents de la police fédérale (FBI), des juges fédéraux, dont des juges de la Cour suprême, des candidats à l’élection présidentielle, des membres du Congrès, des membres de l’armée et des agents électoraux, a-t-il précisé.  

« Cette semaine, plusieurs menaces à la bombe ont été faites contre des tribunaux à travers le pays », a continué Merrick Garland. Une personne a par ailleurs été arrêtée jeudi et inculpée pour menaces de mort contre un membre du Congrès et ses enfants.  

Un homme s’est lui jeté mercredi sur une juge de Las Vegas en pleine audience, lorsqu’il a compris qu’elle s’apprêtait à l’envoyer en prison pour une affaire de coups et blessures.  

L’incident, filmé par les caméras du tribunal, est rapidement devenu viral sur les réseaux sociaux.

« C’est un petit aperçu d’une tendance plus large qui comprend des menaces de violence contre ceux qui organisent les élections, qui assurent la sécurité de nos déplacements, enseignent à nos enfants, nous informent, représentent les électeurs et veillent à la sécurité publique », a souligné M. Garland.  

Selon lui, l’assaut du Capitole représentait « une attaque sans précédent contre la pierre angulaire de notre système de gouvernement — la transition pacifique du pouvoir d’un gouvernement à l’autre ».  

Plus de 1250 personnes ont été inculpées en lien avec l’attaque du 6 janvier 2021 et plus de 890 ont été reconnues coupables.  

Trump a été inculpé au pénal pour avoir tenté de renverser les résultats de l’élection présidentielle de 2020, remportée par son rival démocrate Joe Biden, et d’avoir joué un rôle dans l’assaut du Capitole par ses partisans le 6 janvier 2021.  

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Fri, 05 Jan 2024 14:38:24 -0500 admin
Biden accélère sa campagne avec Trump dans le viseur https://tvsoleilleve.com/2554 https://tvsoleilleve.com/2554 (Washington) Joe Biden tentera de donner un coup de fouet à sa campagne pour l’élection présidentielle américaine de novembre avec un grand discours vendredi pointant les risques que fait, selon lui, peser Donald Trump sur la démocratie, trois ans après l’assaut du Capitole.

Le démocrate de 81 ans, au coude-à-coude ou juste derrière Donald Trump dans les derniers sondages, devrait défendre la « cause sacrée » de la démocratie lors d’un discours près de Valley Forge, en Pennsylvanie, un site historique de la guerre d’indépendance des États-Unis.

Le président devait tenir son discours samedi, trois ans jour pour jour après l’attaque du Capitole, le 6 janvier 2021, par des partisans de Donald Trump qui tentaient d’empêcher la certification de la victoire de Joe Biden, mais la date a été avancée à vendredi à cause d’une prévision de tempête.

L’assaut du Capitole reste un sujet de discorde aux États-Unis : un quart des Américains pensent, sans preuve, que le FBI en est à l’origine, selon un sondage du Washington Post et de l’Université du Maryland publié cette semaine.

« Trois ans après l’attaque du 6 janvier, les républicains sont davantage bienveillants à l’égard de ceux qui ont pris d’assaut le Capitole et plus enclins à exonérer Donald Trump de toute responsabilité qu’ils ne l’étaient en 2021 », écrit le journal.

PHOTO MAX WHITTAKER, ARCHIVES THE NEW YORK TIMES

Donald Trump

Les efforts pour donner de l’élan à la campagne de Joe Biden, qui aime se présenter en défenseur de la démocratie, se poursuivront lundi lors d’un déplacement dans une église de Caroline du Sud où un suprémaciste blanc a tué par balle neuf Afro-Américains en 2015.   

« Menace aggravée »

Le président n’a pas répondu aux questions des journalistes au moment où il quittait la Maison-Blanche en direction de Valley Forge.

Mais la cheffe de son équipe de campagne, Julie Chavez Rodriguez, a estimé que le discours électoral tenu par Joe Biden il y a quatre ans, selon lequel il menait une « bataille pour l’âme des États-Unis », était plus pertinent que jamais.

« La menace que Donald Trump a fait peser en 2020 sur la démocratie américaine n’a fait que s’aggraver », a-t-elle déclaré dans un communiqué.  

Les lieux choisis par le démocrate pour ses discours sont symboliques : le premier, Valley Forge, a vu George Washington, le futur premier président des États-Unis, rassembler les forces militaires américaines qui luttaient contre l’Empire britannique il y a près de 250 ans.  

« Nous avons choisi Valley Forge car George Washington y a unifié les colonies », a déclaré le directeur adjoint de l’équipe de campagne, Quentin Fulks. « Puis il est devenu président et il a établi le fondement de la transition pacifique du pouvoir — ce que Donald Trump et les républicains ont refusé de faire ».

Cette volonté d’accélération de la campagne de Joe Biden intervient après les critiques de certains démocrates qui estiment qu’elle a démarré trop lentement.  

Le président n’a pas réussi à convaincre les électeurs que l’économie s’améliorait malgré des chiffres de l’emploi plus favorables que prévu vendredi, les prix restant « encore trop élevés pour un trop grand nombre d’Américains », a-t-il reconnu dans un communiqué.

« Biden perdrait »

Autres épines dans le pied du démocrate : l’immigration et le casse-tête de la frontière mexicaine, le soutien à la guerre d’Israël contre le Hamas qui divise son parti ou encore le Congrès qui bloque sa demande de fonds supplémentaires à l’Ukraine.

Le refus de Joe Biden de mentionner les multiples affaires judiciaires de Donald Trump, pour ne pas donner l’impression d’influencer le système judiciaire, l’a aussi privé de l’une de ses principales armes contre le milliardaire républicain.

Mais la première faille de Joe Biden reste probablement son âge. Ses quelques chutes et maladresses de langage sont scrutées à la loupe.  

Il connaît la pire cote de popularité pour un président en exercice lors du mois de décembre précédant une élection.  

« Si l’élection avait lieu demain, le président Biden perdrait », a dit à l’AFP William Galston, expert à la Brookings Institution.  

Le premier clip de campagne de Joe Biden sorti jeudi et qui sera diffusé pour la première fois à la télévision samedi met en garde contre la menace « extrême » pour la démocratie en diffusant des images de l’attaque du Capitole du 6 janvier 2021.  

« C’était quelque chose d’horrible à voir », a déclaré jeudi à la presse la porte-parole de la Maison-Blanche, Karine Jean-Pierre. « Le président continuera d’en parler et de se faire entendre à ce sujet. »

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Fri, 05 Jan 2024 14:37:21 -0500 admin
Israël dévoile un plan pour l’après&guerre à Gaza https://tvsoleilleve.com/2553 https://tvsoleilleve.com/2553 Le ministre israélien de la Défense a présenté pour la première fois un plan pour l’après-guerre à Gaza, où Israël a poursuivi ses bombardements et opérations au sol vendredi, près de trois mois après le début du conflit l’opposant au Hamas palestinien.  

L’armée israélienne a annoncé « l’élimination d’une cellule terroriste » à Bureij dans le centre de la bande de Gaza, et la destruction de sites de lancement de roquettes vers Israël à Khan Younès, la grande ville du sud, épicentre des combats.

PHOTO AGENCE FRANCE-PRESSE

Un bombardement sur la ville de Khan Younès, dans le sud de la bande de Gaza.

À la veille d’une nouvelle tournée régionale du secrétaire d’État américain, Antony Blinken, le ministre israélien de la Défense Yoav Gallant a dévoilé jeudi un plan pour l’après-guerre, deux jours après l’élimination au Liban du numéro deux du Hamas, Saleh al-Arouri.

Israël a juré de « détruire » le mouvement islamiste — classé comme terroriste par Israël, les États-Unis et l’Union européenne —, après son attaque inédite sur le sol israélien le 7 octobre, qui a fait environ 1140 morts, essentiellement des civils, selon un décompte de l’AFP à partir du bilan israélien. Environ 250 personnes ont été prises en otage, dont une centaine libérées lors d’une trêve fin novembre.

Depuis, les opérations militaires israéliennes ont fait 22 600 morts à Gaza, majoritairement des femmes et mineurs, selon les chiffres vendredi du ministère de la Santé du Hamas, au pouvoir à Gaza depuis 2007.

PHOTO MOHAMMED SALEM, REUTERS

Des enfants marchent près des corps de Palestiniens tués lors d’une frappe israélienne, à Rafah, dans le sud de la bande de Gaza, le 5 janvier à l’hôpital Abu Yousef al-Najjar.

Gouvernement divisé

Le plan présenté par Yoav Gallant, qui doit encore recevoir l’aval d’un gouvernement divisé, prévoit la poursuite des opérations à Gaza jusqu’au « retour des otages », au « démantèlement des capacités militaires et de gouvernance du Hamas » et à « l’élimination des menaces militaires ».

Pour l’après-guerre, M. Gallant prône une solution sans le Hamas, mais sans présence civile israélienne, rejetant de fait des appels de deux ministres d’extrême droite au retour de colons juifs à Gaza et à « l’émigration » des Palestiniens. Ces propos ont suscité un tollé international, dénoncés notamment par l’allié américain et l’Union européenne.

« Il n’y aura pas de présence civile israélienne dans la bande de Gaza après l’atteinte des objectifs de la guerre », a déclaré M. Gallant, précisant toutefois que l’armée garderait « sa liberté d’action » dans ce territoire pour y juguler toute « menace » éventuelle.

« Les habitants de Gaza sont palestiniens. Par conséquent des entités palestiniennes seront en charge [de la gestion] à la condition qu’il n’y ait aucune action hostile ou menace contre l’État d’Israël », a-t-il souligné, sans plus de précisions.  

PHOTO AGENCE FRANCE-PRESSE

Une femme pleure ses proches tués lors de bombardements israéliens à Rafah, dans le sud de la bande de Gaza, le 5 janvier.

Sur le terrain, le calvaire se poursuit pour les quelque 2,4 millions de Gazaouis, dont environ 1,9 million déplacés par le conflit : ils manquent d’eau, de nourriture, de médicaments et de soins, les hôpitaux ne fonctionnant plus ou très difficilement.  

À Rafah, la dernière ville dans le sud du petit territoire assiégé, « environ 500 000 personnes déplacées vivent autour des abris, dans les rues ou sur les routes », décrit pour l’AFP Adnan Abu Hasna, un porte-parole à Gaza de l’agence de l’ONU pour les réfugiés palestiniens (UNRWA).

PHOTO SALEH SALEM, REUTERS

Vue sur un camp de déplacés à Rafah, le 3 janvier

« Il ne reste plus rien »

Dans l’espoir d’y trouver refuge, les familles y affluent, leurs biens entassés sur le plateau de camionnettes, le toit de voitures surchargées, ou sur des charrettes tirées par des ânes ou accrochées à des tracteurs, a constaté vendredi l’AFPTV.  

« Nous avons fui le camp de Jabaliya, dans le nord, pour Ma’an [un quartier de Khan Younès] et maintenant nous fuyons à Rafah, ils nous tiraient dessus », explique une femme, chargée de bidons.

Dans ces conditions, difficile pour les habitants d’imaginer un après-guerre.  

« L’avenir de Gaza après le conflit est sombre, la période à venir sera encore plus difficile que la précédente », prédit Abou Mohammed, 60 ans, qui a fui Bureij pour Rafah. « Je pense que l’Autorité palestinienne, avec légitimité, comme les pays arabes, sont ceux qui peuvent gouverner Gaza, avec l’aide et l’accord du Hamas. Le Hamas doit lâcher le pouvoir pour sauver la population. »

« L’avenir, ce sera surtout la reconstruction. Regardez les hôpitaux détruits, les écoles en ruines. Il ne reste plus rien », ajoute Ziad Abdo, 60 ans, qui a lui aussi fui vers Rafah.

4e tournée de Blinken

Quelque 150 camions ont pu entrer dans le territoire jeudi, mais les ONG et l’ONU pointent régulièrement que ces approvisionnements restent largement inférieurs aux besoins de la population.  

Antony Blinken plaidera justement pendant sa tournée pour que l’aide humanitaire soit accrue « considérablement ». Arrivé vendredi à Istanbul, sa première étape, il est attendu à partir de dimanche dans cinq pays arabes, outre Israël.  

PHOTO EVELYN HOCKSTEIN, REUTERS

Le secrétaire d’État américain Antony Blinken à son arrivée à Istanbul, en Turquie

Son déplacement, le quatrième depuis le début de la guerre, vise aussi à conjurer une extension du conflit,  après l’élimination — attribuée à Israël — du numéro deux du Hamas, tué mardi dans la banlieue sud de Beyrouth, un fief du Hezbollah, par une frappe de drone.  

Hassan Nasrallah, le chef de ce mouvement chiite soutenu par l’Iran et allié du Hamas, a assuré vendredi que ses combattants allaient « répondre » sur « le champ de bataille » à cette frappe.

A la frontière avec le Liban, les échanges de tirs entre le Hezbollah et les forces israéliennes sont quasi-quotidiens depuis le début du conflit. Vendredi, l’armée israélienne a encore mené des raids aériens visant des sites du Hezbollah.

Dans le nord d’Israël, où des dizaines de milliers d’habitants ont été évacués de la zone frontalière de Gaza au début du conflit, l’inquiétude monte.  

« Le Hezbollah est plus fort que le Hamas », « il faut une action militaire » pour le contrer, estime Chen Amit, entraîneur sportif de 38 ans.

En mer Rouge, les rebelles houthis du Yémen, soutenus par l’Iran, multiplient pour leur part les attaques de navires de commerce en « soutien » à Gaza.  

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Fri, 05 Jan 2024 14:35:34 -0500 admin
Présidentielle américaine: Donald Trump demande à la cour suprême de le déclarer éligible dans le Colorado https://tvsoleilleve.com/2551 https://tvsoleilleve.com/2551 L'ancien locataire de la Maison Blanche a été récemment déclaré inéligible à la prochaine présidentielle dans les États américains du Colorado et du Maine pour son rôle dans l'assaut du Capitole en janvier 2021.

L'ancien président américain Donald Trump a demandé à la Cour suprême des États-Unis de renverser la décision de la cour suprême du Colorado, qui l'a déclaré inéligible pour la prochaine élection présidentielle en raison de son rôle dans l'assaut du Capitole en janvier 2021, rapporte le New York Times.

La cour suprême du Colorado avait déclaré le 19 décembre dernier l'ex-président américain inéligible à l'échéance électorale de novembre prochain compte tenu de son attitude le 6 janvier 2021, date à laquelle plusieurs de ses sympathisants avaient envahi le bâtiment fédéral de Washington D.C. pour contester la victoire du démocrate Joe Biden.


L'ex-président également jugé inéligible dans le Maine


Depuis un autre Etat américain, celui du Maine, a estimé sur le fondement du 14e amendement de la Constitution américaine - qui prévoit l'exclusion de toute responsabilité publique les personnes s'étant livrées à des actes d'insurrection - que le milliardaire républicain n'était "pas apte à la fonction de président".

En réaction, les avocats de Donald Trump ont cette fois demandé à la justice de l'Etat du Maine d'annuler la décision de la secrétaire d'Etat du Maine, jugée "partiale" et agissant "de manière arbitraire et capricieuse".

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Fri, 05 Jan 2024 14:32:24 -0500 admin
La présidente de l’université Harvard, d’origine haïtienne, Claudine Gay, annonce sa démission https://tvsoleilleve.com/2546 https://tvsoleilleve.com/2546 Claudine Gay, présidente de l’université de Harvard, a annoncé sa démission, mardi 2 janvier, à la suite d’accusations de plagiat et, surtout, de critiques concernant son témoignage lors d’une audition au Congrès, au cours de laquelle elle n’a pas été en mesure d’affirmer sans équivoque que les appels au génocide des juifs lancés sur le campus constitueraient une violation de la politique de conduite de l’établissement.


Mme Gay a annoncé son départ, survenu quelques mois seulement après son entrée en fonctions, dans une lettre adressée à la communauté de Harvard. « Il est devenu clair qu’il est dans le meilleur intérêt de Harvard que je démissionne afin que notre communauté puisse traverser cette période de défi extraordinaire en se concentrant sur l’institution plutôt que sur n’importe quel individu, a-t-elle déclaré dans un communiqué envoyé mardi. 

« Il a été pénible de voir douter de mon engagement à lutter contre la haine et à faire respecter la rigueur scientifique – deux valeurs fondamentales qui sont fondamentales pour qui je suis – et effrayant d’être soumise à des attaques personnelles et à des menaces alimentées par l’animosité raciale », a-t-elle poursuivi.

Elle a appelé la communauté de Harvard à « lutter contre les préjugés et la haine sous toutes ses formes, créer un environnement d’apprentissage dans lequel [soit respectée] la dignité de chacun, et affirmer [leur] engagement durable en faveur d’une enquête ouverte et de la libre expression dans la recherche de la vérité. »

« Vous devriez démissionner »


Les présidents de Harvard, du MIT et de l’université de Pennsylvanie ont été critiqués en décembre pour leurs réponses juridiques à une série de questions posées par Elise Stefanik, représentante de l’Etat de New York, qui demandait si « l’appel au génocide des juifs » violait le code de conduite des établissements. Les trois présidents avaient été convoqués devant la commission de l’éducation et du travail de la Chambre des représentants, dirigée par les républicains, pour répondre aux accusations selon lesquelles les universités ne protégeaient pas les étudiants juifs, dans un contexte de craintes croissantes d’antisémitisme dans le monde entier depuis le début de la guerre entre Israël et le Hamas.


Claudine Gay a alors répondu : « Cela peut, en fonction du contexte », avant d’ajouter : « Si c’est dirigé contre une personne. » Elle a précisé : « Quand une rhétorique antisémite se transforme en un comportement relevant de l’intimidation et du harcèlement (…), nous prenons des mesures. » « Cela ne dépend pas du contexte, la réponse est oui et c’est pourquoi vous devriez démissionner », lui a lancé à la fin de l’échange l’élue républicaine.


Mme Gay a ensuite présenté ses excuses, déclarant au journal étudiant The Crimson qu’elle s’était laissée entraîner dans un échange houleux lors de l’audition de la commission parlementaire et qu’elle n’avait pas dénoncé correctement les menaces de violence à l’encontre des étudiants juifs. 

« Ce que j’aurais dû avoir la présence d’esprit de faire à ce moment-là, c’est de revenir à la vérité qui me guide, à savoir que les appels à la violence contre notre communauté juive – les menaces contre nos étudiants juifs – n’ont pas leur place à Harvard et qu’ils ne resteront jamais sans réponse », avait-elle déclaré.

Cet épisode a entaché le début du mandat de Mme Gay à Harvard – elle est devenue présidente en juillet – et a semé la discorde sur le campus. La commission parlementaire a annoncé qu’elle enquêterait sur les politiques et les procédures disciplinaires en vigueur à Harvard, au MIT et à Penn. Des enquêtes fédérales distinctes sur les droits civils ont déjà été ouvertes à Harvard, à Penn et dans plusieurs autres universités à la suite de plaintes déposées auprès du ministère de l’éducation américain.

Claudine Gay est également accusée, notamment par des médias conservateurs, de plagiat sur certains de ses travaux académiques.

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Wed, 03 Jan 2024 10:05:52 -0500 admin
Plus d’un demi&million de migrants ont franchi la jungle du Darién en 2023 https://tvsoleilleve.com/2542 https://tvsoleilleve.com/2542  Un record de plus de 520 000 migrants, dont quelque 120 000 mineurs, ont traversé en 2023 l’inhospitalière jungle du Darién, entre la Colombie et le Panama, en route vers les États-Unis, a annoncé lundi le gouvernement panaméen.

« L’année 2023 s’est achevée avec 520 085 migrants qui ont traversé la jungle du Darién, dont 120 000 mineurs », a indiqué le ministère de la Sécurité publique sur les réseaux sociaux.

Les migrants mettent entre trois et six jours pour traverser cette jungle longue de 265 kilomètres et couvrant 575 000 hectares, où ils sont confrontés à de nombreux dangers et notamment à des bandes criminelles.  

En novembre, Médecins Sans Frontières (MSF) avait indiqué avoir traité plus de 400 cas de migrants victimes de viols, dont 97 % de femmes, parmi lesquelles quelques fillettes.  

Selon les données du ministère de la Sécurité, les Vénézuéliens sont en tête des nationalités les plus représentées, avec 328 667 personnes, suivis par les Équatoriens (57 222), les Haïtiens (46 558) et les Chinois (25 344).  

Des Vietnamiens, des Afghans et des personnes originaires de pays africains font également partie de ces migrants de tous âges, dont des bébés de quelques semaines, qui tentent de rejoindre les États-Unis dans l’espoir d’une vie meilleure.  

En 2022, quelque 248 000 migrants avaient transité par le Darién, selon les données officielles du Panama.  

Pour tenter de contenir cette vague migratoire, les autorités panaméennes ont annoncé en septembre une série de mesures, dont l’augmentation des expulsions des personnes entrant dans le pays de manière illégale.  

Après avoir franchi cette jungle, les migrants traversent le Panama en direction du Costa Rica, puis continuent vers le Nicaragua, le Honduras, le Guatemala et le Mexique où ils rejoignent la frontière avec les États-Unis.

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Wed, 03 Jan 2024 09:54:01 -0500 admin
Israël se prépare à « tout scénario » après l’attaque fatale à un chef du Hamas https://tvsoleilleve.com/2540 https://tvsoleilleve.com/2540 (Jérusalem) L’armée israélienne a poursuivi mercredi ses bombardements sur la bande de Gaza assiégée, se disant prête à faire face à « tout scénario » au lendemain d’une frappe près de Beyrouth fatale à un haut dirigeant du mouvement islamiste palestinien Hamas qui ravive les craintes d’une extension du conflit.

Bien que n’ayant pas revendiqué l’élimination à Beyrouth mardi soir de Saleh al-Arouri, 57 ans, numéro deux politique du Hamas, Israël est largement considéré comme responsable de la frappe fatale au fondateur de la branche militaire du mouvement, après avoir juré de « détruire » le Hamas en réaction à son attaque sans précédent le 7 octobre sur le sol israélien.

Désormais, « les forces israéliennes sont dans un état de préparation très élevé dans toutes les arènes, en défense et en attaque. Nous sommes hautement préparés pour tout scénario », a déclaré le porte-parole de l’armée, Daniel Hagari.

Il s’est exprimé mardi soir, peu après l’onde de choc provoquée au Liban par la frappe attribuée à Israël dans la banlieue sud de Beyrouth, fief du Hezbollah pro-iranien, qui a partiellement détruit un bâtiment dans lequel se trouvaient le numéro deux de la branche politique du Hamas et au moins six autres de ses cadres tous tués.  

« Un mouvement dont les leaders et les fondateurs tombent en martyrs pour la dignité de notre peuple et de notre nation ne sera jamais vaincu », a réagi Ismaïl Haniyeh, le chef du Hamas, dénonçant « une violation de la souveraineté du Liban » et une « expansion » de la guerre en cours dans la bande de Gaza.

« Risque important »

Le Hezbollah libanais a prévenu dès mardi soir que « l’assassinat de Saleh al-Arouri » était non seulement une « grave agression contre le Liban » mais aussi « un sérieux développement dans la guerre entre l’ennemi et l’axe de la résistance », expression désignant l’Iran et ses alliés régionaux hostiles à Israël.  

« Ce crime ne restera pas sans riposte ou impuni », a ajouté le Hezbollah dont le secrétaire général, Hassan Nasrallah, doit prononcer mercredi soir un discours très attendu. Le premier ministre libanais, Najib Mikati, a lui accusé Israël de « vouloir entraîner le Liban dans une nouvelle phase de confrontation ».


Pour l’analyste Maha Yahya, directrice du Carnegie Middle East Center basé à Beyrouth, « le risque d’escalade est important, mais le Hezbollah s’efforce d’éviter d’être entraîné dans un conflit », a-t-elle dit à l’AFP.

Depuis le début de la guerre entre Israël et le Hamas le 7 octobre, les tensions se multiplient à la frontière israélo-libanaise, en Syrie et en Irak où des bases américaines sont prises pour cible, et en mer Rouge avec des attaques des rebelles houthis, à nouveau mardi soir selon l’armée américaine, pour freiner le trafic maritime en « soutien » à Gaza.

Le président français, Emmanuel Macron, a appelé Israël à « éviter toute attitude escalatoire notamment au Liban » lors d’un échange téléphonique avec le ministre israélien Benny Gantz, membre du cabinet de guerre de Benyamin Nétanyahou.

Le ministre iranien des Affaires étrangères, Hossein Amir-Abdollahian, a pour sa part qualifié la frappe « d’opération terroriste lâche ».

L’attaque du Hamas le 7 octobre a fait environ 1140 morts en Israël, majoritairement des civils, selon un décompte de l’AFP à partir de données officielles israéliennes. Des commandos du mouvement avaient pris en otage environ 250 personnes, dont plus de 100 avaient été libérés fin novembre lors d’une trêve d’une semaine.

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Wed, 03 Jan 2024 09:47:20 -0500 admin
Les houthis affirment avoir visé un navire d’un transporteur français https://tvsoleilleve.com/2539 https://tvsoleilleve.com/2539 (Dubaï) Les rebelles yéménites houthis ont affirmé mercredi avoir mené une « opération » contre un navire du transporteur français CMA CGM en mer Rouge, en solidarité avec les Palestiniens de la bande de Gaza.  

L’armée américaine avait indiqué plus tôt que deux missiles avaient été tirés mardi soir par les houthis dans une zone où se trouvaient plusieurs navires marchands, près du détroit stratégique de Bab el-Mandeb, « sans faire de dommage ».

« Les forces navales des forces armées yéménites ont mené une opération visant le navire CMA CGM TAGE qui se dirigeait vers les ports de Palestine occupée », ont affirmé les rebelles dans un communiqué publié sur X.  

Les rebelles soutenus par l’Iran, tout comme le Hamas palestinien, multiplient les attaques de drones et de missiles au large des côtes yéménites, affirmant agir en solidarité avec Gaza, bombardé et assiégé par Israël après les attaques perpétrées par le mouvement palestinien Hamas le 7 octobre.  

Ils ont prévenu qu’ils viseraient les navires ayant des liens avec Israël circulant en mer Rouge et dans le détroit de Bab el-Mandeb, qui sépare la péninsule arabique de l’Afrique.  

L’attaque de mardi soir était la 24e du genre depuis la mi-novembre, selon le Commandement militaire américain au Moyen-Orient (Centcom).  

La multiplication des attaques dans cette zone stratégique, qui voit passer 12 % du commerce maritime mondial, ont poussé certains armateurs à éviter la mer Rouge et fait flamber les coûts du transport.  

Le français CMA CGM a annoncé le quasi-doublement de ses tarifs de fret à partir du 15 janvier pour les échanges entre l’Asie et la Méditerranée, tandis que le leader mondial italo-suisse, MSC, a augmenté ses tarifs le 1er janvier.

La question des attaques des houthis devrait être abordée mercredi lors d’une réunion du Conseil de sécurité de l’ONU sur le maintien de la paix, selon la diplomatie française.  

Plusieurs missiles et drones ont été abattus par des navires de guerre américains, français et britanniques qui patrouillent dans la zone, tandis que les États-Unis ont mis en place une force multinationale de protection maritime en mer Rouge.  

Dimanche, l’armée américaine avait annoncé avoir coulé trois navires des houthis, après des attaques contre un porte-conteneurs du transporteur danois Maersk. Dix rebelles ont été tués dans cette frappe, selon un porte-parole du mouvement.

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Wed, 03 Jan 2024 09:43:26 -0500 admin
Au moins 73 morts après le séisme du Nouvel An, la pluie complique les secours https://tvsoleilleve.com/2538 https://tvsoleilleve.com/2538 Les secours au Japon affrontent mercredi une météo très défavorable, alors qu’ils tentent toujours de trouver des survivants du puissant séisme qui a touché lundi le centre du pays, faisant au moins 73 morts selon un nouveau bilan provisoire.

Le long des routes, très abîmées par des affaissements ou bloquées par des chutes d’arbres, de larges panneaux préviennent de possibles glissements de terrain.

Les autorités appellent à la prudence en raison des fortes pluies qui s’abattent depuis mercredi matin et leurs conséquences dans toute la péninsule de Noto dans le département d’Ishikawa, une bande de terre longue et fine qui pénètre dans la mer du Japon.  

Des véhicules de secours se fraient difficilement un chemin sur des routes bloquées par de grosses pierres et des arbres déracinés.

« Soyez vigilants concernant les glissements de terrain jusqu’à mercredi soir », a averti l’agence météorologique japonaise (JMA).

La péninsule de Noto et ses villes portuaires de Wajima et Suzu ressemblent désormais à des zones de guerre après le séisme du Nouvel An qui a heurté principalement cette région à 16 h 10 (2 h 10 heure de l’Est), atteignant une magnitude de 7,5 selon l’Institut américain de géophysique (USGS) et 7,6 selon la JMA.

Plusieurs centaines de répliques – certaines fortes également – se sont produites depuis ce tremblement de terre, et le tsunami qui a suivi lundi avec des vagues de plus d’un mètre a balayé nombre de bateaux, échoués sur les quais, ou les routes du bord de mer.

Des milliers de bâtiments de la péninsule de Noto ont été entièrement ou partiellement détruits par la catastrophe et peuvent encore l’être par les répliques, ce qui rend les opérations de sauvetage délicates. A chaque alerte, les secouristes doivent évacuer les décombres en urgence.

Les autorités régionales font état de 73 morts et près de 400 blessés, un bilan qui devrait s’alourdir.

Situation « catastrophique »

Masuhiro Izumiya, le maire de Suzu, a déclaré que « pratiquement aucune habitation » n’était encore debout dans une partie de cette petite ville à la pointe de la péninsule de Noto, selon la chaîne de télévision TBS. « La situation est catastrophique ».

Plus de 33 400 personnes sont réfugiées dans des centres d’hébergement installés dans les différents villages, selon les autorités, et près de 30 000 foyers sont toujours sans électricité dans le département d’Ishikawa.  

Plus de 110 000 foyers à Ishikawa et deux autres départements sont par ailleurs privés d’eau courante, a souligné mercredi le gouvernement japonais.

« Je suis là (dans un centre d’hébergement) parce que je n’ai plus d’électricité, de gaz, ni d’eau chez moi. Et comme il y a toujours des répliques, ma maison pourrait s’effondrer à tout moment », explique à l’AFP Yuko Okuda, 30 ans, une habitante de Anamizu, une autre petite ville de la péninsule de Noto.

« Avec un séisme d’une magnitude de 7,5, il faut s’attendre à avoir des répliques pendant plusieurs mois », a déclaré mardi à l’AFP le géologue Robin Lacassin, directeur de recherche au CNRS.

Le département d’Ishikawa a demandé aux Japonais à cesser d’appeler leurs proches victimes du séisme, afin de préserver leurs batteries de téléphone pour les appels essentiels.

Les shinkansen, les trains japonais à grande vitesse, ont repris depuis mardi du service dans le centre du Japon après que quelque 2400 passagers ont passé des heures – 24 heures pour certains – bloqués sur les voies ou dans les gares.

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Wed, 03 Jan 2024 09:41:56 -0500 admin
Quand les Américains se pâmaient pour un dictateur https://tvsoleilleve.com/2510 https://tvsoleilleve.com/2510 (New York) Les mises en garde se multiplient aux États-Unis contre la montée d’un fascisme qui serait incarné par Donald Trump. La plupart du temps, elles occultent un détail historique important : les Américains se sont déjà pâmés pour le fascisme et son inventeur, Benito Mussolini, avec lequel l’ancien président républicain partage des similarités.

Ce rappel revêt un intérêt évident, ne serait-ce que pour relativiser toute comparaison inspirée par la rhétorique hitlérienne de Donald Trump sur les immigrants qui « empoisonnent le sang de notre pays ».

Le nazisme n’a jamais eu la cote aux États-Unis. À l’opposé, le fascisme incarné par Il Duce y a joui d’une large popularité dans les années 1920, comme le rappelle l’historienne Katy Hull, auteure d’un livre sur le sujet publié en 2021 et intitulé The Machine Has a Soul : American Sympathy With Italian Fascism.

Dans un échange récent de courriels avec La Presse, Katy Hull énumère plusieurs raisons pour expliquer ce phénomène, dont certaines contribuent, un siècle plus tard, à alimenter la popularité de Donald Trump auprès d’une partie importante de l’électorat.

« Le sentiment que la démocratie n’était pas d’un grand secours pour les Américains ordinaires a encouragé les gens à chercher des solutions en dehors du modèle démocratique, y compris dans le fascisme. De même, aujourd’hui, le sentiment que le gouvernement fédéral est corrompu et intéressé […] incite les gens à s’ouvrir à des solutions de rechange sous la forme du populisme et de l’autoritarisme. »

Violence

Dans les années 1920, de nombreux Américains voyaient également le fascisme comme un rempart efficace contre le communisme en Italie, note Katy Hull. Les conservateurs louaient Mussolini pour avoir créé un environnement commercial stable pour les investisseurs américains. Les progressistes l’admiraient pour ses projets d’infrastructure et ses programmes sociaux pour les mères et les enfants. Les catholiques lui savaient gré d’avoir fait la paix avec le Vatican. Des politologues s’intéressaient à ses idées d’un État corporatif. Et les Italo-Américains avaient enfin un héros pour combattre les préjugés dont ils faisaient l’objet.

« Dans l’imaginaire de nombreux Américains nés aux États-Unis, l’Italie est passée de la terre du beau chaos avant le fascisme à une nation où Mussolini faisait en sorte que “les trains arrivent à l’heure” [comme le voulait le mythe populaire] », rappelle Katy Hull.

PHOTO, ARCHIVES L'ILLUSTRAZIONE ITALIANA

Italo Balbo, Benito Mussolini, Cesare Maria de Vecchi et Michele Bianchi à Naples, en octobre 1922

Très peu d’admirateurs de Mussolini se sont formalisés de la violence qui a accompagné sa conquête du pouvoir en 1922 lors de la marche sur Rome de ses faisceaux italiens, selon Katy Hull.

« Certains Américains ont nié l’existence de cette violence – tout comme aujourd’hui certains partisans de Trump minimisent l’ampleur de la violence lors de l’attaque du 6 janvier 2021 contre le Capitole. D’autres Américains considéraient la violence fasciste comme nécessaire pour vaincre le socialisme italien [nous pourrions peut-être établir un parallèle avec les personnes qui louent les Proud Boys pour avoir combattu les antifas]. En outre, certains Américains ont accueilli favorablement la violence fasciste en elle-même. »

Katy Hull donne l’exemple de la grande journaliste du New York Times Anne O’Hare McCormick et de l’ambassadeur des États-Unis en Italie Richard Washburn Child, qui occupent une place centrale dans son livre. « McCormick et Child pensaient que la société américaine du début des années 1920 devenait trop molle et trop facile, et qu’un peu de violence serait bénéfique pour l’esprit national », commente aujourd’hui la professeure et auteure.

« Étouffer les libertés »

Katy Hull n’est par ailleurs pas la première personne à voir des similarités entre Mussolini et Trump, notamment dans leur façon de bomber le torse et de lever le menton en s’adressant à la foule, « sorte de représentation exagérée de la masculinité – qui peut être impressionnante ou comique selon les yeux de celui qui la regarde », écrit-elle.

Et d’ajouter : « Je pense que nous devrions prendre ces performances au sérieux, dans le sens où, dans les deux cas, elles sont l’expression extérieure de régimes qui promulguent une vision binaire stricte entre le masculin et le féminin. Ce n’est pas une coïncidence si l’administration de Trump et l’Italie de Mussolini ont encouragé des politiques hostiles à la communauté LGBTQ et à la liberté de choix des femmes. La liberté de genre, la liberté sexuelle et la liberté de reproduction sont toutes des menaces pour une vision binaire du monde, et l’Italie de Mussolini ainsi que l’Amérique de Trump ont cherché à étouffer ces libertés. »

À l’instar de Mussolini, Trump mise aussi sur les rassemblements pour établir un lien direct avec « le peuple ». Et il encourage la violence « lorsqu’elle est commise dans [son] intérêt politique ».

Les Américains ont fini par déchanter de Mussolini dans les années 1930. Figurent parmi les raisons de ce désenchantement le rapprochement de l’Italie avec l’Allemagne nazie, l’invasion de l’Éthiopie par l’Italie en 1935 et les lois raciales de 1938 qui institutionnalisaient l’antisémitisme en Italie.

« Alors que les Américains se détournaient du fascisme italien pour ces raisons, ils se tournaient en même temps vers la démocratie en Amérique grâce au New Deal, écrit Katy Hull. [Le président Franklin Roosevelt] était tout à fait conscient qu’il devait créer un autre type de démocratie, qui se présentait comme une solution de rechange solide au fascisme et au socialisme. »

Lors de l’entrée des États-Unis dans la Seconde Guerre mondiale en 1941, les supporteurs américains du fascisme ne formaient plus qu’une frange de la population. La question est aujourd’hui de savoir si les Américains sont à nouveau tentés par ce courant autoritaire.

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Tue, 26 Dec 2023 10:16:25 -0500 admin
L’afflux de migrants affaiblit la position de l’administration Biden https://tvsoleilleve.com/2487 https://tvsoleilleve.com/2487 (Eagle Pass) Face à l’arrivée quotidienne de milliers de migrants en provenance du Mexique, les États américains et la police fédérale des frontières se déclarent débordés, une crise qui expose l’administration Biden au feu nourri de ses adversaires républicains.

La police des frontières fait état ces dernières semaines de quelque 10 000 passages chaque jour, soit un rythme encore plus soutenu que les mois précédents.

Elle a dénombré pour l’exercice fiscal 2023 (d’octobre 2022 à septembre 2023) plus de 2,4 millions d’interceptions de migrants par voie terrestre, encore en augmentation par rapport aux années antérieures.

À compter de mardi, elle a fermé les voies ferrées sur les ponts d’Eagle Pass et d’El Paso, au Texas, en raison d’une « résurgence » des entrées clandestines par les trains de marchandises.  

Le passage en véhicule est de nouveau suspendu à Eagle Pass depuis le début du mois, de même qu’un point de passage en Arizona et un autre en Californie, la police des frontières affirmant devoir redéployer ses effectifs pour les concentrer sur l’interception et l’enregistrement des migrants.

Taxant le président Joe Biden d’« inaction délibérée » dans ce domaine, le gouverneur républicain du Texas, Greg Abbott, a signé lundi une loi controversée criminalisant l’entrée illégale dans son État.

PHOTO JORDAN VONDERHAAR, THE NEW YORK TIMES

Le gouverneur républicain du Texas, Greg Abbott (au centre)

Ce partisan déclaré de Donald Trump a symboliquement signé cette loi à Brownswille, devant un pan du mur à la frontière, projet phare de l’ex-président républicain, qui fait campagne sur le rejet viscéral de l’immigration.

La loi crée une « infraction pénale d’entrée illégale au Texas à partir d’un pays étranger », passible de six mois de prison, voire jusqu’à 20 ans en cas de récidive.

Le texte, censé entrer en vigueur en mars, donne aux autorités de l’État le pouvoir d’arrêter les migrants et de les expulser vers le Mexique, des prérogatives relevant en principe des autorités fédérales.

Dès le lendemain, plusieurs organisations de défense des droits de l’homme, dont l’influente ACLU, ont introduit un recours en justice pour contester sa constitutionnalité.

La gouverneure de l’Arizona Katie Hobbs, pourtant démocrate, a elle aussi accusé l’administration Biden de « refuser de faire son travail », lui reprochant notamment la fermeture d’un point de passage dans son État. Elle a annoncé le 15 décembre l’envoi de forces de Garde nationale à la frontière.

« Système en panne »

Les raisons de cet afflux récent n’apparaissent pas clairement. La police des frontières incrimine « la désinformation distillée par les passeurs à des personnes vulnérables ».

PHOTO FRANÇOIS PICARD, AGENCE FRANCE-PRESSE

Des immigrants attendent de passer dans un centre de transit de la US Border Patrol après avoir traversé la frontière mexicaine à Eagle Pass, au Texas, le 20 décembre.

Plusieurs migrants rencontrés par l’AFP jeudi au Texas ont évoqué des rumeurs sur un risque de fermeture imminente de la frontière.

« Il y avait des rumeurs selon lesquelles à partir du 20, ils ne laisseraient plus entrer personne », a ainsi expliqué Yurianlis Alexmar Camacho, 32 ans, venue du Venezuela avec son mari et ses quatre enfants.

Joe Biden va dépêcher dans les prochains jours au Mexique son secrétaire d’État Antony Blinken et son secrétaire à la Sécurité intérieure Alejandro Mayorkas pour discuter avec le président mexicain Andrés Manuel Lopez Obrador des moyens d’endiguer cette vague d’arrivées massives, a indiqué jeudi la Maison-Blanche.

« Le président comprend la nécessité de réparer ce système d’immigration, qui est en panne depuis des décennies », a répété jeudi sa porte-parole Karine Jean-Pierre.

Il s’est dit le 6 décembre prêt à des « compromis importants » avec les républicains qui réclament un net durcissement de la politique d’immigration en échange de la levée de leur blocage au Congrès sur l’aide à l’Ukraine face à la Russie.

La situation du président démocrate est d’autant plus délicate que son électorat progressiste attend de lui une rupture avec la politique de Donald Trump à l’égard de ces migrants provenant pour l’essentiel d’Amérique latine et qui disent fuir la pauvreté et la violence.

Le flot ne paraît en tout cas pas près de se tarir. Le Panama a indiqué le 6 décembre que depuis le début de l’année, un demi-million de personnes avaient traversé la dangereuse jungle du Darien, séparant ce pays de la Colombie, pour atteindre les États-Unis, soit le double de 2022.

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Fri, 22 Dec 2023 10:18:31 -0500 admin
Risque de famine à Gaza, un vote à l’ONU sur l’aide attendu vendredi https://tvsoleilleve.com/2486 https://tvsoleilleve.com/2486 Selon le ministère de la Santé du mouvement islamiste Hamas, plus de 410 Palestiniens ont été tués ces dernières 48 heures dans la bande de Gaza, dont 16 vendredi dans un bombardement qui a touché leur maison à Jabaliya (Nord) et cinq dont quatre membres d’une même famille y compris une fillette dans une frappe contre leur voiture à Rafah (Sud).

PHOTO MOHAMMED SALEM, REUTERS

Des secouristes inspectent le site d’une frappe israélienne à Rafah, dans le sud de la bande de Gaza, le 22 décembre.

La guerre entre Israël et le Hamas déclenchée par une attaque sanglante sans précédent du groupe palestinien sur le sol israélien le 7 octobre ne connaît aucun répit malgré les pressions internationales, les protagonistes restant inflexibles dans leurs conditions pour une trêve humanitaire.

Pourtant, les organisations de l’ONU ne cessent d’alerter sur la situation catastrophique de la population civile dans le territoire surpeuplé de 362 km2, où les bombardements israéliens par air, terre et mer ont détruit des quartiers entiers et déplacé 1,9 million de personnes, soit 85 % de la population d’après l’ONU.

C’est à partir de Gaza, soumise à un blocus israélien depuis plus de 16 ans, que le Hamas a lancé son attaque sur le sud d’Israël voisin, qui a fait environ 1140 morts en majorité des civils selon un décompte de l’AFP basé sur le bilan israélien. Les commandos palestiniens ont aussi enlevé environ 250 personnes, dont 129 sont toujours retenues à Gaza, d’après Israël.

En riposte, Israël a juré de détruire le Hamas, considéré comme une organisation terroriste par les États-Unis et l’Union européenne. Son armée pilonne sans relâche Gaza où au moins 20 057 personnes, majoritairement des femmes et des enfants, ont été tuées et plus de 50 000 blessées selon un dernier bilan du gouvernement du Hamas.  

Les habitants de Gaza vont être confrontés à des risques élevés d’insécurité alimentaire, voire de famine, au cours des six prochaines semaines, a averti jeudi un rapport du système de surveillance de la faim de l’ONU.

Environ la moitié de la population devrait se trouver dans la phase « d’urgence » — qui comprend une malnutrition aiguë très élevée et une surmortalité — d’ici le 7 février et « au moins une famille sur quatre », soit plus d’un demi-million de personnes, sera confrontée à la « phase 5 », c’est-à-dire à des conditions catastrophiques, d’après le rapport.

« Expulser en masse »

Deux jours après l’attaque du Hamas qui a pris le pouvoir à Gaza en 2007, Israël a soumis ce territoire à un siège total et contrôle toute aide qui y entre via le passage de Rafah (Sud) à la frontière avec l’Égypte, et un autre appelé Kerem Shalom entre Gaza et Israël.

PHOTO ALBERTO PIZZOLI, AGENCE FRANCE-PRESSE

Un chauffeur de camion décharge sa cargaison d’aide humanitaire pour inspection à son arrivée d’Égypte du côté israélien du poste-frontière de Kerem Shalom avec le sud de la bande de Gaza, le 22 décembre.

Des centaines de camions ont été autorisés à entrer dans le territoire mais l’aide est jugée insuffisante par les ONG et l’ONU et sa distribution reste très aléatoire du fait du pilonnage israélien et des batailles de rue entre soldats israéliens et combattants palestiniens.

De plus, seuls neuf des 36 hôpitaux de Gaza fonctionnent encore en partie, selon l’Organisation mondiale de la Santé (OMS).

Outre les bombardements aériens, l’armée israélienne a lancé le 27 octobre une offensive terrestre dans le nord de la bande de Gaza qui lui a permis d’avancer vers le Sud et de prendre plusieurs secteurs.

Vendredi, elle a déploré la mort de deux soldats, ce qui porte à 139 le nombre de ses militaires tués à Gaza.

Dans des quartiers de Gaza-ville, dont celui de Choujaïya, les combats entre soldats et combattants ont lieu de rue en rue, souvent d’immeuble en immeuble. Israël annonce régulièrement la destruction de tunnels, d’infrastructures du Hamas et la saisie d’armes, et le mouvement palestinien annonce la destruction de chars et de véhicules militaires israéliens.

L’armée a donné vendredi un nouvel ordre d’évacuation aux habitants du camp de réfugiés de Bureij (centre) et des quartiers alentours. « Pour votre sécurité, vous devez vous rendre immédiatement à Deir el-Balah », plus au Sud.

« Alors que les ordres d’évacuation et les opérations militaires se multiplient et que les civils sont soumis à des attaques incessantes, la seule conclusion logique est que l’opération militaire israélienne à Gaza vise à expulser en masse la majorité de la population civile », a jugé dans un communiqué la rapporteuse spéciale de l’ONU pour les déplacés, Paula Gaviria Betancur, une experte indépendante qui ne s’exprime pas au nom de l’ONU.

« Aucun lieu sûr »

L’aviation israélienne a ciblé de nouveau Rafah, où des centaines de milliers de déplacés ont trouvé refuge après des ordres de l’armée de se rendre dans le sud pour éviter les bombardements.  

PHOTO MOHAMMED ABED, AGENCE FRANCE-PRESSE

Un Palestinien nettoie les débris à la suite d’un bombardement israélien à Rafah, dans le sud de la bande de Gaza, le 22 décembre.

« Nous étions à la maison avec les enfants, et soudain, vers 3 h 30 du matin, nous avons entendu comme un tremblement de terre. La maison s’est effondrée sur nous et nous avons commencé à courir […] L’occupation ment, cette zone est supposée être la plus sûre, mais ils l’ont frappée. Il n’y a aucun lieu sûr », lance Shehda al-Kurd, un habitant de Rafah.

Avant le blocus et le siège de la bande de Gaza, Israël a occupé le territoire palestinien de 1967 à 2005, année de son retrait unilatéral.  

Dans ce contexte explosif, les efforts des médiateurs égyptien et qatari se poursuivent pour tenter de parvenir à une nouvelle trêve, après celle d’une semaine fin novembre qui avait permis la libération de 105 otages et de 240 Palestiniens détenus par Israël et l’acheminement de plus d’aides.

Mais les belligérants restent intransigeants.

Le Hamas exige un arrêt des combats avant toute négociation sur les otages. Israël est ouvert à l’idée d’une trêve mais exclut tout cessez-le-feu avant « l’élimination » du Hamas.

Vote vendredi ?

À New York, un nouveau texte édulcoré désormais au goût des Américains qui ne voulaient pas d’un appel à une cessation des hostilités devrait être en principe approuvé vendredi au Conseil de sécurité de l’ONU.

Depuis lundi, ses membres tentent de s’accorder sur un texte pour éviter un veto des États-Unis, des alliés d’Israël.

Sans oublier les craintes d’un débordement du conflit et les tensions ravivées au-delà de la région.  

À la frontière d’Israël avec le Liban, les échanges de tirs parfois meurtriers entre l’armée israélienne et le Hezbollah libanais, allié du Hamas, sont quotidiens.

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Fri, 22 Dec 2023 10:16:20 -0500 admin
Déploiement de la force multinationale : 300 policiers kenyans seront déployés en février 2024 https://tvsoleilleve.com/2437 https://tvsoleilleve.com/2437 Un premier groupe de 300 policiers du Kenya pourrait être déployé en Haïti d’ici février 2024, ont annoncé les autorités kényanes.

Le déploiement de la Mission Multinationale de Soutien à la Sécurité (MMSS) se précise. En effet, 300 des 1000 agents de Police mobilisés pour cette force sont attendus en Haïti en février 2024, ont rapporté plusieurs médias du Kenya.

Cette annonce fait suite à la visite à Nairobi du directeur général a.i de la Police nationale d’Haïti, Frantz Elbé, qui, avec sa délégation a tenu plusieurs rencontres avec des hauts responsables de la Police kényane, en attendant le verdict de la Haute Cour de Justice du Kenya le 26 janvier prochain.

Un haut responsable de l’ONU avait révélé qu’environ 2500 à 2600 agents sont déjà mobilisés dans la perspective de cette mission multinationale, compte tenu des promesses faites par les pays disposés à y participer.

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Mon, 18 Dec 2023 11:11:08 -0500 admin
Nouvel échec des négociations sous la méditation de la CARICOM https://tvsoleilleve.com/2411 https://tvsoleilleve.com/2411 La délégation des Personnalités Éminentes de la CARICOM est, pour une énième fois, sur le point de partir les mains vides. Aucun consensus n’a été trouvé entre les acteurs politiques autour de la crise qui secoue le pays.

Lea émissaires de l’organisation caribéenne sont arrivés en Haïti la semaine dernière dans l’objectif de parvenir à la signature d’un accord entre les acteurs dans la perspective d’une issue à la crise. Mais les protagonistes semblent prioriser leurs intérêts personnels au détriment du collectif.

Après plusieurs séances séparées et des séances plénières tenues à l’hôtel Montana, le Groupe des Personnalités Éminentes de la CARICOM n’a pas pu rejoindre les différents groupes sur un document de consensus et devrait rentrer bredouille, ce jeudi 14 décembre.

Le nœud gordien reste le départ ou le maintien du Premier ministre Ariel Henry, les attributions du Conseil de Transition à mettre sur place avec des prérogatives présidentielles, l’exécutif monocéphale ou bicéphale, entre autres.

Entre-temps, la grande majorité de la population haïtienne continue de subir les conséquences désastreuses de cette crise multidimensionnelle, avec notamment l’insécurité qui a atteint son paroxysme. Les bandits continuent d’opérer en toute quiétude et font des victimes parmi les citoyens, mais les acteurs politiques continuent de tergiverser.

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Thu, 14 Dec 2023 16:58:07 -0500 admin
Argentine : investiture du nouveau président Javier Milei https://tvsoleilleve.com/2379 https://tvsoleilleve.com/2379 Ce dimanche marque un moment historique pour l’Argentine : Javier Milei a officiellement pris les rênes du pays en tant que nouveau président, succédant ainsi à Alberto Fernández. La cérémonie de passation des pouvoirs s’est déroulée au siège du Congrès de la nation, qui comme le prévoit la constitution du pays, a proclamé nouveau président Javier Milei, et vice-présidente, Victoria Villarruel.

L’événement a été présidé par l’éminente vice-présidente sortante, Cristina Fernández, qui a annoncé l’arrivée de Milei et de Villarruel au sein du Congrès. Le nouveau président est arrivé accompagné de sa sœur Karina, recevant chaleureusement les salutations de collaborateurs, de membres du parlement et notamment de Cristina Fernández.

Conformément à l’article 90 du chapitre premier de la deuxième section de la deuxième partie de la Constitution argentine, le mandat présidentiel de Javier Milei s’étendra jusqu’au 10 décembre 2027. La Constitution établit la durée de quatre ans pour les présidents en fonction, offrant la possibilité de réélection ou de succession pour un seul mandat consécutif à l’issue de cette période.

Selon le programme officiel de l’investiture, le président fraîchement investi prévoit de délivrer un discours devant la foule réunie sur l’esplanade du Congrès. Ensuite, il se rendra au palais présidentiel pour recevoir les vœux des représentants des nations étrangères, avant de participer à une cérémonie interreligieuse à l’intérieur de la majestueuse cathédrale métropolitaine de Buenos Aires.

La journée d’investiture se terminera par un Gala organisé au théâtre Colon, où le nouveau président, Javier Milei et ses invités auront l’occasion d’assister à une représentation théâtrale, clôturant ainsi cette journée d’événements majeurs.

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Mon, 11 Dec 2023 12:04:45 -0500 admin
Le rappeur Kodak Black arrêté en possession de cocaïne https://tvsoleilleve.com/2353 https://tvsoleilleve.com/2353 Selon le média américain CNN, le rappeur Kodak Black, de son vrai nom Bill K. Kapri, a été arrêté ce jeudi 7 décembre en possession de cocaïne dans sa voiture.

Âgé de 26 ans, le rappeur a été arrêté par la police en Floride à Plantation. Soulignons que ce n’est pas la première fois que le rappeur est confronté à la justice. En 2022, il a été arrêté par la police pendant qu’il conduisait une Dodge Durango violette dont les teintes des vitres avaient dépassé la limite légale avec un permis ainsi que l’immatriculation du véhicule expiré. Ce jour-là, les forces de l’ordre avaient trouvé près de 75 000 $ en espèce et un petit sac transparent contenant 31 comprimés blancs d’oxycodone, un type de médicament opioïde qui traite la douleur et peut créer une forte dépendance.

En 2019, Black Kodak a été aussi condamné à plus de trois ans de prison après avoir plaidé coupable pour « falsification de documents » en vue d’acheter des armes à Miami. Mais il avait vu sa peine commuée fin janvier 2021 par l’ancien président américain Donald Trump.

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Fri, 08 Dec 2023 08:19:20 -0500 admin
USA&Justice : Accusé d’avoir servi en tant qu’agent cubain, un ancien diplomate américain est arrêté en Floride https://tvsoleilleve.com/2322 https://tvsoleilleve.com/2322 Manuel Rocha, 73 ans, ancien ambassadeur des États-Unis d’Amérique en Bolivie, a été arrêté vendredi en vertu d’une plainte pénale, rapporte le quotidien Fox News.

L’ancien diplomate américain est accusé d’avoir servi secrètement en tant qu’agent du gouvernement cubain au sein de l’administration américaine.

Selon la presse américaine, Manuel Rocha devrait comparaître lundi devant la justice américaine pour répondre aux accusations portées contre lui.

Manuel Rocha a prêté serment comme ambassadeur des États-Unis en Bolivie le 14 juillet 2000 et a présenté ses lettres de créance au président de la Bolivie le 4 août 2000. D’octobre 1997 jusqu’à cette nomination, il a été chargé d’affaires des États-Unis à Buenos Aires, en Argentine. L’ambassadeur Rocha a également été directeur adjoint de la Section des intérêts américains à La Havane, à Cuba.

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Mon, 04 Dec 2023 09:55:58 -0500 admin
ONU : le régime de sanctions concernant Haïti renouvelé à l’unanimité pour une année https://tvsoleilleve.com/onu-le-regime-de-sanctions-concernant-haiti-renouvele-a-lunanimite-pour-une-annee https://tvsoleilleve.com/onu-le-regime-de-sanctions-concernant-haiti-renouvele-a-lunanimite-pour-une-annee Le Conseil de Sécurité des Nations Unies a voté pour une année supplémentaire, ce jeudi, à l’unanimité, le renouvellement du régime des sanctions adopté contre ceux qui alimentent la violence en Haïti.

Lors d’une séance où environ 30 minutes ont été consacrées au dossier d’Haiti, tous les membres du Conseil de Sécurité de l’ONU ont voté pour le maintien du régime pour une année des sanctions visant à lutter contre le soutien de la violence armée en Haïti, renouvellant ainsi le mandat du comité des sanctions.

Ces mesures restrictives visent ceux qui soutiennent ou qui participent à la violence armée en Haïti. Le premier cité a été l’ancien policier Jimmy Chérizier dit barbecue, cehf de la coalition de bandes armées G9 en fanmi et alliés.

Plusieurs autres personnalités dont des anciens présidents, Premiers ministres et parlementaires sont également visés par ces mesures fortes de l’ONU consistant, entre autres, à l’interdiction de voyager et le gel des avoirs.

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Fri, 20 Oct 2023 15:50:31 -0400 admin
En direct, guerre Israël&Hamas : l’explosion de l’hôpital Ahli Arab à Gaza a causé la mort d’au moins 471 personnes, selon le ministère de la santé gazaoui https://tvsoleilleve.com/en-direct-guerre-israel-hamas-lexplosion-de-lhopital-ahli-arab-a-gaza-a-cause-la-mort-dau-moins-471-personnes-selon-le-ministere-de-la-sante-gazaoui https://tvsoleilleve.com/en-direct-guerre-israel-hamas-lexplosion-de-lhopital-ahli-arab-a-gaza-a-cause-la-mort-dau-moins-471-personnes-selon-le-ministere-de-la-sante-gazaoui
  • Entre 200 et 500 personnes ont été tuées mardi soir dans un hôpital de la ville de Gaza touché par un projectile, selon des sources palestiniennes sur place.
  • « Ce ne sont pas des frappes israéliennes qui ont touché l’hôpital », a affirmé lors d’un point presse dans la nuit de mardi à mercredi Daniel Hagari, porte-parole de l’armée israélienne. Selon Tsahal, le Jihad islamique a tiré une salve de roquettes en direction d’Israël et c’est l’une d’elles qui est tombée sur l’hôpital Ahli Arab. L’armée israélienne a diffusé une vidéo censée corroborer ses dires.
  • Le Jihad islamique a qualifié mercredi de « mensonges » les accusations d’Israël. « L’ennemi sioniste tente, par la fabrication de mensonges, de se soustraire à sa responsabilité dans le massacre brutal qu’il a commis en bombardant l’hôpital et pointant le doigt vers le Jihad islamique », a déclaré dans un communiqué le mouvement islamiste palestinien. « Nous affirmons que ces accusations sont fausses », a-t-il ajouté.
  • Des manifestations se sont déroulées dans plusieurs villes du Maghreb et du Proche-Orient mardi soir en réaction à ce drame. Plus de 3 000 personnes ont manifesté devant l’ambassade de France à Tunis pour reprocher à Paris d’être un allié d’Israël.
  • Le président des Etats-Unis, Joe Biden, qui a décollé mardi pour Israël, s’est entretenu avec Benyamin Nétanyahou à la suite du tir sur l’hôpital Ahli Arab. Il a également communiqué avec le roi de Jordanie, Abdallah II.
  • Le Hezbollah a annoncé la mort de cinq de ses membres dans le sud du Liban mardi. L’organisation affronte l’armée israélienne à la frontière avec l’Etat hébreu. Plus tôt dans la journée, Tsahal avait annoncé que quatre assaillants avaient été tués lors d’une « tentative d’infiltration d’une escouade terroriste » venue du Liban.
  • L’armée israélienne a annoncé avoir tué Ayman Nofal, un commandant des Brigades Ezzedine Al-Qassam, la branche armée du Hamas. Dans la nuit de lundi à mardi, Tsahal avait affirmé avoir tué un autre membre du Hamas, Ossama Mazini, dans une frappe aérienne.
  • Près de 200 personnes ont été prises en otage par le Hamas, selon un bilan actualisé de l’armée israélienne. De son côté, le Hamas dit détenir « entre 200 et 250 personnes ».
  • L’Union européenne va ouvrir un pont aérien humanitaire à Gaza via l’Egypte. « Les deux premiers vols vont partir cette semaine, et ils apporteront du matériel humanitaire à Gaza »a fait savoir la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen. Samedi, Mme von der Leyen avait annoncé tripler l’aide humanitaire à Gaza, la portant de 25 millions à 75 millions d’euros.
  • Environ 1 million de personnes ont été déplacées dans la bande de Gaza, a fait savoir dimanche l’agence des Nations unies pour les réfugiés palestiniens (UNRWA). « Ce chiffre va probablement monter puisque les gens continuent de quitter leurs maisons », a précisé la directrice de la communication de l’UNRWA. L’ordre d’évacuation donné par Israël concerne 1,1 million d’habitants du nord de l’enclave.
  • Au moins 1 400 personnes, pour la plupart civiles, ont été tuées en Israël depuis l’attaque lancée de la bande de Gaza par le Hamas. Le nombre de morts dans l’enclave contrôlée par le Hamas est, lui, monté à au moins 3 000, selon un dernier bilan.
  • Le bilan des ressortissants français tués s’est encore alourdi, atteignant vingt et un morts et onze portés disparus, a rapporté mardi le ministère des affaires étrangères français.
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    Wed, 18 Oct 2023 13:22:50 -0400 admin
    Guerre en Ukraine, en direct : le maire d’Avdiïvka s’attend à une « escalade » dans l’offensive russe contre sa ville, dans l’est de l’Ukraine https://tvsoleilleve.com/guerre-en-ukraine-en-direct-le-maire-davdiivka-sattend-a-une-escalade-dans-loffensive-russe-contre-sa-ville-dans-lest-de-lukraine https://tvsoleilleve.com/guerre-en-ukraine-en-direct-le-maire-davdiivka-sattend-a-une-escalade-dans-loffensive-russe-contre-sa-ville-dans-lest-de-lukraine
  •  Le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, a confirmé mardi l’utilisation de missiles américains ATACMS, sans préciser ni où ni quand ils avaient été tirés. Ni les Etats-Unis ni l’Ukraine n’en avaient encore annoncé la livraison. Les missiles ATACMS vont « doper » les capacités militaires ukrainiennes, selon la Maison Blanche.
  • La décision de Washington de fournir à l’Ukraine des missiles longue portée ATACMS est « une grave erreur », a déclaré mercredi l’ambassadeur russe aux Etats-Unis, Anatoly Antonov. « Les conséquences de cette mesure, qui a été délibérément cachée au public, seront des plus sérieuses », a-t-il affirmé dans un communiqué.
  • Les forces spéciales ukrainiennes avaient affirmé un peu plus tôt avoir mené dans la nuit des frappes destructrices sur deux aérodromes de l’armée russe, à Louhansk et à Berdiansk. L’opération, baptisée « Dragonfly » (« libellule »), a permis la destruction de pistes de décollage, de neuf hélicoptères, d’un système antiaérien et d’un entrepôt de munitions, ont-elles précisé.
  • Un mort dans le bombardement russe de Zaporijia. Des frappes de missiles russes sur la ville de Zaporijia, dans le sud-est de l’Ukraine, ont fait un mort et au moins deux blessés, ont rapporté dans la nuit de mardi à mercredi les autorités locales.
  • Les 31 chars M1A1 Abrams que les Etats-Unis ont promis à l’Ukraine sont arrivés à destination, a annoncé le colonel Martin O’Donnell, porte-parole de l’armée américaine en Europe et en Afrique, au micro de Voice of America.
  • Le président russe a été accueilli mardi par son homologue et allié chinois, Xi Jinping, a annoncé le ministère des affaires étrangères russe, à l’occasion du sommet des « nouvelles routes de la soie », à Pékin, au moment où le monde a les yeux tournés vers la guerre entre Israël et le Hamas.
  • Les députés européens ont voté mardi en faveur d’une aide à l’Ukraine de 50 milliards d’euros sur quatre ans (2024-2027) pour la « reconstruction » et la « modernisation » du pays, dans le cadre d’une rallonge du budget pluriannuel de l’Union européenne.
  • Le coût de la destruction du barrage de Kakhovka, le 6 juin, est évalué à 13 milliards d’euros, selon un rapport du gouvernement ukrainien et des Nations unies.
  • Un câble de télécommunications sous-marin entre la Suède et l’Estonie a été « endommagé », probablement au même moment que le gazoduc entre la Finlande et l’Estonie, a annoncé mardi le gouvernement suédois.
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    Wed, 18 Oct 2023 13:20:27 -0400 admin
    Le Conseil de sécurité de l’ONU rejette la résolution de cessez&le&feu humanitaire entre Israël et le Hamas https://tvsoleilleve.com/le-conseil-de-securite-de-lonu-rejette-la-resolution-de-cessez-le-feu-humanitaire-entre-israel-et-le-hamas https://tvsoleilleve.com/le-conseil-de-securite-de-lonu-rejette-la-resolution-de-cessez-le-feu-humanitaire-entre-israel-et-le-hamas Le lundi 16 octobre, le Conseil de sécurité de l’ONU s’est retrouvé pour discuter et voter sur une résolution visant à établir un “cessez-le-feu humanitaire” entre Israël et le Hamas. La Russie, la Chine, les Émirats arabes unis, le Mozambique et le Gabon ont voté en faveur de cette résolution, exprimant leur soutien à un arrêt des hostilités pour des raisons humanitaires.

    Cependant, les États-Unis, le Royaume-Uni, la France et le Japon ont voté contre cette résolution. Leurs raisons précises de s’opposer au texte n’ont pas été spécifiées dans la communication initiale.

    Le vote négatif de ces pays suggère des désaccords fondamentaux concernant la manière de gérer la situation entre Israël et le Hamas.

    En outre, six autres pays se sont abstenus lors du vote, indiquant ainsi une position neutre ou une absence de consensus sur la question. Il est important de noter que le conflit entre Israël et le Hamas est un sujet complexe et sensible, impliquant des questions territoriales, politiques et humanitaires qui suscitent des opinions divergentes à l’échelle mondiale.

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    Wed, 18 Oct 2023 13:15:17 -0400 admin
    Guerre en Ukraine, en direct : le bilan final du bombardement de Hroza est de 59 morts, l’armée russe multiplie les attaques depuis vingt&quatre heures https://tvsoleilleve.com/guerre-en-ukraine-en-direct-le-bilan-final-du-bombardement-de-hroza-est-de-59-morts-larmee-russe-multiplie-les-attaques-depuis-vingt-quatre-heures https://tvsoleilleve.com/guerre-en-ukraine-en-direct-le-bilan-final-du-bombardement-de-hroza-est-de-59-morts-larmee-russe-multiplie-les-attaques-depuis-vingt-quatre-heures Ce petit village de l’est de l’Ukraine a été touché par un missile, jeudi 5 octobre. Selon les autorités ukrainiennes locales, l’armée russe a lancé des centaines d’attaques, au moyen de missiles, d’obus et de drones, sur les régions de Kharkiv, de Kherson et d’Odessa.

    Le bombardement sur le village de Hroza a fait cinquante-neuf morts, selon un bilan final communiqué par les autorités locales après identification de tous les corps.

    « Toutes les victimes sont des habitants du village. Des personnes âgées, des médecins, des enseignants, des hommes d’affaires. Tous, des civils », a rapporté le ministre des affaires internes de l’Ukraine, Ihor Klymenko, sur Telegram.

    Cinq personnes blessées sont toujours hospitalisées, a ajouté la porte-parole de la police nationale au média ukrainien Ukrainska Pravda.

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    Thu, 12 Oct 2023 13:06:15 -0400 admin
    Guerre Israël&Hamas : les professeurs d’histoire&géographie face aux questions de leurs élèves https://tvsoleilleve.com/guerre-israel-hamas-les-professeurs-dhistoire-geographie-face-aux-questions-de-leurs-eleves https://tvsoleilleve.com/guerre-israel-hamas-les-professeurs-dhistoire-geographie-face-aux-questions-de-leurs-eleves Faut-il parler aux élèves de la guerre entre Israël et le Hamas et comment ? Les professeurs d’histoire-géographie s’interrogent depuis le 7 octobre, comme à chaque événement à teneur historique. Dès le lendemain de l’offensive terroriste menée par le groupe palestinien, Joëlle Alazard, la présidente de l’Association des professeurs d’histoire et de géographie, a reçu des demandes de « jeunes collègues ». « Il faut que je travaille le sujet, je vais avoir des questions, je ne me sens pas à la hauteur », pouvaient-ils lui dire, certains craignant des paroles déplacées de la part des adolescents, voire « une importation dans la classe du conflit ».

    « Le pire serait d’appliquer une recette toute faite », remarque Thibaut Poirot. L’enseignant dans un lycée de l’académie de Reims a publié sur le site de cette association une liste de ressources à destination de ses collègues. Pour lui, il est nécessaire de prendre en compte le contexte de chaque intervention, l’âge et la sensibilité des élèves comme des enseignants, afin de « ne rien imposer à quiconque ».

    Malgré tout, depuis le début de la semaine, les élèves ne manquent pas de faire part à leurs enseignants de leurs interrogations. « Monsieur, on va parler du conflit israélo-palestinien cette année ? », a demandé un collégien en classe de 3e à Fabien Salesse, professeur à Lyon. Au collège, le sujet n’est abordé brièvement qu’à la toute fin de la classe de 3e.

    « Fausses informations »

    Aux besoins d’explicitation se mêle la nécessité croissante de l’éducation aux médias : démêler le vrai du faux, la fiabilité des sources et des images… « J’ai été surpris de voir à quel point ces adolescents sont exposés à des vidéos extrêmement violentes sur les réseaux sociaux », relate Fabien Salesse. « On ne peut pas les laisser seuls face à ce qu’ils voient sur ces plates-formes », abonde Karine Rousseaux, enseignante dans un lycée de Cambrai (Nord). Alors, les enseignants essaient de faire en sorte, en toute humilité, que « l’explication soit plus forte que l’image, que la compréhension soit plus forte que le simplisme d’une vidéo ou d’un snap [un message sur le réseau Snapchat] », selon les mots de Thibaut Poirot.

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    Thu, 12 Oct 2023 13:02:02 -0400 admin
    Immigration : nouveau programme humanitaire du Canada en faveur des Haïtiens, Colombiens et Vénézuéliens https://tvsoleilleve.com/immigration-nouveau-programme-humanitaire-du-canada-en-faveur-des-haitiens-colombiens-et-venezueliens https://tvsoleilleve.com/immigration-nouveau-programme-humanitaire-du-canada-en-faveur-des-haitiens-colombiens-et-venezueliens Le gouvernement du Canada a lancé officiellement ce mardi une nouvelle voie humanitaire d’immigration visant jusqu’à 11 000 Haïtiens Colombiens et Vénézuéliens.

    « J’annonce aujourd’hui que, dans le cadre de son engagement d’accueillir 15 000 migrants en provenance des Amériques, le Canada accueillera jusqu’à 11 000 ressortissants étrangers colombiens, haïtiens et vénézuéliens au moyen d’une nouvelle voie humanitaire d’accès à la résidence permanente », a déclaré le ministre de l’Immigration, des Réfugiés et de la Citoyenneté (IRCC), Marc Miller.

    « Cet automne, les ressortissants étrangers colombiens, haïtiens et vénézuéliens en Amérique centrale, en Amérique du Sud ou dans les Caraïbes qui ont de la famille élargie au Canada seront admissibles à cette nouvelle voie d’accès. Pour être admissible, le principal demandeur doit être l’enfant (sans égard à son âge), le petit-enfant, l’époux ou l’épouse, le conjoint ou la conjointe de fait, le parent, le grand-parent ou le frère ou la sœur d’un citoyen ou d’un résident permanent du Canada », a expliqué l’officiel canadien.

    Selon le ministre Miller, les demandeurs dont la demande est accueillie recevront « des services avant l’arrivée améliorés, y compris une évaluation des compétences professionnelles et un aiguillage vers un fournisseur de services d’établissement dans la collectivité où ils ont l’intention de s’établir. Des renseignements plus détaillées seront communiquées à l’approche du lancement de la nouvelle voie.

    « Plus tôt cette année, nous avons annoncé que nous accueillerons, sur une base humanitaire, 15 000 migrants provenant de l’hémisphère occidental. Nous offrons une voie vers des possibilités économiques pour aider à faire face aux déplacements forcés en tant qu’alternative à la migration irrégulière. Dans le cadre de cette initiative, nous offrons des voies de migration régulière pour les habitants des Amériques en tirant parti des voies humanitaires et économiques vers la résidence permanente et des programmes d’emploi temporaire », s’est félicité l’IRCC.

    Le Canada compte accueillir cette année 4 000 travailleurs étrangers temporaires supplémentaires provenant de la région, dont beaucoup sont déjà arrivés au Canada, a fait savoir l’IRCC. « Sur la base des tendances actuelles, nous sommes en bonne voie pour atteindre cet objectif. De plus, nous établissons des rapports avec les organisations non gouvernementales dans la région pour tirer parti du Projet pilote sur la voie d’accès à la mobilité économique, qui aide les réfugiés qualifiés et d’autres personnes déplacées à immigrer au Canada ».

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    Thu, 12 Oct 2023 12:56:50 -0400 admin
    Attaque du Hamas contre Israël : les Etats&Unis envoient des munitions à Israël et renforcent leur présence régionale ; poursuite des combats « près de Gaza » https://tvsoleilleve.com/attaque-du-hamas-contre-israel-les-etats-unis-envoient-des-munitions-a-israel-et-renforcent-leur-presence-regionale-poursuite-des-combats-pres-de-gaza https://tvsoleilleve.com/attaque-du-hamas-contre-israel-les-etats-unis-envoient-des-munitions-a-israel-et-renforcent-leur-presence-regionale-poursuite-des-combats-pres-de-gaza Le bilan s’élève à plus de 600 morts et au moins 2 243 blessés côté israélien et au moins 100 otages détenus par le Hamas, a annoncé l’Etat hébreu. Côté palestinien, au moins 413 personnes sont mortes et 2 300 blessées.

    Ziyad Al-Nakhalah, qui dirige le Jihad islamique palestinien, assure que des dizaines de prisonniers israéliens sont détenus à Gaza et que plus de trente sont retenus par son groupe, rapporte l’agence de presse américaine AP.

    Dans un discours diffusé à la télévision, il a affirmé que les prisonniers ne seront libérés que lorsque tous les prisonniers palestiniens détenus en Israël seront libres.

    • Plus de 600 personnes ont été tuées et 2 156 autres blessées en Israël, depuis le lancement de l’opération « Déluge d’Al-Aqsa » par le Hamas. « Plus de cent prisonniers » sont aux mains du Hamas, a également annoncé le gouvernement israélien en début d’après-midi.
    • Une ressortissante française a été tuée en Israël, a fait savoir le ministère des affaires étrangères français, qui n’a donné aucun détail supplémentaire. Le Quai d’Orsay a déclaré que plusieurs de ses ressortissants n’avaient pas encore été localisés en fin d’après-midi.
    • Côté palestinien, 413 personnes sont mortes et 2 300 ont été blessées, selon le dernier bilan, dans l’opération de représailles menée par Israël, appelée « Glaives de fer ». Depuis samedi, de nombreuses frappes ont été menées dans la bande de Gaza depuis Israël.
    • L’armée israélienne affirme que des combattants du Hamas sont encore sur son territoire et a renforcé ses forces près de la frontière avec la bande de Gaza. Le porte-parole de l’armée israélienne a promis de traquer « les terroristes partout où ils seront ».
    • De l’aide militaire américaine est « en route » pour Israël et davantage est attendu « dans les prochains jours », a annoncé la Maison Blanche. Le Pentagone a également annoncé que les Etats-Unis ont commencé à livrer des munitions supplémentaires à Israël, et que l’armée américaine était en train de renforcer son dispositif militaire au Proche-Orient. La France, elle, se dit « active » pour éviter un embrasement régional du conflit.
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    Sun, 08 Oct 2023 18:07:03 -0400 admin
    Ariel Henry participe à la célébration de la fête nationale allemande https://tvsoleilleve.com/ariel-henry-participe-a-la-celebration-de-la-fete-nationale-allemande https://tvsoleilleve.com/ariel-henry-participe-a-la-celebration-de-la-fete-nationale-allemande Le Premier ministre haïtien, Ariel Henry, a célébré, mardi 3 octobre, la fête nationale allemande communément appelée “Jour de l’unité”. Fêtée tous les 3 octobre depuis en 1990, cette journée est baptisée jour d’anniversaire de la réunification du pays.

    Participation, mardi 3 octobre 2023, du Premier ministre Ariel Henry à la cérémonie de célébration de la journée de l’unité allemande. Cette date marque la réunification allemande, en 1990.

    La Primature a annoncé la participation du chef du gouvernement à la Journée de l’Unité Allemande, mardi 3 octobre 2023. L’information a été révélée sur la page Facebook de l’institution via un communiqué.

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    Wed, 04 Oct 2023 16:52:03 -0400 admin
    Le pape François autorise l’Église à bénir les couples de même sexe https://tvsoleilleve.com/le-pape-francois-autorise-leglise-a-benir-les-couples-de-meme-sexe https://tvsoleilleve.com/le-pape-francois-autorise-leglise-a-benir-les-couples-de-meme-sexe Le Vatican a affirmé que le pape François a autorisé les couples de même sexe à recevoir la bénédiction. L’institution a publié l’information suite à la publication d’une lettre que le pape avait écrite aux cardinaux conservateurs en juillet dernier.

    Le souverain pontife trouve normal de bénir les couples de même sexe. Ce lundi 2 octobre 2023, la congrégation pour la doctrine de la foi a publié une lettre du pape écrite depuis juillet. Il a fait mention de la possibilité pour l’Église de bénir les couples homosexuels tant que ça ne s’apparente à un mariage.

    “Par conséquent, la prudence pastorale doit discerner de manière adéquate s’il existe des formes de bénédiction, demandées par une ou plusieurs personnes, qui ne véhiculent pas un concept erroné du mariage”, a écrit le souverain pontife. Notons que des prêtres frondeurs en Allemagne et en Belgique ont déjà respecté et appliqué l’idée du pape.

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    Wed, 04 Oct 2023 16:47:13 -0400 admin
    États&Unis : Le président de la Chambre des représentants destitué! https://tvsoleilleve.com/etats-unis-le-president-de-la-chambre-des-representants-destitue https://tvsoleilleve.com/etats-unis-le-president-de-la-chambre-des-representants-destitue Aux États-Unis, l’histoire politique a été marquée par un événement sans précédent : la destitution du président de la Chambre des représentants. Cette décision historique, prise récemment, a secoué le pays et suscité de vives réactions.

    La destitution du président de la Chambre des représentants est le résultat d’un processus complexe et hautement controversé. Elle a été initiée suite à des allégations de violations graves de l’éthique et de la confiance du public. Les débats houleux qui ont précédé cette décision ont mis en lumière les divisions profondes au sein du pays.

    Certains estiment que cette destitution était nécessaire pour restaurer l’intégrité du système politique américain, tandis que d’autres la considèrent comme une manœuvre politique sournoise. Quelle que soit l’opinion, il est indéniable que cette destitution restera dans les annales de l’histoire politique américaine comme un événement inédit.

    L’avenir politique des États-Unis reste incertain à la suite de cette destitution, et il faudra surveiller de près les développements ultérieurs pour comprendre pleinement l’impact de cette décision sur la nation et son système de gouvernement.

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    Wed, 04 Oct 2023 16:41:19 -0400 admin
    Guerre en Ukraine, en direct : retour sur la journée du 28 septembre https://tvsoleilleve.com/guerre-en-ukraine-en-direct-retour-sur-la-journee-du-28-septembre https://tvsoleilleve.com/guerre-en-ukraine-en-direct-retour-sur-la-journee-du-28-septembre
  • Trente-quatre drones d’attaque ont été détruits cette nuit dans le ciel ukrainien, annonce jeudi l’armée de l’air, selon laquelle les forces russes en ont lancé quarante-quatre.
  • L’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) n’est pas en mesure de veiller à la sécurité de la centrale nucléaire de Zaporijia, occupée par les forces russes, estime Greenpeace dans un rapport qui sera envoyé jeudi aux gouvernements occidentaux. L’instance onusienne, qui ne dispose que de quatre inspecteurs sur place, n’a pas les moyens d’assurer sa mission et fait face à trop de restrictions, juge l’organisation de défense de l’environnement.
  • L’armée ukrainienne a fait une légère avancée près de Bakhmout, dans l’est du pays, dit l’Institute for the Study of War, dans son point quotidien. « Des images géolocalisées publiées le 26 septembre indiquent que les forces ukrainiennes ont progressé près d’Orikhovo-Vassylivka », à 10 kilomètres au nord-ouest de Bakhmout, précise-t-il.
  • Sébastien Lecornu, le ministre des armées français, a entamé jeudi une vite à Kiev, annonce l’ambassade de France en Ukraine. Sa visite a débuté par un moment de recueillement devant le mur des Héros. Il est accompagné des représentants d’une vingtaine d’entreprises.
  • La Russie est prête à négocier, à condition que ses intérêts et sa sécurité soient pris en compte, et sans cessez-le-feu préalable, dit le ministre des affaires étrangères, Sergueï Lavrov, dans un entretien accordé à l’agence TASS.
  • L’Iran pourrait vendre des drones et des missiles à la Russie après l’expiration, le 18 octobre, des restrictions des Nations unies dans le domaine balistique, selon l’Institute for the Study of War (ISW). Le ministre de la défense russe, Sergueï Choïgou, s’est rendu à Téhéran le 19 septembre pour discuter de la coopération militaire avec l’Iran, rappelle l’ISW.
  • « Nous n’avons pas besoin de cette guerre de céréales, la Pologne non plus », a déclaré le chef de la diplomatie ukrainienne Dmytro Kuleba, estimant que la campagne électorale chez son voisin et allié nourrissait les tensions bilatérales à ce sujet. « Nous n’avons pas créé cette crise et nous sommes absolument enclins à y mettre fin », dit-il dans un entretien accordé à l’agence Interfax-Ukraine publiée jeudi, estimant que les tensions étaient dues aux élections du 15 octobre en Pologne.
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    Thu, 28 Sep 2023 19:03:42 -0400 admin
    Deux morts, alerte maximale aux inondations https://tvsoleilleve.com/deux-morts-alerte-maximale-aux-inondations https://tvsoleilleve.com/deux-morts-alerte-maximale-aux-inondations (Pékin) Au moins deux personnes ont trouvé la mort lundi dans la capitale chinoise Pékin, placée en alerte maximale aux inondations et glissements de terrain, en raison de pluies torrentielles qui s’abattent depuis vendredi sur la région.

    Les services de secours ont trouvé deux corps dans les cours d’eau du district de Mentougou à Pékin, selon Le Quotidien du Peuple (média d’État).  

    Une grande partie de la banlieue de Pékin « présente un risque élevé concernant des effondrements, des glissements de terrain et des coulées de boue », selon l’alerte des autorités.

    PHOTO ANDY WONG, ASSOCIATED PRESS

    « C’était la folie »

    Des journalistes de l’AFP ont vu lundi sur les berges à Mentougou, banlieue ouest de Pékin, des branches d’arbres et des voitures cabossées. « Ce matin, c’était la folie, le cours d’eau de Mentougou a débordé et toute l’avenue a été inondée », a indiqué à l’AFP Guo Zhenyu, un habitant de 49 ans.

    Ces fortes pluies sont une conséquence du cyclone Doksuri, qui a fait au moins six morts aux Philippines. Il a perdu un peu de sa puissance et la tempête tropicale balaie le nord de la Chine depuis vendredi.  

    Selon le service météo de la capitale, 170,9 millimètres d’eau sont tombés sur Pékin en 40 heures, entre samedi soir et lundi midi. Soit presque les précipitations moyennes pour tout un mois de juillet.

    Pékin fait preuve d’une grande prudence vis-à-vis des fortes précipitations depuis 2021, lorsque de graves inondations dans le centre du pays avaient tué plus de 300 personnes, principalement dans la grande ville de Zhengzhou.

    Lundi, plusieurs millions de personnes ont ainsi été invitées à rester chez elles.

    Des centaines de liaisons en bus ont été suspendues dans la capitale, selon l’agence d’État Chine Nouvelle. Le cours d’eau Dashihe, en banlieue de Pékin, a été placé au niveau le plus élevé de l’alerte inondation par les autorités.  

    Sur des images partagées avec l’AFP par Chen Hong, une habitante du district de Fengtai, dans le sud de la métropole pékinoise, on peut voir une camionnette à moitié submergée par des eaux brunes lundi matin.

    Dans ce même quartier, des habitants ont enlevé la boue devant leurs maisons, profitant d’une brève accalmie, selon elle.

    route transformée en « égout »

    « Dès qu’il commence à pleuvoir, la route se transforme en égout et l’eau monte jusqu’au premier étage des maisons », a-t-elle ajouté. « Les maisons sont anciennes et il y a des inquiétudes concernant la sécurité », a-t-elle poursuivi.

    Dans le district de Fangshan, également dans la région de Pékin, une partie de la chaussée s’est affaissée en raison de la montée des eaux.  

    Sur les réseaux sociaux, on peut voir des images de véhicules emportés par des torrents de boue et des routes transformées en rapides par les pluies.  

    Dans une vidéo partagée sur la plateforme Xiaohongshu et géolocalisée par l’AFP, on peut voir de l’eau s’écouler sur un quai d’une station de métro à l’ouest de Pékin, dans le quartier universitaire.

    PHOTO PEDRO PARDO, AGENCE FRANCE-PRESSE

    À Pékin, les rues étaient plus calmes que d’habitude lundi matin, de nombreux habitants ayant suivi les recommandations officielles pour travailler à domicile.

    Seuls quelques livreurs bravaient les flaques d’eau sur les pistes cyclables, très encombrées en temps normal.

    Dimanche, les sites touristiques pékinois ont été fermés, comme la Cité interdite, le populaire parc d’attractions Universal Studios, des bibliothèques ou encore des musées.

    L’immense Centre national des arts du spectacle, situé près de la place Tiananmen, elle aussi fermée au public, a annulé ses représentations d’opéra et ses concerts prévus dimanche.

    La Chine fait face ces derniers mois à des conditions météorologiques extrêmes et des températures localement inhabituelles, exacerbées par le changement climatique selon des scientifiques.

    Début juillet, Pékin et sa région avaient battu des records de températures avec localement plus de 40 °C.

    Les évènements météorologiques extrêmes (cyclones, canicules, inondations, sécheresses…) sont des phénomènes naturels.  

    Mais le réchauffement climatique provoqué par les émissions de gaz à effet de serre générées par les activités humaines accroît leur ampleur et/ou leur fréquence, selon les experts.

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    Mon, 31 Jul 2023 14:30:24 -0400 admin
    La junte accuse Paris de vouloir « intervenir militairement » https://tvsoleilleve.com/la-junte-accuse-paris-de-vouloir-intervenir-militairement https://tvsoleilleve.com/la-junte-accuse-paris-de-vouloir-intervenir-militairement (Niamey) Les militaires nigériens qui ont renversé le président désigné Mohamed Bazoum ont accusé lundi la France de « vouloir intervenir militairement », au lendemain d’un sommet des voisins ouest-africains du Niger menaçant d’utiliser la « force » s’il n’était pas rétabli dans ses fonctions d’ici dimanche.

    Les pressions sur les putschistes qui ont pris le pouvoir le 26 juillet, afin qu’ils rétablissent « l’ordre constitutionnel », sont de plus en plus fortes, venant de l’ensemble des partenaires occidentaux et africains du Niger, pays essentiel dans la lutte contre les groupes djihadistes qui ravagent les pays du Sahel depuis des années.

    La France et les États-Unis y déploient respectivement 1500 et 1100 soldats qui participent à la lutte antidjihadiste.

    La France, ex-puissance coloniale au Niger et soutien indéfectible du président Bazoum, apparaît comme la cible privilégiée des militaires ayant pris le pouvoir.

    Ils l’ont accusée lundi de vouloir « intervenir militairement » et d’avoir tiré dimanche du gaz lacrymogène contre des manifestants projunte devant l’ambassade de France.

    « Dans sa ligne de conduite, allant dans le sens de la recherche des voies et moyens pour intervenir militairement au Niger, la France, avec la complicité de certains Nigériens, a tenu une réunion à l’état-major de la Garde nationale du Niger, pour obtenir des autorisations politiques et militaires nécessaires » afin de rétablir Mohamed Bazoum, indique un communiqué de la junte.

    Dans un autre communiqué, les putschistes accusent « les services de sécurité » d’une « chancellerie occidentale », sans préciser laquelle, d’avoir tiré dimanche à Niamey du gaz lacrymogène sur des manifestants soutenant la junte, avec « pour conséquence six blessés, pris en charge par les hôpitaux » de la capitale.

    Le président français Emmanuel Macron avait menacé dimanche de répliquer « de manière immédiate et intraitable » à toute attaque contre les ressortissants de la France et ses intérêts au Niger, où des milliers de manifestants favorables au putsch militaire ont ciblé son ambassade à Niamey. Certains ont voulu y entrer, avant d’être dispersés par des tirs de grenades lacrymogènes.

    Une nouvelle manifestation de soutien à la junte a eu lieu lundi à Zinder, à 850 km à l’est de Niamey.

    Moscou : appel au retour à la « légalité »

    Les pays d’Afrique de l’Ouest ont fixé dimanche un ultimatum d’une semaine à la junte militaire au Niger pour un « retour complet à l’ordre constitutionnel », affirmant ne pas exclure un « recours à la force » si ce n’était pas le cas.

    La Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (Cédéao) a également décidé de « suspendre toutes les transactions commerciales et financières » entre ses États membres et le Niger, et de geler les avoirs des responsables militaires impliqués dans la tentative de coup.

    La France a salué « les décisions prises par les chefs d’État » de la Cédéao réunis à Abuja, auquel a participé le dirigeant tchadien Mahamat Idriss Déby Itno, dont le pays n’est pas membre de la Cédéao.

    Il s’est ensuite rendu à Niamey où il s’est entretenu avec Mohamed Bazoum, retenu depuis le 26 juillet dans sa résidence présidentielle, et avec le général Abdourahamane Tiani, le chef de la junte. Le dirigeant tchadien a publié une photo de chacune de ses rencontres, avec la première image de M. Bazoum depuis sa séquestration.

    Avant même le sommet d’Abuja, les militaires putschistes dirigés par le général Abdourahamane Tiani, chef de la garde présidentielle à l’origine du coup d’État, avaient par avance dénoncé cette rencontre, y voyant une « intervention militaire imminente à Niamey en collaboration avec les pays africains non membres de l’organisation et certains pays occidentaux ».

    L’Union européenne (UE) a prévenu lundi qu’elle tiendrait les putschistes responsables « de toute attaque à l’encontre de civils, et de personnel ou installation diplomatiques », selon le chef de sa diplomatie, Josep Borrell. Elle « appuiera rapidement et résolument » les décisions de la Cédéao.

    « Arrestations abusives »

    L’Allemagne et l’Espagne ont annoncé suspendre leur aide au Niger.

    La Russie de son côté, dont le drapeau est agité par des manifestants projunte à Niamey, a appelé lundi « à un rétablissement au plus vite de la légalité dans le pays » et « à la retenue de toutes les parties ».

    Le Parti nigérien pour la démocratie et le socialisme (PNDS, au pouvoir), a dénoncé les « arrestations abusives » de quatre ministres - Intérieur, Pétrole, Mines et Transports -, d’un ancien ministre et du chef du parti, dans un communiqué transmis lundi à l’AFP. Des sources proches de la présidence ont également fait part de l’arrestation du ministre de l’Enseignement supérieur.  

    Le Niger, 20 millions d’habitants, est l’un des pays les plus pauvres du monde, en dépit de ses ressources en uranium.

    Les sanctions décidées par la Cédéao « feront très mal à notre pays », a estimé dimanche à France 24 le premier ministre nigérien Ouhoumoudou Mahamadou.

    Après le Mali et le Burkina Faso, le Niger, miné par les attaques de groupes liés à l’État islamique et à Al-Qaïda, est le troisième pays de la région à subir un coup d’État depuis 2020.  

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    Mon, 31 Jul 2023 14:27:34 -0400 admin
    No Labels : un cheval de Troie pour Trump ? https://tvsoleilleve.com/no-labels-un-cheval-de-troie-pour-trump https://tvsoleilleve.com/no-labels-un-cheval-de-troie-pour-trump Les sondages indiquent qu’une bonne majorité des électeurs ne veulent pas d’une reprise de l’affrontement entre Joe Biden et Donald Trump, dont l’âge ou l’intégrité soulèvent des inquiétudes.

    PHOTO LINDSAY DEDARIO, REUTERS

    Donald Trump, ancien président des États-Unis

    Ces mêmes sondages reflètent également la lassitude d’une partie importante de l’électorat vis-à-vis de la joute politique à Washington, où les intérêts partisans priment souvent sur le sens commun, ce qu’on appelle communément le « gros bon sens ».

    PHOTO BRENDAN SMIALOWSKI, AGENCE FRANCE-PRESSE

    Joe Biden, président des États-Unis

    Bref, l’organisation No Labels ne pouvait choisir un meilleur moment pour proposer l’idée d’un ticket indépendant pour l’élection présidentielle de 2024. Un ticket voué au « Sens commun », pour reprendre le titre de son programme, et composé d’un membre des deux grands partis américains comme candidats à la présidence et à la vice-présidence.

    « La majorité des gens de bon sens n’ont pas de voix dans ce pays », a déclaré l’ancien gouverneur républicain de l’Utah Jon Huntsman, lors de la première assemblée publique de No Labels, tenue le 17 juillet dernier au New Hampshire. « Elle se contente de regarder le grand cirque », a-t-il ajouté en s’exprimant au côté du sénateur démocrate de Virginie-Occidentale Joe Manchin.

    Mais d’où vient alors le malaise entourant la campagne de No Labels, malaise qui se traduit chez les démocrates par la conviction que le projet de l’organisation n’est rien d’autre qu’un cheval de Troie pour Donald Trump ?

    Avant les explications, un retour en arrière. No Labels a été fondée en 2010 par une démocrate – Nancy Jacobson, ancienne présidente des finances du Comité national démocrate – et un républicain – Mark McKinnon, ancien stratège de George W. Bush –, pour contrer une polarisation politique exacerbée par la montée du mouvement populiste du Tea Party.

    Au fil des ans, No Labels a appuyé des candidats démocrates ou républicains au Congrès qui prônaient des idées soi-disant centristes. L’organisation a également contribué à la création du groupe bipartisan des « Problem Solvers » à la Chambre des représentants.

    Mais, jusqu’à présent, elle n’avait jamais travaillé au lancement d’un ticket présidentiel. Son objectif actuel est de récolter les signatures nécessaires pour assurer une place à un tel ticket sur les bulletins de vote de chacun des 50 États américains. Il s’agit d’un défi de taille pour lequel No Labels veut récolter 70 millions de dollars.

    L’organisation se donne jusqu’au mois de mars 2024 pour décider si elle présentera un ticket. Pour le moment, elle décrit son initiative comme une « police d’assurance » au cas où Joe Biden et Donald Trump s’affronteraient de nouveau.

    Elle ajoute une autre condition à une campagne éventuelle : un ticket indépendant devra être suffisamment convaincant et attrayant pour pouvoir l’emporter.

    Aux yeux de nombreux observateurs, cette condition devrait mettre un terme au projet de No Labels illico. Comme l’a démontré l’histoire des États-Unis, le système électoral américain ne favorise pas les candidats indépendants ou de tiers partis. En 1912, le tiers parti le plus performant de l’histoire, celui de l’ancien président républicain Theodore Roosevelt, a récolté 27 % des suffrages, divisant le vote républicain et donnant la victoire à Woodrow Wilson, premier démocrate à occuper la Maison-Blanche en 23 ans.

    Plus d’un siècle plus tard, c’est au tour des démocrates de craindre la division de leur vote par un ticket appuyé par No Labels. Mais ils ne sont pas les seuls à croire que des indépendants ou des républicains anti-Trump pourraient être tentés de voter pour un tel ticket plutôt que pour celui des démocrates. Un tel vote pourrait permettre à Donald Trump de coiffer Joe Biden dans certains États clés et de retourner à la Maison-Blanche.

    No Labels jure qu’elle n’a aucune intention de jouer les trouble-fêtes. Deux de ses dirigeants, dont l’ancien sénateur indépendant du Connecticut Joe Lieberman, ont signé en mai dernier une déclaration sur ce sujet intitulée « Donald Trump ne devrait jamais plus être président ».

    « Nous ne pensons pas qu’il y ait une quelconque ‟équivalence” entre le président Biden et l’ancien président Trump », ont écrit Joe Lieberman et Benjamin Chavis, ex-président de la NAACP, une organisation de défense des droits civiques, tout en insistant plus loin sur « l’importance de trouver des solutions bipartisanes de bon sens aux problèmes de notre pays ».

    Et Joe Manchin ferait-il mieux sur ce plan que Joe Biden, dont les réalisations bipartisanes sont pourtant loin d’être négligeables ?

    Les finances de No Labels sont aussi impénétrables que sa logique. Tant que son ticket ne sera pas connu, l’organisation n’est pas obligée de révéler le nom de ses donateurs. Or, ses critiques soupçonnent qu’il s’y trouve plusieurs milliardaires républicains. L’un d’eux a déjà été identifié : Harlan Crow, l’ami le plus généreux du juge de la Cour suprême Clarence Thomas.

    Et puis il y a le problème du centrisme, ce concept flou dont les limites se reflètent dans la position de No Labels sur l’avortement : « L’Amérique doit trouver un équilibre entre la protection du droit des femmes à contrôler leur propre santé reproductive et la responsabilité de notre société de protéger la vie humaine. »

    Mais où est cet équilibre ? Le programme de No Labels ne fournit pas de réponse à cette question. Et qu’en est-il de la lutte contre le réchauffement climatique ? En réponse à une question sur ce sujet lors de l’assemblée publique au New Hampshire, Jon Huntsman s’est dit en faveur d’une taxe sur le carbone.

    Joe Manchin, dont l’État exploite le charbon et le gaz naturel, a aussitôt rejeté une telle idée. Plus tôt dans la soirée, il avait assuré aux membres de l’auditoire qu’il songeait sérieusement à briguer la présidence au sein du ticket de No Labels.

    « Et si j’entre dans la course, je vais gagner », a-t-il promis.

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    Mon, 31 Jul 2023 14:22:55 -0400 admin
    Quatre morts à Kryvyï Rig, Moscou intensifie ses frappes https://tvsoleilleve.com/quatre-morts-a-kryvyi-rig-moscou-intensifie-ses-frappes https://tvsoleilleve.com/quatre-morts-a-kryvyi-rig-moscou-intensifie-ses-frappes Tôt dans la matinée, Kryvyï Rig, la ville natale du président ukrainien Volodymyr Zelensky, située dans le centre du pays, a été la cible de deux missiles russes.

    L’un a détruit un pan entier d’un immeuble, faisant six morts, dont une fillette de 10 ans et sa mère, et 75 blessés, selon un bilan actualisé du responsable de l’administration militaire de cette cité, Oleksandr Vilkoul.

    PHOTO ALEXANDER ERMOCHENKO, REUTERS

    La majorité des blessés sont soignés à domicile, mais une vingtaine d’autres « restent à l’hôpital », dont deux sont « grièvement atteints », a-t-il précisé.

    L’autre missile a touché le bâtiment d’un établissement d’enseignement.

    « Ils ont frappé des bâtiments d’habitation, un bâtiment universitaire, un carrefour. Malheureusement, il y a des morts et des blessés », a dénoncé sur Facebook le président Zelensky, brocardant le « terrorisme russe ».

    PHOTO ALEXANDER ERMOCHENKO, REUTERS

    Intensification des frappes russes

    Sur des images diffusées sur Facebook par M. Zelensky, on peut voir le coin encore fumant d’un immeuble éventré sur cinq étages et noirci par les flammes.

    Des débris jonchaient la route passant devant ce bâtiment, où s’affairaient des pompiers.

    L’établissement d’enseignement a pour sa part été totalement détruit en son milieu, selon les images.

    Mi-juin, Kryvyï Rig avait déjà été atteinte par une frappe russe qui avait fait au moins 12 morts. Un immeuble d’habitation et un entrepôt avaient, entre autres, été touchés.

    Plus au sud, à Kherson, un homme de 65 ans a été tué quand sa voiture a été touchée par des tirs russes, ont signalé les autorités locales.

    La Russie, qui n’admet jamais faire des victimes civiles, a reconnu en revanche multiplier les bombardements en Ukraine, tout en les justifiant.  

    « L’intensité des frappes sur les installations militaires ukrainiennes, y compris celles qui soutiennent ces actes terroristes, a augmenté en flèche », a affirmé lundi le ministre russe de la Défense Sergueï Choïgou dans une allocution en présence de responsables militaires.

    Et ce, en réponse à de récentes attaques ayant pris pour cible le territoire russe.

    Près de 250 km2 « libérés »

    Des frappes de drones se sont produites ces dernières semaines en Crimée, une péninsule ukrainienne annexée par la Russie en 2014, mais aussi dans des régions russes, comme dimanche à Moscou où deux immeubles d’un quartier d’affaires ont été légèrement endommagés.

    Volodymyr Zelensky a commenté avec satisfaction dimanche ces bombardements, affirmant que la guerre arrivait « en Russie ».

    « Progressivement, la guerre revient sur le territoire de la Russie, dans ses centres symboliques et ses bases militaires, et c’est un processus inévitable, naturel et absolument juste », a-t-il déclaré.

    « L’Ukraine devient plus forte », a-t-il ajouté, tout en prévenant que son pays devait se préparer à faire face à de nouvelles attaques contre ses infrastructures énergétiques l’hiver prochain.

    Le ministre russe de la Défense a par ailleurs assuré que la contre-offensive ukrainienne, déclenchée début juin après des mois de préparation, était « infructueuse » et que les armes occidentales fournies ne menaient « pas au succès », mais ne faisaient « que prolonger le conflit ».

    Plus tôt, le Kremlin avait quant à lui assuré que les attaques ukrainiennes sur la capitale russe étaient un « acte de désespoir » de la part de l’Ukraine en raison de ses revers sur les champs de bataille.

    La vice-ministre ukrainienne de la Défense Ganna Maliar a au contraire revendiqué des « succès » des siens, en particulier dans le sud où en deux mois les forces de Kyiv ont grignoté un peu de terrain.

    Selon elle, l’offensive en cours dans cette zone a permis la semaine dernière de « libérer » 12,6 km2 de terres occupées par les forces russes, soit 204,7 km2 au total depuis le début de l’offensive de Kyiv.

    Les forces ukrainiennes avancent lentement, notamment car elles sont confrontées à des lignes de défense russes solides : tranchées, pièges antichars, champs de mines, bombardements aériens, etc.   

    Dans la région de Bakhmout (est), un des hauts lieux des combats, la vice-ministre a revendiqué la reprise de 2 km2 la semaine dernière, pour un total 37 km2 « libérés » dans cette zone depuis début juin.

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    Mon, 31 Jul 2023 14:19:15 -0400 admin
    Au moins huit morts (Plusieurs Haïtiens) dans l’explosion des silos d’une coopérative agricole https://tvsoleilleve.com/au-moins-huit-morts-plusieurs-haitiens-dans-lexplosion-des-silos-dune-cooperative-agricole https://tvsoleilleve.com/au-moins-huit-morts-plusieurs-haitiens-dans-lexplosion-des-silos-dune-cooperative-agricole

    Au moins huit personnes ont été tuées et 11 blessées à la suite d’explosions survenues mercredi dans des silos d’une coopérative agro-industrielle du sud du Brésil, selon un nouveau bilan des autorités jeudi soir.

    « À ce stade il y a huit morts confirmés et 11 blessés, qui sont pris en charge dans des hôpitaux de la région », selon un communiqué des pompiers de Parana.

    Une « dernière victime » est portée disparue, ensevelie « sous le maïs et les débris de l’explosion », a-t-il ajouté.

    « Les équipes de pompiers sont en train d’étayer les structures et de déplacer la masse de maïs pour achever le sauvetage », précise le communiqué.

    C. Vale, très gros producteur de soja, de blé et de maïs notamment, opérant dans le sud et le centre-ouest du Brésil, a confirmé un « accident de grandes proportions » dans son unité centrale de grains à Palotina.

    Le président brésilien Luiz Inácio Lula da Silva a exprimé ses « sentiments et sa solidarité envers les travailleurs et leurs familles » dans un message posté sur Twitter, désormais appelé X.

    « Nous sommes consternés par la tragédie », a déclaré dans une vidéo le président de C. Vale, Alfredo Lang, soulignant qu’une équipe technique travaille pour « déterminer les causes de cet accident ».Une cinquantaine de pompiers ont été déployés sur place.

    « Il y a eu une explosion dans l’un des silos qui a déclenché une seconde puis une troisième explosion dans deux autres », a expliqué mercredi soir Tiago Zajac, porte-parole du corps des pompiers du Parana. La structure des silos est « assez atteinte », avait-il précisé.

    Des images circulant sur les réseaux sociaux et reprises par les médias locaux avaient montré mercredi soir une énorme colonne de fumée blanche au-dessus du site.

    Des habitants ont raconté sur les réseaux sociaux avoir ressenti un grand tremblement parcourant la ville et avoir vu des vitres se briser dans des logements en raison du choc provoqué par les explosions.

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    Fri, 28 Jul 2023 13:37:29 -0400 admin
    Le chef de la garde présidentielle est le nouvel homme fort du pays https://tvsoleilleve.com/le-chef-de-la-garde-presidentielle-est-le-nouvel-homme-fort-du-pays https://tvsoleilleve.com/le-chef-de-la-garde-presidentielle-est-le-nouvel-homme-fort-du-pays (Niamey) Le général Abdourahamane Tchiani, chef de la garde présidentielle du Niger à l’origine du coup d’État ayant renversé le président désigné Mohamed Bazoum, est apparu vendredi à la télévision nationale comme le nouvel homme fort du pays.

    Il y a lu un communiqué en tant que « président du Conseil national pour la sauvegarde de la patrie (CNPS) », la junte qui a renversé Mohamed Bazoum.

    Le général a justifié le coup d’État de mercredi par « la dégradation de la situation sécuritaire » dans un Niger miné par la violence de groupes djihadistes.

    Sous le président Bazoum, il y avait « le discours politique » qui voulait faire croire que « tout va bien », alors qu’il y a « la dure réalité avec son lot de morts, de déplacés, d’humiliation et de frustration », a-t-il dit.

    Selon lui, « l’approche sécuritaire actuelle n’a pas permis de sécuriser le pays en dépit de lourds sacrifices consentis par les Nigériens et le soutien appréciable et apprécié de nos partenaires extérieurs », la France et les États-Unis faisant partie des principaux.

    « Le CSNP, par ma voix, demande aux partenaires et amis du Niger, en cette étape cruciale de la vie de notre pays, de faire confiance à nos Forces de défense et de sécurité, garantes de l’unité nationale », a-t-il ajouté.

    Ce haut gradé discret commande la garde présidentielle depuis sa nomination en 2011 par Issoufou Mahamadou, prédécesseur de Mohamed Bazoum.

    Sa prise de parole est intervenue au troisième jour de la séquestration du président renversé dans sa résidence privée située à l’intérieur du camp militaire de la Garde présidentielle, dont les commandants figurent parmi les putschistes.

    M. Bazoum, retenu avec sa famille, est en bonne santé et a pu s’entretenir au téléphone avec d’autres chefs d’État, parmi lesquels le président français Emmanuel Macron qui a condamné vendredi « avec la plus grande fermeté » le putsch l’ayant renversé et exigé sa libération.

    « Ce coup d’État est parfaitement illégitime et profondément dangereux pour les Nigériens, pour le Niger, et pour toute la région », a-t-il déclaré depuis la Papouasie Nouvelle-Guinée où il se trouve en visite.

    Jusqu’à cette déclaration, la France ne considérait pas comme « définitive » la « tentative » de coup d’État au Niger.

    L’état-major de l’armée nigérienne avait apporté jeudi son soutien aux militaires putschistes.

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    Fri, 28 Jul 2023 13:31:14 -0400 admin
    Pyongyang présente de nouvelles armes devant des responsables russe et chinois https://tvsoleilleve.com/pyongyang-presente-de-nouvelles-armes-devant-des-responsables-russe-et-chinois https://tvsoleilleve.com/pyongyang-presente-de-nouvelles-armes-devant-des-responsables-russe-et-chinois Au moins quatre nouveaux drones militaires nord-coréens ont été remorqués sur la place Kim Il-sung à Pyongyang, survolée par un autre, à l’occasion du 70e anniversaire de l’armistice qui a mis fin aux combats de la guerre de Corée (1950-1953). Une date célébrée en Corée du Nord comme « le jour de la Victoire ». Les deux Corées sont toujours officiellement en guerre.

    Debout entre le ministre russe de la Défense Sergueï Choïgou et le membre du Bureau politique du parti communiste chinois Li Hongzhong – ses premiers invités étrangers répertoriés depuis la pandémie de COVID-19 –, le dirigeant nord-coréen a salué le défilé, tout sourire.

    Des milliers de soldats ont marché derrière les plus puissants ICBM du pays, frappés d’interdiction par des sanctions de l’ONU.

    M. Kim a « envoyé une chaleureuse salutation de combat » durant le défilé, mais n’a pas prononcé de discours, selon l’agence officielle Korean Central News Agency (KCNA).

    Quand et comment

    Le ministre nord-coréen de la Défense Kang Sun Nam a déclaré que les États-Unis n’avaient aucune chance « de survie au cas où ils utiliseraient des armes nucléaires contre la RPDC », (République populaire et démocratique de Corée, nom officiel de la Corée du Nord).

    « La question n’est pas de savoir si une guerre nucléaire va survenir dans la péninsule coréenne, mais plutôt qui en prendra l’initiative, quand et comment », a ajouté le ministre selon l’enregistrement de son discours sur KCTV.

    Pyongyang s’en prend régulièrement aux déploiements des États-Unis dans la péninsule. M. Kang a averti que le Nord agirait « s’ils tentent une confrontation militaire comme en ce moment ».

    Le défilé a montré une série de nouvelles armes dont plusieurs ont été dévoilées à une exposition de matériel de défense mercredi à Pyongyang visitée par MM. Kim et Choïgou.

    Le nouveau drone sous-marin d’attaque nucléaire, nommé « Haeil » (« tsunami » en coréen), est apparu en public pour la première fois, selon le site NK News basé à Séoul.

    « L’enthousiasme et la joie du public étaient à leur comble » lorsque le tout dernier ICBM nord-coréen, le Hwasong-18 à combustible solide, testé en avril et en juillet de cette année, a défilé, selon KCNA.  

    Selon KCNA, le défilé « a démontré au monde entier la volonté inflexible de tous les soldats et du peuple de créer une nouvelle légende de la victoire dans l’ère Kim Jong-un ».

    Des experts ont souligné la présence de responsables chinois et russe à un défilé où Pyongyang exhibait des armes interdites.  

    La Chine, principal allié et soutien économique de la Corée du Nord, et la Russie, autre allié historique, font partie des rares nations avec lesquelles Pyongyang entretient des relations amicales.  

    « Le message est clair : Kim a le soutien de deux puissants partenaires régionaux », membres du Conseil de sécurité de l’ONU, a écrit sur Twitter (renommé X) l’analyste Ankit Panda basé aux États-Unis.

    Yangmo Ku, professeur de sciences politiques à l’université de Norwich (États-Unis), a déclaré à l’AFP que le défilé sert à « promouvoir la légitimité du pouvoir de Kim Jong-un et l’unité interne en cette période économiquement difficile ».

    « Nouvelle guerre froide »

    Mais la présence d’invités de haut rang venus de Russie et de Chine suggère « l’émergence d’une nouvelle guerre froide autour de la péninsule coréenne », a ajouté M. Ku.

    La Chine, elle, a choisi d’envoyer un représentant civil – qui n’a pas visité l’exposition militaire –, a souligné Artyom Lukin, professeur de science politique à la Far Eastern Federal University en Russie. C’est vraisemblablement « un signal délibéré de Moscou sur sa disposition à étendre la coopération militaire avec la Corée du Nord ».

    Pour Leif-Eric Easley, professeur à l’université Ewha à Séoul, « la présence de la Chine à un défilé où la Corée du Nord expose des missiles à capacité nucléaire pose de sérieuses questions sur un soutien de Pékin aux menaces de Pyongyang envers la sécurité mondiale ».

    M. Kim soutient l’invasion de l’Ukraine par Moscou, notamment en fournissant des fusées et des missiles, selon Washington, ce que Pyongyang dément.

    Le président russe Vladimir Poutine a envoyé un discours, lu par M. Choïgou durant son séjour selon KCNA, dans lequel il salue la Corée du Nord pour son « ferme soutien à l’opération militaire spéciale contre l’Ukraine ».

    Selon M. Easley, « étant donné les besoins en munitions de la Russe pour sa guerre illégale en Ukraine et la volonté (de M. Kim) de faire personnellement visiter au ministre russe de la Défense une exposition d’armes de Corée du Nord, les pays membres de l’ONU devraient accroître leur vigilance pour surveiller et réprimer les violations des sanctions ».

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    Fri, 28 Jul 2023 13:25:17 -0400 admin
    Cameroun : Seize morts dans l’effondrement d’un immeuble https://tvsoleilleve.com/cameroun-seize-morts-dans-leffondrement-dun-immeuble https://tvsoleilleve.com/cameroun-seize-morts-dans-leffondrement-dun-immeuble Seize personnes sont décédées et 5 autres sorties grièvement blessées, tel est le bilan de l’effondrement d’un immeuble survenu dans la nuit du 22 au 23 juillet à Douala, au Cameroun.

    Ce dimanche vers 1h 30 du matin, dans le nord de Douala, un immeuble d’habitation haut de quatre étages a chuté sur un bâtiment résiduel voisin moins élevé et a causé de nombreuses pertes en vies humaines. Parmi les personnes décédées figure une fillette de trois ans et une jeune femme de 19 ans.

    Toutefois, les secouristes et les pompiers ont passé toute la journée du dimanche à déblayer les décombres pour, enfin, sauver les survivants qui sont coincés sous les débris et également faire sortir les dépouilles des locataires.

    En 2016, cinq personnes avaient été déjà décédées suite à l’effondrement d’un bâtiment à Douala. À cet effet, le respect des normes de construction des bâtiments est ancré au cœur des débats pour comprendre et essayer d’éviter ces catastrophes.

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    Tue, 25 Jul 2023 13:23:38 -0400 admin
    Une loi signée par Poutine prolonge la limite d’âge des réservistes militaires https://tvsoleilleve.com/une-loi-signee-par-poutine-prolonge-la-limite-dage-des-reservistes-militaires https://tvsoleilleve.com/une-loi-signee-par-poutine-prolonge-la-limite-dage-des-reservistes-militaires Vladimir Poutine, le président russe, a signé ce lundi une loi qui relève de cinq ans la limite d’âge de certaines catégories de citoyens pour rester dans la réserve militaire russe. Les attaques contre l’Ukraine étant en mode intense au profit de Moscou, Poutine veut rester solide et plus compétitif.

    Poutine a procédé à des amendements en ce qui concerne la loi fédérale. Ces amendements, effectués au niveau du service militaire, publiés sur le portail officiel d’informations juridiques, augmentent les limites d’âge pour diverses catégories de militaires, notamment les soldats, les marins, les sergents, les contremaîtres, les sous-officiers et les aspirants.

    À ce propos, l’âge limite des militaires, des marins et des sergents est passé de 35 à 40 ans, la limite d’âge des contremaîtres et les sous-officiers est passée de 40 à 50 ans et les aspirants, de 50 à 55 ans. Parallèlement, la loi fixe la limite d’âge maximale pour les personnes qui font partie de la réserve de mobilisation.
    En effet, c’est en été prochain, soit le 1er janvier 2024, que les nouvelles règles entreront en vigueur avec une période de transition allant jusqu’au 1er janvier 2028 lorsque les citoyens de la réserve seront transférés de façon progressive à la retraite.
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    Tue, 25 Jul 2023 13:21:56 -0400 admin
    Un essai clinique ouvre la porte à un nouveau médicament contre l’Alzheimer aux États&Unis https://tvsoleilleve.com/un-essai-clinique-ouvre-la-porte-a-un-nouveau-medicament-contre-lalzheimer-aux-etats-unis https://tvsoleilleve.com/un-essai-clinique-ouvre-la-porte-a-un-nouveau-medicament-contre-lalzheimer-aux-etats-unis La publication cette semaine des résultats d’un essai clinique sur un médicament contre l”Alzheimer, développé par le groupe pharmaceutique Eli Lilly, ouvre la porte à son homologation cette année aux États-Unis.

    Les résultats ont confirmé la capacité du donanemab à ralentir la progression de la maladie chez les patients, en particulier lorsqu’il est pris à un stade précoce. Mais certains experts se méfient car il a des effets secondaires potentiellement dangereux.

    En mai dernier, la Food and Drug Administration (FDA) des États-Unis a approuvé un traitement similaire pour la maladie d’Alzheimer, Leqembi (lecanemab), fabriqué par Eisai et Biogen.
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    Thu, 20 Jul 2023 13:59:18 -0400 admin
    Marathon de Boston 2023 https://tvsoleilleve.com/marathon-de-boston-2023 https://tvsoleilleve.com/marathon-de-boston-2023 Le marathon de Boston est une course pédestre de 42,195 km empruntant chaque année depuis 1897 les routes et rues de Boston, habituellement le troisième lundi d'avril (Patriots' Day). C'est le plus vieux marathon annuel au monde qui a fêté sa 119e édition en 2015. Il fait partie du World Marathon Majors, compétition regroupant six marathons majeurs.

    L'événement attire 500 000 spectateurs chaque année, ce qui en fait l'événement sportif le plus suivi en Nouvelle-Angleterre. Débutant avec un nombre de 18 participants en 1897, la course attire désormais chaque année une moyenne d'environ 30 000 participants. Le record a été atteint lors de la centième édition en 1996 avec 38 708 participants.

    Le Kényan Evans Chebet a remporté lundi le marathon de Boston pour la deuxième année consécutive, s'imposant en 2 h 05 min 54, loin devant son compatriote et favori Eliud Kipchoge, seulement 6e.

    Pour sa première participation à Boston, Kipchoge, double champion olympique (2016, 2021), détenteur du record du monde (2 h 01 min 09 sec à Berlin le 25 septembre dernier), a été lâché au 30e kilomètre après une accélération du Tanzanien Gabriel Geay, finalement 2e.

    Chebet, qui réalise le premier doublé à Boston depuis 2008, s'est détaché de ses deux derniers poursuivants dans les derniers kilomètres devançant Geay et son compatriote Benson Kipruto.

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    Tue, 18 Apr 2023 18:27:02 -0400 admin